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  • Festival de Cannes, J − 00 🎬 Clap 08 : Les actus de dernière minute

     

     

    Quoi de neuf à Cannes, avant le grand démarrage du Festival ce soir ?

    La Palme d’honneur sera décernée à Agnès Varda, égérie de La Nouvelle Vague (« Sans toît ni loi », « Cléo de 5 à 7 »). Elle sera la première femme à recevoir ce titre, après 46 ans de Festival. Il était temps ! Cette distinction est rare car, depuis les débuts du Festival de Cannes en 1946, seules trois Palmes d’honneur ont été décernées : Woody Allen en 2010, Clint Eastwood en 2009 et Bernardo Bertolucci en 2011. Aujourd’hui âgée de 86 ans, Agnès Varda avait été membre du Jury en 2007 et Présidente de la Caméra d’or en 2013.

    Lambert Wilson sera le Maître de Cérémonie. Lors du discours d’ouverture, il parlera des femmes, des actrices et de Catherine Deneuve. Il en profitera pour rendre hommage à toutes ces femmes victimes de violences dans le monde. « On n’est pas forcément tenu à rester dans le superficiel et les paillettes, au moment où on ouvre le Festival de Cannes » a-t-il déclaré. Son rôle de Maître de Cérémonie, il le connaît bien, puisqu’il l’a déjà tenu l’année dernière. Il avait d’ailleurs fait sensation en dansant avec Nicole Kidman. Il avoue dans une interview « avoir peur de décevoir », conscient qu’il lui appartient à nouveau de « créer la surprise ». On a hâte de voir ce qu’il nous a préparé.

    Toute l’équipe du Grand Journal de Canal + sera sur la croisette. Le festival sera à suivre sur leur site via le net.

    Le film projeté en ouverture est « La Tête Haute » d’Emmanuelle Bercot ( Prix du Court Métrage en 1997) avec Catherine DeneuveBenoît Magimel, Sabine Forestier et le jeune Rod Paradot dans le rôle principal. Il s’agit là de son 4ème film et le second avec Deneuve, qui retrouve aussi Magimel avec qui elle avait tourné « Les Voleurs » d’André Téchiné. Le film suit le parcours d’un jeune délinquant, de ses six ans à ses dix-huit ans (façon « Boyhood »), entre un juge (Catherine Deneuve) et un éducateur (Benoît Magimel) qui tentent tout pour le sauver. Le parallèle est vite fait avec les film « Mommy » de Xavier Dolanqui est membre du jury. Pour l’anecdote, Rod Paradot a été recruté par casting sauvage dans plusieurs lycées professionnels. Il est alors passé du CAP de menuiserie aux plateaux de cinéma.

    100 000 personnes sont attendues.

    En 2014, on avait eu de la pluie, en 2013 des alertes aux orages. Cette année, 21° et du beau temps sont prévus à l’ouverture puis, un temps radieux avec des températures en hausse tout le week-end. Décidément, ce 68ème Festival de Cannes s’annonce vraiment bien : un jury aux petits oignons, de bons films et une météo au top !

     

     

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  • Festival de Cannes, J − 02 🎬 Clap 07 : Et si j’y allais ?

     

     

    Le Festival de Cannes vous fait rêver. Vous vous imaginez y être, regarder les acteurs et les réalisateurs monter les marches, et fouler le tapis rouge. Vous vous imaginez visionner quatre films par jour, puis vous rendre à une soirée VIP et vous endormir dans la suite d’un Palace… Oui mais voilà. Vous n’êtes ni star, ni invité, et vous ne connaissez personne dans le milieu. Alors, vous restez devant « Le Grand Journal » de Canal +, à envier le public qui se tient là, derrière les barrières. Ils sont chanceux ces Cannois ! Habiter sur place ! Petits veinards.

    Le Festival de Cannes est une manifestation réservée aux professionnels du cinéma. Pour s’ y rendre, il faut donc présenter une carte professionnelle qui donne droit à une accréditation, soit en tant que professionnel du cinéma, soit en tant que presse (journalistes, photographes et techniciens du cinéma). Le sésame.

    Autre solution : vous inscrire en première année d’une école de cinéma, et avec votre carte étudiant, demander une accréditation « Cannes Cinéphiles », accessible aussi pour les « Associations de Cinéphiles », les « Groupes Pédagogiques »… Et les blogueurs !!! Mais attention, les places sont limitées, et les inscriptions closes longtemps avant. Il faut s’y prendre très très tôt !

    Pour voir un film, il vous faut une invitation (normalement, incessible sous peine de poursuites) ou un badge. Si vous êtes chanceux, vous pouvez gagner une invitation, un peu comme le Ticket d’Or de « Charlie et la Chocolaterie », en allant sur internet lister toutes les émissions radio et tv qui vous font gagner des places. Après, il vous faudra dépenser une fortune pour téléphoner ou envoyer des sms à des numéros surtaxés. On n’a rien sans rien ! Vous pouvez également vous rendre devant le Palais des Festivals deux heures avant la séance, et sur une ardoise, écrire le nom du film pour lequel vous cherchez une invitation. Quelqu’un vous donnera alors peut-être une invitation de couleur saumon. Reste à trouver dans la queue un professionnel ayant une invitation de couleur bleue qui acceptera de dire que vous êtes venus ensemble.

    N’oubliez pas, si vous êtes un homme, de mettre un costume foncé et un nœud papillon.

    Vous pouvez lire les conseils avisés de Christo, sur son blog. Deux articles expliquant comment entrer au Festival. Il y en a beaucoup d’autres sur la toile.

    Si vous êtes Cannois, rendez-vous à la mairie, avec un justificatif de domicile, et vous serez peut-être tiré au sort…

    Seul le « Cinéma de la Plage » est ouvert au public, pour des projections en plein air, mais là, inutile de vous le dire, aucune chance de voir une vedettes égarée au milieu du peuple.

    Vous pouvez aussi vous faire embaucher, ou vous pouvez postuler pour un stage, en déposant un CV et votre candidature sur le site officiel du Festival De Cannes, à condition bien sûr, de parler anglais couramment et d’être disponible pour l’intégralité de la durée du festival (trois semaines). Manutentionnaires, hôtesses, coursiers, chauffeurs : les petits boulots sont nombreux. Pour cela, il faut s’adresser à Pôle Emploi ou à l’agence Ranstad France (HR Consultancy Partner) en février. Bonne chance !

     

    Instant-City-Cannes-Invitation-03

     

     

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  • En 24 Images Sonores | Inez & Vinoodh

     

    Inez van Lamsweerde (née le 25 septembre 1963 à Amsterdam) et Vinoodh Matadin (né le 29 septembre 1961 à Amsterdam) se rencontrent en 1986, et forment depuis lors, à la ville comme à la scène, « Inez & Vinoodh ».

    Le couple de photographes et portraitistes, tel qu’ils se définissent eux-mêmes, s’installe à New York au milieu des années 90, et collabore à des  magazines de mode, tels que Vogue ou Vanity Fair, mais aussi avec des artistes, tels que Björk dans les années 2000, ou plus récemment Lady Gaga ou Rihanna.

     

    Björk – Lionsong – Vulnicura Official Music Video (2015)

    [youtube id= »Cym0CygSa1k » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Lou Doillon – Fall (by Inez & Vinoodh 2013)

    https://vimeo.com/73318219

     

    Björk – Hidden Place (by Inez & Vinoodh 2001)

     

  • Festival de Cannes, J − 03 🎬 Clap 06 : Les frères Coen

     

     

    Les frères Coen font partie de ces cinéastes, comme Tarantino, qui ont rencontré leur public, un public de Fans fidèles et collectionneurs.

    Ils ont un vrai univers, reconnaissable entre tous, avec une vraie personnalité : la « Coen Touch ». Elle se définit par plusieurs critères : des personnages ultra-ordinaires, placés dans des situations extra-ordinaires, un humour potache, des décors épurés (déserts, campagnes infinies, grands horizons enneigés), des répliques cinglantes bien placées, un ton totalement décalé.

    Leur humour est particulier. Parmi les différentes formes d’humour, on en compte six, précisément, chez les Frères Coen, c’est une évidence, il s’agit avant tout d’un humour « de situation », un humour de « décalage » ou de contraste. Le film « Fargo » est celui qui l’illustre le mieux. Une femme flic, sur une scène de crime, en plein hiver et en pleine nuit, dans un décor de neige, enceinte jusqu’au cou (Frances McDormand, épouse de Joel Coen, et Oscar de la Meilleure Actrice en 1997 pour ce rôle). Ou bien la femme qui se prend les pinceaux dans le rideau de douche, et tombe dans l’escalier lors de son kidnapping.

    Chaque scène tire sa force de la distorsion entre l’intention simplissime, et le résultat totalement en décalage, prenant des allures de catastrophe planétaire, suite à un infinitésimal grain de sable qui a grippé le rouage, décalant toute la programmation. Le comique est déclenché par l’absurdité effarante des conséquences découlant d’un geste banal au possible.

    Tout cela mis en scène de manière magistrale, avec une belle photo, des paysages vides et infinis, qui renforcent bien cette idée d’absurde, en ne focalisant l’attention que sur le minuscule fait qui va tout faire déraper. Et forcément des acteurs puissants qui mettent leur talent au service de l’humour. Pas de scénario, pas de décor, rien qui puisse détourner l’attention de la caméra, et donc du spectateur, de la dualité cause absurde – conséquence exponentielle. Il y a du génie là-dedans.

    La patte Coen, c’est enfin une équipe fidèle qui ressemble davantage à une grande famille de cinéma. D’un film à l’autre, on reconnaît le « Style Coen » : la musique (Carter Burwel, compositeur sur 14 films), la photo (Roger Deakins, directeur photo sur 11 films), les comédiens, et donc le jeu et la direction d’acteurs, les rôles de tueurs psychopathes dénués de tout sentiment qui tuent comme on lave ses chaussettes… Dans une scène de « No Country for Old Men », le Marshal, joué par Tommy Lee Jones, lit le journal du coin, et tombe sur un article qui raconte un fait divers hallucinant de violence et d’absurdité, qui prêterait à rire : c’est là tout le cinéma des frères Coen. La vie, l’actualité, les journaux, sont remplis de ces histoires et faits divers à la puissance comique, comme une alternative au premier degré dramatique.

    Parce qu’il vaut mieux en rire avec les frères Coen, que d’en pleurer.

     

     

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  • Focus | François Trinel, la Bretagne dans le sang

    Focus | François Trinel, la Bretagne dans le sang

     

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes » right= » » top= » » bottom= » »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    François Trinel est un artiste photographe qui vit en Bretagne, plus précisément sur la côte sud, dans le Morbihan, son terrain de jeu et de balades privilégié.

    C’est en voyageant dans les Highlands, en Ecosse, qu’il a le déclic de la photo, en 1999. Pendant ce séjour de six mois en terre celtique, il est tombé amoureux de ces paysages, dont l’aspect sauvage est magnifié par des lumières changeantes. Sans doute les paysages bretons lui rappellent-ils les Hautes Terres du Loch Ness et de la côte Atlantique, dont on retrouve l’esprit dans les photos noir et blanc de la Ria D’Etel ou de l’îlot de Nichtarguer.

    Sa quête, c’est la lumière. De ses photos, on retient un grand écarquillement. On est émerveillé par ces images magnifiques de vagues déferlantes, de reflets dans les eaux mystérieuses de l’Etel, de rochers vivants qui veillent telles des sentinelles. Une photo de François Trinel n’est pas simplement un bout de Bretagne acheté au marché semi-nocturne de Lorient, ou au marché du lundi de Lomener. C’est bien plus que cela. Il s’agit d’un coup au cœur porté par l’objectif d’un appareil affuté, et qui touche sa cible avec une intelligence remarquable. Le sentiment d’émerveillement est à la fois physique, en raison de la beauté indéniable de la photo, et intellectuel, par la pertinence du choix du sujet mis en valeur par un cadrage pertinent et juste.

    On regarde ces toutes petites maisons de pierre placées au milieu du grand vide, devant un horizon qui semble s’élargir à l’infini, et on se retrouve projeté dans l’immensité d’un paysage celte intemporel et magique, comme un mélange entre L’Ecosse et l’Islande, terre des origines. L’eau est partout présente : la mer, un lac, un fleuve. Elle contribue à renvoyer cette lumière brillante et lumineuse qui happe le regard. Mais il n’y a pas que l’image qui joue de l’hypnose : chaque titre choisi contribue à faire de la photo une œuvre unique, dans laquelle on plonge comme dans un livre, et qui nous raconte une histoire belle et mystérieuse, nous emmène en voyage, loin, très loin, en des lieux et en des temps inconnus. Regarder une photographie de François Trinel, c’est se laisser happer par cette lumière mystérieuse qui vous emporte à l’intérieur du paysage.

     

    Pour Instant City, il a accepté de répondre à quelques questions :

    Quel est votre parcours ?

    « En 2002, après des études en agriculture, je me suis installé à Lorient, en Bretagne, et j’ai démarré une carrière dans l’agro-alimentaire. Après plusieurs années de travail dans des usines de plats cuisinés, j’ai décidé de devenir photographe professionnel en 2008 »

    Où peut-on voir vos photographies ?

    « Après plusieurs expos à Lanester (2012) ou Hennebont (2014), afin de faire connaître mes œuvres au public, je les expose et je les vends sur les marchés estivaux (Étel, Ploemeur, Larmor-plage, saint Pierre Quiberon, Port Louis et le Pouldu). Ceci me permet d’entrer en contact avec le public, et à lui de découvrir les photos développées sur papier. Les gens peuvent me faire part de leurs remarques et de leurs souhaits en direct. Ces photographies sont également consultables par simple demande sur ma page facebook. »

    Avez-vous un site web ?

    « Longtemps hermétique au web, j’ai créé il y a cinq mois ma page Facebook, sur laquelle je poste quotidiennement des photos. Celle-ci rencontre un succès croissant, et ce sont déjà près de 1200 personnes qui suivent mes publications. Je tiens d’ailleurs à les en remercier chaudement. »

    Qu’aimez-vous photographier ?

    « Dans ma collection figurent des photographies panoramiques dont j’ai fait ma spécialité. Lorsque je photographie un paysage, ma priorité absolue est la lumière. Je cherche ensuite quelque chose à mettre “sous cette belle lumière”. Ma photo fétiche ? Celle d’un chêne multiséculaire, dont la ramure est magnifiée par une lumière exceptionnelle, et face à ce colosse de la nature, une silhouette humaine en ombre chinoise. Une photo où les symboles et les messages sont nombreux. Je l’ai postée récemment sur ma page Facebook, et les commentaires ont été nombreux. J’ai été très étonné par la diversité des émotions et des ressentis exprimés dans les commentaires. Cette photo touche les spectateurs de différentes manières ; nos vécu et sensibilité propres n’y sont sûrement pas pour rien… J’ai su le jour où j’ai photographié cet arbre que je tenais quelque chose… Cela s’est confirmé lorsque j’ai présenté la photographie au public »

    Pourquoi l’Etel est–il votre site favori, et que ressentez-vous face à ce paysage ?

    Pour moi, la ria d’Etel est un petit paradis pour les photographes. C’est comme un golfe du Morbihan, version miniature en plus authentique et sauvage. Au delà des bijoux que sont l’île de Saint-Cado, la maison de Nichtarguer (connue dans le monde entier !), le cimetière à bateaux du Magouër et la fameuse barre d’Etel, elle recèle plein d’autres trésors, pour qui prend le temps de la parcourir en long en large et en travers. La ria, qui mesure dix kilomètres de long, présente tout de même 150 kilomètres de rivages. C’est dire si l’eau est omniprésente, s’immisçant au gré des marées au travers des anses, lagunes, chenaux et étangs qui composent cette magnifique ria. Grâce aux marées, les paysages sont en perpétuel évolution de même que les lumières qui y sont très changeantes. J’apprécie particulièrement les ambiances brumeuses du petit matin lorsque les bancs de brume sculptent le paysage, révélant ou cachant les éléments du paysage. Depuis l’estuaire où la
    présence humaine se manifeste au travers des ports et des maisons et jusqu’en amont où les landes et les vasières sont reines, c’est tout une variété de paysage qui s’offre aux photographes.

    Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le « Défi Noir et Blanc » ?

    « Cette initiative est née d’un défi lancé sur facebook par un ami. Il s’agissait de poster chaque jour, et ce pendant cinq jours, une photo N&B. Grand amateur de ces photographies assez peu représentées sur le net, j’ai décidé de poursuivre ce défi sur une année… Ces photographies feront peut-être l’objet d’un livre… Avis aux éditeurs… Les photographies N&B nous replongent dans les bases de la photographie : lumière et composition y sont primordiales, et doivent faire l’objet d’une attention toute particulière. »

    Pourquoi dites-vous que la lumière est votre Graal ? Qu’apporte-t-elle à vos photos ? Qu’est-ce qu’une « lumière idéale » ?

    Lorsque l’on réalise des photographies en extérieur, on est tributaire des conditions météo et de la lumière. Contrairement aux photos studio, on peut difficilement modifier un éclairage extérieur ; il faut alors composer avec la lumière du moment, ou revenir à un autre moment lorsque la celle-ci sera plus propice…

    La belle lumière est l’alliée du photographe ; elle va lui permettre de mettre en valeur les sujets de sa photographie, et transformer un paysage banal ou photographié mille fois en une photo unique. Une lumière rasante va mettre en valeur les reliefs et les textures en allongeant les ombres. Une lumière dure est plus difficile a maîtriser, mais peut permettre de réaliser des photos très contrastées, où les personnages se transforment en ombres chinoises lorsqu’ils sont à contre-jour. Le photographe doit donc s’adapter pour tirer le meilleur parti des conditions de lumière… Tout dépend du message qu’il souhaite faire passer au spectateur. Par exemple, pour des photos zen, une lumière douce de début de journée, avec une légère brume, est idéale. Je dois confesser un gros penchant pour les lumière bretonnes, et particulièrement les ciels sculptés par les nuages. Ils sont souvent des éléments primordiaux dans mes photographies

    Comment vous est venue l’idée de la série « Sentinelles » ? Comment choisissez-vous les noms des photos ?

    Je pratique la photographie numérique depuis une dizaine d’années. Parfois je parcours mon disque dur, et redécouvre certaines photos mises de côté. J’ai une bonne mémoire concernant mes photographies, alors si je tombe sur une photographie qui me parle sur le moment, et que je peux lui associer d’autres clichés, je démarre une série… C’est ce qui s’est passé pour les sentinelles. Tout est parti de la photographie que j’ai intitulé “Les Deux Sentinelles”. Celle-ci représente un visage naturellement sculpté dans la roche par les éléments, et un corps de garde douanier. Il faut avoir le coup d’oeil pour voir ce visage, attendre qu’une lumière rasante d’hiver vienne en souligner les traits, et cadrer de façon à ce qu’il soit le plus apparent possible… C’est cela le travail du photographe… J’ai ensuite farfouillé dans ma mémoire pour trouver d’autres photos de rochers aux formes étranges pour compléter la série. Concernant les titres, je n’en donne pas systématiquement, mais si je parviens à trouver un titre poétique qui entre en résonance avec l’image, je ne m’en prive pas.

     

    François Trinel fait aussi des photographies de scènes de vie, portraits, mariages, et travaille pour des collectivités telle que Lorient Agglomération. Il travaille actuellement sur les mains. Qu’elles soient jeunes et lisses, ou marquées par l’usure du temps, les mains en disent long sur leurs propriétaires, leur caractère, les activités qu’ils pratiquent, leur interaction avec le monde…

    Il souhaite développer son activité de service aux entreprises et aux mairies, en réalisant des reportages de grande qualité, comme cet album réalisé à l’occasion des manifestations de soutien à Charlie Hebdo. L’acquisition d’un studio photo est un projet qu’il souhaite réaliser prochainement.

    Aujourd’hui, le photographe dispose d’une banque de 1 500 images disponibles à la vente ou pour des expositions.

     

    Depuis novembre 2014 :

    – Série sur les mains « Les mains dans tous les états »
    – Série « Photos aériennes »
    – Série « Défi Noir & Blanc »
    – Série « Vagues et déferlantes »
    – Série « A la tombée de la nuit ou au petit matin »
    – Série « Fleurs »
    – Série « Exercices équestres »
    – Série « Grotte marine à Quiberon »
    – Série « Trois photos par jour pendant 5 jours »
    – Série « Lorient EST Charlie »
    – Série « Zen »

     

    François Trinel, actuellement en FOCUS à Instant City.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] François Trinel Photographe

     

     

     

  • Version Originale | Brigitte vs NTM

     

    En 1998, après trois ans d’absence, les NTM reviennent avec leur 4ème opus studio : « Suprême NTM ». Cet album restera comme celui de la maturité, et de la consécration, avec 40.000 copies vendues le jour de sa sortie en avril 98, mais paradoxalement, aussi comme l’album de la séparation, puisqu’à l’issue d’une série de concerts, en novembre 1998, des rumeurs de split du groupe commencent à se préciser, après dix années de collaboration artistique intense, lorsque Kool Shen comme JoeyStarr créent chacun leur propre label.

    Dans la tracklist de cet album « Suprême NTM », aux considérations plus politiques et sociales, parfois même empreintes d’une certaine nostalgie, un morceau fait quelque peu figure d’ovni, « Ma Benz », par sa sensualité et sa très grosse basse signée B.O.S.S., à savoir les trois comparses JoeyStarr, DJ Spank et DJ Naughty J, du nouveau label Boss Of Scandalz Strategyz.

    C’est donc à « Ma Benz », ce brûlot de sensualité à la NTM, quand JoeyStarr se fait chat, que les deux Brigitte s’attaquent en 2011, non sans une certaine réussite, il faut bien l’admettre. Cette reprise fait encore monter d’un cran la température ambiante, tout en conservant ce fond sonore lancinant qui figurait déjà dans la version originale.

     

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  • OnStage | M

     

    M : « Machistador »

    Extrait de la tournée « Le Tour de M »

    Enregistré à l’Olympia – Paris fin 2000

     

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  • Villette Street Festival 2015 | Du 04 au 17 Mai 2015

    Villette Street Festival 2015 | Du 04 au 17 Mai 2015

     

    Pour sa deuxième édition, Villette Street Festival fait peau neuve, et revient en version XXL, pour deux semaines entièrement dédiées à la Street Culture sous toutes ses formes : musique, danse, street art, sports, gaming, lifestyle, mode, blocks parties, food trucks…

    Cette année, le festival met un coup de projecteur sur les danses urbaines, avec une programmation cosmopolite combinant battles et shows chorégraphiés. Figures de proue et jeunes pousses de la scène internationale se côtoient dans des univers aussi énergiques et décalés que le krump, le voguing, ou encore le waacking…

    Une série de concerts-événements déclinera toute la diversité de la musique hip hop : JokeThe PosterzGhostface Killah & BadbadnotgoodApollo Brown & Ras Kass

    Et parce que Villette Street Festival est aussi une vaste arène de jeux et d’expérimentation, on y retrouve des rendez-vous et ateliers gratuits accessibles à tous en accès libre (Hoop Dance, Street Art, Glisse…), dans l’esprit de convivialité et « Do It Yourself » propre à la street culture.

    Téléchargez le programme complet, et découvrez les détails des concerts, des évènements danse, street-art et playground, sur le site de la Villette.

    Le programme en un coup d’oeil !

     

    [vimeo id= »92252627″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

    Instant-City-Villette-Street-Festival-02

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Villette Street Festival

     

     

  • Festival de Cannes, J − 05 🎬 Clap 06 : Le tapis rouge et la montée des marches

     

     

    Le célèbre tapis rouge, qui participe grandement à la légende du Festival de Cannes, se trouve au Palais des Festivals. Fouler le tapis rouge, et monter les marches de Cannes, est devenu un véritable mythe. Ou un cauchemar pour certaines actrices ayant raté l’exercice, et qui se sont pris les pieds dans le tapis. 24 marches, foulées par 80 000 invités chaque année, 60 mètres de moquette changée trois fois par jour, pendant 10 jours !

    La montée des marches, c’est le glamour. Les stars se laissent photographier dans des tenues haute couture : robe de contes de fées, tenues décalées ou fashion faux-pas… Toutes les tenues sont scrutées à la loupe, et commentées par les plus grands magazines de mode. Plus de 4 000 journalistes, et près de 300 chaînes de télévision, sont présents. Madonna avait provoqué une émeute en 1991, avec sa brassière à cônes signée Jean-Paul Gauthier.

    Monter les marches devant des millions de spectateurs, et près de 250 photographes, est un moment rare de plaisir, mais de pression également. Les anecdotes ne manquent pas, et vous font entrer dans l’histoire du Festival de Cannes, bien malgré vous. On se rappelle tous du sein de Sophie Marceau échappé de sa robe en 2005.

    Un moment de gloire, qui peut parfois se transformer en grand moment de solitude. En 1983, la quasi totalité des photographes se sont retournés lors du passage d’Isabelle Adjani, posant leurs appareils au sol et croisant leurs bras en signe de dédain, pour lui signifier leur mécontentement face à son attitude de Diva méprisante.

    En haut des marches, se trouve le grand Auditorium Louis Lumière, pour les projections officielles. Tous les spectateurs anonymes, dont certains invités par la mairie de Cannes sur tirage au sort, montent cet escalier, en smoking et nœud papillon obligatoires. Les équipes des films présentés ferment la marche sur la musique de leur choix. Un dernier crochet par la terrasse fumoir du Palais des Festivals, pour voir les acteurs s’en « griller une », et la projection peut commencer.

     

     

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  • La Petite Pause Digitale ⏩ One World Trade Center

     

    500 ans d’histoire dans l’ascenseur du One World Trade Center !

    Il vous en coûtera 32 $ pour visiter l’observatoire qui se trouve au sommet du New World Trade Center, quand il ouvrira ses portes au public à la fin du mois de mai.

    Pour vous y rendre, vous emprunterez l’un des nouveaux ascenseurs, dans lequel vous voyagerez à la vitesse incroyable de 23 miles / heure. Durant ce périple d’environ 50 secondes qui vous mènera du plancher des vaches au point culminant de New York, à 417 mètres, un time lapse vous sera projeté sur les parois de cet ascenseur, revenant sur 500 ans d’histoire de Manhattan, de l’an 1500 à 2015, en passant par 2001, et la tragédie du 11 septembre.

    Exceptionnel…