Catégorie : Vos Articles

  • Cro, le Rap version allemande

    Cro, le Rap version allemande

     

     

    Le jeune rappeur allemand de 25 ans, idole d’une adolescence allemande rebelle et cool, revenait en juin 2014 avec son dernier album « Melodie ». Portant toujours son masque de panda, et alliant un parfait mélange de rap et de pop, le raop, Cro continue dans la même lignée que ses précédents albums et mixtapes. Le clip du titre « Traum » (rêve en Français) ouvre cet album avec une mélodie et un flow entraînant qui convient idéalement à l’été et aux vacances. Malgré une langue qui peut paraître gutturale et dure à l’oreille, Cro s’impose de plus en plus sur la scène européenne et internationale.

    En novembre 2011, moins de deux semaines après sa mise en ligne, son clip « Easy » affichait déjà 500.000 vues au compteur sur YouTube.

    Artiste à suivre…

     

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    Cro 003

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Cro Official

     

     

     

  • Whiplash (Drame – 2014)

     

    Oscar du meilleur second rôle pour J.K. Simmons, Grand prix du Jury et Prix du Public aux éditions 2014 des festivals de Sundance et Deauville… Pas mal pour une adaptation de court-métrage, déjà primé à Sundance en 2013, et réalisé par le même Damien Chazelle.

    Tout se passe dans le décor très sobre et studieux du prestigieux Shaffer Conservatory à New-York. Andrew Neiman, jeune batteur de 19 ans, veut plus que tout attirer l’attention du professeur Terence Fletcher, dont la réputation ferait se damner tout musicien de jazz qui souhaiterait entrer dans son orchestre. Connu pour son intransigeance et ses coups de gueule, il fascine ses élèves par son charisme et son exigence extrême. D’inflexible, il devient intraitable puis tyrannique, oscillant entre brutalité et perversion.

    Le film pose la question de l’enseignement et du génie : jusqu’où aller pour tirer le meilleur de ses élèves ? Fletcher a sa propre conviction : retranché derrière l’histoire de Charlie Parker, qui reçut une cymbale lancée par son professeur, Jo Jones, sous prétexte d’un jeu particulièrement décevant, il rentra chez lui dépité, s’entraîna durant un an, avant de revenir, et devenir l’un des meilleurs musiciens de jazz de l’histoire. Buté, tyrannique, Fletcher va trop loin. « Whiplash » montre tour à tour les efforts du jeune Neiman pour séduire son professeur, puis, s’en affranchir. La tension monte jusqu’à l’extrême entre ces deux perfectionnistes, sur fond de solos de batterie impressionnants.

    Montez le son et régalez-vous !

     

    Whiplash, extrait du court-métrage de Damien Chazelle primé à Sundance en 2013

     

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    Whiplash 001

     

     

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  • Le Concept Store, ou l’art du concept…

     

     

    Dans Concept Store, il y a Store. Mais pas seulement… Il y a Concept, aussi. Donc, un Concept Store, c’est littéralement un commerce à thème. Un genre de boutique à plusieurs pièces, où l’on vend des articles de familles différentes dans chaque pièce : livres, café ou jus d’orange, objets de papeterie originaux, vêtements, meubles design, galerie d’exposition d’art… L’idée, c’est d’y passer un agréable moment, comme à la maison. On va dans la chambre prendre un gilet. On redescend par l’escalier, où trônent de nombreux tableaux de famille et des photos. On va à la bibliothèque prendre un livre, puis dans la cuisine se préparer un thé, et on s’assoit dans un fauteuil du salon.

    Une seule obligation : tous ces articles vendus doivent avoir un lien entre eux. Un thème (les fleurs), une philosophie (le commerce solidaire), un matériau (le bois), une origine (la Chine), un style (post-moderne). Autre contrainte : innover dans le domaine de la mise en scène et du marketing. Le décor et l’atmosphère du lieu sont essentiels : vieil immeuble du XIXe siècle, petite voie pavée, plantes tropicales, musique branchée…

    Le pionnier du Concept Store en France fut « colette », avec l’ouverture en 1997 de 700m² de surface de vente, Rue St-Honoré à Paris. Des vêtements et des articles de mode, tous griffés de la célèbre marque. On parle alors davantage de « vaisseau amiral » entièrement dédié à une marque, dont la vocation reste uniquement l’image de la marque et son pouvoir d’attraction. Diversifier l’offre et le nombre d’objets à vendre pour attirer davantage de clients, qui se laisseront tenter par un stylo alors qu’ils sont venus acheter une écharpe.

    Autre Concept Store réputé : « Merci », ouvert en 2009 par Bernard et Marie-France Cohen, les fondateurs de Bonpoint, après trois longues années de travail sur le projet. 1 500 m² dédiés à la mode et à la maison, avec bien sûr un café littéraire et une cantine chic pour faire une pause grignotage, sans oublier le fleuriste. Sa particularité : 100% des bénéfices sont reversés à des associations humanitaires de Madagascar. Et une grande partie des produits sont issus du commerce solidaire, ou estampillés développement durable.

    On compte ainsi cinq Concept Stores incontournables dans le monde :

    Colette à Paris
    10 Corso Como à Milan : un résumé de tout ce que l’Italie compte de plus tendance.
    Opening Ceremony à New -York, roi du happening.
    ✓ The Corner à Berlin, en Allemagne, pays où l’on compte le plus grand nombre de Concept Stores.
    Villa Daslu, Sao Paulo : un temple du luxe au Brésil.

    Au-delà de ces usines gigantesques à consommer, il reste le concept, et on trouve à Paris comme dans de nombreuses villes de Province des tas de petits Concept Stores aux ambiances intimistes et chaleureuses, ouverts par des passionnés d’art, de littérature, de musique, de déco. On passe y faire un saut, prendre un café, feuilleter un bouquin, acheter des assiettes marrantes, découvrir de nouveaux tableaux d’artistes. Si vous connaissez l’un de ces lieux magiques, écrivez-nous ! Nous ne manquerons pas de lui consacrer un article pour le faire connaître.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les nouveaux concept stores

     

     

     

  • Mommy (2014) : l’amour d’une mère…

     

    Waow… Mommy est un film incroyablement puissant. On sort de là complètement secoué, comme après être passé dans le tambour d’une machine à laver. Autant d’émotions condensées en 2h de temps, ça ne laisse pas indemne. Coeurs sensibles, vous voilà prévenus !

    Diane est la mère d’un adolescent hyperactif, dont il faut gérer les crises de violence brusques et dévastatrices. Elle possède en elle une telle force, un tel concentré de volonté, un pouvoir de résistance hors du commun, qui la transforment en héroïne du quotidien. Portée par l’amour pour son fils, elle affronte, l’une après l’autre, ses crises, aidée par l’amitié de sa voisine. Ce film est aussi un plaidoyer pour le droit à la liberté et à la différence. L’urgence de profiter, la tension créée par la crainte que tout bascule, nous prend aux tripes.

    Xavier Dolan, le réalisateur, n’a que 25 ans, et déjà cinq films à son actif. Il signe là un OVNI dans le paysage cinématographique, servi par une très bonne BO. On sort de la salle en état de choc, totalement bouleversé par des acteurs époustouflants, dont Antoine-Olivier Pilon qui crève l’écran. Avec aussi la curiosité de découvrir les autres films de ce réalisateur prodige, dont « Tom à la ferme » (2013) ou « J’ai tué ma mère » (2009).

     

     

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    Mommy 002

     

     

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  • La sortie de la semaine : « Dear White People »

     

    « Dear White People », c’est le titre d’une émission de radio durant laquelle une étudiante métisse, Sam, se moque des préjugés des étudiants blancs à l’égard des noirs sur le campus.

    L’affiche est alléchante : Coup de cœur à Sundance, prix spécial du jury. Mais la critique est mitigée : coup de maître pour certains, pâle copie sans saveur du cinéma de Spike Lee pour les autres. Pourtant, le film un énorme succès aux Etats-Unis.

    L’histoire raconte les relations entre étudiants noirs et blancs sur un campus américain. Quatre étudiants noirs font face aux clichés et caricatures véhiculés par leurs congénères blancs, qui ont organisé une soirée déguisée « Afro ». Il est question, vous l’aurez compris, d’identité raciale dans la toute nouvelle Amérique d’Obama.

    Pour voir le film, branchez la radio !

     

     

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    Dear White People 004

     

     

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  • Festival Bouche à Oreille : Le Jazz en Ballade

     

    La sixième édition du festival de Jazz Bouche à Oreille (le JazzMaine) se tiendra du 22 au 25 mai 2015 à Bouchemaine, petit village de 6 500 habitants en bord de Loire, à seulement 10 km au sud de la capitale angevine, et à moins de 2h de Paris.

    Pendant quatre jours, lors du week-end de la Pentecôte, vous pourrez vous régaler à écouter tous ces musiciens de jazz, groupes, jeunes amateurs locaux, ou encore têtes d’affiche internationalement connues.

    Particularité de ce festival : les concerts ont lieu en plein air, dans les parcs, les jardins privés, les places du village ou les bords du fleuve.

    A l’occasion de cette édition 2015, à noter qu’un défi sera à relever… Sur les 10 km qui séparent Angers de Bouchemaine, en bord de Loire, des musiciens seront installés tous les 100 mètres, soit une centaine, qui joueront de 10h30 à 13h00 sur le thème de « l ‘improvisation ».

    Thème de cette 6ème Edition = Les Batteurs

    Tarifs = 55 euros le Pass (4 jours) ou 30 euros la journée (dimanche).

     

     

    Festival BAO 002

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Festival Bouche à Oreille

     

     

  • Leonardo et les Oscars

     

    Pourquoi Leonardo DiCaprio n’a-t-il jamais obtenu d’Oscar ? Depuis le temps que je me pose cette question, il serait temps d’enquêter sur le sujet.

    Monsieur DiCaprio a derrière lui 22 années de carrière et 50 films. Mais il n’a jamais obtenu « que » quatre prix, alors qu’il a été nommé 26 fois, ce qui représente une moyenne de plus d’une nomination chaque année. Quant aux Oscars en particulier, il a été nommé pour la première fois en 1994, il avait 20 ans. Pas mal… La dernière, c’était vingt ans plus tard, en 2014 pour « Le Loup de Wall Street », l’excellent film de Martin Scorsese. C’est « tout »… Alors que se passe-t-il avec Leonardo ?

    Reconnu par les critiques (NBR Award en 2012 – meilleur second rôle masculin dans « Django Unchained ») et par la presse (Golden Globe en 2014 pour « Le Loup de Wall Street »), mais pas par ses pairs, malgré trois prestations époustouflantes trois années de suite (avec « J. Edgar » en 2013), peut-on dire de lui qu’il n’est pas aimé par « Le Tout Hollywood » ?

    Il multiplie pourtant les casquettes : acteur, scénariste, producteur, comme Brad Pitt, ou les interventions en faveur de la planète comme Clooney. Mais rien n’y fait… Pas même le « Titanic », le plus gros succès du box-office mondial : 11 Oscars, mais pas un seul pour Leonardo.

    On dit que l’acteur est mal vu de l’Académie en raison de sa vie privée (il pourrait être découvreur de mannequins pour l’agence Elite).

    On dit aussi qu’il joue de malchance en tombant chaque fois face à des films événements comme « Dallas Buyer’s Club » avec Matthew MacConaughey, lauréat en 2013.

    On dit qu’il est encore trop jeune… Adrien Brody n’avait pourtant que 29 ans en 2003 pour « Le Pianiste ».

    On dit que les producteurs et distributeurs de ses films ne mettent pas assez d’argent pour la promotion, et que lui-même ne serait pas du genre à faire campagne, pourtant tout aussi importante que sa prestation. On s’en est bien rendu compte pour Jean Dujardin avec « The Artist ». Puni de ne pas vouloir jouer le jeu ? N’oublions pas que le cinéma est moins un art qu’une industrie aux US.

    On dit que c’est parce qu’il traîne partout avec lui sa mère, « sans qui rien de tout cela ne serait arrivé », au lieu de remercier réalisateurs et producteurs.

    Tout ça sonne faux. Talentueux, bosseur, ambitieux, il est l’un des talents les plus époustouflants de sa génération. Il ne compte pas ses efforts, s’investit à 200 % dans ses rôles, ne boude pas la transformation physique et les entraînements, qui peuvent durer des mois, pour préparer un rôle.

    Qu’à cela ne tienne… On prend le même et on recommence… Léonardo Di Caprio prépare sa course aux prochains Oscars. Ceux de février 2016, en l’occurrence. Il interprétera pas moins de 24 personnalités différentes dans le film « The Crowdeed Room » adapté du livre « Les mille et une vies de Billy Milligan ». Il en sera également le producteur. Reste à trouver le réalisateur. Avec, à la clef, on le lui souhaite, un Oscar. Enfin…

    Vidéo : The Wolf Of Wall Street / Run With The Wolf  © 2014 HelloMuller

     

     

     

     

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  • Je suis une fille…

     

    Je suis une fille… Et en tant que fille, mon film préféré a longtemps été « Pretty Woman » (1990). Forcément… Mais pas très original, en même temps. Ma scène préférée ? Définitivement celle de la baignoire, quand Julia se coule dans la mousse, le casque sur la tête et Prince dans les oreilles. Trooop charmant, cette petite voix fluette qui chantonne  » I just want your extra time.. ». Quant à la réplique culte de Richard Gere qui conclut la négociation d’un « Done » le plus sexy de toute l’histoire du cinéma…

    Mais depuis, j’ai grandi, et le 7ème Art a produit en 2003, LE film romantique de la décennie : LOVE ACTUALLY. Culte. Britannique. Des acteurs à la pelle en veux-tu, en voilà. Hugh Grant, so british. Bill Nighly so rock’n roll, Keira Nightley so cute, Liam Neeson so sexy, Colin Firth so sweet, Andrew Lincoln so moving, Emma Thompson so class… et il y en a encore comme ça tant et tant dans ce film… Qu’on aime tous.

    Ce film chorale est un pur plaisir. La BO est un pur plaisir (Dido, Texas, Ottis Reding, Norah Jones…). Vous l’aurez compris, c’est LA seconde référence suprême du film romantique, après, il est vrai, l’indéboulonable « Love Story » (1970), je veux bien le concéder. Dix ans ont passé, alors j’attends avec impatience LE film romantique de la décennie prochaine qui prendra la 3ème place (ou plutôt la 4ème après « Quand Harry rencontre Sally » (1989) ?). D’ici là, et pour patienter, il nous reste LA scène culte de « Love Actually », celle qui nous fait toujours pleurer et qu’on ne se lasse pas de revoir.

     

     

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    Love Actually 001

     

     

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  • François Essindi recherche collaborations…

    François Essindi recherche collaborations…

     

    L’association Akiba supporte le projet musical de Francois Essindi qui consiste à regrouper une quarantaine de musiciens africains jouant des instruments traditionnels et tribaux. L’aboutissement de ce projet sera un concert prévu à Paris au mois de septembre, dans le cadre du Festival des Musiciens de la Rue 2015.

    Une réunion d’information aura lieu à Ivry-sur-Seine le 21 mars 2015, à partir de 11h du matin. Cette réunion sera précédée d’une assemblée générale de l’association. Nous recherchons donc des collaborations entre les domaines suivants : technique, son & lumière, attachés de presse, agents, promoteurs.

    François Essindi est un artiste camerounais. Il joue des instruments traditionnels de la forêt équatoriale, qu’ils soient à cordes, avec des harpes traditionnelles (Mvet, Ngomo, …), à vent (Flûtes pygmées, feuilles, Arc-en-bouche, …), ou des percussions, entre Nkul (Tam tam d’appel), Ngom (tambour long), Djembe, et percussions corporelles.

    Formé au théâtre, dans le cadre de l’Ensemble National du Cameroun, François Essindi a ensuite suivi de nombreux stages : Arts de la rue, Théâtre, Arts du Cirque, Institut Goethe de Yaoundé, Centre Culturel Français à Yaoundé.

    Conteur et musicien, il a travaillé avec plusieurs compagnies théâtrales au Cameroun, et a acquis une longue expérience du spectacle avec la compagnie Eyala Péna, une compagnie de théâtre itinérante, ou comme auteur compositeur de musiques pour pièces de théâtre, responsable d’ateliers musicaux pour la jeunesse, fabrication d’instruments, ateliers sur le rythme et l’initiation aux rythmes, au Cameroun et en France.

    En ce qui concerne la musique, François Essindi dit avoir foi dans le rassemblement des efforts, et a toujours travaillé dans le cadre de projets collaboratifs. Ainsi, son premier projet musical, Otoulbaka (MySpace), a représenté la culture camerounaise à plusieurs festivals entre 1980 et 2001.

    Depuis 2003, François Essindi officie en tant que comédien de la Compagnie du Théâtre Inutile de la ville d’Amiens, et rêve de promouvoir la culture par le  biais du conte, de la musique, ainsi que des instruments traditionnels de sa culture Ekang.

    En 2005, il initie le projet musical Abakuya suite à sa rencontre avec un bassiste australien (Jimi Sofo). De cette collaboration découleront deux disques auto-produits, « Primitive Love » en 2008 et « Abakuya Ep » en 2010.

    François Essindi collabore d’autre part avec différents artistes, et met à profit son expérience dans divers projets culturels (Peinture, Musique, Contes Africains, Théâtre, Performances…). Avec Brice Wassy (Cameroun), Madesheerkhan (France), Caroline Chivé (France), Hilaire Penda (Cameroun), Riad Abdelgawad (Egypte), Claudine Françoise (France), Sally Nyolo (France), Nathalie Durand (France), et bien d’autres encore…

    Aujourd’hui, avec l’association Akiba, dont il est membre et fondateur, François Essindi mène des projets culturels divers en France, ainsi que vers l’Afrique et le Cameroun, son pays natal, dont la création d’un lieu culturel de formation, de diffusion, création et information. Il organise de même des ateliers sur le rythme, et des stages d’animation de conte et musique, ou d’art dramatique et comédie.

    Il est aussi l’auteur de deux livres de contes illustrés et bilingues (jeunesse), sortis aux éditions L’harmattan. Ces contes sont issus du travail de collecte des contes, rites et chante fables de sa culture Ekang (au sud Cameroun).

    Son nouveau projet musical « Minsili, Groupe-Ecole Ekang » repose sur des rencontres, des croisements de rythmes, de sons et de personnes. Il rassemble ainsi des musiciens de divers horizons dans le cadre de la TAG Ekang Music Expériences… Ce collectif peut être constitué de deux musiciens comme de quarante, de machines comme d’instruments.

    Et lorsqu’il se produit en solo, François Essindi nous offre un dialogue entre tradition et modernisme. Ses instruments traditionnels sont ainsi dotés de capteurs empruntant une sortie électro, remixés avec des sons préenregistrés.

    François Essindi sera en concert le 16 avril 2015 à la Bellevilloise pour Africa Breack, et le 18 avril à l’Entrepôt Porte de Pantin à partir de 20h00 (Entrée 10 euros).

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] François Essindi

     

     

  • La sortie de la semaine : « Still Alice »

     

     

    Julianne Moore, Oscar 2015 de la meilleure interprétation féminine de l’année pour son rôle dans « Still Alice » de Wash Westmoreland et Richard Glatzer, décédé il y a quelques jours, rentre dans la peau d’Alice Howland, une femme de 50 ans, professeur à Harward, mariée, trois enfants, qui découvre qu’elle est atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzeimer. Loin de l’analyse clinique de la maladie (ses symptômes, ses conséquences, les soins à apporter), le film expose le point de vue et le ressenti de chaque membre de la famille face à cette situation, du mari dans le déni à Alice elle-même.

    Le film a reçu un accueil mitigé de la critique (3,1 / 5), qui salue davantage la performance des acteurs (Kristen Stewart dans « Twilight », Alec Baldwin et Kate Bosworth dans « Superman Returns ») que la réalisation. Le public semble avoir été, quant à lui, plus touché (3,7 / 5) par l’histoire de cette femme, dont le roman éponyme de Lisa Genova avait déjà séduit 2 millions de lecteurs dans 31 pays. Après « 50 Nuances de Grey », les adaptations ont le vent en poupe en ce début d’année.

     

     

     

     

    Still Alice 2014

     

     

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