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  • New York | Ouverture du One World Observatory

     

    Aujourd’hui, c’est le jour de l’ouverture officielle du One World Observatory, qui occupe les trois derniers étages du One World Trade Center, dont l’antenne culmine à 541 mètres, soit 1776 pieds… 1776, comme la date de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique.

    Avant d’accéder à ce point de vue absolument unique, dominant New York à 380 mètres du sol, vous embarquerez dans l’un des cinq ascenseurs Sky Pod, qui vous permettra d’atteindre le 102ème étage de la tour la plus haute de l’hémisphère nord en moins de 60 secondes. Durant ce périple, un time lapse  en images de synthèse vous sera projeté sur les parois de l’ascenseur, revenant sur 500 ans d’histoire de Manhattan, de l’an 1500 à 2015, en passant par 2001, et la tragédie du 11 septembre.

    Informations pratiques :

    ✓ Adresse : One World Trade Center.

    ✓ L’entrée de l’observatoire est située sur West Plaza, à l’angle de West Street et Vesey Street.

    ✓ Horaires : jusqu’au 7 septembre 2015, l’observatoire sera ouvert tous les jours de 9h à minuit. Dernière entrée possible à 23h15. A partir du 8 septembre 2015, l’observatoire fermera à 20h. Dernière entrée possible à 19h15.

    ✓ Prix de l’entrée : 32 $ pour les adultes de 13 à 64 ans, 26 $ pour les enfants de 6 à 12 ans et 30 $ pour les seniors de 65 ans et plus.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] One World Observatory

     

     

  • Interview : Sacha Federowsky | Photographe de l’invisible

    Interview : Sacha Federowsky | Photographe de l’invisible

     

     

    Photographe plasticien, Sacha Federowsky se questionne sur le réel et l’invisible. Ses obsessions photographiques voyagent autour de l’intime, de la mémoire, de l’exploration des corps sexués, pour plus globalement capter ce qui fait notre identité.

    C’est après des études universitaires en anthropologie, et un vagabondage sur plusieurs continents, que Sacha Federowsky devient photographe plasticien professionnel en 2004.

    Proche des courants surréalistes, il mêle des éléments graphiques à ses productions photographiques, mixant à la fois des influences avant-gardistes et traditionnelles. C’est pourquoi au détour de son regard instantané, on peut y retrouver le monde de la mode, la danse, le psychédélisme, le noir et blanc comme la couleur, la capture du quotidien urbain, les corps nus bruts, les paysages bucoliques et les voyages.

    « La nature n’est pas juste la nature, j’y vois des forces et des présences qui s’expriment en totale liberté.»

    Dans « Try everyday to destroy a world », Sacha Federowsky exprime à travers la nature,  sa rencontre avec la Chamanisme. Et photo après photo, il observe pour mettre en avant tous les pouvoirs de la nature.

    Comme il aime à le définir le travail photographique de Sacha Federowsky est une anthropologie de l’invisible.

                            « L’appareil capte l’invisible… la lumière ! »

    Sacha Federowsky, Try everyday to destroy the world , en ce moment dans le FOCUS Instant City.

     

     

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  • AC/DC | Let There Be Rock | Live in Paris 1979

     

     

    A l’occasion du concert d’AC/DC samedi soir dernier au Stade de France, replongeons dans 40 ans d’histoire de ce groupe qui reste aujourd’hui un des tous derniers survivants, avec les Rolling Stones, d’une époque à jamais révolue.

     

    Et pour certains d’entre nous, cette vidéo ne va pas nous rajeunir… Ce concert d’AC/DC, tourné le 09 décembre 1979 au Pavillon de Paris – je venais d’avoir quatorze ans, et j’y étais – restera dans l’imaginaire collectif comme probablement un de ces derniers shows mythiques qui marqueront cette époque bénie, et ce à double titre.

    En effet, nous sommes toujours dans le minimalisme scénique de ces années 70, avec peu d’effets de scène et pas de pyrotechnie, ce qui caractérisera ensuite les concerts-monstres des années 80. Cette tournée, qui suit la sortie de l’album « Highway To Hell », et qui propulsera AC/DC dans les charts, ainsi qu’au firmament du Rock, est aussi la dernière pour Bon Scott, qui décèdera quelques mois plus tard, à Londres, le 19 février 1980, marquant le début de la légende du groupe. En effet, l’album suivant, « Back In Black », avec un nombre de copie vendues autour de cinquante millions, sera le deuxième album le plus vendu au monde, derrière « Thriller » de Michael Jackson vendu à plus de 65 millions d’exemplaires. Le jour de la sortie de « Back In Black », une rumeur courut que l’album hommage à Bon Scott sortirait en pressage limité. Il en résulta des heures d’attente devant les magasins de disques. Une heure après leur ouverture, l’album était épuisé, pendant des semaines…

    Mais plus généralement, ce concert sonne le glas du Pavillon de Paris, qui aura accueilli en l’espace de cinq années tous les groupes majeurs des années 70, d’Alice Cooper à Roxy Music, en passant par les Rolling Stones (enregistrement de « Love You Live » en 1976), Bob Marley (enregistrement de « Babylon By Bus » en 1978) ou encore Supertramp (enregistrement du live « Paris » en 1979). La salle de concert de la Porte de Pantin, qui fut construite sur le site des anciens abattoirs de la Villette, fermera définitivement en 1980, pour laisser la place au futur Zenith, qui ouvrira ses portes en 1983.

    Ce concert filmé au Pavillon de Paris est entrecoupé de séquences d’interview des membres du groupe, tournées deux jours plus tôt à l’occasion d’un concert à Reims. Il servira de base au documentaire musical « Let There Be Rock » réalisé par Eric Dionysius et Eric Mistler, sorti sur grand écran en 1980, et qui restera à l’affiche de quelques cinémas parisiens pendant des années…

    A découvrir, ou à redécouvrir… C’est juste énorme.

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] AC/DC Official

     

     

     

  • Björk | DJ Set surprise à New-York

     

    On connait la faculté naturelle que possède Björk de brouiller les pistes, et de surgir là où on l’attend le moins. Son dernier happening n’a pas failli à la règle, puisqu’un public trié sur le volet, à l’occasion d’une fête donnée à New York le 15 mai dernier par le label expérimental Tri Angle Records pour célébrer ses cinq ans d’existence, n’en a pas cru ses yeux, en s’apercevant que le DJ qui officiait aux platines n’était autre que l’icône islandaise.

     

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    A bientôt 50 ans, Björk n’a rien renié de ses racines Punk, et ne s’est jamais départie de son goût immodéré pour la mise en scène. Fan invétérée et auto-proclamée des productions de Tri Angle Records, elle nous gratifie d’un mix d’une heure, pointu comme on pouvait s’y attendre, et passant en revue tous ses coups de coeur musicaux de l’année 2014, du hip-hop alternatif des défunts Death Grips au rock de Kate Bush, en passant par la techno britannique de Vessel.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Björk Official

     

     

     

  • Festival de Cannes 🎬 Clap 15 : Voilà, c’est fini…

     

     

    Ce soir à 18h50, nous assisterons en direct sur Canal + à la soirée de clôture du 68ème Festival de Cannes, toujours avec Lambert Wilson aux manettes sur la scène du Palais des Festivals. Qui gagnera la Palme d’Or ? Que se murmure-t-il en coulisses ?

    Sera-ce un film « connecté » comme « Sicario », « Mon Roi » ou « La Tête Haute » ?

    Un film acclamé par la presse comme « La Loi du Marché », « Carol » ou encore « Youth » ?

    LE film le plus consensuel comme « Mia Madre » ?

    Le film le plus intéressant d’un point de vue artistique, comme « Le fils de Saul », que les distributeurs américains se sont arraché, ou « Dheepan » ?

    Un film du bout du monde, comme « Notre Petite Soeur » ou « The Assassin », pour la magnifique esthétique de ses images ?

    Ou encore le film le plus barré comme « The Lobster », le plus hué comme « La Forêt des Songes » ou le moins bien noté comme « Chronic » ?

    Une chose est sûre, ce ne sera pas « Valley of Love », le règlement interdisant aux acteurs de critiquer les membres du jury ou le festival. Monsieur Depardieu a tout d’abord refusé de venir sur la Croisette défendre le film dans un Festival qui selon lui manque de panache. Désireux « d’éviter tous les cons » et de mettre « deux claques dans la gueule » de Charlie Hebdo, il conclut sur Sophie Marceau : « je me demande pourquoi il n’y a que chez elle qu’on voit tantôt un sein, tantôt une culotte ». Mal parti pour la Palme.

    Le jury de 2015 est particulièrement adéquat pour une Palme d’Or sérieuse et objectivement de qualité, mais différente. La sélection a montré cette année qu’elle pouvait être audacieuse et intéressante, même si jugée par la presse en-deçà et sans véritable coup de foudre.

    C’est d’ailleurs en la lisant que se dégage « The Big Pronostic », comme le titre Le Monde, en référence au film des frères Coen…

    Sur 19 films :

    Prix d’interprétation féminine pour Cate Blanchett
    Prix d’interprétation masculine pour Vincent Lindon
    Prix de la mise en scène pour « Le Fils de Saul »
    Palme d’or pour « Mia Madre »
    Prix du jury pour « Youth »
    Prix du scénario pour « Sicario »

    Et la palme d’or est décernée à…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

     

  • Yo.K | Passage à l’âge adulte…

    Yo.K | Passage à l’âge adulte…

     

    Yo.k a toujours baigné dans la Soul et le Funk, depuis sa plus tendre enfance. C’est en arrivant en Avignon à 13 ans, en 2001, qu’il découvre le rap américain des Busta Rhymes, Dr. Dre ou Eminem. Quatre ans plus tard, Yo.K se convertit définitivement au rap français, au son des Oxmo, Sages Po, les X, NTM, Fabe, Lunatic… En 2007, il crée Vision Décalée, collectif composé de Mi-K, Dj Nash et Thomas, ses compagnons de radio, qui deviendront vite ses frères d’armes et son crew. Leur morceau éponyme sort sur le premier volet des compilations Solaris.

    En 2011 parait Incipit, son premier projet solo, sous son nom d’artiste : Yo.K. Sept titres, sept beatmakers, et un projet abouti sans argent, en téléchargement libre pour le plaisir de la musique. Il définit son Rap comme le résultat logique de son parcours musical : des mots qui ont du sens sur de la musique qui vibre. Il y met en exergue les sentiments, tout en aimant parfois s’évader avec des thèmes plus ludiques.

    En 2014, à Incipit succède Optimum, le deuxème volet d’un projet en trois parties. A la différence du maximum, qui cherche à défendre le plus possible, l’optimum représente le mieux pour soi. L’élaboration de ce deuxième maxi a accompagné le passage de Yo.K à l’âge adulte, entre de nombreux accomplissements et quelques désillusions.

    Incipit (n.m.) : premiers mots d’un livre destinés à «accrocher» l’attention du lecteur à l’aide d’un style propre à l’auteur. Il intéresse par ses techniques et fait souvent l’objet d’un travail d’écriture particulier, singulièrement poétique, surprenant et rythmé.

    Optimum (n.m.) : A la différence du maximum, qui cherche à défendre le plus possible, l’optimum représente le mieux pour soi. Lorsqu’il sera atteint, il permettra de déceler ce qui nous est le plus favorable, pour accéder à son propre équilibre.

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Yo.K Official

     

     

     

  • TheYellowBeats | Good Shit DopeDudes Sessions

    TheYellowBeats | Good Shit DopeDudes Sessions

     

    L’homme qui se fait appeler TheYellowBeats est de retour avec son dernier clip, « Good Shit DopeDudes Sessions », épaulé par son compère BigBen, et toujours filmé par le crew de Makema Films, qui nous avait déjà concocté au mois de mars les trois films de la première « Instant City Live Sessions ».

    On y retrouve la recette habituelle qui va bien, du groove imparable au flow impeccable, en passant par ces accents jazz distillés en arrière plan, mais pour la première fois, TheYellowBeats se hasarde à nous balancer ses lyrics en Français, ce qui ne pouvait nous faire plus plaisir.

    « Good Shit DopeDudes Sessions », c’est un dernier caillou laissé sur son chemin, qui le mènera dans les prochains mois jusqu’à Montréal, où il ira se frotter à l’univers musical nord-américain, qui constitue sa principale source d’inspiration.

    Dernière pépite à savourer, pour la route…

     

    [vimeo id= »128366584″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

    Instant-City-TheYellowBeats-001

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Official

     

     

     

  • Festival de Cannes 🎬 Clap 14 : Deux jours avant la Palme d’or

     

     

    « Sicario » de Denis Villeneuve est décidément mon favori. Le réalisateur canadien de « Prisoners » (2013), « Incendies » (2010) et « Enemy » (2013) affirme tenir là « son meilleur film ». Après avoir tenu le spectateur en haleine, cloué dans son fauteuil, pendant deux heures, le film a été plébiscité par une standing ovation.

    L’histoire : celle de Kate Macy (Emily Blunt), agent du FBI, en lutte contre les cartels de la drogue à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis (le mot « Sicario » désigne les tueurs à gage qui travaillent pour les cartels). Le suspense d’un thriller, de la tension, de l’action et une mise en scène réaliste, au plus près du terrain, sont les ingrédients d’un très bon film orchestré par un homme devenu maître en la matière. Il pose la question du rôle des Etats-Unis, étendard du bien en guerre contre le mal. Or on sait que la réalité est plus nuancée et que, parfois, les bonnes intentions n’excusent pas tout. Combattre le mal par le mal et enfreindre les règles ne font pas forcément du combattant un héros.

    Denis Villeneuve, dans une interview à TF1, explique qu’il voit son film « comme un petit film de guerre » et décrit « le fantasme des Etats-Unis » de croire qu’ils peuvent régler les problèmes de cette manière, hors de leur territoire ». Pour l’anecdote, en interactions, on trouve : Xavier Dolan, un compatriote, Josh Brolin, présent aussi dans le film « No Country for Old Men » des frères Coen et Roger Deakins à la photo chez les Coen et chez Villeneuve.

     

     

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  • Les Barbapapa ont 45 ans !

     

    Les Barbapapa ont 45 ans !?… Déjà !!!

    Malheureusement, je confirme, c’est bien en 1970, précisément le 19 mai à Paris, que Talus Taylor et Annette Tison inventent les Barbapapa.

    L’histoire commence comme ça, par le petit bout de la lorgnette… Annette et Talus se promènent paisiblement au jardin du Luxembourg. Soudain, Talus Taylor est perturbé par les cris stridents d’un enfant, sans doute insupportable, même pour l’époque, réclamant à ses parents une chose qu’il balbutie en ces termes : « Baa baa baa baa ».

    Talus Taylor, ne parlant pas français, demande aussitôt à Annette Tison ce que le « petit chiard » a voulu dire. Dans la seconde, et sans reprendre son souffle, Annette Tison lui explique que le bambin réclame tout simplement une friandise… dont le nom est « barbe à papa ». Et voilà !

    Un peu plus tard, au restaurant, le couple se met à dessiner sur la nappe un personnage inspiré par la friandise… Le résultat est rose et tout en rondeur. Et lorsqu’il s’agit de lui donner un nom, Barbapapa s’impose tout naturellement.

    Un très bon anniversaire à notre enfance à tous !

     

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  • Version Originale | Angela McCluskey

     

    « My Funny Valentine » est une chanson de Richard Rodgers et Lorenz Hart, tirée de la comédie musicale américaine « Place au rythme » (Babes in Arms), créée en 1937 à Broadway. Après avoir été enregistrée ensuite par Chet BakerFrank Sinatra, ou encore Miles Davis, cette chanson est devenue un des standards absolus du jazz populaire, apparaissant sur plus de 1 300 albums, de plus de 600 artistes différents.

    Un grand merci à Angela McCluskey pour sa Version Originale.

     

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