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  • François Essindi recherche collaborations…

    François Essindi recherche collaborations…

     

    L’association Akiba supporte le projet musical de Francois Essindi qui consiste à regrouper une quarantaine de musiciens africains jouant des instruments traditionnels et tribaux. L’aboutissement de ce projet sera un concert prévu à Paris au mois de septembre, dans le cadre du Festival des Musiciens de la Rue 2015.

    Une réunion d’information aura lieu à Ivry-sur-Seine le 21 mars 2015, à partir de 11h du matin. Cette réunion sera précédée d’une assemblée générale de l’association. Nous recherchons donc des collaborations entre les domaines suivants : technique, son & lumière, attachés de presse, agents, promoteurs.

    François Essindi est un artiste camerounais. Il joue des instruments traditionnels de la forêt équatoriale, qu’ils soient à cordes, avec des harpes traditionnelles (Mvet, Ngomo, …), à vent (Flûtes pygmées, feuilles, Arc-en-bouche, …), ou des percussions, entre Nkul (Tam tam d’appel), Ngom (tambour long), Djembe, et percussions corporelles.

    Formé au théâtre, dans le cadre de l’Ensemble National du Cameroun, François Essindi a ensuite suivi de nombreux stages : Arts de la rue, Théâtre, Arts du Cirque, Institut Goethe de Yaoundé, Centre Culturel Français à Yaoundé.

    Conteur et musicien, il a travaillé avec plusieurs compagnies théâtrales au Cameroun, et a acquis une longue expérience du spectacle avec la compagnie Eyala Péna, une compagnie de théâtre itinérante, ou comme auteur compositeur de musiques pour pièces de théâtre, responsable d’ateliers musicaux pour la jeunesse, fabrication d’instruments, ateliers sur le rythme et l’initiation aux rythmes, au Cameroun et en France.

    En ce qui concerne la musique, François Essindi dit avoir foi dans le rassemblement des efforts, et a toujours travaillé dans le cadre de projets collaboratifs. Ainsi, son premier projet musical, Otoulbaka (MySpace), a représenté la culture camerounaise à plusieurs festivals entre 1980 et 2001.

    Depuis 2003, François Essindi officie en tant que comédien de la Compagnie du Théâtre Inutile de la ville d’Amiens, et rêve de promouvoir la culture par le  biais du conte, de la musique, ainsi que des instruments traditionnels de sa culture Ekang.

    En 2005, il initie le projet musical Abakuya suite à sa rencontre avec un bassiste australien (Jimi Sofo). De cette collaboration découleront deux disques auto-produits, « Primitive Love » en 2008 et « Abakuya Ep » en 2010.

    François Essindi collabore d’autre part avec différents artistes, et met à profit son expérience dans divers projets culturels (Peinture, Musique, Contes Africains, Théâtre, Performances…). Avec Brice Wassy (Cameroun), Madesheerkhan (France), Caroline Chivé (France), Hilaire Penda (Cameroun), Riad Abdelgawad (Egypte), Claudine Françoise (France), Sally Nyolo (France), Nathalie Durand (France), et bien d’autres encore…

    Aujourd’hui, avec l’association Akiba, dont il est membre et fondateur, François Essindi mène des projets culturels divers en France, ainsi que vers l’Afrique et le Cameroun, son pays natal, dont la création d’un lieu culturel de formation, de diffusion, création et information. Il organise de même des ateliers sur le rythme, et des stages d’animation de conte et musique, ou d’art dramatique et comédie.

    Il est aussi l’auteur de deux livres de contes illustrés et bilingues (jeunesse), sortis aux éditions L’harmattan. Ces contes sont issus du travail de collecte des contes, rites et chante fables de sa culture Ekang (au sud Cameroun).

    Son nouveau projet musical « Minsili, Groupe-Ecole Ekang » repose sur des rencontres, des croisements de rythmes, de sons et de personnes. Il rassemble ainsi des musiciens de divers horizons dans le cadre de la TAG Ekang Music Expériences… Ce collectif peut être constitué de deux musiciens comme de quarante, de machines comme d’instruments.

    Et lorsqu’il se produit en solo, François Essindi nous offre un dialogue entre tradition et modernisme. Ses instruments traditionnels sont ainsi dotés de capteurs empruntant une sortie électro, remixés avec des sons préenregistrés.

    François Essindi sera en concert le 16 avril 2015 à la Bellevilloise pour Africa Breack, et le 18 avril à l’Entrepôt Porte de Pantin à partir de 20h00 (Entrée 10 euros).

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] François Essindi

     

     

  • Madame Bovary en langage Jeuns…

     

    « C’est l’histoire d’un p’tit puceau tout mou comme les Chocapic au fond de leur bol »

     

    C’est ainsi que commence la libre interprétation de Madame Bovary par Jean Rochefort. Le blog Boloss des Belles Lettres a mis à contribution l’acteur qui, tel que nous le connaissons, n’a pas du trop se faire prier pour se prêter au jeu… Le résultat est assez jubilatoire.

    « Emma, elle se fait chier, donc elle commence à toucher la nouille de quelques keums qui passent »

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Boloss des Belles Lettres

     

     

  • Le Souper : le vice appuyé sur le bras du crime

     

     

    « Le Souper », pièce en un acte écrite par Jean-Claude Brisville en 1989, est créée le 20 septembre de la même année au Théâtre Montparnasse. Avec dans le rôle de Fouché, Claude Brasseur, dans celui de Talleyrand, Claude Rich, et à la mise en scène Jean-Pierre Miquel. En 1992, Edouard Molinaro adapte « Le Souper » au grand écran, toujours avec Brasseur et Rich.

     

    Après la défaite de Waterloo et l’exil de Napoléon, Wellington et ses troupes sont dans Paris. Le peuple est dans la rue et la révolte gronde. Qui va gouverner le pays ? Le 6 juillet 1815 au soir, Fouché et Talleyrand, qui ont réussi à traverser sans encombre les temps troublés de la Révolution, en sauvant leur tête, se retrouvent lors d’un souper pour décider du régime à donner à la France. Si le premier souhaite une république, le second envisage le retour des Bourbons. Aucun des deux ne peut agir sans l’autre…

    Bon, n’y allons pas par quatre chemins, « Le Souper » est un chef d’oeuvre. D’abord parce que ce huit-clos confronte deux des personnages parmi les plus complexes de l’Histoire de France. La lumière, Talleyrand, face à l’ombre, Fouché… Ensuite parce que ce texte au cordeau est ciselé pour des comédiens d’exception. Et les deux distributions majeures qu’a connu « Le Souper » depuis sa création en 1989 ne démentent pas ce fait.

    On n’interprète pas de tels rôles sans s’être au préalable plongé dans la réalité d’une époque, d’un contexte historique, et de deux personnages qui ont marqué l’histoire de leur empreinte indélébile. Cette pièce trouve écho dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Talleyrand, rompu aux relations extérieures et à la diplomatie, c’est notre Ministre des Affaires Etrangères. Fouché, quant à lui, inventeur de la police moderne et du renseignement, pourrait évoquer de nos jours le Ministre de l’Intérieur.

    Autant on connait Talleyrand, à qui Dieu prêta longue vie, puisqu’il mourut à l’âge de 84 ans, ce qui lui permit d’être dans la lumière pendant tant d’années, autant Fouché fut plus un personnage de l’ombre. Alors, quand on veut tenter d’appréhender la vraie nature de Joseph Fouché, on se doit d’avoir lu ses mémoires, d’abord, mais aussi la biographie remarquable que lui consacra Stefan Zweig, qui était fasciné par l’homme.

    A présent, en partant du postulat que cette pièce fut écrite pour des acteurs d’exception, et si nous devions nous hasarder à comparer les prestations des couples Brasseur / Rich et Arestrup / Chesnais, je dois admettre que j’ai une légère préférence pour la création originale de 1989… Quand je dis cela, je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’un jugement de valeur quant aux comédiens en tant que tels, bien entendu, mais plutôt vis-à-vis de l’appréhension des personnages.

    Ce qui n’empêche qu’il faut courir au Théâtre de la Madeleine voir « Le Souper », à ne surtout pas rater !

    « Ensuite, je me rendis chez Sa Majesté : introduit dans une des chambres qui précédaient celle du roi, je ne trouvai personne ; je m’assis dans un coin et j’attendis. Tout à coup une porte s’ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant soutenu par M. Fouché ; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du roi et disparaît. Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur ; le féal régicide, à genoux, mît les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi martyr ; l’évêque apostat fut caution du serment. » (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-tombe).

    Au Théâtre de la Madeleine, depuis le 14 mars 2015

    De Jean-Claude Brisville
    Avec Niels Arestrup, Patrick Chesnais, Paul Charieras et Benjamin Migneco.
    Mise en scène : Daniel Benoin
    Assistante à la mise en scène : Linda Blanchet
    Scénographie : Jean-Pierre Laporte
    Lumières : Daniel Benoin
    Costumes : Nathalie Bérard-Benoin
    Vidéo : Paulo Correia

     

     

     

     

    Le Souper 003

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Théâtre de la Madeleine

     

     

     

  • La sortie de la semaine : « Still Alice »

     

     

    Julianne Moore, Oscar 2015 de la meilleure interprétation féminine de l’année pour son rôle dans « Still Alice » de Wash Westmoreland et Richard Glatzer, décédé il y a quelques jours, rentre dans la peau d’Alice Howland, une femme de 50 ans, professeur à Harward, mariée, trois enfants, qui découvre qu’elle est atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzeimer. Loin de l’analyse clinique de la maladie (ses symptômes, ses conséquences, les soins à apporter), le film expose le point de vue et le ressenti de chaque membre de la famille face à cette situation, du mari dans le déni à Alice elle-même.

    Le film a reçu un accueil mitigé de la critique (3,1 / 5), qui salue davantage la performance des acteurs (Kristen Stewart dans « Twilight », Alec Baldwin et Kate Bosworth dans « Superman Returns ») que la réalisation. Le public semble avoir été, quant à lui, plus touché (3,7 / 5) par l’histoire de cette femme, dont le roman éponyme de Lisa Genova avait déjà séduit 2 millions de lecteurs dans 31 pays. Après « 50 Nuances de Grey », les adaptations ont le vent en poupe en ce début d’année.

     

     

     

     

    Still Alice 2014

     

     

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  • Instant City Playlist – Mars 2015

    Instant City Playlist – Mars 2015

    Mars 2015

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City de mars 2015 est enfin en ligne !

    On attaque avec le “Roc Boys” de Jay Z remixé par Matoma, le dernier trax très groovy du producteur norvégien, qui nous réchauffe en ce mois de mars, quand le fond de l’air est encore un peu frais…

    A suivre notre coup de coeur du moment, l’Impératrice, avec son trax edit “Vanille Fraise“, sortie il y a deux mois, et qui sent déjà bon l’été… Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur son site internet. C’est beau et original… A noter aussi l’article publié récemment dans le Mag Instant City, au sujet de l’histoire du sample utilisé dans ce morceau. A découvrir…

    History, aka Ryan Merchant, l’autre moitié du duo CapitalCities, nous revient ici avec son morceau éponyme, “History“. Une jolie pop mélodieuse, qui reste bien dans la tête…

    A présent, nos amis de Tuxedo, qui nous viennent de la West Coast, avec leur dernier trax, “Number One“, et leur son toujours aussi funky old-school, sur  Stones Throw Records, notre label préféré du moment, à l’éclectisme qui ne se dément pas…

    Ensuite, nos deux petits Frenchy Adrien et Arthur, qui composent le duo pop Sunblocks, nous livraient en 2014 un “Joey Overdrive” bourré à souhait de disco house à l’ancienne, du piano aux keys, du sol au plafond.

    Toujours sur le label californien Stones Throw Records, un ovni, une vraie bombe, “Suede“, le premier single des deux compères de NxWorries, à savoir Anderson Paak et Knxlwledge.

    Paper Recordings, le label anglais, fêtait ses vingt ans l’année dernière. Ne nous privons pas de ce “Gammal Morro” des norvégiens de Diskobeistet, qui représente tout à fait le son du label, bien qu’étant sorti en janvier 2015…

    Mick Brundstatt, aka Rondo (Electro), venu de… Ah, de l’univers, semble-t-il, suivant sa bio, nous livre un “Stigmates” dans l’esprit du son house des 90’s.

    Nous remontons encore un peu le temps, toujours avec Rondo (Electro), et leur morceau “ChicagoTribute“.

    A suivre TheYellowBeats, avec “Amen“, le premier extrait de son dernier Ep “Echoes InD” sorti il y a quelques jours. On ne rate pas la moindre occasion de parler de The Yellow, car c’est du talent pur, et on ne doute pas une seconde qu’il ira loin. Et puis, c’est une production Instant City, alors on ne va pas se gêner pour n’en dire que du bien…

    Une fille. Deux musiciens. De la folk. Une voix à la Soko, des histoires de soldats ou de coupe de cheveux, June Bug charme, trouble puis fait rire. Avec “I’ll Miss You Sometimes“, la petite Lilloise nous balance sa folk à la gueule, tout en douceur, et commence à se faire une place dans le paysage musical français.

    Allez, on se remet un petit trax de l’Impératrice, juste pour être bien sûr… Son morceau “L’Impératrice” sorti début 2013 sur le label Cracki Records contient déjà tous les ingrédients qui peuvent nous laisser raisonnablement penser que la miss va aller loin…

    A l’écoute de “Do It Do It Disco (Tom Noble Remix)” de Myron & E, encore et toujours sur Stones Throw Records, mes pieds bougent de façon incontrôlable… Eric, le E de Myron and E, DJ californien de The Roots, Missy Elliott, et Mary J Blige, un soir qu’il scratche à Helsinki, se met à chanter avec un groupe local, The Soul Investigators, qui connaît tous les standards de la Motown. A cette collaboration à distance se joint Myron Glasper, du ghetto de South Central. Myron & E est né…

    Direction le Québec maintenant, avec Griot Urbaniseur, et son “Dice B (Good Vibes RMX)“. A découvrir plus particulièrement son album Maximiser Le Son sorti en 2012.

    A suivre un extrait de l’album de J Rocc, Beats On Tap(e) : “Fire Dancer“.

    Et pour clôturer cette playlist de mars en beauté, le Canadien DaBrooke nous balance un “Sexe Insolite” dont on sort quelque peu frustré, tellement c’est court, mais tellement ça sonne…

    Allez, salut maintenant ! See you in April !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »LES ARTISTES D’INSTANT CITY PRESENTS DANS CETTE PLAYLIST » class= » » id= » »]

    @theyellowbeats

    Vous pouvez  en discuter aussi dans ce District d’Instant City

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »TOUS LES LIENS VERS LES ARTISTES DE LA PLAYLIST » class= » » id= » »]

     

     

     

    Et en cadeau, le clip de Jay Z – Roc Boys…

    https://vimeo.com/123356006

     

    + TheYellowBeats – Ain’t No Perfect World… Le clip en avril !

     

    + Tuxedo – Number One

    https://vimeo.com/121932046

     

    Et allez, juste pour le plaisir, toujours Tuxedo : Do It

     

     

  • Instant City Live Sessions #01 : TheYellowBeats

    Instant City Live Sessions #01 : TheYellowBeats

     

    Le premier artiste à se prêter au jeu des Instant City Live Sessions est notre petit protégé, l’Aixois Manu Alias aka The Yellow.

    Tout commence à Aix en Provence, quand Manu Alias rencontre Lionel Pelissier, son professeur de batterie, qui lui apprendra la rigueur, la technique, mais surtout la musicalité et le langage. Puis c’est au Conservatoire, en classe de Jazz, avec Jean François Bonnel, son professeur de Jazz, qu’il poursuit ses études et obtient son diplôme (en ateliers, notamment avec Cécile Mc Lorin).

    Dans le même temps, Manu Alias s’attaque à ses premières compositions, faisant le grand écart entre Pop et Rap, en passant par la Country, la Soul ou le Swing, et toujours guidé par sa passion pour Thelonious Monk, Duke Ellington, Bill Evans…

    « TheYellowBeats », le nouveau projet de Manu Alias réunit, comme base initiale, un quarter Jazz / HipHop qui a pour seule ambition de créer. C’est sur cette formation que débuteront les premiers arrangements et les premières créations Jazz / HipHop / Soul / Reggae. La composition du groupe ne sera jamais fixe, et évoluera au gré des projets qui se présentent.

    C’est en prenant de plus en plus plaisir à créer en studio que The Yellow va par la suite composer pour le cinéma. Les associations cinématographiques MAKEMA et RECORDERZ seront les premières à faire appel à lui, pour plusieurs œuvres.

    The YellowBeats travaille aujourd’hui en studio, sur les prochains albums à sortir, sur les musiques d’émissions TV, sur ses prochains clips, sur scène, accompagné de son trio, ainsi que sur plusieurs collaborations artistiques qui, contribuant à son bonheur et son bien-être, nourrissent petit à petit ses projets personnels.

    A noter pour finir que « Ain’t No Perfect World » est le premier extrait du nouvel album de TheYellowBeats, dont la sortie est imminente. En exclusivité, juste pour les habitants d’Instant City… A présent, profitez bien de ce concert privé, et vous pouvez retrouvez les albums de TheYellowBeats sur Bandcamp.

     

     

    Ain’t No Perfect World

     

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    Damn Dog

     

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    MYL AND

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats ⎜Bandcamp

     

     

  • Fiers de « Pride »…

     

    Il y a de quoi être fiers de « Pride »… Du film, et de ces personnages dont le film nous narre l’histoire vraie. A l’instar de « The Full Monty », on plonge en 1984, en pleine crise économique en Grande-Bretagne, alors que Margaret Thatcher soutient la fermeture de vingt mines de charbon déficitaires. S’ensuit une longue année de grève des mineurs. Privés de salaire, acculés à faire appel à la solidarité nationale, accepteront-ils l’argent récolté par un groupe de gays et lesbiennes venus de Londres ? La fierté de ces mâles qui descendent chaque jour à la mine sera-t-elle compatible avec l’argent des « tafioles » ?

    De fierté, il en est justement question dans ce film : celui des gays et lesbiennes qui récoltèrent la somme la plus importante de tout le pays. Celle des grévistes, bafoués par le gouvernement, et qui se retrouvent contraints de mendier faute de ressources pour nourrir leurs familles. Celle des mineurs non-grévistes qui se sentent atteints dans leur virilité, jusqu’à se réunir afin de voter le refus de cet « argent de pédé ».

    « Pride » est de fait, aussi, la chronique de la vie des homosexuels dans une société qui les rejette encore comme des contaminés, chose qui ne tardera pas à se produire avec l’arrivée du sida, dont on sent la présence en arrière plan.

    Les personnages sont plus qu’attachants. Hauts en couleur, chacun raconte sa part des travers de notre société. Chacun va évoluer au contact des autres. La solidarité qui se développe alors entre des personnes que tout oppose est enthousiasmante. Jusqu’au point d’orgue final absolument bouleversant, tant cela semblait improbable. La BO joue l’harmonie avec des icônes gays des années 80 : Bronski Beat, Queen, Culture Club, The Communards, UB40, Depeche Mode.

    Aucun doute possible, « Pride » est à mettre dans le Top 3 des meilleurs films de l’année 2014.

     

     

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    Pride 002

     

     

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  • Indian Palace : bienvenue au Marigold Hotel

     

    « Indian Palace » (2012) est un de ces petits films qu’on aime bien regarder pour se détendre et passer un bon moment. Il s’adresse plutôt à un public post-quarantaine, plus sensible sans doute aux préoccupations et aux émotions de leurs congénères en âge de partir à la retraite. Ou devrais-je dire, de quitter la société, et de faire le deuil d’un quelconque rôle à y jouer : quand on n’a plus de mari, plus de sex-appeal, plus d’économies, plus la santé ou plus de boulot, que faire de soi ?

    Sonny Kapoor (Dev Patel, « Slumdog Millionaire ») a l’idée très drôle de « délocaliser » tous ces vieux dont l’Occident ne veut plus, pour leur offrir un Palais où mourir en paix. John Madden (Oscar en 1998 du meilleur film pour « Shakespeare in Love ») en fait le sujet de son film. Son talent réside à la fois en des dialogues extrêmement affinés qui font mouche à chaque fois, et il a l’intelligence de s’entourer d’acteurs (britanniques bien sûr) au talent reconnu : Judi Dench (Philomena), Bill Nighy (Good Morning England), Maggie Smith (Harry Potter) , Celia Imrie (Bridget Jones) et Tom Wilkinson (The Full Monty). Ceux-là ne se découvrent pas : ils ont déjà tous plus ou moins joué ensemble à diverses reprises, et on sent leur complicité, entre eux et avec le réalisateur. Ce qui nous rappelle le « Calendar Girls » du réalisateur Nigel Cole (2003) : même tribu d’acteurs, même thème (la retraite), même humour.

    Un autre atout évident du film, c’est l’Inde, personnage à part entière. Celle-là même qui ne laisse personne indifférent (et surtout pas le personnage de Penelope Wilton !) : tous les ingrédients sont réunis pour assurer le spectacle du choc culturel qui nous vaut cette réplique savoureuse : « Ce que je n’arrive pas à prononcer, j’évite de le manger en général. ». Les vieux sont grincheux, exigeants et râleurs, c’est bien connu. On assiste alors à une transformation des personnages sous l’effet de ce nouvel environnement, à l’issue de laquelle chacun trouvera sa nouvelle place.

    En plus d’être une comédie sympathique et intelligente, « Indian Palace » fait partie de ces films qui méritent d’être ajoutés à la « Cinéma Playlist », de ces films « qui font du bien ». Il est plein de joie, d’espoir, de foi en la vie et d’ondes positives. Ce sont ces films-là qu’on a plaisir à voir et revoir, quand on a un petit coup de blues : « A la fin de l’histoire, ça finit toujours par s’arranger. Si ça ne s’est pas arrangé, c’est que l’histoire n’est pas terminée ! ». Et on a vraiment hâte de repartir séjourner au Marigold Hotel pour un « Indian Palace 2 », dont la sortie en France est prévue le 1er avril 2015. Avec un petit bonus : Richard Gere au casting…

     

     

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    Indian Palace 003

     

     

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  • I Origins

     

    Dès les premières images, on se dit que la photo, l’image, la lumière, sont magnifiques. On se dit que le réalisateur qui a fait ça dans les quelques premières minutes ne peut pas avoir fait un mauvais film. Ca semble impossible. Alors on s’émerveille, et on entre dans l’histoire avec la délectation de se dire qu’on va passer un super moment. Pour un cinéphile, cette promesse, c’est du nectar. Ces yeux magnifiques, tous ces regards : ils sont fascinants.

    On sent bien, dès le départ, que ce film est différent des autres. Non pas par son humour (comme « Django Unchained » de Tarantino), mais par son scénario, un peu comme « Usual Suspects« … I Origins est construit comme un roman : avec des chapitres. On le regarde comme on lit un excellent bouquin : on attend la suite… Et on ne le regrette pas ! Car la suite est géniale, et ne prend tout son sens qu’à la dernière minute. Là, on décolle les yeux de la dernière ligne du livre, et on se dit, les pages ouvertes sur nos genoux en regardant dans le vague : « waow ».

    Bienvenue à travers mes yeux.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] I Origins

     

     

  • Bill Nighy, de ces acteurs qu’on aime…

     

    Bill Nighy fait partie de ces acteurs qu’on aime… Cliquez sur son nom, et vous avez une liste impressionnante de très très bons films. Pas juste des films « sympas », non, des films « à voir et à revoir ». Britannique, bien sûr.. CQFD.

    De sa prestation poilante dans « Love Actually » à celle plus rock’n roll de « Good Morning England« , pour arriver au drame de « Il était temps« , toutes les palettes de son art sont disponibles sur grand écran. Du film moins connu comme l’excellentissime « Pride » au blockbuster « Harry Potter« , il y en a pour tous les publics et tous les goûts.

    Bill Nighy n’est pas seulement une référence en matière d’excellents films, il est aussi le gage d’un casting de rêve, aux côtés d’acteurs tous plus émérites les uns que les autres (Anglais, of course) ; Judi Dench et Maggie Smith dans « Indian Palace« , Ralph Fiennes dans « The Constant Gardener » ou encore Cate Blanchett dans « Chronique d’un Scandale« .

    En bref, et pour conclure, Bill Nighy est une porte d’entrée bien choisie pour découvrir le cinéma britannique que j’aime tant. Sa reconnaissance tardive en 2003 aux English Awards a décuplé les sollicitations, pour notre plus grand plaisir de cinéphiles.

    So British…

     

     

     

     

     

    https://vimeo.com/72254393

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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