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Antonin Artaud a quitté ce monde il y a 70 ans, le 4 mars 1948. Il est, de tous les écrivains français, probablement le plus radical dans son projet de transformer l’écriture littéraire, la scène théâtrale et même l’art cinématographique.

 

Son œuvre, mais aussi sa vie, témoignent de cette folle entreprise et nous laissent des chefs-d’œuvre inoubliables, tels sa reprise du « Moine » de Lewis, « L’ombilic des limbes » ou encore « Le Théâtre et son Double », traité incontournable sur la scène théâtrale. Ses apparitions sur les écrans de cinéma, comme dans « La passion de Jeanne d’Arc » de Dreyer ou le « Napoléon » d’Abel Gance sont des moments aussi hallucinés qu’hallucinants. La folie, puis la maladie feront de sa fin de vie un cauchemar.

À lire impérativement « Le Théâtre et son Double », essai dans lequel Antonin Artaud définit  le « théâtre de la cruauté » !

« Le théâtre, comme la peste, est à l’image de ce carnage, de cette essentielle séparation. Il dénoue des conflits, il dégages des forces, il déclenche des possibilités, et si ces forces et possibilités sont noires, c’est la faute non pas de la peste ou du théâtre, mais de la vie. » (Le Théâtre et son Double, Gallimard 1938)

« J’ai choisi le domaine de la douleur et de l’ombre comme d’autres celui du rayonnement et de l’entassement de la matière. Je ne travaille pas dans l’étendue d’un domaine quelconque. Je travaille dans l’unique durée. » (L’ombilic des Limbes, 1925)

 

Source : La Cause Littéraire

 

 

 

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