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  • The Yellow paves the way…

    The Yellow paves the way…

     

     

    L’Aixois Manu Alias est plongé très tôt dans la musique. Il n’a que cinq ans quand son père l’initie à la guitare.

     

    Après des études de solfège sérieuses, c’est d’abord vers la batterie qu’il se tourne, au gré des rencontres faites tout au long de ce parcours initiatique qui ne faisait que commencer, et durant lequel il apprendra la rigueur, la technique alliée à une liberté, une fantaisie, qui lui feront dans un premier temps privilégier le jazz aux autres genres musicaux. Puis c’est le conservatoire d’Aix-en-Provence, avec l’obtention du certificat de fin d’études.

    Mais dans le même temps, Manu Alias se met à composer ses premiers morceaux, faisant le grand écart entre Rock et Rap, en passant par la Country ou le Swing, et toujours guidé par sa passion pour Thelonious Monk, Duke Ellington ou Miles Davis. « Je compose avec la guitare, explique-t-il, en trouvant l’inspiration dans des tas d’éléments disparates, et dans l’idée que les morceaux que j’écris seront ensuite joués sur scène ». Et d’ajouter : « J’adore mettre des musiques sur des mots et des situations, et j’aimerais proposer des titres bruts de décoffrage où se mèleraient une palette de couleurs sonores, afin de susciter de vastes sentiments chez celui qui écoute ».

    Ainsi, au gré de ses collaborations et formations diverses et variées, Nothing But Silence, Juliette And The Yellow, Juicy Dunces, The Lumberjacks, ou de son projet personnel, The Yellow, Manu Alias suit son petit bonhomme de chemin, pavant sa route de petits cailloux qui nous enchantent, et qui devraient en toute logique le mener au succès…

    Retrouvez le premier album de Manu Alias, Myl And The Yellow, sorti en octobre 2014 sur Bandcamp.

     

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    Instant-City-TheYellow-MyL-And

     

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 12 : Trois jours à Cannes

     

     

    Quelles sont les nouvelles du Festival de Cannes depuis vendredi ? Qu’avez-vous loupé ces trois derniers jours ? Voici un petit résumé des principales news utiles ou totalement anecdotiques de la Croisette.

    Sophie Marceau a capté l’attention. Après nous avoir malencontreusement dévoilé un téton en 2006, voici qu’elle récidive : un petit vent complice a laissé entrevoir ses sous-vêtements jeudi, ainsi qu’un décolleté faramineux ses seins vendredi. Et une petite phrase assassine à l’encontre de Jean-François Copé a fini de faire parler d’elle durant tout le week-end.

    Samedi, l’événement médiatique de la journée, c’était Manuel Valls, qui a assisté en fin d’après-midi à la projection du film « Mia Madre » de Nanni Moretti. Dimanche, il intervenait lors d’un colloque sur « les droits d’auteurs » et reconnaissait que baisser le budget de la Culture en début de mandat fut une erreur.

    Les films en compétition ces trois derniers jours :

    ✓ Vendredi soir, projection du film « Le fils de Saul » sur les camps de la mort, premier film d’un réalisateur hongrois, Lazlo Nemes et « Un Homme Irrationnel » de Woody Allen (hors compétition), avec la très mignone Emma Stone.

    ✓ Samedi soir, « The Sea of Trees » de Gus Van Sant et Matthew McConaughey, accompagné de Naomie Watts en vedette, ainsi que John Turturro pour « Mia Madre » de Nanny Moretti (Palme d’or en 2001).

    ✓ Dimanche soir, « Mon Roi » de Maïwen, avec Vincent Cassel en vedette, et « Carol » de Todd Haynes, avec Cate Blanchett sur le tapis rouge.

    Certains films ont été hués lors de leur projection :

    ✓ « Une histoire d’amour et de ténèbres » premier film de Nathalie Portman.
    ✓ « The Sea of Trees » de Gus Van Sant.

    D’autres ont été plébiscités :

    ✓ « La Tête Haute » d’Emmanuelle Bercot
    ✓ « Carol » de Tod Haynes
    ✓ « Le fils de Saul » de Lazlo Nemes.
    ✓ « Notre petite soeur » de Kore Eda

    En marge du Festival, on apprend que Sharon Stone ne sera pas à Cannes pour le Gala de charité de l’Eden-Roc. On court à l’expo photo de Paris-Match au Majestic. On passe la soirée à la « Villa Schweppes » où se succèdent des DJs de renom. Vendredi, c’était Philippe Manoeuvre qui était aux platines. Mais surtout, on ne rate pas la Méga soirée Canal + à Mougins, dans la Villa « Le Park » du footballeur Patrick Vieira, une des fêtes les plus attendues de la quinzaine qui a réuni un millier de « Happy few ». Si vous n’avez pas pu entrer, essayez une soirée de bienfaisance ou la discothèque comme le Viproom.

     

     

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  • Evénement | Photo London, du 21 au 24 mai 2015

     

     

    Le meilleur de la photographie internationale réuni à Londres, du 21 au 24 mai 2015, dans le cadre de l’événement international « Photo London » (Somerset House, Londres), avec 70 artistes et galeries parmi les plus réputés au monde, qui viendront exposer leurs oeuvres ou présenter leur catalogue, sous l’égide de CandleStar, en association avec la prestigieuse LUMA Foundation.

    Au programme :

    ✓ 200 travaux photographiques rarement exposés auparavant, issus des archives du Victoria & Albert Museum.

    ✓ Des impressions platine en format large tirées des « Genesis Series » de Sebastião Salgado.

    ✓ La toute première exposition en Europe des « Prostitute Series » du photographe iranien Kāveh Golestān.

    ✓ Un lightshow de Rut Blees Luxemburg, « The Teaser », installé au coeur de la cour de la Somerset House.

    ✓ Showcases, projections, événements Photo ou Musique…

     

     

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  • In Memoriam | Rémy Kolpa Kopoul (03.05.2015)

     

    In Memoriam | Rémy Kolpa Kopoul

    Notre Rémy est parti.

    Exit la voix de merde, les t-shirts polychromes, la danse de la canne, les paires de bretelles.

    Exit les coupes de champagne, les cafés électriques, les p’tits fromages de chèvre.

    Exit les diners où, magnétisée, l’assemblée écoute en silence les histoires rocambolesques d’équipées Tropicalifiées.

    Exit les rencontres improbables, les DJ sets au pied levé, les pépites lunaires du bureau des curiosités.

    Exit les supposés week-ends au vert / dorlotage / repos / on s’couche tôt… qui terminent à 5h00 du mat’ en control discal.

    Exit les « tu passes me chercher ? », « tiens, écoute ça ! », « t’as pensé à mon tabouret ? », « C’est quoi ce truc là ? », « Au fait, j’viens seul… avec trois Kopoulettes ! ».

    Et qui va oser nous jouer les bootlegs Hyspano-Turco-Dubstep-Hardcore de « Girl from Ipanema » maintenant ?

    C’est ça le problème… On aura beau essayer, on ne lui arrivera jamais à la cheville.

    Notre élégant, passionné, passionnant, délicieux, étincelant Remy s’est fait la malle à l’âge de 34 ans. Car en vrai, il n’avait que 34 printemps au compteur !

    Depuis ses 50 ans, il avait décidé de ne plus jamais ajouter les années… Il les défalquait !

    Dimanche il s’est endormi lentement en regardant la mer…

    Il a dû fermer les yeux, se laisser bercer par les vagues, flotter jusqu’aux plages de Copacabana, tirer l’oreille du Corcovado, et s’éteindre comme ça… heureux !

    Tu parles qu’il était heureux, il avait rancard avec son pote Jean François au bureau du 6ème étage.

    Putain, maintenant, ils ont une sacrée chance là-haut… ça va enfin devenir le joyeux bordel !

    Nous, en bas, on continuera d’écouter Caetano Veloso et on pensera toujours très fort à toi.

    Boa Biagem !

    Laurent Garnier

     

    A suivre « Improbable Portrait : Rémy Kolpa Kopoul », réalisé par Stéphane Jourdain pour La Huit Production en 2009.

    « Mao d’un jour, Mambo toujours, DJ irrésistible, très belle plume à la grande époque de Libé, voix mythique de Radio-Nova, défricheur de musiques obliques, Rémy Kolpa Kopoul a trop de vies pour être réduit à un film ».

     

    [youtube id= »M_S3Lob–fc » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Huit Production

     

     

  • Festival de Cannes 🎬 Clap 11 : De drôles de connexions

     

     

    Plus le temps passe et plus j’écris des articles sur le Festival de Cannes, plus je trouve de connexions à la limite du conflit d’intérêt entre les personnes : forcément, le cinéma est « une grande famille ».

    Jake, Denis et Xavier = Jake Gyllenhaal, membre du jury, est l’acteur fétiche de Denis Villeneuve qui concourt pour la Palme d’or avec son film « Sicario ». Villeneuve est canadien, comme Xavier Dolan, également membre du jury.

    Guillermo et Rossy = Le réalisateur Guillermo del Toro, membre du jury, a reçu un prix à Cannes en 1993 pour son film d’horreur « Cronos ». Il eut également droit à une standing ovation de 22 minutes à Cannes, lors de la projection de son film « Le Labyrinthe de Pan » en 2006, classé depuis dans les Tops des meilleurs films de tous les temps. En 2001, son film d’horreur « L’échine du diable » est financé et produit par Pedro Almodovar et tourné en Espagne. Pedro Almodovar, dont l’actrice fétiche n’est autre que Rossy de Palma, elle aussi membre du jury cette année.

    Emmanuelle et Maïwen = Emmanuelle Bercot est actrice. Elle joue dans le film de Maïwen « Mon Roi », qui est en compétition pour la Palme ET elle concourt comme réalisatrice avec son film projeté en ouverture « La Tête Haute ». C’est son 2ème film avec Maïwen (« Polisse ») et avec Catherine Deneuve. Elle est la chouchoute du Festival : Prix du Jury à Cannes en 1997 avec son court-métrage « Les Vacances » (son film de fin d’études à la Femis), sélectionnée dans la compétition « Un Certain Regard » en 2011 avec son film « Clément », elle revient en 2015 par la grande porte.

    Dans la famille Bercot, on a aussi le fils, Nemo Schiffman : nommé aux Césars du meilleur espoir masculin en 2014 pour « Elle s’en va », où il donne la réplique à… Catherine Deneuve. Et demi-finaliste de « The Voice Kids » la même année. Le mari, Guillaume Schiffman : directeur de la photo, qui a fait trois films avec Michel Hazanavicius, en compétition à Cannes pour « The Search » en 2014.

    Vincent et Jacques = Vincent Cassel a joué dans le film « Sur mes lèvres » de Jacques Audiard. Or, Jacques Audiard est lui aussi présent à Cannes cette année avec le film « Dheepan ».

    Vincent et les autres = Vincent Cassel joue dans deux films en compétition cette année : « The Tale of Tales » de Matteo Garrone (« Gomorra » en 2008) et « Mon Roi » de Maïwen, aux côtés de… Emmanuelle Bercot. Isild le Besco, la sœur de Maïwen dans la vie, joue dans le film de sa sœur « Mon Roi » avec Vincent Cassel. Elle a aussi joué dans deux courts-métrages d’Emmanuelle Bercot : « Les Vacances » et « La Puce ». Et devinez qui lui a remis le Prix Marcello Mastroianni de la meilleure jeune actrice ?… Catherine Deneuve.

    Vincent Cassel a joué avec Jean Dujardin, qui a lui-même joué plusieurs fois dans les films de Michel Hazanavicius, dont le directeur photo (« The Artist ») est le mari d’Emmanuelle Bercot, qui joue dans le film de Maïwen, dont elle a embauché la sœur dans ses deux premiers films… Ouf !

    Vincent Cassel a également des amis communs avec les frères Coen : Georges Clooney et Brad Pitt, héros de « O’Brothers » et « Burn After Reading », mais aussi de « Ocean 12 » et « Ocean 13 ».

    Vincent Cassel a joué avec Nathalie Portman dans «Black Swan ». C’est sur ce tournage que celle-ci a rencontré son mari actuel, Benjamin Millepied. Qui a d’ailleurs monté la chorégraphie proposée en ouverture du Festival.

    Vincent Cassel prête aussi sa voix au film d’animation en compétition « Le Petit Prince ».

    Vincent Cassel sera présent au casting du prochain film de Xavier Dolan (membre du jury) « Juste la fin du monde » .

    Assurément, C’est Vincent Cassel qui détient la Palme des connexions à Cannes cette année ! Ce qui, pour les pronostics, donne une bonne longueur d’avance à un film français, celui de Maïwen, avec Vincent Cassel, Emmanuelle Bercot et Islid le Besco : « Mon Roi ».

     

     

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  • 33 tours autour d’un microsillon | Iron Maiden

    33 tours autour d’un microsillon | Iron Maiden

     

    Eddie est la fameuse mascotte du groupe de heavy metal Iron Maiden, qui figure sur les albums de la formation depuis l’origine. Eddie, c’est un peu le septième membre du groupe…

    Eddie a été dessiné pour la première fois par Derek Riggs, mais son véritable « père » n’est autre que Steve Harris, bassiste et fondateur du groupe. En effet, Derek Riggs s’est en fait inspiré des prestations scéniques du groupe à ses débuts, quand Iron Maiden utilisait un masque qui surplombait la batterie, et qui est à l’origine de la célèbre mascotte.

    Le premier Eddie est celui figurant sur la pochette de l’album éponyme « Iron Maiden », sorti en 1980. Cet Eddie était destiné à la pochette du single « Running Free », mais le groupe a préférer l’utiliser pour la pochette de l’album.

    En 1980, la pochette du second single d’Iron Maiden, « Sanctuary », fait scandale. Il montre Eddie égorgeant une femme qui vient d’arracher une affiche de concert du groupe. En y regardant de plus près, cette femme n’est autre que Margaret Thatcher, premier ministre conservateur de l’époque.

    Thatcher prendra sa revanche sur la pochette du single suivant, « Women In Uniform », sorti également en 1980, où l’on y voit Eddie tenant par la taille deux femmes, quand une autre femme, qui ressemble aussi étrangement à la dame de fer, parait l’attendre au tournant, cachée derrière un mur. Avec cette pochette, Iron Maiden s’attirera non seulement les foudres du gouvernement britannique, mais aussi d’associations féministes.

     

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  • In Memoriam | B.B. King (14.05.2015)

     

    Le dernier King of Blues s’en est allé. Après Freddie King en 1976 et Albert King en 1992, c’était au tour de B.B. King de tirer sa révérence hier à Las Vegas, à l’âge de 89 ans.

     

    Le terme « Blues », abréviation de l’expression anglaise « blue devils » (diables bleus), ce sont les idées noires, car ce qui caractérise et réunit tous ces bluesmen, c’est avant tout leur propre vie… Souvent misérable et rocambolesque, elle fournit tout le terreau propice à l’élaboration subtile de cette musique. Le blues parle du Sud, du Delta du Mississippi, des champs de coton, de la dure condition d’être noir aux Etats-Unis en ces temps-là, mais aussi d’amour. Blue, bleu… Et ce mot « bluette », de l’ancien français « belue », l’étincelle, mais aussi cette complainte qui se conjugue à la première personne du singulier, qui parle d’amours éphémères, d’amours brisées.

    B.B. King est de la troisième génération de bluesmen américains, ceux nés dans les années 20. il connaitra ce même parcours initiatique qu’ils ont tous connu, le menant de la chorale gospel de son enfance à la vie sur la route, allant de ville en ville, à l’arrière d’une voiture, en passant par l’apprentissage de la guitare, les premiers enregistrements, et ces divers pans de vie inventés de toute pièce, qui participent à la légende du blues.

    Mais B.B. King, contrairement à beaucoup d’autres, va quant à lui connaitre le succès en 1969, avec « The Thrill Is Gone », cette chanson composée en 1951 par Roy Hawkins et et Rick Darnell, et qui va le choisir, lui, pour en faire le plus prestigieux ambassadeur de la musique Blues dans le monde, ainsi qu’une des références absolues pour les générations suivantes, de Jimi Hendrix à Eric Clapton, en passant par les Rolling Stones ou encore U2, avec le titre « When Love Comes To Town » en duo avec Bono, en 1988.

    En juillet 2009, B.B. King se produisait à Paris, au Palais des Congrès. J’ai eu la chance d’assister à ce concert, qu’il présenta lui-même dès son entrée sur scène comme son dernier passage à Paris, dans le cadre de son énième tournée d’adieux… Car avec « Blues Boy », « Never Say Never Again »… C’est ce qui l’amènera à deux autres reprises à faire son concert d’adieux au public parisien, au Grand Rex, en 2010 puis en 2012.

    En plus de 70 ans de carrière, B.B. King aura enregistré une cinquantaine d’albums, mais s’il fallait en choisir un, vous pouvez écouter de toute urgence son « Live At The Regal » enregistré en 1965. Au rayon cinéma, replongez-vous dans la série de documentaires « The Blues » produite par Scorcese.

    So long, Blues Boy…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] B.B. King Official

     

     

  • Festival de Cannes 🎬 Clap 10 : jeudi 24 mai 2015, ce qui va se passer aujourd’hui

     

     

    Le grand sujet du jour au Festival de Cannes sera sans nul doute Vincent Cassel, en mode « sans Monica Bellucci » pour la montée des marches, puisque divorcés après 18 ans d’idylle. L’acteur est à l’affiche de pas moins de cinq films en 2015. Si Monica avouait dans Paris-Match « s’être pris une porte dans la figure », Vincent reconnaît que « ce n’est pas un hasard si j’ai autant tourné l’année dernière ».

    Charlize Théron devant les marches à 19h30, pour la projection du film « Mad Max: Fury Road » de Georges Miller, hors compétition, avec Tom Hardy (« Inception ») et Zoe Kravitz (26 ans, fille de Lenny, et petite amie de l’acteur Michael Fassbender« Inglorious Basterds » et « X-Men ») à ses côtés. Il est projeté le même jour que sa sortie en salle, trente ans après sa première sortie qui lança la carrière de Mel Gibson.

    L’équipe du film de Matteo Garrone sur le tapis rouge pour la projection de « Tale of Tales » à 22h30. Un film fantastique et décalé, librement inspiré des contes de Giambattista Basile (qui a lui-même inspiré Perrault et Grimm), avec un roi fornicateur et une reine obsédée par son désir d’enfant. Un film étrange mais très esthétique.

    L’anecdote du jour : l’arrivée sur la Croisette de Sean Penn, qui a rencontré François Hollande à Haïti avant-hier alors que celui-ci effectuait la dernière étape de son voyage officiel dans les Caraïbes. Sean a demandé à François s’il était possible de profiter de son avion pour aller à Paris où ils sont arrivés mercredi soir. Puis il a repris ce jeudi matin un nouvel avion pour Cannes. Tout le monde s’en amuse dans les journaux. Ou quand un acteur de Hollywood voyage aux frais du contribuable français pour aller retrouver sa petite amie à Cannes (Charlize Théron).

    Salma Hayek sera attendue à double titre : comme actrice aux côtés de Vincent Cassel pour le film « Tale of Tales ». Et comme épouse aux côtés de son mari, François-Henri Pinault, pour une conférence-débat « Women in Motion » sur les femmes dans le cinema (organisée par Kering, anciennement Pinault Printemps Redoute) et à laquelle doit assister Isabella Rossellini. Deux robes donc, à trouver pour Miss Hayek.

    La journée se terminera par une soirée VIP (promo de la marque de glaces Magnum…), direction la plage, pour la version Pink & Black de la crème glacée, avec pour ambassadrice le Top Model australien Miranda Kerr.

     

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  • Festival de Cannes 🎬 Clap 09 : Le gala d’ouverture

     

     

    Hier mercredi 13 mai à 19h00, s’est ouvert le 68ème Festival de Cannes, dans la grande salle de projection Louis Lumière au Palais des Festivals, avec Lambert Wilson en Maître de Cérémonie, 2300 personnes dans la salle et pas moins de cent millions de spectateurs devant leur téléviseur, ordinateur ou smartphone.

    « Cannes est une femme » a-t-il déclamé sur la scène, équipée d’un écran géant et habillée à la Stark, comme une freebox. Après un discours un peu long, mais bien documenté sur les femmes en général et les actrices en particulier, Lambert Wilson rend hommage à « Mademoiselle Deneuve », qui est alors ovationnée par la salle, puis à Emmanuelle Bercot, surprise et gentiment applaudie. Benjamin Millepied, Directeur de la danse à l’Opéra Garnier (et petit ami de Nathalie Portman), présente ensuite une chorégraphie sur la musique du film d’Alfred Hitchcock, « Sueurs Froides » (Vertigo), dont les images défilent sur l’écran géant en toile de fond.

    Après vingt minutes de palabres, on entre enfin dans le vif du sujet et notre attention se réveille avec l’accueil et la présentation du jury. Quelles robes ? Quelle coiffure ? On attend avec impatience de découvrir notre Sophie Marceaunationale, Jake Gyllenhaal et Xavier Dolan, plus jeune membre du jury de toute l’histoire du festival, coqueluche très applaudie du public (et aussi réalisateur de « Mommy »).

    On se régale ensuite d’une rétrospective de la carrière des Frères Coen, avec des extraits jouissifs de leurs films et des scènes cultes comme celle de « The Big Lebowsky », lorsque les deux compères jettent les cendres de leur comparse à la mer. A voir ces images, on se remet en tête tous ces gags, ces personnages incroyables, hauts en couleur, issus de leur imagination, leur mise en scène géniale et on aurait presque envie de se faire une soirée ciné Coen à la maison, pour tous les revoir. A leur arrivée sur la scène, la salle se lève pour une ovation méritée.

    Vient ensuite la présentation en avant-première des films en compétition. Bandes-annonces qui confirment mon pronostic sur les cinq films les plus susceptibles d’être choisis (bandes-annonces disponibles sur le Site officiel du Festival De Cannes) :

    ✓ Dheepan de Jacques Audiard
    ✓ Sicario de Denis Villeneuve
    ✓ Sea of Trees (La Forêt des Songes) de Gus Van Sant
    ✓ Macbeth de Justin Kurzel
    ✓ The Lobster de Yorgos Lanthimos

    Pour conclure, Julianne Moore, absolument magnifique (la plus belle tenue de la soirée : une robe Armani Privé noire et des bijoux verts Bulgari), déclare à 19h40 le 68ème Festival de Cannes ouvert. Lambert Wilson profite de sa présence à Cannes pour lui remettre le Prix d’interprétation féminine gagné en 2014 pour sa performance dans « Maps to the Stars » (Miss Moore était restée bruncher avec son mari à Long Island). Après la cérémonie, on la retrouve avec un immense plaisir sur le plateau de Canal + dans « Le Grand Journal ». Très juste dans « Still Alice », déjantée dans « The Big Lebowsky », inoubliable dans la scène de la pharmacie de « Magnolia », elle se prête avec grâce et intelligence aux questions de l’équipe d’Antoine de Caunes.

    Les retours presse sont assez mauvais ce matin : « Le clap d’ouverture fait flop » titre Le Parisien ce matin, « le plaidoyer de Lambert Wilson pour la femme divise Twitter » peut-on lire encore. D’autres journaux optent pour mettre l’accent sur la couverture de Charlie Hebdo qui caricature Catherine Deneuve sous le titre plusieurs fois repris : « Charlie Hebdo se paye Catherine Deneuve ».

    Mais la plupart des articles concernent bien sûr la montée des marches, les diaporamas des stars et le commentaire de leur tenue. Des paillettes et du glamour pour faire rêver le grand public, loin, bien loin des films et de la compétition.

     

     

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  • En 24 Images Sonores | François Rousselet

     

    François Rousselet, le François de « Jonas et François »,  réalise en solo un clip somptueux pour Snoop Dogg et Pharrell Williams, en hommage aux affiches de films de la Blaxploitation. Tout simplement, une pure merveille !!!

     

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    Pour info, dans le monde du clip, « Jonas et François »… C’est ça !

     

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