Catégorie : Evénements

  • Bonjour, je suis Niki de Saint-Phalle…

     

    Du 17 septembre 2014 au 2 février 2015, le Grand Palais présente la Rétrospective Niki de Saint Phalle, l’une des artistes les plus populaires de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis l’exposition qui lui fut consacrée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1993, aucun événement important n’avait plus mis en avant son travail.

    Plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films, Niki de Saint-Phale (1930 – 2002) a d’abord été mannequin, puis mère de famille, avant d’aborder l’art en autodidacte. Elle commence à peindre en 1952, s’inspirant de l’Art Brut, Dubuffet en particulier, mais aussi de Gaudi ou Pollock, pour peu à peu installer à partir de la fin des années 50 un univers personnel, original et singulier, libre de toute tendance ou mouvement.

    Plus de deux-cents œuvres et archives, beaucoup inédites, ponctuent un parcours chronologique et thématique sur plus de 2000 m2, assorti d’écrans sur lesquels l’artiste commente son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.

    Artiste franco-américaine, Niki de Saint Phalle ne cessera de voyager entre ses deux pays d’adoption, et d’en réconcilier les tendances artistiques. Connue comme la seule artiste femme du Nouveau Réalisme en France (avec CésarChristoYves Klein…), c’était aussi une artiste américaine, dont les œuvres sont à replacer dans une histoire des Combine Paintings Néo Dada, au côté de Jasper Johns et Robert Rauschenberg, mais aussi à l’origine du Pop Art dont son approche renouvelle la lecture.

    Ses œuvres comportent plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation dont on a souvent omis le caractère politique, au profit d’une lecture décorative et superficielle. Aller au-delà, c’est reconnaître par exemple aux Tirs toute leur puissance subversive. Ces performances, où des tableaux étaient détruits à la carabine par elle-même, par ses amis artistes ou par le public invité, furent à la fois fondatrices dans l’histoire du happening et particulièrement scandaleuses car orchestrées par une femme.

    Dirigés contre une vision de l’art, une idée de la religion, une société patriarcale, une situation politique où guerre froide et guerre d’Algérie s’entremêlent, un pays, les États-Unis, où le port d’arme est légalisé, les Tirs sont à l’image de son œuvre ultérieure, qui se nourrit presque toujours de questionnements sociétaux.

    On en découvrira la violence, exprimée dans l’audace de ses performances, l’engagement et la radicalité du contenu politique et féministe de son travail, même si l’on se souvient peut-être avant tout des couleurs vives et gaies de ses personnages, de leurs formes si pleines et de leur si petite tête.

    Une de ses oeuvres les plus célèbres, La Cabeza Grande, sera quant à elle exposée aux mêmes dates au 104, et une sculpture de Niki de Saint Phalle sera installée en écho au Jardin flottant des berges de la Seine.

    Une biographie récente et très vivante de l’artiste : Niki de Saint Phalle, la révolte à l’œuvre, très documentée, a été écrite par Catherine Francblin et publiée chez Hazan. Elle vous permettra de compléter l’approche qui est faite ici. Les amis, les influences, les feelings apportent beaucoup à la compréhension du personnage.

    Cette exposition est organisée par la RMN – Grand Palais avec l’aimable participation de la Niki Charitable Art Foundation, et co-organisée avec le Guggenheim Museum de Bilbao. Elle bénéficie de prêts exceptionnels des musées de Hanovre et de Nice, qui ont reçu d’importantes donations de l’artiste. Elle sera présentée au musée Guggenheim de Bilbao du 27 février au 29 juin 2015.

    Niki de Saint Phalle, du 17 septembre 2014 au 2 février 2015. Grand Palais, entrée Champs-Élysées. Métro Champs-Élysées-Clemenceau ou Franklin-D.-Roosevelt. Tlj sauf le mardi de 10 à 22h. Fermeture à 20h les dimanche et lundi. 13 ou 9€ (16-25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse). Gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Niki de Saint-Phalle

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Grand Palais

     

     

     

  • Paris Photo | Grand Palais | Novembre 2014

     

     

    La 18ème édition de Paris Photo accueillera au Grand Palais, du 13 au 16 novembre 2014, 143 galeries et 26 éditeurs d’ouvrages photographiques. Paris Photo est la première foire internationale d’art consacrée à la photographie.

    Artistes, galeristes, collectionneurs, professionnels, curieux et passionnés, se retrouvent chaque automne autour d’une programmation ambitieuse et exigeante, mettant l’accent sur la diversité et la qualité des artistes et des œuvres présentées par les galeristes :

    La Collection Privée présente le rôle pionnier joué par des collectionneurs privés qui, animés par leur passion et leur persévérance, rassemblent des œuvres maîtresses ou révèlent de nouvelles approches.

    – L’exposition Acquisitions Récentes présente quant à elle les nouvelles collections de photographies d’institutions internationales invitées.

    – L’exposition Livre Ouvert souligne l’importance du livre dans l’histoire du medium photographique.

    Pour rendre compte de la vitalité du secteur du livre de photographie, Paris Photo, en partenariat avec la Fondation Aperture, a créé les « Paris Photo – Aperture Foundation Photobook Awards », remis chaque année au sein de la Foire. Les catégories pour 2014 sont : « Premier livre », « Livre de l’année » et « Catalogue de l’année ».

    La Plateforme de Paris Photo, dirigée chaque année par un commissaire invité, offre au public conférences, entretiens, tables rondes et performances.

    Grand Palais
    Avenue Winston Churchill
    75008 Paris

    Horaires d’ouverture :

    • Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15, de 12h30 à 20h00
    • Dimanche 16, de 12h30 à 19h00

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paris Photo Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Grand Palais

     

     

  • Réouverture du Musée Picasso | Hôtel Salé, Paris

     

    Après cinq années de fermeture pour travaux, et quatre mois de retard sur la date de réouverture initialement prévue, les 5000 oeuvres de la Collection Picasso retrouvent enfin leur écrin originel, à savoir l’Hôtel Salé dans lequel le Musée est installé depuis 1985. La totalité de cet hôtel particulier du Marais, datant de 1659, est à présent consacrée, des caves aux combles, à la collection publique la plus importante au monde. Ce sont dorénavant 37 salles dont dispose le Musée Picasso, et qui constituent une surface d’exposition doublée.

    Anne Baldassari, la présidente de la Collection Picasso, vous propose un parcours magistral sur trois niveaux, durant lequel elle retrace l’ensemble de la carrière de Pablo Picasso, depuis ses premiers tableaux en 1895, à l’âge de 14 ans, aux dernières œuvres réalisées en 1972, quelques mois avant sa mort. Cette présentation chronologique est ponctuée de séquences thématiques : les autoportraits, le cubisme, les peintures de guerre… Dans les combles, le visiteur découvre la collection personnelle de Pablo Picasso : des peintures de Degas, Matisse, Cézanne, Braque, Le Douanier Rousseau ou Modigliani. Enfin, les anciennes caves de l’Hôtel Salé sont consacrées aux différents ateliers de l’artiste, ainsi qu’à son processus de création.

    Ce sont donc environ cinq-cents oeuvres sélectionnées parmi la totalité de la Collection, qui seront exposées au public à compter de ce week-end, après avoir parcouru le monde durant la durée des travaux. « Mon grand-père avait dit « donnez-moi un musée, je le remplirai ! ». Il faut savoir qu’il y a un peu moins de 500 œuvres qui sont exposées, sur un total de presque 5000 ! C’est un dixième de ce que le musée Picasso possède » déclare Olivier Picasso, le petit-fils de l’artiste. Il y expose d’ailleurs au dernier étage une partie de la collection personnelle de son grand-père.

    Car Pablo Picasso collectionnait lui-même ses amis, ses maitres, ou encore l’art africain. « Ce sont nous, les peintres, les vrais héritiers, ceux qui continuent à peindre. Nous sommes les héritiers de Rembrandt, Vélasquez, Cézanne, Matisse… Un peintre a toujours un père et une mère, il ne sort pas du néant ». Ainsi, le cocon intimiste du dernier étage de l’Hôtel Salé met en exergue ce dialogue qui s’instaure entre les oeuvres qu’il collectionnait et ses propres oeuvres présentes aux niveaux inférieurs. « Je peins contre les tableaux qui comptent pour moi, mais aussi avec ce qui leur manque », dit Picasso. Avec Matisse, on est dans le domaine de la joute artistique, tandis que les masques africains (dont le très important masque Nimba, de Guinée, grand fétiche de la maternité) dialoguent avec le Douanier Rousseau. Avec Renoir, on est plutôt dans le rapprochement sensuel.

    Ce samedi 25 octobre, Pablo Picasso aurait eu 133 ans.

    Courez-y ce week-end, c’est gratuit et c’est beau !

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Musée Picasso

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Pablo Picasso

     

     

     

  • 200 000 Syriens | Laurent Van Der Stockt

    200 000 Syriens | Laurent Van Der Stockt

     

     

    Deux-cents mille, c’est le nombre de victimes depuis le début du conflit syrien en mars 2011. Le photographe Laurent Van Der Stockt investit la Cathédrale de Bayeux, à l’invitation du Prix Bayeux – Calvados des correspondants de guerre, afin de témoigner de ce conflit meurtrier qui met à feu et à sang le Proche-Orient, avec des implications dramatiques dans toute la région.

    Le photographe cherchait un lieu pour exposer ces témoignages précieux rapportés de Syrie, et c’est finalement ce cadre prestigieux de la Cathédrale de Bayeux qu’il choisit pour y agrandir, découper et redimensionner ses clichés, afin de les incruster dans la structure même de l’édifice, et faire corps avec les voutes, les piliers, les structures.

    « J’ai pensé à la cathédrale. J’ai été étonné du bon accueil fait à cette idée par le curé, l’évêque. Les monuments historiques ont été un peu plus tatillons. On m’a dit tout ce que je ne pouvais pas faire. Je ne voulais pas de panneaux, moches… J’ai beaucoup cherché, réfléchi. Finalement, je me suis immiscé dans ce qu’ils ne m’avaient pas dit que je ne pouvais pas faire ! », témoigne-t-il, non sans un certain humour.

    Par cette exposition, Laurent Van Der Stockt met des visages et de l’humanité sur ce chiffre irrationnel, comptabilité macabre d’un conflit aujourd’hui presque oublié, face à l’accélération de l’actualité internationale.

    Le résultant interpelle, et on se surprend à chercher, dans ce cadre solennel et divin, au milieu des vitraux ou des statues, les visages de ces 200 000 Syriens…

    Exposition prolongée jusqu’au 02 novembre 2014.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Laurent Van Der Stockt

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Prix Bayeux – Calvados

     

     

  • Man Ray | 400 oeuvres en vente chez Sotheby’s

     

    400 oeuvres de Man Ray vont être proposées le 15 novembre par Sotheby’s à Paris lors d’une vente présentée comme la plus importante de cet artiste depuis 20 ans. Provenant directement de la succession de Man Ray, le Man Ray Trust, la majorité de ces créations n’ont jamais été vues du grand public. Cet événement fait écho à la vente Man Ray organisée par Sotheby’s à Londres en 1995, où plus de six cents lots s’étaient vendus pour quatre millions de livres.

    Toutes les facettes de la carrière du photographe seront représentées, avec des images surréalistes, des solarisations, des photos de mode, des portraits de grands artistes tels Picasso, Braque, Cocteau, Giacometti, Miro, mais aussi de ses muses, Kiki, Lee Miller et sa femme Juliet). Elles figureront aux côtés des icônes du spectacle et du cinéma, dont Ava Garner, Juliette Gréco, Yves Montand et Catherine Deneuve. Un portrait de Picasso sera également mis aux enchères, estimé entre 25 000 et 35 000 euros.

    Au programme enfin des objets surréalistes, dont le célèbre « Ce qui manque à nous tous », une pipe en argile surmontée d’une bulle de verre, proposé entre 25 000 et 30 000 euros. Cette vente sera riche en bijoux et objets de joaillerie, dont une broche en or à l’effigie des lèvres de Lee Miller et inspirée du célèbre tableau de l’artiste « A l’heure de l’observatoire, les amoureux » (1932-1934), ou encore de surprenantes boucles d’oreilles en forme d’abat-jours déstructurés.

    Suite au décès de l’épouse de Man Ray, un nombre significatif des oeuvres de l’artiste, dont des archives photographiques, ont fait l’objet d’un don au gouvernement français et ont rejoint les collections permanentes du Centre Georges Pompidou.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Man Ray

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Sotheby’s

     

     

     

  • Marc Chagall | Retrospective 1908-1985 | Milano

     

    Il s’agit de la plus grande rétrospective jamais dédiée à Marc Chagall en Italie. En six sections, cette exposition revient sur les premières années en Russie, le premier séjour en France, le retour en Russie, le premier exil en France, puis le second en Amérique, avant l’ultime retour sur la Côte d’Azur, où l’artiste retrouva son langage poétique, rasséréné par les couleurs et l’atmosphère du Midi.

    les visiteurs pourront ainsi contempler plus de deux-cents oeuvres, principalement des peintures, depuis la toute première toile de Marc Chagall, le Petit Salon (huile, 22 X 29 cm, 1908), aux dernières oeuvres monumentales des années 80, dont certaines proviennent de collections privées, et sont donc exposées au public pour la première fois.

    Tout au long de cette rétrospective consacrée à l’oeuvre de Chagall, on retrouve toutes les influences successives qui ont façonné l’oeuvre de ce peintre inclassable, du judaïsme à la rencontre avec la peinture française d’avant-garde, du fauvisme au cubisme.

    A découvrir au Palazzo Reale, à Milan, du 17 septembre 2014 au 1er février 2015.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Mostra Chagall

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Comune di Milano

     

     

     

  • Révolutions… Et Marketing

    Révolutions… Et Marketing

     

     

    Qu’est-ce que les révolutions des années 2000 ont en commun ? Et qu’est-ce qui fait qu’elles ont toutes été couronnées de succès ? Elles se vendent à l’International, elles s’exportent. Des roses en Georgie au jasmin en Tunisie, en passant par les tulipes au Kirghizistan ou la couleur orange en Ukraine, ces révolutions populaires du début du 21ème Siècle se sont parées de fleurs et de couleurs.

     

    Ce qui semble aujourd’hui évident, c’est que le succès et la réussite de ces mouvements ont été rendus possibles par l’application de concepts publicitaires et marketing, afin d’assurer tout d’abord leurs promotion auprès des médias internationaux, qui eux-mêmes serviront ensuite de vecteur de viralité auprès du grand public. Il faut ainsi trouver un symbole, un titre, un slogan… Une marque, en fait…

    A présent, peut-on raisonnablement penser que tout ceci est le fruit du hasard ? Que l’on assiste à des mouvements spontanés, qui conduisent un peuple tout entier à s’élever d’une seule voix pour destabiliser, voire renverser le pouvoir en place dans ces pays ?

    Manon Loizeau, dans un documentaire réalisé en 2005, « Les Etats-Unis à la conquête de l’Est », revient sur les prémices de la Révolution Orange en Ukraine. Ou comment un Serbe conseille les futurs révolutionnaires ukrainiens, tel un commercial export en tournée. Et lorsque Manon Loizeau gratte un peu, elle s’aperçoit que derrière notre commercial serbe, il y a la main de l’Oncle Sam… En effet, le point commun entre ces révolutions, c’est qu’elles ont été planifiées, organisées et financées par le gouvernement américain à travers une série de structures : Freedom House, USAID, National Endowment for Democracy (NED), Albert Einstein Institution, ou encore l’Open Society Institute de George Soros.

    Mais c’est aussi grâce à un livre, « De la Dictature à la Démocratie », de Gene Sharp. Publié en 1993 et largement diffusé par la CIA, cet ouvrage est le parfait petit manuel pour mener avec succès une révolution.

    La dernière révolution en date, à Hong Kong, a trouvé son symbole, sa marque, comme toutes les précédentes : le parapluie…

     

    [youtube id= »Jpwjkh6kVco » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Révolutions de Couleur

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Albert Einstein Institution

     

     

  • Exposition Sade | Attaquer Le Soleil – Musée d’Orsay (du 14 octobre 2014 au 25 janvier 2015)

     

     

    « Combien de fois, sacredieu, n’ai-je pas désiré qu’on pût attaquer le soleil, en priver l’univers, ou s’en servir pour embraser le monde ? » (Les Cent vingt journées de Sodome, 1785)

     

    A compter du 14 octobre 2014, le Musée d’Orsay consacre une exposition au Marquis de Sade, en réunissant dans ce lieu prestigieux des peintures, sculptures, objets et diverses photographies, tout en ponctuant ce parcours initiatique de citations de Sade qui viennent dialoguer avec les oeuvres exposées.

    Alphonse Donatien de Sade (1740-1814) a bouleversé, sans pour autant l’avoir conceptualisé de son vivant, l’histoire de la littérature, comme plus généralement celle des arts, avant de devenir un véritable mythe après sa mort.

    Le « Divin Marquis » passa le tiers de son existence enfermé, avant de mourir obèse et malade en 1814, et son oeuvre fut condamnée à la censure, la clandestinité et l’oubli, jusqu’à sa réhabilitation en 1957.

    C’est finalement son patronyme qui sauvera probablement le Marquis de l’oubli éternel, après sa mort, et jusqu’à la reconnaissance ultime de son influence sur les arts que constituera la parution de ses oeuvres complètes à la Bibliothèque de la Pléiade en 1990. Quant au néologisme « sadisme », il apparait pour la première fois en 1834 dans le Dictionnaire Universel de Boiste comme « aberration épouvantable de la débauche : système monstrueux et antisocial qui révolte la nature ».

    De « Justine » aux « Cent-vingt journées de Sodome », l’oeuvre de Sade met en exergue une liberté et une audace sans doute jamais atteintes par aucun autre auteur, des fantasmes vécus jusqu’aux limites, un style énergique et puissant, et bien entendu la beauté de la langue française, en remettant en cause de manière radicale les questions de limite, de proportion et de débordement, les notions de beauté, de laideur, de sublime, et l’image du corps. En débarrassant de manière radicale le regard de tous ses présupposés religieux, idéologiques, moraux, sociaux, Sade nous amène à nous questionner sur les raisons qui ont pu nous pousser à nous débarrasser de toutes ces thématiques pendant plus de deux siècles…

    En préambule à cette exposition, David Freymond et Florent Michel nous livrent leur vision de l’écrivain, en réalisant ce clip magnifique.

    En ce qui me concerne, c’est de Sade que me vient cette addiction immodérée aux bonbons à l’anis…

     

     

    [youtube id= »z4eDdjIiIaI » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Musée d’Orsay

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Pléiade

     

     

  • Celebrating 20 Years of Friends

     

    Intitulée “The One with the 236 seconds”, en hommage à tous les titres des épisodes de Friends, cette rétrospective de la Warner Bros revient sur le meilleur des 236 épisodes de la sitcom culte qui fête ses 20 ans cette semaine. De l’armadillo de Noël aux claques sur les fesses du boss de Chandler, en passant par le pire des expériences pro de Joey… 236 secondes de bonheur.

    Série humoristique : 1er épisode diffusé en 1994 sur NBC -> dernier épisode diffusé en 2004.

    Acteurs principaux : Courtney Cox, Jennifer Aniston, David Schwimmer, Matthew Perry, Matt LeBlanc, Lisa Kudrow

    Titre original : Friends

    Durée : 26mn par épisode / 10 saisons / 489 épisodes

     

     

    [youtube id= »DHVGOD8VPyU » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Friends

     

     

     

  • Marsatac | 16ème Edition (Marseille, du 25 au 27 septembre 2014)

    Marsatac | 16ème Edition (Marseille, du 25 au 27 septembre 2014)

     

    En 15 ans, le Festival Marsatac a réussi l’exploit d’implanter, au coeur de la cité phocéenne, le plus important événement consacré aux musiques électroniques de la région, et l’un des premiers au plan national.

    Initialement créé dans le but d’assurer la promotion du hip hop marseillais lors de sa première édition, en février 1999, à l’Espace Julien, Marsatac a peu à peu fait évoluer sa programmation, pour s’ouvrir à l’ensemble des courants des musiques indépendantes. En 15 éditions, le festival a balayé le spectre de ces musiques électroniques, du hip hop au dubstep, en passant par electro, rock, techno, dub ou house.

    Pour sa 16ème édition, Marsatac souhaite se recentrer davantage sur Marseille, sa ville d’origine, tout en investissant de nouveaux espaces. En parallèle à une programmation toujours plus exigeante et variée, c’est en terme de scénographie et d’expérience inédite pour le public que Marsatac pense désormais.

    En bref…

    Retour à la Friche Belle de Mai, après le succès des éditions 2010 et 2011 du festival. Ce pôle pluridisciplinaire, ancienne manufacture de tabac, constitué de multiples plateaux et déambulations, sera le lieu principal du festival cette année, ainsi que le symbole culturel et artistique de la ville. Pour l’occasion, de nouveaux espaces encore inexploités seront dévoilés au grand public. Mystère !

    LA FRICHE BELLE DE MAI
    41 rue Jobin
    13003 MARSEILLE

    Le Silo, cet ancien bâtiment industriel de Marseille, est devenu une salle de spectacle incontournable, implantée au coeur de la cité phocéenne. Cet espace accueillera la programmation aux accents rock du jeudi soir.

    LE SILO
    35 quai du Lazaret
    13002 MARSEILLE

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Marsatac