Catégorie : Films

  • Dahu Production : itinéraire d’un enfant de la Terre

     

    « Dahu Production » est une entreprise bâtie de toutes pièces par un jeune savoyard passionné de montagne et de vin, Guillaume Bodin. Totalement néophite en matière de réalisation et de production, c’est un homme qui aime raconter des histoires d’hommes et de femmes passionnés de terroir comme lui. Autodidacte, il a su se donner les moyens, à force de courage et de ténacité, de réaliser son projet, un film documentaire sur les vignerons qui pratiquent la biodynamie. « La Clef des Terroirs » sort en 2011 et connaît un beau succès. Il remporte deux grands prix : « Oenovidéo » et le « Trophée Vin Santé Plaisir ». Il est également sélectionné pour partir en Californie, au « Santa Barbara International Films Festival » en 2012, avant d’être diffusé sur « Ushuaïa TV » en  2012 et 2013. Le film a connu un certain succès à travers le monde, avec plus d’une centaine de projections et une édition DVD au Japon, ainsi que des projections en Inde, en Chine, au Canada…

    Le deuxième film de Guillaume Bodin, « Insecticide Mon Amour », a lui aussi reçu deux prix en 2015 au festival Oenovidéo, celui du Public et le Prix Spécial du Jury. Il traite de l’impact des produits chimiques sur l’environnement, fruit d’une enquête de plus de deux ans. A noter que ce film est projeté au cinéma depuis le 4 novembre dans plusieurs salles françaises, l’occasion d’ouvrir le débat, d’échanger, de réfléchir et de se rencontrer.

    Instant City a souhaité en savoir plus sur ce qui anime Guillaume Bodin : est-ce son engagement en faveur d’un développement durable, la réalisation et le cinéma, ou tout simplement une volonté de militer, via le 7ème art, en faveur d’une agriculture plus respectueuse de la planète ? Pour mieux comprendre cet homme hors du commun, nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a accepté de répondre.

     

     

    INTERVIEW

    ***

     

    IC : Bonjour, Guillaume Bodin, vous avez 28 ans. Vous êtes passionné de montagne et de vin. A 21 ans, après des études en œnologie dans la région de Mâcon, vous faites un break et partez vivre une année en Nouvelle-Zélande. A votre retour en France,  vous tournez un film « La Clef des Terroirs » qui sortira en 2011, est-ce exact ?

    GB : Je n’ai pas exactement fait un break en Nouvelle-Zélande car je travaillais dans les vignes (en bio et biodynamie) et en cave. Cette escapade de neuf mois m’a permis de voir que les vignerons néo-zélandais étaient bien mieux fédérés entre eux que les Français et qu’ils parlaient ouvertement de l’agriculture biologique et biodynamique. Certains d’entre eux étaient déjà en avance sur ce que nous faisions à l’époque en France. En rentrant, l’idée de réaliser un documentaire sur ce mode de culture a germé tranquillement et c’est ainsi que j’ai monté mon premier projet de film alors que je travaillais à l’année chez les frères Bret, des amis vignerons en biodynamie dans le Mâconnais.

    IC : Qu’est-ce qui a motivé la création de l’entreprise « Dahu Production » ? Avez-vous emprunté des fonds pour l’achat de matériel et pour tenir financièrement le temps du tournage ?

    GB : Dès le départ, j’ai effectué des démarches pour obtenir une bourse « Défi Jeune » du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’idée de cette bourse est de lancer des jeunes sur des projets et de les installer professionnellement dans ce secteur d’activité. Petit à petit, je me suis retrouvé double actif, les 3000 € de la bourse m’ont permis de décoller et comme les banquiers rigolaient à l’idée de me prêter de l’argent alors que je n’avais aucune formation dans ce milieu et qu’ils n’y connaissaient rien non plus, j’ai autofinancé « La Clef des Terroirs » grâce à mon activité d’ouvrier viticole et en créant des sites internet pour des amis vignerons.

    IC : Comment vous êtes-vous formé à la réalisation de documentaires ?

    GB : Le Défi Jeune m’a permis d’avoir une demi-journée de formation en tournage avec un réalisateur de vidéo institutionnelle et une autre demi-journée de montage avec lui. Ensuite j’avais ma propre caméra donc j’ai commencé à tourner, à regarder ce qui me plaisait le plus, à visionner quelques tutoriels sur internet et à monter mes premières vidéos à l’instinct… J’ai eu la chance de rencontrer à la fin du tournage de « La Clef des Terroirs » Jean-Noël Roy, un des réalisateurs des grands directs de la télé des années 60, avec qui je me suis lié d’amitié. Lors du montage, j’allais régulièrement à Paris lui montrer mes ébauches pour avoir son point de vue et il m’a permis de faire un documentaire beaucoup plus grand public que ce que j’aurais réalisé seul !

    IC : Occupez-vous un emploi actuellement ou bien vivez-vous uniquement des ressources de « Dahu Production » ? Quel est le chiffre d’affaire ? Quelles sont les ressources de l’entreprise ?

    GB : Je n’occupe plus d’emploi depuis bientôt 2 ans, le chiffre d’affaires de « Dahu Production » est très limité, heureusement que j’ai quelques droits d’auteurs de « La Clef des Terroirs » qui sont tombés à point nommé pour finir le tournage de « Insecticide Mon Amour » mais pour tout dire c’est mon RSA activité qui m’a permis de payer les archives de l’INA sur les insecticides. J’ai déposé cette année un dossier d’aide à l’écriture pour un film plus ambitieux d’alpinisme au Pérou et j’ai obtenu deux avis négatifs de la SCAM et du CNC. Le milieu du DVD traverse une crise sans précédent et pour m’assurer que mon film ait une bonne visibilité au cinéma, je le sors moi-même au cinéma, et c’est donc moi qui prends en charge tout l’investissement lié à la sortie en salle… Donc je dois dire que c’est une constante remise en question mais au moins je reste libre, ce qui n’a pas de prix !

     

    « Je me surprends même quelquefois à me dire comment est-ce possible de sortir un film au cinéma avec aussi peu de moyens, mais je redéconnecte mon cerveau aussitôt car le plus important reste qu’il sorte au cinéma et qu’il y ait des spectateurs dans la salle… »

     

    IC : 2011 à 2015, en quatre ans vous avez acheté du matériel, tourné deux films documentaires, géré et organisé leur projection en salles. Quel est aujourd’hui votre principal objectif ?

    GB : Entre temps j’ai également laissé de côté le documentaire et j’ai retravaillé 2 ans dans les vignes en 2012 et 2013. L’idée de tourner « Insecticide Mon Amour » est arrivé lors des traitements insecticides du vignoble en 2013 et je me demandais vraiment si j’allais avoir le courage de repartir dans cette galère de tournage où je n’ai jamais d’argent d’avance, où je fais des choix de vie qui ne correspondent pas exactement à mes rêves, notamment abandonner en partie la montagne pour concentrer mon énergie et mes finances sur des films que je fais surtout pour informer les autres (car finalement je suis personnellement déjà convaincu par les sujets que je traite). L’avenir reste encore assez incertain, j’ai de nombreux projets de documentaires dans la tête, des amis me poussent à continuer, en tout cas un moment dans cette voie, mais en même temps au quotidien, cela reste très lourd à porter surtout vu la conjoncture culturelle où le gratuit est devenu une norme difficilement compatible avec la réalisation de documentaires engagés !

    IC : Quel est votre moteur ?

    GB : C’est une grande question que je me pose souvent. Je pense que j’ai besoin de faire ma part à l’image du Colibri si bien expliqué par Pierre Rabhi. Est-ce que le monde changera selon ce que j’insuffle ? Je l’espère mais j’ai de gros doutes… Je sais que grâce à « La Clef des Terroirs » pas mal de vignerons ont vu la biodynamie d’un autre œil, ils ont commencé à faire leur première préparation biodynamique, des jeunes m’ont même dit qu’ils avaient enfin trouvé une orientation professionnelle… Je pense que c’est ça qui m’anime ! Que le maximum de personnes se convertisse vers plus d’amour de la nature et avant tout les personnes qui sont à la base de notre alimentation. Même si je fais également mes films pour le grand public, mon souhait le plus cher serait que le maximum de surface soit travaillée en agriculture biologique afin d’arrêter d’utiliser et de croire que la chimie est la seule voie possible pour nourrir la planète !

    IC : Comment obtient-on un visa d’exploitation pour le cinéma ?

    GB : Il faut dans un premier temps déposer le nom du film au RPCA, puis il faut déposer un dossier de visa complet au CNC qui le visionne pour donner son aval afin de dire s’il peut être projeté en « Tout Public » ou s’il a des restrictions. C’est beaucoup plus simple que ce que je pensais au départ !

    IC : Œnologue et viticulteur, vous pourriez produire un reportage ou un court métrage mettant en scène la BD de Davodeau « Les Ignorants »…

    GB : Richard Leroy est un ami qui est déjà présent dans « La Clef des Terroirs », c’est d’ailleurs assez drôle car Etienne Davodeau travaillait sur sa BD en même temps que je tournais mon film et Richard m’en avait pas mal parlé sans que je prenne conscience de la portée de la BD. Le jour où Richard m’a offert le « livre » en avant-première avec un autographe de Davodeau, je suis resté un peu con, car je n’imaginais pas une aussi belle BD. Elle a eu un succès bien mérité et j’ai depuis fait connaissance d’Etienne avec qui nous échangeons de temps en temps sur le net. Il y a un des bonus du DVD disponible sur lui en ligne d’ailleurs.

    IC : Un « fil d’actu », des photos de voyages, on est un peu perdus entre le blog et le site professionnel…

    GB : C’est un peu voulu de se perdre ! De se poser la question du « Qui se cache derrière tout ça ? ». C’est pas trop évident de simplifier mais pour aller à l’essentiel, le site « La Clef des Terroirs » traite des sujets autour de l’agriculture et des pesticides, « Dahu Production » devait être un site pour mon activité mais comme je communique un peu pour mon éditeur et qu’il y a de nombreuses choses dont j’ai envie de parler en dehors de l’agriculture, cela devient un site rempli de tout ce que je trouve d’inspirant sur le net. Quant à la boutique, elle est devenue depuis cet été mon propre site de vente en ligne (en cours de refonte de la page d’accueil car le crowdfunding est terminé). Mais ça n’est qu’une partie visible de l’iceberg… C’est beaucoup plus compliqué d’expliquer la logique de communication qu’il y a derrière et les raisons de tous ces choix. Mais pas d’inquiétude, tout est à sa place et prendra forme avec le temps.

    IC : Vous tournez actuellement une suite  à « La Clef des Terroirs » ?

    GB : Effectivement, l’idée de tourner une suite de « La Clef des Terroirs » a germé lors de la tournée cinéma avec le premier opus alors qu’une question revenant souvent était « Y a-t-il des femmes dans ce milieu biodynamique ? ».

     

    « Je me suis rendu compte à ce moment-là que je n’avais intégré aucune femme ! Donc pour rétablir la parité, je me suis dit que je pouvais faire un documentaire sur le même thème mais d’un point de vue féminin… »

     

    C’est très intéressant et cela fait plus d’un an et demi que j’ai commencé à tourner, il me reste encore un peu plus d’un an pour tout finaliser ce que j’ai envie de montrer.

    IC : Qu’en est-il de votre parenthèse en Inde ? Le projet d’y aller à pied en 2014 s’est-il réalisé ? En avez-vous tiré un film ?

    GB : L’Inde est un pays qui m’a toujours attiré, j’y suis allé une première fois en 2012 pour découvrir la communauté d’Auroville dans le Tamil Nadu, les bords du Gange à Varanasi et une magnifique plantation de thé en biodynamie à Darjeeling. Le projet d’y aller à pied depuis la France était le rêve de mon amie, elle avait ça dans la tête depuis toute petite. Un jour la décision a été prise de préparer ce voyage, nous sommes réellement partis de Paris mais les choses se sont rapidement compliquées entre nous et j’ai décidé de continuer une partie seul avant de me rendre compte que ce n’était pas mon projet de vie et que je préférais réaliser des documentaires en Europe. C’est d’ailleurs pendant cette période que nous avions commencé à réaliser « Insecticide Mon Amour » en passant par la Bourgogne puis je l’ai finalement fait seul. C’est lorsque je suis arrivé en Ardèche puis en Italie que j’ai commencé à réaliser la suite de « La Clef des Terroirs »  avec uniquement des femmes vigneronnes en biodynamie. Comme je l’ai dit plus haut, je suis encore en tournage de ce film.

    Si vous souhaitez aider Guillaume Bodin à réaliser et produire ses films, n’hésitez pas à partager le plus possible les liens de ses films, également disponibles en DVD (en vente sur son site), ainsi que le programme des passages en cinéma. Instant City remercie Guillaume Bodin pour cette très belle rencontre.

     

     

    « La Clef des Terroirs », la bande-annonce

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    « Insecticide Mon Amour », la bande-annonce

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    Rencontre avec Guillaume Bodin, réalisateur du film « La Clef des Terroirs »

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Dahu Production

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Clef des Terroirs

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Insecticide Mon Amour – Evénements à venir

     

     

  • Star Wars à l’affiche : Le réveil de la Force

     

     

    L’affiche du nouvel opus de Star Wars Episode VII a été dévoilée dimanche 18 octobre sur Twitter par les Studios Disney.

     

    Elle a bien entendu immédiatement été décortiquée par les amateurs à la recherche d’indices : Kylo Ren (Adam Driver), Finn (John Boyega) et la nouvelle héroïne Rey (Daisy Ridley) sont les trois principaux personnages mis en valeur sur l’affiche. Leurs sabres lasers bleu et rouge et le bâton de Rey semblent former une pyramide dans laquelle sont insérés tous les autres personnages. Si Ren est le plus grand en taille, c’est bien Rey qui est au centre et qui domine. Une symbolique qui promet un duel intéressant.

    L’affiche semble scindée en 2 parties : un côté bleu (la lumière) et un côté rouge (le côté obscur), deux lumières diffusées par les sabres des Jedi d’une part, et des Sith d’autre part.

    Dans le centre, on reconnaît également les principaux personnages habituels : Han Solo, Chewbacca, Princesse Leia, R2-D2, le pilote Poe Dameron (Oscar Isaac) et plusieurs Stormstoopers. C’est Han Solo qui occupe le centre de la pyramide, au côté de Leia, son amie de 30 ans, dont la coiffure a changé : elle ne porte plus les deux chignons au niveau des oreilles, mais un seul en haut du crâne.

    Seul manque sur l’affiche Luke Skywalker qui pourtant apparaîtra bien dans l’épisode, comme le montre une des photos du tournage prise en août et qui avait fuité sur les réseaux sociaux.

    Enfin on remarque un nouvel arrivant : un alien niché entre BB-8 et R2-D2 et un nouveau mystère : que représente la boule dans le coin en haut à droite ? Une planète, une base spatiale dotée d’une arme de destruction massive ?

    La Bande Annonce est sortie le 20 octobre. Peut-être que grâce à elle, vous en savez déjà un peu plus ?

    Le film quant à lui sortira le 16 décembre 2015, deux jours avant sa sortie officielle mondiale. Les places sont déjà en vente, pour les fans…

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Star Wars Official

     

     

     

  • The Force Awakens | Les dix bonnes raisons

     

     

    Dix bonnes raisons de penser que « The Force Awakens » va subjuguer et reconquérir l’amour perdu des fans de la première heure.

     

    01. L ‘extrême vigilance, depuis le début du lancement promotionnel du film, à distiller des informations, des images brèves mais fortes, et chacune d’elles chargée de sens.

    02. L’iconographie Star Wars est bien là, présente dans chaque nouvel élément, et montrée avec parcimonie.

    03. Le soin apporté aux images dévoilées, à la photographie ainsi qu’à la bande sonore, qui laisse présager une certaine élégance et un ton de nouveau organique, comme dans la première trilogie.

    04. Exit donc l’aspect ripoliné, coloré et saturé des images surchargées de la trilogie de 1999.

    05. L’utilisation du thème de « Yan et Leia » dans ce troisième teaser, orchestré avec beaucoup plus d’ampleur et comportant également un passage avec des chœurs, augure d’une tonalité sombre, de la tragédie à venir, ce qui balaye aussi assez promptement tous les penchants niaiseux de George Lucas, avec son bestiaire d’Ewoks et autre Jar-Jar Binks insupportables.

    06. Ce thème donc, n’est pas choisi au hasard, car pour tous les fans névropathes de la saga initiale, il souligne le moment déchirant dans « L’Empire Contre Attaque », lorsque Yan Solo se fait congeler, juste après que Leia lui eut avoué qu’elle l’aimait. Si donc ici ce thème est repris sur toute la durée de la B.O., décliné d’abord avec quelques notes espacées au piano, puis en se transformant progressivement pour exploser enfin dans une fièvre orchestrale puissante, sur des images où le Faucon Millénium combat des Chasseurs Tie, des acteurs en larmes, des plans sous la pluie, on comprend que le film et son histoire comporteront leur lot de péril, de sacrifice et de perte.

    07. Le fait que l’univers Star Wars soit repris après le rachat de la liscence et placé entre les mains de fans qui ont grandi dans cette mythologie, en rêvant et en imaginant leur propre Star Wars.

    08. « L’Empire Contre Attaque » semble être la seule référence la plus prégnante pour alimenter le renouvellement de cet univers avec l’aide de son scénariste d’origine, Lawrence Kasdan, qui après avoir été écarté par Lucas pour la dernière trilogie, est de nouveau rappelé pour écrire les nouveaux chapitres.

    09. Les acteurs choisis, en particulier Daisy Ridley, ultra charismatique et surement la nouvelle héroïne forte, autrement plus impressionnante, sur pourtant une poignée de plans, que l’oubliable et fade Nathalie Portman, étalée sur les trois précédents Star Wars. Oscar Isaac, John Boyega, Max Von Sydow…

    10. Le temps pris à peaufiner, ciseler, cet épisode VII, et sans doute offrir un spectacle digne de l’attente suscitée.

     

    © Dévoreur Hubertouzot

     

     

    Star Wars The Force Awakens Official Teaser #01

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    Star Wars The Force Awakens Official Teaser #02

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Star Wars: The Force Awakens Official Site

     

     

     

  • Silence Plateau | Everest : voyage au bout de soi-même

     

    « Everest » (Drame de montagne, 2015 – Imax 3D)

    Avec Jake Gyllenhaal, Jason Clarke, Keira Knightley – Réalisé par Baltasar Kormakur

     

    Attention, « Everest » n’est ni un film d’action, ni un film catastrophe, mais tout simplement une très belle et très éprouvante aventure humaine adaptée de faits réels. Ne vous attendez pas à un tourbillon de scènes spectaculaires et affolantes, volontiers laissées à Sylvester Stallone (« Cliffhanger » en 1993). Vous aurez bien davantage que cela : un spectacle éblouissant et majestueux grâce à la 3D qui, sans billet d’avion mais avec juste une paire de lunettes, vous transporte de Nouvelle -Zélande au Népal, jusque sur le toît du monde. Avec ces hommes et ces femmes qui durant des années ont  économisé pour atteindre plus qu’un sommet, le rêve de toute une vie, et pour le prix d’un ticket de cinéma (11 euros au lieu des 65 000 dollars dans la vraie vie), vous voilà à Katmandou, dans ses petites ruelles aux multiples échoppes, puis en route pour le camp de base et 40 jours d’acclimatation au manque d’oxygène. Le spectateur est littéralement plongé à l’intérieur de l’image, sur cette passerelle au-dessus du vide, toute colorée de rubans et de foulards qui volent au vent avec en arrière plan les sommets enneigés, dans un paysage incroyable, vraiment splendide. Le réalisateur Baltasar Kormakur a réellement tourné au Népal, au pied de l’Everest, et dans la mythique cité de Katmandou. Seules quelques scènes ont été tournées en Italie, dans les Alpes du Trentin. Un tournage éprouvant pour les comédiens : « L’eau était gelée et on n’avait pas de chauffage dans nos hébergements. On dormait dans des couvertures chauffantes. On pouvait à peine se lever du lit pour aller pisser tellement il faisait froid ».

    Le film pose la question de l’ambition, dépeinte à la fois comme un exploit et comme un danger potentiellement mortel : « Everest est une métaphore de l’ambition. Quiconque a de l’ambition a besoin de l’équilibrer avec sa vie de famille. Il y a la montagne d’un côté et il y a le foyer de l’autre. La distance entre les deux est immense, car chacun des deux pôles vous attire dans deux directions diamétralement opposées » commente le réalisateur. Il pose aussi, le temps d’un instant, la question du pourquoi à ces aventuriers courageux : ce qui les attend n’est que souffrance, hypoxie et froid, ou peut-être la mort. Alors pourquoi monter là-haut ? « Parce qu’on peut le faire, alors pourquoi ne pas le faire ? », répond l’un d’eux.

    Dans les années 1990, les agences furent de plus en plus nombreuses à proposer des treks organisés pour atteindre le plus haut sommet du monde. Le 7ème parmi tous ceux à escalader pour décrocher le grand chelem, foulé pour la première fois par un britannique, Edmond Hillary, le 29 mai 1953. Depuis, les cordées s’enchaînent et toujours à la même période, au mois de mai, ils sont quelques milliers à avoir tenté leur chance et demandé aux autorités un « permis d’ascension » à 10 000 dollars. Cette année-là, en 1996, deux guides décident d’unir leurs efforts. Il s’agit de Rob Hall et de Scott Fischer. Huit alpinistes ne reviendront pas. Le journaliste John Krakauer racontera cette tragédie dans un livre « Into Thin Air », publié en 1997. Envoyé par le magazine « Outside », il faisait partie de l’expédition confrontée à une redoutable tempête, tout comme Guy Cotter, qui fut à l’époque en charge de la coordination des secours et fut consultant principal en alpinisme sur le film.

    On ressort admiratifs, bien que tristes, de ces héros de la montagne qui sont allés au bout du bout d’eux-mêmes dans une nature époustouflante de beauté et tellement bien filmée par Kormakur, Islandais et donc, forcément, amoureux et amateur de paysages naturels grandioses. En 2013 déjà, il avait tourné un film sur un survivant de l’extrême ayant miraculeusement survécu au naufrage d’un chalutier dans l’eau glaciale au nord de l’Islande en 1984 après avoir nagé six heures durant pour rejoindre la terre ferme (« Survivre »). C’est lui aussi l’auteur du livre « Voyage au bout de la solitude »   racontant  l’histoire de Christopher McCandless, mort en Alaska, qui servit de base au scénario de Sean Penn pour « Into The Wild ».

    Depuis sa sortie, Everest atteint les sommets du Box Office et fait un carton auprès du public. Quant aux critiques, elles sont plus mitigées.

     

     

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    Instant-City-Everest-Affiche

     

     

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  • Silence Plateau | Le Procès de Viviane Ansalem (Drame judiciaire, 2014)

     

    Gett, Le Procès de Vivian Ansalem (Drame judiciaire, 2014) de Shlomi et Ronit Elkabetz

    Top 10 de 2014 des meilleurs films étrangers (Awards)

     

    Une femme dans une salle vide et spartiate qui s’avère être une salle d’audience. Face à elle, trois juges religieux. Et à côté d’elle, deux hommes : l’un est son avocat, l’autre le mari dont elle aimerait divorcer.

    C’est tout ? Ca peut sembler bien peu, mais au contraire. Ce huis clos, presque entièrement tourné dans cette pièce vide, concentre notre attention sur les personnages : l’objectif pour Viviane, obtenir le divorce. Pourquoi ? Comment en est-elle arrivée là ? Que s’est-il passé ? Nous le découvrons par bribes au fur et à mesure du film et des témoignages à la barre de proches : famille, voisins ou rabbin.

    Le suspense (Va-t-il accepter ? Va-t-elle réussir à obtenir sa signature ?) nous tient en haleine. Il ne se passe pas grand chose en termes d’action, hormis quelques rebondissements, et pourtant on ne s’ennuie pas une seule seconde. Car au-delà de Viviane, il y a la condition des femmes dans certains pays, le poids de la religion sur leur vie quotidienne, la pression sociale de la famille, le carcan de l’honneur à tout prix et l’ingérence dans la vie privée des femmes jusque dans leur sexualité.

    L’interrogatoire des juges tourne à l’inquisition, à la limite de l’aberration, voire du burlesque. Encore aujourd’hui, il n’y a pas de mariage civil en Israël : l’union de deux amoureux se fait exclusivement au sein de la religion. De fait, la loi religieuse prive les femmes du droit au divorce, les enfermant dans une sorte de prison à perpétuité, car tant que le mari refuse le divorce, celui-ci ne peut pas être prononcé.

    « Gett » est le troisième  film d’une trilogie : « Prendre Femme » en 2004 et « Les Sept Jours » en 2008.

     

     

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    Instant-City-Le-Proces-de-Vivian-Ansalem-Affiche

     

     

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  • Silence Plateau | La Rage Au Ventre (Drame, 2015)

     

    Antoine Fuqua n’est pas un inconnu. Originaire de Pennsylvanie, il a déjà quelques films à son actif comme « Piégé » en 2014, « Training Day » avec Denzel Washington en 2001, « Les Larmes du Soleil » en 2003 avec Bruce Willis, ou « Equalizer » plus récemment en 2014. Des films d’action, un peu bourrins mais pas idiots grâce au choix d’excellents acteurs.

    « La Rage au Ventre », c’est exactement ça : un film au scénario banal. Un homme au sommet de sa gloire qui a tout, perd tout et doit remonter la pente en partant de tout en bas pour de nouveau retrouver le sommet. Les dialogues sont neutres : ni bons, ni mauvais. Les situations de transition sont caricaturales et « déjà vues ». On se croirait dans « Rocky » version 2015. L’épouse qui veut que son mari arrête le combat, l’adversaire méchant qui veut l’affronter, la rencontre avec un vieil entraîneur à la carrière stoppée en plein vol, le sweet à capuche, le gymnase dans un quartier paumé. Tout est prévisible et cousu de fil blanc enlevant tout suspense à l’histoire, jusque dans le mélo et le contenu des situations dramatiques qui servent de nœuds au scénario : l’enfance en foyer, la perte de la garde de sa fille, la mort de sa femme, les copains qui s’envolent au premier coup dur, les jeunes des quartiers qui finissent entre quatre planches… Rien n’est original ni surprenant dans le pitch.

    La réalisation est brouillonne : l’image bouge sans arrêt, trop, de sorte qu’on manque le détail de la moitié des scènes, surtout dans les combats. La caméra va trop vite, change sans arrêt d’angle de vue, ne laissant pas au spectateur le temps de souffler et de se poser pour regarder la scène, le glissant dans un stress permanent. Ce qui sauve le film, ce sont les acteurs et la photographie (Mauro Fiore). Les images sont magnifiques, les couleurs et la lumière en particulier. La bande son propose l’excellente musique de Eminem, dont le film devait être, à la base, la suite de « 8 Mile ».

    Et Jake Gyllenhaal est absolument incroyable. Il parvient à totalement nous faire oublier tous ceux qui avant lui se sont essayés à cet exercice avec succès, Sylvester Stallone dans « Rambo », De Niro dans « Raging Bull », Will Smith dans  « Ali », ou d’autres encore qui se sont frottés à ce type de roles, de Denzel Washington dans « Hurricane Carter » à Mickey Rourke dans « Homeboy », en passant par Russel Crowe. Le vrai pari du film, c’est celui-là. Dix mois de préparation physique pour l’acteur à raison de plusieurs heures de sport par jour. Sept kilos de masse musculaire en plus. Cours de boxe avec un coach particulier pour acquérir les bons gestes et les bonnes postures. On peut saluer la performance de l’acteur : d’abord bourrin, élevé dans un foyer, violent et plein de colère, totalement dépendant de sa femme qui gère entièrement sa vie et prend toutes les décisions, le personnage de Billy Hope gagne peu à peu en profondeur grâce au talent de Jake Gyllenhaal qui disparaît incroyablement derrière Billy pour réapparaître en milieu de film où l’on retrouve peu à peu « sa pâte ». Un rôle à Oscar, espérons-le. Ce serait mérité. D’autant que sort cette semaine le film « Everest », ce qui fait deux films pour une cérémonie. Petit plaisir supplémentaire du film (il y en a peu, alors il faut en profiter), après la performance de Jake et les scènes de combat (grâce aux conseils de deux opérateurs caméra ayant filmé 40 ans de combats pour la télévision), le plaisir de retrouver Rachel McAdams, tant appréciée dans « Il était temps » et True Detective ».

     

    La Rage Au Ventre (2015) réalisé par Antoine Fuqua (« Southpaw » ou « Le Gaucher »)

    Avec Jake Gyllenhaal, Forest Whitaker, 50 Cent, Rachel McAdams – Note critique de 4,4 /5

     

     

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    Instant-City-La-Rage-Au-Ventre-Affiche

     

     

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  • Lacoste : The Big Leap | Life is a beautiful sport

     

    Le dernier film publicitaire de Lacoste, « The Big Leap », est tout simplement magnifique. La musique est incroyable, la photo parfaite. Et ce saut dans le vide après une course effrénée donne des frissons. C’est ça, l’amour. C’est ça, la vie. Il faut s’y jeter tout entier, à corps perdu. Et c’est le scénario génial du réalisateur britannique Seb Edwards. L’adrénaline, la peur et le frisson du premier baiser sont les mêmes que ceux qu’on peut ressentir quand on fait du sport ou quand on relève toutes sortes de défis. Chaque événement doit être vécu à fond.

    Le réalisateur n’en est pas à son premier spot. Il a déjà travaillé pour de nombreuses marques comme Goodyear, Nokia, SonyPlaystation ou Total. Cette fois, il s’agit de Lacoste pour l’agence BETC Paris. La marque a mis les petits plats dans les grands afin de se donner une visibilité maximum avant les Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi où elle était le sponsor officiel de l’Equipe de France, profitant du retrait du sponsor Adidas.

    Quant à la musique, on y retrouve deux grosses pointures de la musique électronique du moment : le groupe britannique Disclosure avec son morceau « You And Me » remixé par Flume, aka Harley Streten, un Australien de 22 ans qui s’est fait connaître pour ses remix sur internet.

     

     

    Disclosure, ce sont deux frères, Guy et Howard Lawrence, originaires du Surrey, qui montent leur groupe en 2010, pour atteindre la première place des ventes au Royaume-Uni trois ans plus tard avec leur album « Settle », et être invités dans la foulée à Coachella. La voix, c’est celle de la chanteuse Eliza Doolittle. En fait, les garçons enregistrent des instrumentaux et font interpréter leurs titres par des chanteurs invités. C’est une chanteuse anglaise de 27 ans qui a sorti son album en 2010, occupant directement la 3ème place des charts anglais. Quant à Flume, c’est un DJ également producteur qui dès l’âge de 13 ans a eu l’idée de produire des disques conditionnés dans une boîte de céréales. Son premier album en 2012 a connu un succès exceptionnel, premier des ventes dans son pays et 10ème en France avec plus de 91.000 ventes. Que des petits génies de la cuvée 2010 qui sont devenus des stars en trois ans !

    Les Comédiens sont Paul Hamy qui a commencé sa carrière en 2013 avec deux longs métrages : « Suzanne » avec Sarah Forestier et  « Elle s’en va » avec Catherine Deneuve. Anna Brewster est anglaise. Elle est à la fois mannequin et comédienne.

    Avec plus de 3,5 millions de vues sur YouTube, c’est un joli coup marketing pour la marque au crocodile qui a sorti le grand jeu. Et un coup de maître ! On adore.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Lacoste « The Big Leap » – Behind The Scenes

     

     

  • Silence Plateau | Voyage en Chine (Drame, 2015)

     

    « Voyage en Chine » – Film français de Zoltan Mayer (2015 – 1h36)

     

    Le fils de Liliane, Christophe, est mort. Comme c’est le cas dans de nombreuses familles, il s’était expatrié en Chine. Liliane et Christophe ne s’étaient donc plus vus depuis plusieurs années. Chacun attendant que l’autre fasse le premier pas et le trajet en avion. Obligée d’aller sur place pour des raisons administratives liées au rapatriement du corps, Liliane va redécouvrir son fils, sa vie, ses amis, ses passions et petit à petit, elle va se découvrir elle-même et renaître à la vie, aux autres, à l’amour.

    « Voyage en Chine » est une très, très belle histoire, toute en émotions et en sentiments. Il ne se passe rien, le rythme de narration est lent, pas non plus de musique ni de paysages à couper le souffle. On est dans la simplicité extrême : celle de ces habitants qui accueillent Liliane avec tant de respect et de partage. On est dans l’humilité et le recueillement. On est dans la méditation et la réflexion, le ressenti. Yolande Moreau est extraordinaire de silence et de retenue. On tombe amoureux de cette Chine-là, de ses traditions, de ses villageois, de ses coutumes. On comprend le choix de Christophe et on aimerait y aller pour simplement nous asseoir là avec eux et partager le thé. Un film attachant et émouvant. Un joli moment de cinéma. Une soirée toute en émotion.

    Zoltan Mayer signe là son premier film : il avait tourné un documentaire en 2011 sur la vieillesse intitulé « Le sens de l’âge ».

     

     

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    Instant-City-Voyage-en-Chine-001

     

     

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  • Silence Plateau | Up In The Air (Comédie Dramatique, 2009)

     

    « Up In The Air » – Film américain de Jason Reitman (2009 – 1h49) – 6 nominations aux Golden Globe 2010

     

    « Up In the Air » est un film de Jason Reitman, un jeune scénariste canadien de 37 ans, déjà remarqué en 2007 pour « Juno » qui trône régulièrement dans tous les top 30 des plus belles histoires d’amour, et le délicieux « Thank you for smoking » en 2006, aux répliques incroyables. Georges Clooney en guest star est irrésistible, comme d’habitude, dans un rôle qui ressemble étrangement à sa vie : celle d’un célibataire endurci, confiant dans ses certitudes et prosélyte du « tout laisser tomber » pour une liberté totale. Vous l’aurez compris : le prisonnier n’est pas celui qu’on croit. Et une jeune stagiaire au caractère bien trempé va se charger de le lui rappeler.

    Le film est intelligent. Les dialogues sont travaillés et savoureux. On ne s’ennuie pas et tout le monde s’y retrouve à travers la confrontation de ces deux générations aux aspirations opposées, sur fond de crise économique et de licenciements à outrance (ou comment annoncer à un salarié que sa vie est foutue). La réalisation est propre et efficace, à l’image du personnage de Ryan Bingham. On retrouve avec un réel plaisir l’actrice Vera Farmiga (Les Dossiers Warren, Les Infiltrés, The Judge, Un automne à New-York avec Richard Gere) et la jeune Anna Kendrick (Twilight). Un très bon moment de cinéma avec un excellent scénario, des répliques cinglantes, des rebondissements et une photographie soignée. L’occasion de se (re) demander : quoi faire de sa vie, seul ou accompagné ?

     

     

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    Instant-City-Up-In-The-Air-003

     

     

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  • Inception | La théorie de l’alliance

     

     

    Le film « Inception », réalisé par Christopher Nolan, aura attiré depuis sa sortie en France en juillet 2010 plus de cinq millions de spectateurs.

    Quand on se remémore la scène finale, on peut raisonnablement imaginer qu’il y eut presque autant d’interprétations de cette scène que de spectateurs…

    Christopher Nolan, que l’on connaît pour les divers niveaux de lecture présents dans ses films, nous livre ici sa définition de la frontière ténue entre rêve et réalité(s). Dans le cadre du premier niveau de lecture, il y a cette toupie que le personnage principal, Dominic Cobb, interprété par Leonardo Di Caprio, a toujours dans sa poche, afin de lui indiquer s’il est dans le rêve ou la réalité. Il y a aussi « Non, je ne regrette rien » de Piaf indiquant le passage d’un niveau de conscience à un autre. Ou d’une réalité à une autre…

    Et puis il y a un détail qui aura probablement échappé à la plupart des spectateurs, mais relevé par The Big Fan Theory dans cette vidéo publiée sur YouTube en 2017.

    A vous de juger…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Inception