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  • Festival de Cannes 2016 | Episode 1 : L’Affiche

     

     

    Cannes 2016 : A vos marques !

     

    Le joli mois de mai approche, et avec lui, le Festival de Cannes. Il s’agit du 69ème Festival depuis sa création en 1946, sur une idée de Philippe Erlanger, chef du service des échanges artistiques au Ministère des Affaires étrangères, choqué par l’ingérence des gouvernements fascistes allemands et italiens dans la sélection des films à la Mostra de Venise dans les années 1930.

    Il se déroulera du 11 au 22 mai 2016. L’affiche a été dévoilée le lundi 21 mars. Inspirée du film de Jean-Luc Godard « Le Mépris » sorti en 1963, avec Michel Piccoli et Brigitte Bardot, on y voit l’acteur dans une scène du film gravir les marches de la Villa Malaparte à Capri (conçue en 1937 par l’architecte Adalberto Libera pour l’écrivain italien Curzio Malaparte), rappelant ainsi la montée des Marches du Festival. Cette fois, Piccoli semble se diriger droit vers le ciel de la Côte d’Azur ou « vers l’horizon infini d’un écran de projection » surplombant la Méditerranée. « À la veille de son 70ème anniversaire, en choisissant de s’afficher sous l’emblème de ce film à la fois palimpseste et manifeste, le Festival renouvelle son engagement fondateur : rendre hommage aux créateurs, célébrer l’histoire du cinéma et accueillir de nouvelles façons de regarder le monde. À l’image d’une montée de marches en forme d’ascension vers l’horizon infini d’un écran de projection » indique la direction du FIF dans son communiqué. Un film mythique de l’époque de La Nouvelle Vague.

    Hervé Chigioni, directeur du studio de création Lagency et Gilles Frappier, son graphiste, ont choisi un fond jaune, comme le peignoir de Bardot dans la scène, comme la couleur de la Palme d’Or, « comme la lumière méditerranéenne qui se change en or ». L’affiche a été créée à partir de photogrammes du film : une image obtenue sans appareil photo, uniquement en plaçant des objets sur une surface photosensible et en l’exposant ensuite directement à la lumière. L’agence Lagency officie au Festival depuis 2014. Une collaboration nouvelle très remarquée car rompant totalement avec le classicisme convenu des années antérieures et cela, pas toujours du goût de la critique. Un pari de la direction du Festival pour lui redonner un coup de fouet.

    L’acteur Michel Piccoli sera le premier à fouler le tapis rouge le 11 mai pour l’ouverture du Festival. Ayant débuté au théâtre à 18 ans, c’est dans ce film de Godard qu’il atteint son rêve de célébrité, 18 ans après ses débuts au cinéma en 1945. Acteur fétiche de Claude Sautet, qu’il accompagne à Cannes en 1970 pour « Les choses de la vie », il crée le scandale en 1973 avec « La Grande Bouffe » de Marco Ferreri. Il reçoit le Prix d’interprétation de Cannes en 1983 pour « Le Saut dans le Vide » de Marco Bellochio et sera membre du Jury en 2007.

     

     

    Instant-City-Cannes-2016-Affiche-Officielle

     

     

     

     

    Scène de la Villa Malaparte dans le film « Le Mépris » :

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    Bande Annonce « Le Mépris » :

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap de Fin : Un mois après, que reste-t-il ?

     

     

    Un mois a passé depuis la clôture du Festival de Cannes 2015. Que reste-t-il sur la Croisette de toutes ces images qui ont inondé nos écrans de télévision et d’ordinateur ?

     

    Le mot fil rouge du Festival 2015 semble être DECEPTION.

    Tout a déçu, à commencer par les audiences de Canal+, la seule chaîne sur laquelle il est possible de suivre le festival en direct. Curieusement, le déplacement de l’équipe du Grand Journal sur la Croisette a un effet négatif sur les audiences. Les abonnés qui n’aiment ni le cinéma, ni la peopolisation désertent la chaîne qui propose habituellement à cette heure-là des débats plus politiques ou sociaux. Alors pourquoi continuer ? Parce que Canal + a toujours eu la réputation d’être LA chaîne du Cinéma et du Sport. Lâcher Cannes serait comme abandonner les droits sur la Coupe du Monde.

    Déçu aussi Thierry Frémeaux, délégué du Festival, dont on retiendra les petites phrases au sujet du traitement médiatique qui en a été fait : « L’image du Festival, c’est la presse qui la fabrique. » dit-il. Et la presse s’est plus intéressée à la petite culotte de Sophie Marceau ou à la Une de Charlie Hebdo caricaturant Catherine Deneuve qu’aux films en compétition, sauf s’ils étaient hués. Cannes devient « le premier festival Twitter » regrette-t-il. Saviez-vous que l’objet le plus vendu cette année sur la Croisette aura été la perche à selfie alors même que Thierry Frémeaux avait expressément interdit les selfies sur le tapis rouge pour limiter l’impact des réseaux sociaux sur le Festival ?

    Comme monsieur Frémeaux, on peut regretter un Festival qui aurait été plus puriste, commenté par des critiques dont c’est la profession et centré davantage sur les films en compétition que sur Paris Hilton interviewée par Frédéric Beigbeder. Le buzz sur internet tient moins de la qualité du contenu que du nombre de clics, les deux pouvant, dans l’idéal, aller de paire.

    Déçu Pierre Lescure, président du Festival, pourtant lui-même journaliste pendant 20 ans, par le déchaînement de la presse : le 28 mai, il a exprimé sa colère vis à vis des médias qui ont fortement critiqué la sélection, la qualifiant de médiocre, triste et de piètre qualité, se déchaînant contre certains films en particulier avec des propos durs et extrêmes : « œuvre d’une laideur et d’une vulgarité repoussantes », « cinéma décérébrant », « pire cinéaste du monde »… ou contre les producteurs « incultes ou incompétents ou les deux à la fois ».

    Voici trois articles parmi les plus durs :

    ✓ L’express : « Des vessies pour des lanternes »

    ✓ Le nouvel Obs : «  Un palmarès pathétique »

    ✓ Huffington Post : « La chute »

     

    Et quid des nuits de fête à la réputation mondiale à Cannes ? Décevantes, semble-t-il… Par là aussi, la crise est passée. Saviez-vous que la chaîne de télévision franco-allemande Arte loue sur son budget Communication, avec l’argent de la redevance et donc du contribuable français, un Yacht qui se trouve à quai juste au pied du Palais. Curieux quand on sait que cette chaîne à vocation culturelle ne produit pas de film pour le cinéma, mais uniquement pour la télévision ! Le Yacht loué ne sert pas à mettre en valeur la chaîne lors de soirées destinées aux professionnels du cinéma, non : il serait sous-loué à des partenaires pour des soirée privées (source Huffington Post).

    Alors est-il vrai que le prestige de Cannes ne cesse de faiblir ? Sur le terrain, pour les professionnels, sans doute cela se ressent-il. Mais pas pour le public. La faute à qui ? A internet, au piratage, aux réseaux sociaux, à la crise. Certains parlent d’un festival qui « se paupérise ». Est-ce que ceux-là ne regrettent pas leurs propres privilèges, les fastes outranciers ou des vacances gratuites au pays des stars ? Selon un sondage, le Festival de Cannes est bling-bling (24%). Il paraît inaccessible (78%), élitiste (73%) et superficiel (77%). L’argent public serait-il gâché (84%) ? A qui profite le Festival ? La réponse est sans doute dans l’un des articles précédents : il s’agit d’un événement mondial, vitrine de la France, organisé par le Ministère des Affaires Etrangères. Il s’agit aussi d’un gros coup commercial pour les sponsors (L’Oréal, Magnum et le nouveau partenariat avec Kering grâce à  sa série de conférences « Women in Motion » sur le  thème du sexisme dans le cinéma), les Palaces et tous les business qui gravitent autour de Cannes durant ces 15 jours.

    Le Festival est-il « un grand barnum » où les mannequins remplacent de plus en plus les stars de cinéma, où les acteurs viennent le temps des marches pour vite se sauver, où les Palaces ne les invitent plus que pour une nuit,  tout en leur demandant poliment ensuite de laisser la place aux acteurs du Tapis rouge du  lendemain… Un endroit où il ne fait plus forcément grand soleil, où l’eau est froide et la mer polluée, où il faut faire deux heures de queue pour voir un  film qui sort en simultané dans les salles ou sur le net. Un Festival où même Sharon Stone ne vient plus présider le Gala de l’Amfar.

     

    Et le Palmarès ? Et le Jury ? Et la sélection ? Et le Cinema…

    Des Acteurs à Cannes on retiendra Juliane Moore, Sophie Marceau, Salma Hayek, Charlize Theron et Emmanuelle Bercot. Chez les hommes, on se souviendra de l’arrivée de Sean Penn, du discours de remerciement de Vincent Lindon, de la présidence historique des frères Coen et du sourire de Vincent Cassel.

    Le jury était extraordinaire. Haletant pour n’importe quel cinéphile. Mais les films en sélection, on l’a vu, très décriés et ennuyeux. N’y avait-il que ceux-là de bons sur plus de 4 000 ? Ca ne laisse rien présager de bon pour les 3 080 autres… Le Palmarès ? Mou, mais non attendu… ce qui était attendu. Le jury a fait son job puisqu’il a pris tous les diagnostics de journalistes et critiques habitués du Festival à contre-pied en donnant la Palme d’or à un OVNI réalisé par un parfait inconnu grec : « Lobster ». Seule exception : la Palme d’or de Vincent Lindon. Mais comment le jury pouvait-il mieux faire avec une telle sélection ? On ne fait pas de miracle, ni de plat gastronomique avec des produits en conserve ! A quand une sélection faite par le jury ? Je n’ose imaginer la frustration des frères Coen pour trancher dans le moins pire afin de ne pas trop ridiculiser leur présidence… Quant à la surprise du palmarès : saviez-vous que les lauréats étaient prévenus deux heures à l’avance ? Ce qui explique l’arrivée précipitée en avion de Maïwen et Emmanuelle Bercot à l’aéroport de Cannes juste avant la cérémonie, ou la salle vide sauf la présence des équipes gagnantes…

    Cannes 2015 aura été un festival « en demi-teinte ». Prometteur au vu du jury. Décevant au vu vu du Bilan. Quel film de la sélection nous donne envie de nous précipiter dans les salles ? « La loi du Marché » ou « Sicario » et hors compétition « La Tête Haute » ou « Mad Max ». Il n’y a qu’à regarder les entrées durant les 15 jours qui ont suivi la clôture du Festival de Cannes :  1,8 million pour Mad Max, 473 000 pour « La loi du Marché », 524 000 pour « la Tête Haute » (presque autant que le Disney avec Georges Clooney « A la poursuite de demain »)…  1,1 million pour « Connasse Princesse des Coeurs »… ça laisse rêveur…

    Avec pas moins de huit films décriés sur 19 sélectionnés, Thierry Frémeaux devrait accepter de remettre en cause sa sélection plutôt que d’accabler les réseaux sociaux. Du bon cinéma ferait sans nul doute un bon Festival.

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 15 : Voilà, c’est fini…

     

     

    Ce soir à 18h50, nous assisterons en direct sur Canal + à la soirée de clôture du 68ème Festival de Cannes, toujours avec Lambert Wilson aux manettes sur la scène du Palais des Festivals. Qui gagnera la Palme d’Or ? Que se murmure-t-il en coulisses ?

    Sera-ce un film « connecté » comme « Sicario », « Mon Roi » ou « La Tête Haute » ?

    Un film acclamé par la presse comme « La Loi du Marché », « Carol » ou encore « Youth » ?

    LE film le plus consensuel comme « Mia Madre » ?

    Le film le plus intéressant d’un point de vue artistique, comme « Le fils de Saul », que les distributeurs américains se sont arraché, ou « Dheepan » ?

    Un film du bout du monde, comme « Notre Petite Soeur » ou « The Assassin », pour la magnifique esthétique de ses images ?

    Ou encore le film le plus barré comme « The Lobster », le plus hué comme « La Forêt des Songes » ou le moins bien noté comme « Chronic » ?

    Une chose est sûre, ce ne sera pas « Valley of Love », le règlement interdisant aux acteurs de critiquer les membres du jury ou le festival. Monsieur Depardieu a tout d’abord refusé de venir sur la Croisette défendre le film dans un Festival qui selon lui manque de panache. Désireux « d’éviter tous les cons » et de mettre « deux claques dans la gueule » de Charlie Hebdo, il conclut sur Sophie Marceau : « je me demande pourquoi il n’y a que chez elle qu’on voit tantôt un sein, tantôt une culotte ». Mal parti pour la Palme.

    Le jury de 2015 est particulièrement adéquat pour une Palme d’Or sérieuse et objectivement de qualité, mais différente. La sélection a montré cette année qu’elle pouvait être audacieuse et intéressante, même si jugée par la presse en-deçà et sans véritable coup de foudre.

    C’est d’ailleurs en la lisant que se dégage « The Big Pronostic », comme le titre Le Monde, en référence au film des frères Coen…

    Sur 19 films :

    Prix d’interprétation féminine pour Cate Blanchett
    Prix d’interprétation masculine pour Vincent Lindon
    Prix de la mise en scène pour « Le Fils de Saul »
    Palme d’or pour « Mia Madre »
    Prix du jury pour « Youth »
    Prix du scénario pour « Sicario »

    Et la palme d’or est décernée à…

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 14 : Deux jours avant la Palme d’or

     

     

    « Sicario » de Denis Villeneuve est décidément mon favori. Le réalisateur canadien de « Prisoners » (2013), « Incendies » (2010) et « Enemy » (2013) affirme tenir là « son meilleur film ». Après avoir tenu le spectateur en haleine, cloué dans son fauteuil, pendant deux heures, le film a été plébiscité par une standing ovation.

    L’histoire : celle de Kate Macy (Emily Blunt), agent du FBI, en lutte contre les cartels de la drogue à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis (le mot « Sicario » désigne les tueurs à gage qui travaillent pour les cartels). Le suspense d’un thriller, de la tension, de l’action et une mise en scène réaliste, au plus près du terrain, sont les ingrédients d’un très bon film orchestré par un homme devenu maître en la matière. Il pose la question du rôle des Etats-Unis, étendard du bien en guerre contre le mal. Or on sait que la réalité est plus nuancée et que, parfois, les bonnes intentions n’excusent pas tout. Combattre le mal par le mal et enfreindre les règles ne font pas forcément du combattant un héros.

    Denis Villeneuve, dans une interview à TF1, explique qu’il voit son film « comme un petit film de guerre » et décrit « le fantasme des Etats-Unis » de croire qu’ils peuvent régler les problèmes de cette manière, hors de leur territoire ». Pour l’anecdote, en interactions, on trouve : Xavier Dolan, un compatriote, Josh Brolin, présent aussi dans le film « No Country for Old Men » des frères Coen et Roger Deakins à la photo chez les Coen et chez Villeneuve.

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 12 : Trois jours à Cannes

     

     

    Quelles sont les nouvelles du Festival de Cannes depuis vendredi ? Qu’avez-vous loupé ces trois derniers jours ? Voici un petit résumé des principales news utiles ou totalement anecdotiques de la Croisette.

    Sophie Marceau a capté l’attention. Après nous avoir malencontreusement dévoilé un téton en 2006, voici qu’elle récidive : un petit vent complice a laissé entrevoir ses sous-vêtements jeudi, ainsi qu’un décolleté faramineux ses seins vendredi. Et une petite phrase assassine à l’encontre de Jean-François Copé a fini de faire parler d’elle durant tout le week-end.

    Samedi, l’événement médiatique de la journée, c’était Manuel Valls, qui a assisté en fin d’après-midi à la projection du film « Mia Madre » de Nanni Moretti. Dimanche, il intervenait lors d’un colloque sur « les droits d’auteurs » et reconnaissait que baisser le budget de la Culture en début de mandat fut une erreur.

    Les films en compétition ces trois derniers jours :

    ✓ Vendredi soir, projection du film « Le fils de Saul » sur les camps de la mort, premier film d’un réalisateur hongrois, Lazlo Nemes et « Un Homme Irrationnel » de Woody Allen (hors compétition), avec la très mignone Emma Stone.

    ✓ Samedi soir, « The Sea of Trees » de Gus Van Sant et Matthew McConaughey, accompagné de Naomie Watts en vedette, ainsi que John Turturro pour « Mia Madre » de Nanny Moretti (Palme d’or en 2001).

    ✓ Dimanche soir, « Mon Roi » de Maïwen, avec Vincent Cassel en vedette, et « Carol » de Todd Haynes, avec Cate Blanchett sur le tapis rouge.

    Certains films ont été hués lors de leur projection :

    ✓ « Une histoire d’amour et de ténèbres » premier film de Nathalie Portman.
    ✓ « The Sea of Trees » de Gus Van Sant.

    D’autres ont été plébiscités :

    ✓ « La Tête Haute » d’Emmanuelle Bercot
    ✓ « Carol » de Tod Haynes
    ✓ « Le fils de Saul » de Lazlo Nemes.
    ✓ « Notre petite soeur » de Kore Eda

    En marge du Festival, on apprend que Sharon Stone ne sera pas à Cannes pour le Gala de charité de l’Eden-Roc. On court à l’expo photo de Paris-Match au Majestic. On passe la soirée à la « Villa Schweppes » où se succèdent des DJs de renom. Vendredi, c’était Philippe Manoeuvre qui était aux platines. Mais surtout, on ne rate pas la Méga soirée Canal + à Mougins, dans la Villa « Le Park » du footballeur Patrick Vieira, une des fêtes les plus attendues de la quinzaine qui a réuni un millier de « Happy few ». Si vous n’avez pas pu entrer, essayez une soirée de bienfaisance ou la discothèque comme le Viproom.

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 11 : De drôles de connexions

     

     

    Plus le temps passe et plus j’écris des articles sur le Festival de Cannes, plus je trouve de connexions à la limite du conflit d’intérêt entre les personnes : forcément, le cinéma est « une grande famille ».

    Jake, Denis et Xavier = Jake Gyllenhaal, membre du jury, est l’acteur fétiche de Denis Villeneuve qui concourt pour la Palme d’or avec son film « Sicario ». Villeneuve est canadien, comme Xavier Dolan, également membre du jury.

    Guillermo et Rossy = Le réalisateur Guillermo del Toro, membre du jury, a reçu un prix à Cannes en 1993 pour son film d’horreur « Cronos ». Il eut également droit à une standing ovation de 22 minutes à Cannes, lors de la projection de son film « Le Labyrinthe de Pan » en 2006, classé depuis dans les Tops des meilleurs films de tous les temps. En 2001, son film d’horreur « L’échine du diable » est financé et produit par Pedro Almodovar et tourné en Espagne. Pedro Almodovar, dont l’actrice fétiche n’est autre que Rossy de Palma, elle aussi membre du jury cette année.

    Emmanuelle et Maïwen = Emmanuelle Bercot est actrice. Elle joue dans le film de Maïwen « Mon Roi », qui est en compétition pour la Palme ET elle concourt comme réalisatrice avec son film projeté en ouverture « La Tête Haute ». C’est son 2ème film avec Maïwen (« Polisse ») et avec Catherine Deneuve. Elle est la chouchoute du Festival : Prix du Jury à Cannes en 1997 avec son court-métrage « Les Vacances » (son film de fin d’études à la Femis), sélectionnée dans la compétition « Un Certain Regard » en 2011 avec son film « Clément », elle revient en 2015 par la grande porte.

    Dans la famille Bercot, on a aussi le fils, Nemo Schiffman : nommé aux Césars du meilleur espoir masculin en 2014 pour « Elle s’en va », où il donne la réplique à… Catherine Deneuve. Et demi-finaliste de « The Voice Kids » la même année. Le mari, Guillaume Schiffman : directeur de la photo, qui a fait trois films avec Michel Hazanavicius, en compétition à Cannes pour « The Search » en 2014.

    Vincent et Jacques = Vincent Cassel a joué dans le film « Sur mes lèvres » de Jacques Audiard. Or, Jacques Audiard est lui aussi présent à Cannes cette année avec le film « Dheepan ».

    Vincent et les autres = Vincent Cassel joue dans deux films en compétition cette année : « The Tale of Tales » de Matteo Garrone (« Gomorra » en 2008) et « Mon Roi » de Maïwen, aux côtés de… Emmanuelle Bercot. Isild le Besco, la sœur de Maïwen dans la vie, joue dans le film de sa sœur « Mon Roi » avec Vincent Cassel. Elle a aussi joué dans deux courts-métrages d’Emmanuelle Bercot : « Les Vacances » et « La Puce ». Et devinez qui lui a remis le Prix Marcello Mastroianni de la meilleure jeune actrice ?… Catherine Deneuve.

    Vincent Cassel a joué avec Jean Dujardin, qui a lui-même joué plusieurs fois dans les films de Michel Hazanavicius, dont le directeur photo (« The Artist ») est le mari d’Emmanuelle Bercot, qui joue dans le film de Maïwen, dont elle a embauché la sœur dans ses deux premiers films… Ouf !

    Vincent Cassel a également des amis communs avec les frères Coen : Georges Clooney et Brad Pitt, héros de « O’Brothers » et « Burn After Reading », mais aussi de « Ocean 12 » et « Ocean 13 ».

    Vincent Cassel a joué avec Nathalie Portman dans «Black Swan ». C’est sur ce tournage que celle-ci a rencontré son mari actuel, Benjamin Millepied. Qui a d’ailleurs monté la chorégraphie proposée en ouverture du Festival.

    Vincent Cassel prête aussi sa voix au film d’animation en compétition « Le Petit Prince ».

    Vincent Cassel sera présent au casting du prochain film de Xavier Dolan (membre du jury) « Juste la fin du monde » .

    Assurément, C’est Vincent Cassel qui détient la Palme des connexions à Cannes cette année ! Ce qui, pour les pronostics, donne une bonne longueur d’avance à un film français, celui de Maïwen, avec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot et Islid le Besco : « Mon Roi ».

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 10 : jeudi 24 mai 2015, ce qui va se passer aujourd’hui

     

     

    Le grand sujet du jour au Festival de Cannes sera sans nul doute Vincent Cassel, en mode « sans Monica Bellucci » pour la montée des marches, puisque divorcés après 18 ans d’idylle. L’acteur est à l’affiche de pas moins de cinq films en 2015. Si Monica avouait dans Paris-Match « s’être pris une porte dans la figure », Vincent reconnaît que « ce n’est pas un hasard si j’ai autant tourné l’année dernière ».

    Charlize Théron devant les marches à 19h30, pour la projection du film « Mad Max: Fury Road » de Georges Miller, hors compétition, avec Tom Hardy (« Inception ») et Zoe Kravitz (26 ans, fille de Lenny, et petite amie de l’acteur Michael Fassbender« Inglorious Basterds » et « X-Men ») à ses côtés. Il est projeté le même jour que sa sortie en salle, trente ans après sa première sortie qui lança la carrière de Mel Gibson.

    L’équipe du film de Matteo Garrone sur le tapis rouge pour la projection de « Tale of Tales » à 22h30. Un film fantastique et décalé, librement inspiré des contes de Giambattista Basile (qui a lui-même inspiré Perrault et Grimm), avec un roi fornicateur et une reine obsédée par son désir d’enfant. Un film étrange mais très esthétique.

    L’anecdote du jour : l’arrivée sur la Croisette de Sean Penn, qui a rencontré François Hollande à Haïti avant-hier alors que celui-ci effectuait la dernière étape de son voyage officiel dans les Caraïbes. Sean a demandé à François s’il était possible de profiter de son avion pour aller à Paris où ils sont arrivés mercredi soir. Puis il a repris ce jeudi matin un nouvel avion pour Cannes. Tout le monde s’en amuse dans les journaux. Ou quand un acteur de Hollywood voyage aux frais du contribuable français pour aller retrouver sa petite amie à Cannes (Charlize Théron).

    Salma Hayek sera attendue à double titre : comme actrice aux côtés de Vincent Cassel pour le film « Tale of Tales ». Et comme épouse aux côtés de son mari, François-Henri Pinault, pour une conférence-débat « Women in Motion » sur les femmes dans le cinema (organisée par Kering, anciennement Pinault Printemps Redoute) et à laquelle doit assister Isabella Rossellini. Deux robes donc, à trouver pour Miss Hayek.

    La journée se terminera par une soirée VIP (promo de la marque de glaces Magnum…), direction la plage, pour la version Pink & Black de la crème glacée, avec pour ambassadrice le Top Model australien Miranda Kerr.

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 09 : Le gala d’ouverture

     

     

    Hier mercredi 13 mai à 19h00, s’est ouvert le 68ème Festival de Cannes, dans la grande salle de projection Louis Lumière au Palais des Festivals, avec Lambert Wilson en Maître de Cérémonie, 2300 personnes dans la salle et pas moins de cent millions de spectateurs devant leur téléviseur, ordinateur ou smartphone.

    « Cannes est une femme » a-t-il déclamé sur la scène, équipée d’un écran géant et habillée à la Stark, comme une freebox. Après un discours un peu long, mais bien documenté sur les femmes en général et les actrices en particulier, Lambert Wilson rend hommage à « Mademoiselle Deneuve », qui est alors ovationnée par la salle, puis à Emmanuelle Bercot, surprise et gentiment applaudie. Benjamin Millepied, Directeur de la danse à l’Opéra Garnier (et petit ami de Nathalie Portman), présente ensuite une chorégraphie sur la musique du film d’Alfred Hitchcock, « Sueurs Froides » (Vertigo), dont les images défilent sur l’écran géant en toile de fond.

    Après vingt minutes de palabres, on entre enfin dans le vif du sujet et notre attention se réveille avec l’accueil et la présentation du jury. Quelles robes ? Quelle coiffure ? On attend avec impatience de découvrir notre Sophie Marceaunationale, Jake Gyllenhaal et Xavier Dolan, plus jeune membre du jury de toute l’histoire du festival, coqueluche très applaudie du public (et aussi réalisateur de « Mommy »).

    On se régale ensuite d’une rétrospective de la carrière des Frères Coen, avec des extraits jouissifs de leurs films et des scènes cultes comme celle de « The Big Lebowsky », lorsque les deux compères jettent les cendres de leur comparse à la mer. A voir ces images, on se remet en tête tous ces gags, ces personnages incroyables, hauts en couleur, issus de leur imagination, leur mise en scène géniale et on aurait presque envie de se faire une soirée ciné Coen à la maison, pour tous les revoir. A leur arrivée sur la scène, la salle se lève pour une ovation méritée.

    Vient ensuite la présentation en avant-première des films en compétition. Bandes-annonces qui confirment mon pronostic sur les cinq films les plus susceptibles d’être choisis (bandes-annonces disponibles sur le Site officiel du Festival De Cannes) :

    ✓ Dheepan de Jacques Audiard
    ✓ Sicario de Denis Villeneuve
    ✓ Sea of Trees (La Forêt des Songes) de Gus Van Sant
    ✓ Macbeth de Justin Kurzel
    ✓ The Lobster de Yorgos Lanthimos

    Pour conclure, Julianne Moore, absolument magnifique (la plus belle tenue de la soirée : une robe Armani Privé noire et des bijoux verts Bulgari), déclare à 19h40 le 68ème Festival de Cannes ouvert. Lambert Wilson profite de sa présence à Cannes pour lui remettre le Prix d’interprétation féminine gagné en 2014 pour sa performance dans « Maps to the Stars » (Miss Moore était restée bruncher avec son mari à Long Island). Après la cérémonie, on la retrouve avec un immense plaisir sur le plateau de Canal + dans « Le Grand Journal ». Très juste dans « Still Alice », déjantée dans « The Big Lebowsky », inoubliable dans la scène de la pharmacie de « Magnolia », elle se prête avec grâce et intelligence aux questions de l’équipe d’Antoine de Caunes.

    Les retours presse sont assez mauvais ce matin : « Le clap d’ouverture fait flop » titre Le Parisien ce matin, « le plaidoyer de Lambert Wilson pour la femme divise Twitter » peut-on lire encore. D’autres journaux optent pour mettre l’accent sur la couverture de Charlie Hebdo qui caricature Catherine Deneuve sous le titre plusieurs fois repris : « Charlie Hebdo se paye Catherine Deneuve ».

    Mais la plupart des articles concernent bien sûr la montée des marches, les diaporamas des stars et le commentaire de leur tenue. Des paillettes et du glamour pour faire rêver le grand public, loin, bien loin des films et de la compétition.

     

     

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  • Festival de Cannes, J − 00 🎬 Clap 08 : Les actus de dernière minute

     

     

    Quoi de neuf à Cannes, avant le grand démarrage du Festival ce soir ?

    La Palme d’honneur sera décernée à Agnès Varda, égérie de La Nouvelle Vague (« Sans toît ni loi », « Cléo de 5 à 7 »). Elle sera la première femme à recevoir ce titre, après 46 ans de Festival. Il était temps ! Cette distinction est rare car, depuis les débuts du Festival de Cannes en 1946, seules trois Palmes d’honneur ont été décernées : Woody Allen en 2010, Clint Eastwood en 2009 et Bernardo Bertolucci en 2011. Aujourd’hui âgée de 86 ans, Agnès Varda avait été membre du Jury en 2007 et Présidente de la Caméra d’or en 2013.

    Lambert Wilson sera le Maître de Cérémonie. Lors du discours d’ouverture, il parlera des femmes, des actrices et de Catherine Deneuve. Il en profitera pour rendre hommage à toutes ces femmes victimes de violences dans le monde. « On n’est pas forcément tenu à rester dans le superficiel et les paillettes, au moment où on ouvre le Festival de Cannes » a-t-il déclaré. Son rôle de Maître de Cérémonie, il le connaît bien, puisqu’il l’a déjà tenu l’année dernière. Il avait d’ailleurs fait sensation en dansant avec Nicole Kidman. Il avoue dans une interview « avoir peur de décevoir », conscient qu’il lui appartient à nouveau de « créer la surprise ». On a hâte de voir ce qu’il nous a préparé.

    Toute l’équipe du Grand Journal de Canal + sera sur la croisette. Le festival sera à suivre sur leur site via le net.

    Le film projeté en ouverture est « La Tête Haute » d’Emmanuelle Bercot ( Prix du Court Métrage en 1997) avec Catherine DeneuveBenoît Magimel, Sabine Forestier et le jeune Rod Paradot dans le rôle principal. Il s’agit là de son 4ème film et le second avec Deneuve, qui retrouve aussi Magimel avec qui elle avait tourné « Les Voleurs » d’André Téchiné. Le film suit le parcours d’un jeune délinquant, de ses six ans à ses dix-huit ans (façon « Boyhood »), entre un juge (Catherine Deneuve) et un éducateur (Benoît Magimel) qui tentent tout pour le sauver. Le parallèle est vite fait avec les film « Mommy » de Xavier Dolanqui est membre du jury. Pour l’anecdote, Rod Paradot a été recruté par casting sauvage dans plusieurs lycées professionnels. Il est alors passé du CAP de menuiserie aux plateaux de cinéma.

    100 000 personnes sont attendues.

    En 2014, on avait eu de la pluie, en 2013 des alertes aux orages. Cette année, 21° et du beau temps sont prévus à l’ouverture puis, un temps radieux avec des températures en hausse tout le week-end. Décidément, ce 68ème Festival de Cannes s’annonce vraiment bien : un jury aux petits oignons, de bons films et une météo au top !

     

     

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  • Festival de Cannes, J − 02 🎬 Clap 07 : Et si j’y allais ?

     

     

    Le Festival de Cannes vous fait rêver. Vous vous imaginez y être, regarder les acteurs et les réalisateurs monter les marches, et fouler le tapis rouge. Vous vous imaginez visionner quatre films par jour, puis vous rendre à une soirée VIP et vous endormir dans la suite d’un Palace… Oui mais voilà. Vous n’êtes ni star, ni invité, et vous ne connaissez personne dans le milieu. Alors, vous restez devant « Le Grand Journal » de Canal +, à envier le public qui se tient là, derrière les barrières. Ils sont chanceux ces Cannois ! Habiter sur place ! Petits veinards.

    Le Festival de Cannes est une manifestation réservée aux professionnels du cinéma. Pour s’ y rendre, il faut donc présenter une carte professionnelle qui donne droit à une accréditation, soit en tant que professionnel du cinéma, soit en tant que presse (journalistes, photographes et techniciens du cinéma). Le sésame.

    Autre solution : vous inscrire en première année d’une école de cinéma, et avec votre carte étudiant, demander une accréditation « Cannes Cinéphiles », accessible aussi pour les « Associations de Cinéphiles », les « Groupes Pédagogiques »… Et les blogueurs !!! Mais attention, les places sont limitées, et les inscriptions closes longtemps avant. Il faut s’y prendre très très tôt !

    Pour voir un film, il vous faut une invitation (normalement, incessible sous peine de poursuites) ou un badge. Si vous êtes chanceux, vous pouvez gagner une invitation, un peu comme le Ticket d’Or de « Charlie et la Chocolaterie », en allant sur internet lister toutes les émissions radio et tv qui vous font gagner des places. Après, il vous faudra dépenser une fortune pour téléphoner ou envoyer des sms à des numéros surtaxés. On n’a rien sans rien ! Vous pouvez également vous rendre devant le Palais des Festivals deux heures avant la séance, et sur une ardoise, écrire le nom du film pour lequel vous cherchez une invitation. Quelqu’un vous donnera alors peut-être une invitation de couleur saumon. Reste à trouver dans la queue un professionnel ayant une invitation de couleur bleue qui acceptera de dire que vous êtes venus ensemble.

    N’oubliez pas, si vous êtes un homme, de mettre un costume foncé et un nœud papillon.

    Vous pouvez lire les conseils avisés de Christo, sur son blog. Deux articles expliquant comment entrer au Festival. Il y en a beaucoup d’autres sur la toile.

    Si vous êtes Cannois, rendez-vous à la mairie, avec un justificatif de domicile, et vous serez peut-être tiré au sort…

    Seul le « Cinéma de la Plage » est ouvert au public, pour des projections en plein air, mais là, inutile de vous le dire, aucune chance de voir une vedettes égarée au milieu du peuple.

    Vous pouvez aussi vous faire embaucher, ou vous pouvez postuler pour un stage, en déposant un CV et votre candidature sur le site officiel du Festival De Cannes, à condition bien sûr, de parler anglais couramment et d’être disponible pour l’intégralité de la durée du festival (trois semaines). Manutentionnaires, hôtesses, coursiers, chauffeurs : les petits boulots sont nombreux. Pour cela, il faut s’adresser à Pôle Emploi ou à l’agence Ranstad France (HR Consultancy Partner) en février. Bonne chance !

     

    Instant-City-Cannes-Invitation-03

     

     

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