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PARTIE II

 « Les corps amoureux »

 

 

CHAPITRE XII

Panoplies

 

 

Nous sommes à cette époque à l’aube de bouleversements technologiques majeurs, entre multimédias et réseaux sociaux. L’information est encore uniquement véhiculée par la presse, la radio et la télé. Les plus « branchés » arrivent à se démarquer en prenant une longueur d’avance, grâce à la possibilité qu’ils ont de beaucoup voyager. Ils peuvent ainsi rapporter de leurs escapades à Berlin, Londres ou New York, les dernières tendances sexuelles ou vestimentaires. Bien entendu, toutes ces dernières modes se répandent dans le milieu gay, telles autant de virus, même s’il y a encore pas mal de liberté, en terme d’aspect général comme de personnalité. Être gay dans les années 80-90, c’est avant tout une attitude très personnelle, mais c’est aussi rechercher ce qu’il y a de très profond en soi. Et contre toute attente, c’est avec l’émergence d’Internet qu’un nivellement va s’opérer et que les stéréotypes vont se fondre en deux-trois vignettes…

 

Des styles

C’est vrai qu’au-delà de cette rue, le quartier du Marais est dédié presque exclusivement aux gays « re-salut les garçons !». De jour comme de nuit, je peux y découvrir qu’il s’agit de toute une communauté qui évolue dans ces artères, ces bars et ces restaurants. Une sorte de réserve, de zoo, où vivent des mecs sous toutes les formes et des espèces inimaginables. En 1989, 90 ou 91, on peut croiser par exemple rue Vieille Du Temple :

 

« La Follasse » (dite la Gourgandine « Saaalûûûût, ça vââââââ ! »)

Une sorte d’éternel adolescent avec un visage d’ahuri, toujours souriant, pouvant s’extasier pour n’importe quoi à grand coup de « Wwhaaouuwww ». La nouvelle coupe de cheveux d’une copine (en fait, d’un copain mais la follasse conjugue tout au féminin). Son futal en peau d’agrume ou ses nouvelles Adidas numérotées, achetées lors d’un week-end à Londres.

Les fringues chez ce Petit Prince follasse sont toujours assez moulantes, mettant en avant son corps filiforme. Sa démarche et sa gestuelle donnent l’impression qu’il est monté sur roulements à bille… Et puis, deux accessoires lui sont indispensables pour compléter la panoplie ; une paire de lunettes de soleil, été comme hiver, greffée dans les cheveux au-dessus des yeux et un sac bandoulière « DJ Bag ».

De nos jours, j’ai noté que ce type-là existait toujours, même s’il a évolué avec la mode. Il arbore toujours cette silhouette de coton-tige, mais avec de nouvelles habitudes vestimentaires. Finis le blouson Bombers flashy et les coupes de cheveux façonnées à l’explosif. On le croise comme vendeur dans des grands magasins multi-marques. Il porte des petits costumes taille enfant ne pouvant être enfilés qu’à l’aide d’un chausse-pied. Ses chaussures finissent en pointe comme des babouches. Il ne sourit plus comme avant, mais affiche en permanence une moue de mépris façon podium, défilé, shooting, constipation aigüe. Dehors, il adore les petits trenchs bien ceinturés. Le sac bandoulière est devenu un sac à main qu’il porte comme le font ces jeune filles dès 12 ans, quand elles veulent jouer à la « madame ».

 

« Le Porté-Main »

Bras en équerre, main en l’air tenant un téléphone portable et le sac qui pendouille sous l’avant-bras. Il se déplace par petits pas rapides et énervés, la tête rentrée dans les épaules.

Aujourd’hui d’ailleurs, le gay urbain aurait tendance à avoir subi une uniformisation. On peut même le confondre avec l’hétéro métrosexuel, tant dans les deux cas, c’est le même look Zara (Kooples, Zadig & Voltaire, pour les plus friqués) qui est de mise, avec ses chemises et ses costumes toujours près du corps. Et l’un comme l’autre fréquentent les salles de sport. On mange bio et on se tartine de crème au concombre, dans le seul but de tenter de ressembler le plus possible à ces mecs que l’on voit dans ces publicités de fringues ou de parfums.

Le petit costume noir est à l’élégance masculine ce qu’est la fameuse petite robe noire, passage obligé de tous les dressings féminins. Du coup, homos comme hétéros adoptent tous ce genre de mimiques ridicules ; mélange de nonchalance et d’arrogance bon teint. Et puis il y a la barbe… Toujours faussement décoiffé, la cravate légèrement desserrée. Bref, des clones de Nicolas Bedos. Autant dire, l’horreur absolue.

 

En ce début 90, on pouvait aussi croiser,

 

« Le Branché Hyper-Tendance » (dit la « Fashion Victim »)

Attitude : N’affiche que deux seules expressions faciales et ne sourit jamais. Paraît toujours blasé par la vie et regarde les autres êtres humains comme son propre reflet avec un mépris souverain. Avec lui, on est toujours en plein défilé permanent et on feuillette un Vogue Homme spécial collection holographique.

De la paire de chaussettes Tabi Martin Margiella à cinquante euros (la chaussette) en passant par les sous-vêtements Burberry’s, le gay modeux arbore toutes les dernières tendances, couleurs, coupes et styles, estampillés de préférence par les plus en vue des dernières fashion-weeks.

S’il n’est pas déjà vendeur dans une enseigne prestigieuse pour une marque de renom, journaliste de mode, ou qu’il n’exerce pas tout autre travail qui s’articule autour de ce milieu, en pouvant ainsi bénéficier de micro-prix lors des soldes de presse, afin d’acquérir toutes ces pièces qui en boutique coûtent un œil ou deux bras, il vaut mieux pour lui gagner très très bien sa vie…

Le gay (hyper) tendance n’est pas toujours extraordinaire physiquement et n’affiche pas forcément un charisme prononcé. Il mise alors tout sur un arsenal vestimentaire qui se doit d’attirer l’œil plus que lui-même. Du coup, on ne sait pas s’il cherche à séduire ou effrayer, tant il finira par plus évoquer un épouvantail griffé qu’une personne normalement constituée.

Il en arrive à un tel narcissisme exacerbé qu’il en oublie le reste du monde, la vie, les autres. Ses questionnements fondamentaux, ses réflexions, ne sortiront jamais du cadre de la rue du Faubourg Saint-Honoré.

 

« Le Casual » (dit Mike, le bûcheron canadien)

Attitude : il est Français mais il parle toujours avec une sorte d’accent indéfinissable (entre l’Anglais, l’Américain, l’Allemand et le Périgourdin) ou le syndrome de la pomme de terre chaude coincée dans la bouche.

Il s’agit d’un faux décontracté, car tout chez lui est étudié. Le gros sourire « pep’s » en affiche format à l’italienne en permanence. L’aspect corporel est hyper soigné. Deux heures de musculation par jour minimum, la mâchoire est carrée et il vous balance sans arrêt des œillades complices.

Il porte en toute circonstance des t-shirts (prononcez « tiiii-cheult ») blancs immaculés ou des chemises à gros carreaux, qui vont bien aussi ouvertes sur le tiii-cheult. Quand il sort en boîte, c’est invariablement torse nu, (« tôô-t’cheu-nou »), le jean 501 modèle Levi’s Strauss introuvable rapporté des States. Pour le jean, prononcez bien « blow-djînz ».

Le gay très casual a pleins d’amis, qui se doivent d’être d’autres nationalités. Ils viennent toujours de New York (« Nouw Yyeeekk »), Los Angeles (« El’ÈÈY »), Miami (« Mayeemeï ») ou d’Australie, Sydney… (euh, Sydney, en fait…).

 

« L’Associatif » (dit Kiki, le kiki de tous les kikis)

Ses cheveux sont très courts, rasés ou en brosse. Certains arborent une houppette à la Tintin ou un balayage, une mèche teinte. Le Bombers, le Bandana, qui rappellent Jimmy Sommerville ou Marc Almond. Vu de très très loin, il pourrait presque se faire passer pour un hooligan skinhead. Il n’est pas vraiment violent, pourtant, malgré son allure de petit teigneux qui mange du Kiri, ou alors de Pikachu super en colère à la limite.

Il est pourtant militant et passe sa vie à débattre d’inégalité, d’homophobie et de sida. Il est courageux, noble et idéaliste. C’est aussi grâce à des personnes comme lui, qui tiennent tête à des laboratoires lobbyistes ou à des gouvernements passifs, que des avancées sociétales majeures ont pu intervenir. Il ne faut donc pas l’oublier et lui rendre hommage tous les jours. Ce  romantique se sent pourtant perdu dans ce monde de brutes et de cyniques.

 

« Le Moustachu » (dit « … quelque chose qui sans un pli, sans une tâche, j’emporte malgré vous et c’est… c’est ?… mon panache ». De tous temps et à toutes les époques)

Attitude : Le port de la moustache en toute désinvolture.

Le gay très moustachu connut son heure de gloire, surtout dans les années 70 et un peu dans les années 80. Il faudra attendre les années 2000, et un frémissement, un renouveau, avec le débarquement des Hipsters *, pour pousser plus loin le concept, avec des sculptures sur moustache ou encore des barbes ultra-sophistiquées. En tout cas, le gay très moustachu est une anomalie. Dans les sacro-saintes règles de l’esthétique gay, les poils sont en principe interdits.

La grosse moustache à la Burt Reynolds, tellement en vogue dans ces années 70, était portée par tous ces coiffeurs en combinaison blanche et à rouflaquettes. C’était l’époque des permanentes, des torses velus et des grosses gourmettes qui faisaient « tchac-cling-tchac ».

Aujourd’hui, les membres de la communauté « Bear », ces hommes un peu ventripotents aux cheveux courts, mais qui portent moustache et barbe, avec cette allure d’ours mal léché, restent les seuls à exhiber le poil comme un accessoire à part entière, ultime expression d’une revendication pour un monde plus doux, plus tendre et plus Winnie l’ourson…

 

« Le Hipster * »

Au début, une couverture de « Vogue Homme International », un défilé Margiela, un norvégien croisé à un brunch Quai de Valmy, puis dans un rêve, un lutin qui vous aborde dans une forêt Colette… PAF, boule de neige. C’est parti – HIPSTER – le mot est lancé… Soit cette mode qui consiste pour tous ces métrosexuels en mal d’égo à arborer une pilosité du menton pendante et savamment entretenue façon Landru, Jaurès, Hugo, Rodin, à savoir une mode capillaire datant donc de plus d’un siècle…

Et comme toutes les modes, ça photocopie, ça se propage de manière exponentielle façon World War Z… Conchita Saucisse ne fait pas partie du mouvement.
 En tout cas, plus une rue, un bar, un WC, une mosquée (euh…), sans qu’on y croise un de ces mecs portant une barbe de quinze centimètres, avec souvent une allure générale qui serait le mix improbable entre Stromae et Sébastien Chabal.

 

« Le S.M. » (dit : « Humm, ça fait mal ».)

Attitude : « Tu veux goûter de ma Ranger dans ta gueule ?… même pas cap’ ! »

Il s’agirait presque d’un cliché qui illustre d’ailleurs tout de suite les visions irrationnelles de tous les homophobes qui se respectent. L’accoutrement total cuir, avec casquette cloutée, bottes et cravache, tel que l’on pouvait immanquablement le voir dans des films avec Jean-Paul Belmondo ou Lino Ventura, qui venaient se frotter à leurs moustaches dans des bars louches : « alors commissaire, on vient casser du PD ?! »

C’est encore une fois dans les années 70 et 80 que ces courants vestimentaires venus de Berlin, San Francisco ou New York, ont le vent en poupe. Aujourd’hui, c’est dans des quartiers bien spécifiques des grandes métropoles, avec des générations qui ont connu cette époque, que cette panoplie old-school s’invite encore.

Le S.M. n’est pas forcément une pratique à la seule exclusivité gay. Tout ce qui se rattache à ces pratiques est œcuménique.

Les pinces à linge, la cire chaude, le « Spanding » (se faire suspendre, attaché avec des cordes), le « Spanking » (se faire fesser à l’ancienne, manuellement, ou à l’aide d’ustensiles divers et variés, dont certains peuvent faire penser à une raquette de ping pong), les godes de taille mammouth, les « Plugs » (sorte de gode, en forme de sapin de Noël, mais sans boules ni guirlandes, quand même…), les accessoires en tous genres, les combinaisons en latex, les masques à gaz, la « Golden Shower » (on s’urine dessus allègrement, même dans la bouche aussi, si si)…

Bon, qu’est-ce que j’ai encore comme petits trucs ludiques et croustillants… Ah oui, la « Trempette », une pratique vieille comme le monde qui consiste à aller placer dans les pissotières de son quartier du pain rassis, puis de venir tout récupérer le soir, une fois que la mie a bien macéré toute la journée. On rapporte ensuite tout ça à la maison et… « à taaaable !!! » ; comme une sorte de pain perdu, pour amateurs éclairés… Il y a bien-sûr tout ce qui tourne autour de la matière fécale, mais là, pas plus de détails à apporter ; merci parce que c’est rigolo mais c’est salaud. Mamie Nova ne leur dit pas merci.

 

« La Désuète » (dit « La reine blanche, la reine blanche !!! »)

Attitude : « Ah ça, Sylvie Vartan au Palais des Congrès, c’était quand même aut’ chose ! ».

Michou, avec ses grandes lunettes fumées et ses costumes à paillettes éternellement bleus, en serait le plus bel hommage. Le verbe haut, les poignets cassés et une syntaxe tout au féminin. Ce sont ce que l’on appelait les folles dans les années 60 ou 70, les amoureux de ces ambiances colorées, nocturnes, carnavalesques, où tout n’était que jeu et ou rien n’avait d’importance.

Cette représentation exacerbée d’un milieu ou d’un état d’esprit gay n’existe pour ainsi dire plus, ou alors dans quelques rares lieux où l’on peut encore trouver de ces vieilles folles nostalgiques d’un showbiz révolu, au sein duquel évoluaient les Jacques Chazot, Thierry Le Luron et évidemment le célèbre tenancier du cabaret de travestis de Pigalle, Chez Michou.

Cela correspondait aussi probablement à une époque plus encline à la liberté de ton et à une certaine légèreté dans les comportements. On se prenait bien moins au sérieux et tous ces homosexuels savaient s’assumer en pouffant à la barbe de ceux qui s’en moquaient.

C’est avec la pièce de Jean Poiret avec Michel Serrault, puis avec son adaptation au cinéma par Edouard Molinaro, que « La Cage aux Folles », outre le fait de rire gentiment de ces protagonistes hauts en couleur, fit accepter au grand public cet état de fait, cette liberté et cette fantaisie. Revoir aujourd’hui « La Cage aux Folles », c’est comme plonger dans un bain moussant. Cela nous montre également à quel point nous avons changé dans notre relation à l’autre, dans une société où chacun se prend tellement au sérieux et est si susceptible face aux mots dits ou écrits par des abrutis qui n’ont que la sottise comme moteur existentiel.

 

Et puis il y a ce qu’on appelle les hybrides, des mélanges de tout ce qui a été inventorié précédemment, comme par exemple :

 

« Le kiki de tous les kikis + l’intégrale des années tubes » = Cheveux ras, la barbichette, total jean, marcel en dessous. Fan de Sheila, Sylvie Vartan et de toute la variété française d’avant 1990. Lui, on le voyait surtout aux soirées Follivores du Bataclan, les samedis soir. On venait y célébrer les chanteuses de variétés, le tout remixé. Chantal Goya s’est vue à cette occasion devenir une nouvelle égérie gay et se retrouver à chanter « Pandi Panda » devant un parterre de gros messieurs barbus, torse nu, aux tétons percés.

« Le casual + caillera attitude-rappeur-Booba » (pas la chanson de Chantal Goya) et ses clones (mais dilué avec beaucoup d’eau) = Cheveux ras, manières de caillera mais plus manière que caillera, les fringues et accessoires des jeunes ou habitants des banlieues, écoutant du rap même s’il ne comprend rien à ce qui est dit (râpe, râpe, râpe, râpez des carottes (le lapin Isidor).

« Le casual + membre d’un boys band » = Body buildé, brushing, U.V, habits de poupée Big Jim ou de Ken, sourire figé au spray ultra-fixant, œil torve genre lotte. Piles non fournies.

« Amanda Lear + Patrick Juvet » = Méfiez vous des blondes.

« Hulk + la Chose des 4 Fantastiques + Hercule + Titi (pour la tête) + COURANT D’AIR » = Il passe 8j/7 et 25h/24 dans sa salle de sport, dans le but ultime de ressembler le plus possible à ce dont il a toujours rêvé : un truc. Tout sur son corps pouvant être musclé l’est depuis longtemps déjà. Actuellement, au moment où l’on se parle, il essaye ainsi de muscler ses cheveux, ses oreilles et ses ongles.

« Gérard Lefort + Jean-Claude Brialy + Gérard Miller » = Monsieur-Je-Sais-Tout… A savoir celui qui, dans certains milieux, est contemplé, avec ce mélange de crainte et d’admiration. Il a réponse à tout et n’importe quoi. Et c’est avec une arrogance souveraine à la François Mitterrand qu’il étale son savoir, comme une pommade qui pique, sa suffisance et sa méchanceté. Très souvent de gauche, il se croit du côté du bien et c’est avec cette stature de magistrat qu’il peut en toute désinvolture dresser des réquisitoires sur tout ce qui se manifeste autour de lui. Il se croit encore au 18ème ou au 19ème siècle, dans ces salons où l’on discourait sur tout en essayant d’avoir toujours le dernier (bon) mot pour rabaisser les autres intervenants.

Généralement, il porte des lunettes qui lui confèrent cette attitude de « tais-toi donc, tu as tort ! » et il a une voix qui monte très vite dans les aigus. Professionnellement, il est souvent journaliste (écrivain refoulé), dans l’enseignement (journaliste refoulé), éditeur (écrivain refoulé bis), écrivain (parce que quelques arrondissements parisiens le trouvent génial et qu’une micro-presse élitiste l’encense comme s’il s’agissait de la réincarnation de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir réunis). On peut le croiser aussi dans des tas d’associations… ou bien alors, pire que tout, le plus frustré et le plus haineux de tous, il est juste libraire.

« Jane Birkin + Chien battu + Éponge » = Gay gigolo qui monnaie son corps ou ce qu’il en reste. Il est adepte de drogues dures et possède la défroque, cette allure des personnages paumés au regard incandescent dans les films de Patrice Chéreau. Ce garçon est séropositif. Il arpente les rues et les bars à la recherche d’un mieux, d’un à peu près. C’est un héros baudelairien, un rejeton rimbaldien, qui finira de toute façon toujours mal ou au mieux dans le caniveau.

« Playboy + Vogue Homme Hors-Série + Christophe Rocancourt + mentalité d’homme politique » = Parasite mondain, séduisant, magnétique, toujours habillé avec des vêtements différents et très couteux. On ne sait pas exactement ce qu’il fait dans la vie, où il habite et de quoi il vit. Quand il ouvre la bouche, il capte l’attention. Il est toujours souriant, avec un mot aimable pour celui qui le croise sur son chemin.

A l’entendre, il est l’ami de toutes les stars. On le voit dans toutes les avant-premières, tous les vernissages et les fêtes à la mode. Ce mythomane peut être attaché de presse, l’agent de tel artiste ou encore le fils rentier d’un milliardaire connu. C’est un vampire, un nyctalope qui ne se montre qu’à la nuit tombée. Il est toxique et à fréquenter assidument, il ne vous attirera de toute façon que des ennuis.

 

 

Pour aller plus loin

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 11)

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 12)

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 13)

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 14)

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 15)

Hubert Touzot : « La Pudeur » (Episode 16)

 

 

 

    Photographe, auteur, poète et machine à remonter le temps, avec une cape de mousquetaire toujours portée un peu de biais.

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