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  • Nicolas de Staël en Provence à l’Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence

     

     

    A travers 71 peintures et 26 dessins provenant de prestigieuses collections internationales publiques et privées, cette exposition se concentre, pour la première fois et de manière exclusive, sur le développement de l’œuvre de Nicolas de Staël lors de son séjour en Provence, entre juillet 1953 et juin 1954.

     

    La période provençale de Nicolas de Staël marque un tournant essentiel, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre. Entre juillet 1953 et juin 1954, l’artiste y puise une nouvelle source d’inspiration.

    La découverte de la lumière du Midi, la beauté exceptionnelle de ce pays, la rencontre amoureuse d’une femme et l’épreuve de la solitude qui lui permet de répondre à sa future exposition à New York à la galerie Paul Rosenberg, sont autant d’expériences qui nourrissent son imaginaire et le rythme spectaculaire de sa production artistique. La renommée internationale de Nicolas de Staël prend son élan au cœur de la Provence.

    À Lagnes, en juillet 1953, le regard du peintre s’intensifie. Les paysages sont saisis au plus près de leur motif, avec une attention portée sur l’évolution de la lumière au fil de la journée. En août, le peintre voyage jusqu’en Sicile. Son appréhension des paysages, des sites archéologiques et des musées, lui permet, une fois de retour à Lagnes, de mettre en chantier une série de tableaux parmi les plus importants de sa carrière, notamment à partir des notes prises dans ses carnets à Fiesole, Agrigente, Selinonte et Syracuse. À la même époque, son intérêt pour l’étude du nu trouve son expression la plus accomplie dans les grands tableaux de figures et de nus qui dialoguent souvent avec le paysage.

    Au terme de cette année intense de travail, le peintre a la certitude, en 1954, d’avoir donné le maximum de sa force. Préparant son exposition à New-York, il écrit à Paul Rosenberg : « Je vous donne là, avec ce que vous avez, de quoi faire la plus belle exposition que je n’ai jamais faite ». L’exposition « Nicolas de Staël en Provence » rend ainsi compte des plus hautes envolées picturales du peintre. Ici, la précision d’un regard révèle la nature dans son expression la plus inventive.

     

     

    Commissariat

    Gustave de Staël est né en 1954, à Paris. Il est le quatrième enfant de Nicolas de Staël. Après deux ans d’école d’architecture, il se met à peindre puis à graver. En 1991, il prend la direction de l’Association pour la Promotion des Arts à l’Hôtel de Ville de Paris où pendant quatorze ans, il est le commissaire d’une trentaine d’expositions pour la Salle Saint-Jean. Après avoir dirigé les Instituts Français du nord du Maroc, Tanger et Tétouan, il décide de partager son temps entre Paris et Tanger et de se consacrer à nouveau à la peinture où il travaille en alternance aquarelles sur le motif, dessins et peintures. Depuis dix ans, il est également coéditeur des éditions tangéroises Khbar Bladna. Sur Nicolas de Staël, il a réalisé l’exposition de la Salle Saint-Jean en 1994 ainsi que la rétrospective au Musée National de l’Ermitage en 2003, à l’occasion du tricentenaire de Saint-Pétersbourg.

    Marie du Bouchet est née en 1976. Elle est titulaire d’une maîtrise de philosophie sur la phénoménologie de Husserl. Après avoir collaboré à l’exposition « Paris sous le ciel de la peinture » organisée par Gustave de Staël à l’Hôtel de Ville de Paris en 2000, elle devient productrice à la radio, sur France Culture, à partir de 2001, pour l’émission « Surpris par la Nuit » dirigée par Alain Veinstein. Elle produit de nombreux documentaires sur la peinture et l’histoire de l’art. En 2003, elle écrit la monographie « Nicolas de Staël, Une illumination sans précédent » dans la collection Découvertes Gallimard. Depuis 2011, elle est membre et coordinatrice du Comité Nicolas de Staël.

     

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    Programmation

    Nommée directrice de la programmation culturelle des expositions de Culturespaces en 2017, Beatrice Avanzi est notamment en charge du Musée Jacquemart-André, du Musée Maillol et de l’Hôtel de Caumont – Centre d’Art. En tant que conservatrice du département des peintures du Musée d’Orsay depuis 2012, elle avait assuré le commissariat d’expositions majeures telles que « Le Douanier Rousseau – L’innocence archaïque » ou « Au-delà des étoiles – Le paysage mystique de Monet à Kandinsky ».

    A ses côtés, Agnès Wolff, responsable de la production culturelle, Cecilia Braschi, responsable des expositions pour l’Hôtel de Caumont – Centre d’Art, et Sophie Blanc, régisseur des expositions chez Culturespaces.

     

    Application Smartphone

    Cette application vous permet de découvrir les plus belles œuvres de l’exposition grâce à 23 commentaires d’oeuvres et la bande-annonce de l’exposition. Profitez d’une visite en très haute définition avec une profondeur de zoom exceptionnelle.

    Tarif : 2,99 €

    ✓ Disponible sur l’AppStore
    Disponible sur Google Play

     

    [arve url= »https://vimeo.com/265720848″ align= »center » description= »Nicolas de Staël en Provence » maxwidth= »900″ /]

     

    © Réalisation de la vidéo : Olam Productions

    © Photo à la Une : Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

    © Nicolas de Staël, Paysage de Provence, 1953, huile sur toile, 33 x 46 cm, Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid © Adagp, Paris, 2018

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour Aller Plus Loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] « Nicolas de Staël en Provence » (Gustave de Staël et Marie du Bouchet, Ed. Hazan)

     

     

     

  • Marilyn : I Wanna Be Loved By You…

     

     

    Marilyn Monroe (1926-1962) est certainement la star la plus photographiée de toute l’histoire du cinéma. André de Dienes, Milton Greene, Philippe Halsman, Eve Arnold, Cecil Beaton, Richard Avedon, Sam Shaw, Ed Feingersh, George Barris, Bert Stern… les meilleurs photographes de son temps l’ont immortalisée, faisant de Marilyn l’icône absolue.

     

    A travers une soixantaine de tirages photographiques, principalement issus de collections privées, et de nombreux supports multimédia, l’exposition « Marilyn » raconte l’histoire de la relation particulière que Marilyn Monroe a toujours entretenue avec la photographie et les photographes. Une relation centrale dans la construction de son image mythique.

    Plus encore que la caméra, Marilyn aimait l’appareil photo et les photographes le lui rendaient d’ailleurs bien. On sait combien Marilyn Monroe s’est prêtée au jeu de la célébrité, renvoyant à chaque paparazzi un sourire éclatant. Très jeune, elle dévore les magazines de cinéma dont les photos idéalisées éveillent son intérêt pour la photographie. Débutant comme modèle puis comme pin-up, elle comprend vite le pouvoir de l’image, dont elle a besoin pour lancer sa carrière cinématographique, et s’en empare. Sa photogénie exceptionnelle et son travail intensif avec les photographes hollywoodiens les plus réputés portent vite leurs fruits et elle apparaît en couverture de nombreux magazines, contribuant au développement de sa popularité comme de son érotisme. C’est sous l’objectif des photographes publicitaires des studios que Norma Jean Baker, petite fille à l’enfance difficile, devient Marilyn Monroe, la star. Les médias construisent l’image toute faite d’une femme joyeuse, radieuse. Or Marilyn est multiple, complexe. Car l’icône a deux faces : celle, solaire et lumineuse, de la blonde et celle, plus sombre, d’une jeune femme perfectionniste, fragile et vulnérable.

    Marilyn noue un dialogue de confiance avec les photographes, plus qu’avec les journalistes ou même les réalisateurs. Elle initie très régulièrement des séances de photographie pour façonner elle-même son image et se défaire du rôle dans lequel l’enferment les médias et les studios hollywoodiens, la Fox en particulier. Marilyn tient à contrôler chaque image – comme sur ces planches contacts de la « Dernière Séance » de Bert Stern, présentée en fin d’exposition, où elle barre les clichés qui lui déplaisent. C’est cette co-construction de son image, révélant la maîtrise du photographe autant que la sienne, qui est ainsi donnée à voir.

     

    [arve url= »https://vimeo.com/187333992″ mode= »normal » align= »center » title= »Marilyn : I Wanna Be Loved By You… » description= »Caumont Centre d’Art » maxwidth= »900″/]

     

    Marilyn : I Wanna Be Loved By You

    Du 22 octobre 2016 au 1er mai 2017

    Caumont Centre d’Art, Aix-en-Provence

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Caumont Centre d’Art Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Bert Stern, la Galerie de l’Instant

     

     

  • The Yellow paves the way…

    The Yellow paves the way…

     

     

    L’Aixois Manu Alias est plongé très tôt dans la musique. Il n’a que cinq ans quand son père l’initie à la guitare.

     

    Après des études de solfège sérieuses, c’est d’abord vers la batterie qu’il se tourne, au gré des rencontres faites tout au long de ce parcours initiatique qui ne faisait que commencer, et durant lequel il apprendra la rigueur, la technique alliée à une liberté, une fantaisie, qui lui feront dans un premier temps privilégier le jazz aux autres genres musicaux. Puis c’est le conservatoire d’Aix-en-Provence, avec l’obtention du certificat de fin d’études.

    Mais dans le même temps, Manu Alias se met à composer ses premiers morceaux, faisant le grand écart entre Rock et Rap, en passant par la Country ou le Swing, et toujours guidé par sa passion pour Thelonious Monk, Duke Ellington ou Miles Davis. « Je compose avec la guitare, explique-t-il, en trouvant l’inspiration dans des tas d’éléments disparates, et dans l’idée que les morceaux que j’écris seront ensuite joués sur scène ». Et d’ajouter : « J’adore mettre des musiques sur des mots et des situations, et j’aimerais proposer des titres bruts de décoffrage où se mèleraient une palette de couleurs sonores, afin de susciter de vastes sentiments chez celui qui écoute ».

    Ainsi, au gré de ses collaborations et formations diverses et variées, Nothing But Silence, Juliette And The Yellow, Juicy Dunces, The Lumberjacks, ou de son projet personnel, The Yellow, Manu Alias suit son petit bonhomme de chemin, pavant sa route de petits cailloux qui nous enchantent, et qui devraient en toute logique le mener au succès…

    Retrouvez le premier album de Manu Alias, Myl And The Yellow, sorti en octobre 2014 sur Bandcamp.

     

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    Instant-City-TheYellow-MyL-And

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Bandcamp

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Soundcloud

     

     

     

  • TheNotch | Un être aux multiples facettes…

    TheNotch | Un être aux multiples facettes…

     

    Box #1 est le premier EP de TheNotch, alias Jean-Baptiste Beltra, jeune artiste aixois de 20 ans qui nous livre le fruit de quatre années d’évolution musicale. Dans sa boîte, on trouve cinq compositions, rangées en un joyeux désordre, qui racontent plusieurs histoires.

    Celle du jazz, d’abord, son premier excitant mental, qui lui fit commencer la batterie dès l’âge de sept ans pour ne plus en sortir, et qui, dans l’album, prend la forme d’une trompette de Dizzy Gillespie, ou s’incarne encore dans la voix d’outre-tombe de Ray Charles. Celle de la soul ensuite, plus nuancée, mais qui laisse tout de même la trace de son invisible présence dans chacun des titres, au détour d’une voix ou de quelques accords. Celle du rap enfin, qui apporte par ses sonorités et sa diction saccadée une énergie quasi animale.

    À sa manière, Jean-Baptiste s’inscrit dans cette tendance du rap de rapprochement des musiques, apparue dès la fin des années 80. « La culture hip-hop ouvre plus de possibilités », avance-t-il. Il ajoute : « Quand tu t’ouvres au hip-hop, toute ta bibliothèque de jazz et de soul constitue des samples potentiels ». Dans cet album, il mêle samples et prises live, officiant lui-même, selon les différents titres, à la batterie, à la basse et au piano. Quand on lui demande de définir son travail, il répond : « S’approprier et créer », insistant sur le fait qu’un musicien doit nécessairement accumuler les heures d’écoute pour se constituer une solide culture musicale avant de tenter quoi que ce soit. Une culture musicale, Jean-Baptiste en possède une, incontestablement.  Il parle avec passion, autant de la simplicité des phrases de Count Basie, que du jeu chaloupé de Ray Charles, ou du flow délié de Mc Solaar. Il est à l’image de son EP hip-hop : un être aux multiples facettes…

    A découvrir absolument…

     

    [bandcamp width=100% height=120 album=424142009 size=large bgcol=ffffff linkcol=333333 tracklist=false artwork=small]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Notch @ Soundcloud

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Notch @ Bandcamp

     

     

     

  • TheNotch | un être aux multiples facettes…

    TheNotch | un être aux multiples facettes…

     

    Box #1 est le premier EP de TheNotch, alias Jean-Baptiste Beltra, jeune artiste aixois de 20 ans qui nous livre le fruit de quatre années d’évolution musicale. Dans sa boîte, on trouve cinq compositions, rangées en un joyeux désordre, qui racontent plusieurs histoires.

    Celle du jazz, d’abord, son premier excitant mental, qui lui fit commencer la batterie dès l’âge de sept ans pour ne plus en sortir, et qui, dans l’album, prend la forme d’une trompette de Dizzy Gillespie, ou s’incarne encore dans la voix d’outre-tombe de Ray Charles. Celle de la soul ensuite, plus nuancée, mais qui laisse tout de même la trace de son invisible présence dans chacun des titres, au détour d’une voix ou de quelques accords. Celle du rap enfin, qui apporte par ses sonorités et sa diction saccadée une énergie quasi animale.

    À sa manière, Jean-Baptiste s’inscrit dans cette tendance du rap de rapprochement des musiques, apparue dès la fin des années 80. « La culture hip-hop ouvre plus de possibilités », avance-t-il. Il ajoute : « Quand tu t’ouvres au hip-hop, toute ta bibliothèque de jazz et de soul constitue des samples potentiels ». Dans cet album, il mêle samples et prises live, officiant lui-même, selon les différents titres, à la batterie, à la basse et au piano. Quand on lui demande de définir son travail, il répond : « S’approprier et créer », insistant sur le fait qu’un musicien doit nécessairement accumuler les heures d’écoute pour se constituer une solide culture musicale avant de tenter quoi que ce soit. Une culture musicale, Jean-Baptiste en possède une, incontestablement.  Il parle avec passion, autant de la simplicité des phrases de Count Basie, que du jeu chaloupé de Ray Charles, ou du flow délié de Mc Solaar. Il est à l’image de son EP hip-hop : un être aux multiples facettes…

    A découvrir absolument…

     

    [bandcamp width=100% height=120 album=424142009 size=large bgcol=ffffff linkcol=333333 tracklist=false artwork=small]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheNotch @ Soundcloud

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  • Nothing But Silence | Les petits mecs qui montent

    Nothing But Silence | Les petits mecs qui montent

     

    L’histoire de Nothing But Silence débute en 2008 au Lycée Vauvenargues d’Aix en Provence, à l’occasion d’un concert au cours duquel Emmanuel Alias et Gilles Cazorla jouent chacun dans leurs groupes respectifs, Alcatraz et Dyastema. Ils gardent ensuite contact, et tentent de coopérer dans plusieurs formations.

    Ayant des difficultés à trouver des musiciens rentrant dans le cadre de ce qu’ils veulent créer, et étant tous deux multi-instrumentistes autodidactes, ils décident donc en 2012 de s’autoproduire à deux, en alliant compositions et reprises revues à leur sauce. Le duo s’essaye à plusieurs styles, du Rock au Rap, en passant par l’Electro-Rock, toujours avec ce son qui sert de lien à leurs essais.

    Leurs compositions s’inspirent d’artistes tels que Robin Foster, Archive, Sigur Ros, Pink Floyd, U2, Coldplay…

    A découvrir.

     

    [youtube id= »cNUM6g58RF0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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