Catégorie : Musique

  • TheYellowBeats : Echoes InD

    TheYellowBeats : Echoes InD

     

    The Yellow nous revenait le 14 mars avec son dernier EP, Echoes InD. Avec cet album, qui s’avère être le prolongement du précédent, Illusion, sorti en janvier, Manu Alias continue à explorer un genre musical qui lui va finalement comme un gant, à savoir un son downtempo lancinant, psychédélique et planant, mâtiné de folk, de blues, voire de soul.

    Mais avec Echoes InD, un deuxième niveau de lecture apparait en filigrane, comme dans tout bon vieux concept album qui se respecte. Car avec Echoes InD, on parle bien d’un concept album… D’abord, cet écho, présent en fond sonore sur tous les morceaux, les liant les uns aux autres. Et puis, cette note, D. Ou Ré, suivant qu’on se réfère au mode de notation utilisé dans les pays à tradition catholique, note sur laquelle reposent toutes les compositions de l’album. Ré, comme Resonare fibris, dans l’Hymne de Saint-Jean Baptiste.

    Pour tout dire, Echoes InD résonne à la perfection… Et qui dit résonner dit durer, souhaitons donc à The Yellow de continuer à résonner encore longtemps à nos oreilles.

    Nous profiterons de l’occasion pour préciser que l’album Echoes InD est la première production d’Instant City… D’autre part, saluons le superbe travail de Nadia aka La GazL, qui a composé la pochette de l’album.

    A découvrir…

     

     

    [vimeo id= »121392357″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Official

     

     

     

  • Festival Bouche à Oreille : Le Jazz en Ballade

     

    La sixième édition du festival de Jazz Bouche à Oreille (le JazzMaine) se tiendra du 22 au 25 mai 2015 à Bouchemaine, petit village de 6 500 habitants en bord de Loire, à seulement 10 km au sud de la capitale angevine, et à moins de 2h de Paris.

    Pendant quatre jours, lors du week-end de la Pentecôte, vous pourrez vous régaler à écouter tous ces musiciens de jazz, groupes, jeunes amateurs locaux, ou encore têtes d’affiche internationalement connues.

    Particularité de ce festival : les concerts ont lieu en plein air, dans les parcs, les jardins privés, les places du village ou les bords du fleuve.

    A l’occasion de cette édition 2015, à noter qu’un défi sera à relever… Sur les 10 km qui séparent Angers de Bouchemaine, en bord de Loire, des musiciens seront installés tous les 100 mètres, soit une centaine, qui joueront de 10h30 à 13h00 sur le thème de « l ‘improvisation ».

    Thème de cette 6ème Edition = Les Batteurs

    Tarifs = 55 euros le Pass (4 jours) ou 30 euros la journée (dimanche).

     

     

    Festival BAO 002

     

     

     

    [ultimate_google_map width= »100% » height= »300px » map_type= »ROADMAP » lat= »47.39360″ lng= »-0.57548″ zoom= »10″ scrollwheel= » » infowindow_open= »infowindow_open_value » marker_icon= »default » streetviewcontrol= »false » maptypecontrol= »false » pancontrol= »false » zoomcontrol= »false » zoomcontrolsize= »SMALL » top_margin= »page_margin_top » map_override= »0″][/ultimate_google_map][vc_empty_space height= »32px »][vc_row][vc_column width= »1/1″ css= ».vc_custom_1411656080424{padding-top: 10px !important;} »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Festival Bouche à Oreille

     

     

  • François Essindi recherche collaborations…

    François Essindi recherche collaborations…

     

    L’association Akiba supporte le projet musical de Francois Essindi qui consiste à regrouper une quarantaine de musiciens africains jouant des instruments traditionnels et tribaux. L’aboutissement de ce projet sera un concert prévu à Paris au mois de septembre, dans le cadre du Festival des Musiciens de la Rue 2015.

    Une réunion d’information aura lieu à Ivry-sur-Seine le 21 mars 2015, à partir de 11h du matin. Cette réunion sera précédée d’une assemblée générale de l’association. Nous recherchons donc des collaborations entre les domaines suivants : technique, son & lumière, attachés de presse, agents, promoteurs.

    François Essindi est un artiste camerounais. Il joue des instruments traditionnels de la forêt équatoriale, qu’ils soient à cordes, avec des harpes traditionnelles (Mvet, Ngomo, …), à vent (Flûtes pygmées, feuilles, Arc-en-bouche, …), ou des percussions, entre Nkul (Tam tam d’appel), Ngom (tambour long), Djembe, et percussions corporelles.

    Formé au théâtre, dans le cadre de l’Ensemble National du Cameroun, François Essindi a ensuite suivi de nombreux stages : Arts de la rue, Théâtre, Arts du Cirque, Institut Goethe de Yaoundé, Centre Culturel Français à Yaoundé.

    Conteur et musicien, il a travaillé avec plusieurs compagnies théâtrales au Cameroun, et a acquis une longue expérience du spectacle avec la compagnie Eyala Péna, une compagnie de théâtre itinérante, ou comme auteur compositeur de musiques pour pièces de théâtre, responsable d’ateliers musicaux pour la jeunesse, fabrication d’instruments, ateliers sur le rythme et l’initiation aux rythmes, au Cameroun et en France.

    En ce qui concerne la musique, François Essindi dit avoir foi dans le rassemblement des efforts, et a toujours travaillé dans le cadre de projets collaboratifs. Ainsi, son premier projet musical, Otoulbaka (MySpace), a représenté la culture camerounaise à plusieurs festivals entre 1980 et 2001.

    Depuis 2003, François Essindi officie en tant que comédien de la Compagnie du Théâtre Inutile de la ville d’Amiens, et rêve de promouvoir la culture par le  biais du conte, de la musique, ainsi que des instruments traditionnels de sa culture Ekang.

    En 2005, il initie le projet musical Abakuya suite à sa rencontre avec un bassiste australien (Jimi Sofo). De cette collaboration découleront deux disques auto-produits, « Primitive Love » en 2008 et « Abakuya Ep » en 2010.

    François Essindi collabore d’autre part avec différents artistes, et met à profit son expérience dans divers projets culturels (Peinture, Musique, Contes Africains, Théâtre, Performances…). Avec Brice Wassy (Cameroun), Madesheerkhan (France), Caroline Chivé (France), Hilaire Penda (Cameroun), Riad Abdelgawad (Egypte), Claudine Françoise (France), Sally Nyolo (France), Nathalie Durand (France), et bien d’autres encore…

    Aujourd’hui, avec l’association Akiba, dont il est membre et fondateur, François Essindi mène des projets culturels divers en France, ainsi que vers l’Afrique et le Cameroun, son pays natal, dont la création d’un lieu culturel de formation, de diffusion, création et information. Il organise de même des ateliers sur le rythme, et des stages d’animation de conte et musique, ou d’art dramatique et comédie.

    Il est aussi l’auteur de deux livres de contes illustrés et bilingues (jeunesse), sortis aux éditions L’harmattan. Ces contes sont issus du travail de collecte des contes, rites et chante fables de sa culture Ekang (au sud Cameroun).

    Son nouveau projet musical « Minsili, Groupe-Ecole Ekang » repose sur des rencontres, des croisements de rythmes, de sons et de personnes. Il rassemble ainsi des musiciens de divers horizons dans le cadre de la TAG Ekang Music Expériences… Ce collectif peut être constitué de deux musiciens comme de quarante, de machines comme d’instruments.

    Et lorsqu’il se produit en solo, François Essindi nous offre un dialogue entre tradition et modernisme. Ses instruments traditionnels sont ainsi dotés de capteurs empruntant une sortie électro, remixés avec des sons préenregistrés.

    François Essindi sera en concert le 16 avril 2015 à la Bellevilloise pour Africa Breack, et le 18 avril à l’Entrepôt Porte de Pantin à partir de 20h00 (Entrée 10 euros).

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] François Essindi

     

     

  • Instant City Live Sessions #01 : TheYellowBeats

    Instant City Live Sessions #01 : TheYellowBeats

     

    Le premier artiste à se prêter au jeu des Instant City Live Sessions est notre petit protégé, l’Aixois Manu Alias aka The Yellow.

    Tout commence à Aix en Provence, quand Manu Alias rencontre Lionel Pelissier, son professeur de batterie, qui lui apprendra la rigueur, la technique, mais surtout la musicalité et le langage. Puis c’est au Conservatoire, en classe de Jazz, avec Jean François Bonnel, son professeur de Jazz, qu’il poursuit ses études et obtient son diplôme (en ateliers, notamment avec Cécile Mc Lorin).

    Dans le même temps, Manu Alias s’attaque à ses premières compositions, faisant le grand écart entre Pop et Rap, en passant par la Country, la Soul ou le Swing, et toujours guidé par sa passion pour Thelonious Monk, Duke Ellington, Bill Evans…

    « TheYellowBeats », le nouveau projet de Manu Alias réunit, comme base initiale, un quarter Jazz / HipHop qui a pour seule ambition de créer. C’est sur cette formation que débuteront les premiers arrangements et les premières créations Jazz / HipHop / Soul / Reggae. La composition du groupe ne sera jamais fixe, et évoluera au gré des projets qui se présentent.

    C’est en prenant de plus en plus plaisir à créer en studio que The Yellow va par la suite composer pour le cinéma. Les associations cinématographiques MAKEMA et RECORDERZ seront les premières à faire appel à lui, pour plusieurs œuvres.

    The YellowBeats travaille aujourd’hui en studio, sur les prochains albums à sortir, sur les musiques d’émissions TV, sur ses prochains clips, sur scène, accompagné de son trio, ainsi que sur plusieurs collaborations artistiques qui, contribuant à son bonheur et son bien-être, nourrissent petit à petit ses projets personnels.

    A noter pour finir que « Ain’t No Perfect World » est le premier extrait du nouvel album de TheYellowBeats, dont la sortie est imminente. En exclusivité, juste pour les habitants d’Instant City… A présent, profitez bien de ce concert privé, et vous pouvez retrouvez les albums de TheYellowBeats sur Bandcamp.

     

     

    Ain’t No Perfect World

     

    [vimeo id= »121392357″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Damn Dog

     

    [vimeo id= »121397356″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    MYL AND

     

    [vimeo id= »121402597″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats ⎜Bandcamp

     

     

  • Drum and Bass : Royal Blood

     

    Mike Kerr et Ben Thatcher sont Royal Blood, un groupe de rock britannique originaire de Brighton. Ce duo rock suit la même ligne de conduite que les White Stripes ou The Black Keys, combinant deux instruments qui détonnent 100 000 volts, résonnant comme s’ils étaient quatre. Une basse qui parvient à recréer artificiellement le son de la guitare, une batterie, et très certainement un bon ampli approprié, distorsions, pédales d’effets…

    « Out Of The Black », morceau phare de leur premier album au titre éponyme, Royal Blood, s’est divinement fondu dans une ambiance psychédélique, pour ce clip trash alliant musique, animation et humour noir. C’est indéniablement le morceau de l’album où ils se lâchent pleinement.

    Le clip met en scène un lapin-alien-tueur qui braque une station service. S’ensuit alors un clash sanglant pour un Snickers… Pour la réalisation de la vidéo, le duo a fait appel à Christy Karacas et David Wilson (qui a également coopéré avec les Arctic Monkeys).

    En revanche, pas de grande nouveauté sonore dans ce morceau, mais franchement on s’en fout. Qui est-ce que ça dérange, après tout ? Même si on apprécie bien évidemment leurs influences connues…

    Ils joueront pour la première fois en France en tête d’affiche à l’Olympia, le 17 mars 2015. Concert complet, et là mon cœur est un peu brisé… Ils rejoindront ensuite les Foo Fighters pour assurer la première partie de leur tournée, à l’occasion de la sortie du nouvel album du groupe de Seattle, Sonic Highways, durant l’été 2015. Ils répondront également présents aux Eurockéennes de Belfort le 3 juillet 2015.

    N’oublions pas, Royal Blood, c’est d’abord une question de son et d’impact. Le rock outre-manche, selon moi, ça reste quand même quelque chose…

    « You Made a Fool Out Of Me » RB…

     

     

    [vimeo id= »118261420″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Royal Blood

     

     

  • Loïc Faure : l’Hom(m) à la Boule

    Loïc Faure : l’Hom(m) à la Boule

     

    Loïc Faure est un acrobate-jongleur, comme il se définit lui-même. Issu de l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque, il surprend le public par un parti-pris singulier : celui de la fluidité alliée à un grain de folie joyeuse. Ce mélange étrange fait de lui un « Hom » à voir et à découvrir.

    Spectacle le 8 mars 2015 au Festival « La Piste aux Espoirs« , Maison de la Culture de Tournai, Belgique.

     

     

    [youtube id= »PNE0pPedVjM » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Loïc Faure Officiel

     

     

  • Instant City Sessions – Coming Out Soon !

    Instant City Sessions – Coming Out Soon !

     

    Instant City Sessions ☯ Bientôt des concerts privés uniquement pour les habitants d’Instant City ! Comme à la maison !

    Le premier à se jeter dans l’arène dans quelques jours, c’est notre petit chouchou du moment,  TheYellowBeatsqui a ravi nos oreilles en janvier, avec son dernier opus, « Illusion », et qui nous revient ici avec quelques jolies versions inédites de certains de ses titres. On adore !

    Alors, tenez-vous prêts, c’est pour très bientôt, à la seule condition que vous vous soyez inscrits au préalable à Instant City… Et n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter afin d’être informés de toute l’actualité de la communauté.

    Rêve-o-Lution 2.0.14, Never Surrender !

     

     

    Illusion

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Instant City Inscription

     

     

  • Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

    Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

     

     

    En 1979, sort l’album « Songs Of Love » d’Anita Ward sur le label de Miami T.K. Records, qui comptera dans son écurie des artistes tels que KC & The Sunshine Band, George McCrae, et même James Brown, le temps d’un album et de quelques singles.

     

    Dans la tracklist de « Songs Of Love » (T.K. Records), on retrouve l’incontournable « Ring My Bell », mais c’est finalement une boucle du morceau « Spoiled By Your Love » qui sera utilisée à plusieurs occasions depuis la sortie de l’album en 1979.

    A commencer par Carole Gonzales qui nous livre sa version reggae dub du morceau en 1991, suivie par le DJ producer allemand Ian Pooley en 1998, avec son « Disco Love », extrait de l’album « Meridian », puis par le collectif français La Clinique, formé par Doc Gyneco à l’occasion de la parution de son album « Première Consultation », avec le titre « La Playa », sorti en 1999, pour en arriver à la version de L’Impératrice, « Vanille Fraise », sortie il y a un mois, et qui sent bon l’été… Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur son site internet. C’est beau et original…

     

     

    [vimeo id= »120735078″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [youtube id= »Ml7XcHJQsJY » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [youtube id= »yKEIgg4g6Rg » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [arve url= »https://www.dailymotion.com/video/xa5l6″ align= »center » title= »La Clinique : « La Playa »  » maxwidth= »900″ /]

     

     

    [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/188294794″ params= »color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false » width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]

     

     

    [vc_empty_space height= »32px »][kleo_divider type= »full » position= »center » icon= »building » icon_size= »large » text= »Les artistes d’Instant City présents dans cette playlist »][vc_column_text css_animation= »right-to-left »]@monandco

    Vous pouvez  en discuter aussi dans ce District d’Instant City

     

     

     

  • D’Angelo, le retour inespéré…

     

    Black Messiah… Le dernier album de l’icône absolue du r’n’b, D’Angelo, a fait l’effet d’une bombe, en marquant le retour de l’artiste après 14 ans d’absence ! Quatorze années de lutte contre son addiction à l’alcool et aux drogues.

    Le retour inespéré de D’Angelo est donc accueilli comme une renaissance. Son troisième album studio, après Brown Sugar en 1995, et Voodoo en 2000, a pris de court son public. Un album neo-soul, à la fois étrange, religieux, voire psychédélique, néanmoins très éclectique, et qui renferme des textes forts comme 1000 Deaths, The Charade, Prayer… Des perles.

    D’Angelo n’a rien perdu de son talent, de sa voix si particulière. Ses mélodies enchantent nos oreilles. C’est un artiste complet, à la fois auteur/compositeur/interprète. Il ne fallait donc surtout pas manquer son passage à Paris, lors du concert donné le 16 Février au Palais des Congrès, la première date de sa tournée européenne. Un retour réussi pour ses fans de longue date, dont je fais partie. Il m’a conquise, et Black Messiah est déjà un Must Have ! Album à découvrir, à écouter d’urgence, et à réécouter encore, afin d’en apprécier la profondeur et le sens.

    Profitez du clip de « Untitled (How Does It Feel) » extrait de l’album Voodoo, sorti en 2000, juste avant sa disparition des écrans radars…

     

    [vimeo id= »18072467″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] D’Angelo Official

     

     

  • The Loft – David Mancuso

     

     

    Après le Paradise Garage, auquel nous avons récemment consacré un article, nous nous devions d’évoquer un autre club mythique de New York : The Loft.

     

    En 1966, David Mancuso passe des disques pour ses amis, leur faisant découvrir les dernières nouveautés du moment. Devant le succès rencontré par ses soirées « By Invitation Only », organisées un peu partout à New York, lui vient alors l’idée d’institutionnaliser ces fêtes, sur base hebdomadaire, et dans un lieux plus adapté.

    Le 14 février 1970, il inaugure The Loft, au 647 Broadway, à l’angle de Broadway et Bleecker Street (Chelsea). Le lieu en question est en fait le domicile de Mancuso, un vrai loft de 220 m2, converti en club privé, qui réunira rapidement plus de 300 personnes dans le cadre des fameuses parties « Love Saves The Day ». Sur le modèle des « Rent Parties » organisées à Harlem dans les années 20, autour de musiciens de jazz qui viennent jouer dans des appartements privés, les soirées « Love Saves The Day » de David Mancuso ne sont accessibles que sur invitation, et on n’y vend ni alcool ni nourriture.

    Suite à l’effondrement d’un hôtel voisin en 1975, les soirées du Loft migrent au 99 Prince Street, à Soho. C’est à cette époque que surviennent les premiers problèmes avec la municipalité de New York, probablement sur « suggestion » d’autres lieux de fête plus conventionnels. David Mancuso est accusé à tort de vendre de l’alcool dans un lieu public sans la fameuse « Cabaret Licence », et il se voit contraint de suspendre l’organisation de ses fêtes pendant une année. Cette interruption permet à d’autres clubs new-yorkais d’émerger, comme le Paradise Garage, The Gallery ou le Studio54.

    A la fin des années 70, David Mancuso abandonnera le beatmatching pur et dur, pour se consacrer à la diffusion musicale sur un sound-system unique pour l’époque, inspiré du son dub jamaïcain.

    En dix ans d’existence, le Loft « originel » aura vu défiler la crème des Djs new-yorkais, de Larry Levan à Franckie Knuckles, en passant par David Morales, Francois Kevorkian, Nicky Siano ou Tony Humphries, qui s’illustreront tous par la suite dans les meilleurs clubs de la ville.

    A redécouvrir l’ambiance du Loft sur les compilations David Mancuso Presents The Loft Vol. 1 & 2 (sorties en 1999 et 2000 sur le label londonien Nuphonic). A signaler d’ailleurs sur le volume 1, plage E2, un morceau intitulé « Yellow Train » composé par un certain… Pierre Bachelet… Ainsi que le fameux « Soul Makossa » de Manu Dibango.

     

    [vimeo id= »47582936″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Loft Facebook