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En 2017, après quelques singles et Eps, le producteur franco-néo-zélandais FKJ nous emmenait en balade electro soul avec son premier album éponyme, « French Kiwi Juice ».

 

Si le kiwi est bien connu pour ses propriétés vitaminées, son étymologie maorie est aussi un indice de choix pour deviner qui se cache derrière « French Kiwi Juice » aka FKJ. A vrai dire, l’histoire de Vincent Fenton (de son vrai nom) n’est déjà plus tout à fait un mystère lorsque sort ce premier album en mars 2017. Le jeune producteur franco-néo-zélandais a aligné les succès depuis l’explosion en 2012 de « Lying Together », une petite bombe neo-house qui l’a fait connaître dans les clubs du monde entier.

En l’espace de cinq ans, ce maître du DIY a affirmé son style relax en injectant des influences funk et jazz dans ses premiers Eps, tout en impressionnant en live par ses dons de multi-instrumentiste. Car à la manière d’un Jacques, FKJ joue seul (et plutôt bien) sur scène ses productions, en jonglant entre machines, clavier, guitare ou saxophone. Et ses concerts nous en apportent la preuve en affichant complet en France ou ailleurs depuis la sortie de son album.

 

 

 

Comme pour de nombreux artistes électroniques de cette nouvelle génération, le premier album de FKJ venait finalement concrétiser le fait que le compteur d’écoutes sur les plateformes digitales s’affolait déjà depuis longtemps… Mais ce serait définitivement une erreur de considérer ce disque comme le simple témoignage discographique des cinq années qui précédèrent sa sortie.

Car « French Kiwi Juice » est un album complet qui mêle des titres déjà connus (« Lying Together ») à de vraies surprises, comme ce « We Ain’t Feeling Time », titre très cuivré sur lequel l’homme-orchestre pose sa voix soul à souhait. Hormis d’évidentes influences jazz qui parsèment tout le disque, la nouveauté réside bel et bien dans ces nombreux titres chantés par FKJ himself (« Skyline », « Blessed ») jusqu’au final très soulful « Why Are There Boundaries », là même où les featurings d’artistes invités étaient jusqu’à présent privilégiés.

L’ensemble est vraiment convaincant ; le chant agit comme un instrument vocal respectueux des différentes mélodies et permet au producteur de raconter dans un groove sensible ses espoirs et ses souvenirs.

Si la langueur est le maître-mot de la musique de FKJ (quitte à rendre interminable la première moitié de « Die With A Smile »), les titres les plus électroniques du disque (« Go Back Home », « Joy ») rappellent que ce natif de Tours est aussi le fer de lance d’une génération qui a considérablement fait avancer le genre ces dernières années.

Signé sur le redoutable label parisien Roche Musique (Duñe, Darius), FKJ offre ainsi avec son premier album un boulevard à la belle relève qui s’agite autour de lui et qui fusionne sans complexe les instruments et les machines.

 

 

Pour aller plus loin

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