Catégorie : Films

  • Festival de Cannes, J − 10 🎬 Clap 02 : Le Jury

     

     

    Force est de constater que l’on a un super jury cette année au Festival de Cannes.

    Dévoilé le 29 avril, il se compose de huit personnes :

    ✓ Trois réalisateurs : Les frères Coen (Palme d’Or en 1991 pour « Barton Fink »), Xavier Dolan (réalisateur de « Mommy », Prix du Jury à Cannes en 2014) et Guillermo del Toro (les trois « Hobbit » et « Pacific Rim » 2013).

    ✓ Quatre acteurs : Jake Gyllenhaal (« Nightcrawler »), Sophie MarceauRossy de Palma (actrice fétiche de Pedro Almodovar), Sienna Miller (« American Sniper »)

    ✓ Une musicienne : Rokia Traore, 41 ans, qui vient du Mali. Elle a déjà sorti trois albums, dont l’un a remporté la Victoire de la Musique en 2008 dans la catégorie « Musique du monde ». Son lien avec le cinéma, c’est sa participation en 2005 à la bande originale du film « Kirikou et les bêtes sauvages » aux cotés de Youssou N’ Dour et Manu Dibango.

    Ce sont Pierre Lescure (69 ans), élu en 2014 Président du Festival, et Thierry Frémaux (54 ans), délégué général du festival depuis 2007, qui invitent une personnalité au poste de Président du Jury. Cette année, c’est la première fois depuis sa création en 1946 qu’un binôme remplit cette fonction. Les frères Coen ont été choisis en hommage aux frères Lumière, et « à tous les frères du cinéma », dont certains qui gagnèrent la Palme d’Or, comme les frères Taviani en 1976 (« Padre, Padrone ») ou les frères Dardenne, en 1998 (« Rosetta ») et 2005 (« L’enfant »).

    Nul doute qu’avec ce jury à la très forte personnalité, nous aurons des surprises à l’arrivée, je l’espère, en tout cas. Même si, il faut le dire, le jury ne participe pas à la sélection des films, et donc, ne peut que choisir « le moins pire » pour la palme. Mais faisons confiance à la folie créatrice des Coen ou d’un Dolan. Tous, sont des artistes de talent. La curiosité est grande et le suspense entier !

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

     

  • Festival de Cannes, J − 10 🎬 Clap 01 : L’affiche

     

     

    Du 13 au 24 mai 2015 aura lieu le 68ème Festival de Cannes.

    Cette année, Ingrid Bergman, pour le centenaire de sa naissance, est à l’honneur sur l’affiche du festival.

    Sur le site officiel, toute l’histoire de ce choix nous est expliquée. Depuis la photo de David Seymour (1911 – 1956), photojournaliste de légende, co-fondateur de la très célèbre agence Magnum, jusqu’ à Ingrid Bergman (1915 – 1982) une des plus grandes actrices de l’histoire du cinéma. A la fois star hollywoodienne et icône de la femme moderne, elle fut aussi présidente du jury en 1973.

    Choisir LA photo d’Ingrid Bergman parmi des centaines, n’a pas dû être chose facile.

    Le festival veut ainsi faire passer officiellement le message qu’il est, et entend rester, un festival libre, moderne et audacieux. Nous verrons bien.

    Le graphisme bleu est la réalisation de Gilles Frappier, directeur artistique et graphiste de l’agence Taste – Design. Finir sur l’affiche du festival de Cannes après un BTS en communication visuelle, beau parcours.

     

    [youtube id= »uoLzAj0WmO0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Hervé Chigioni enfin, est le chef d’orchestre qui a eu l’idée de réunir Ingrid Bergman, David Seymour et Gilles Frappier sur la même affiche. Il était déjà à la réalisation de l’affiche de Cannes 2014, très remarquée à juste titre, car rompant totalement avec le classicisme convenu des années antérieures.

    Hervé Chigioni est directeur d’un studio de création, lagency, un espace créatif spécialisé dans le cinéma, qui offre un service de création et production graphiques.

     

     

    Festival de Cannes 004

     

    Isabella Rossellini s’est dite « très touchée que le festival de Cannes ait choisi notre merveilleuse mère pour figurer sur l’affiche officielle, l’année du centenaire de sa naissance ». Centenaire qu’elle-même fêtera en septembre à travers un spectacle, « The Ingrid Bergman Tribute », qui mêlera les lettres échangées avec son père, Roberto Rossellini, et son autobiographie.

    En attendant, l’accueil réservé à l’affiche 2015 a été plus que mitigé. L’affiche ayant déjà été rebaptisée « l’affiche de la discorde » ! Manque de glamour, mauvais choix de photo… qu’en pensez-vous ?

    A vous de commenter l’affiche. Le débat est ouvert.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

     

  • Silence Plateau | Les Héritiers (Drame – 2014)

     

    Enfin un film français dans notre chronique « Ciné Cinéma »…

    « Les Héritiers » ne nous vient pas de l’élite intellectuelle avant-gardiste, mais de la banlieue de Créteil. Le film s’ouvre, avant même le générique, sur une scène forte au cours de laquelle se pose le problème du foulard au sein de l’école laïque. Le ton est donné. Le voile, la casquette, le smartphone, les écouteurs sur les oreilles, les manteaux, sont autant de sujets quotidiens de querelle au sein de la classe, entre élèves et professeurs. Auxquels il faut ajouter le vernis à ongle, les retards, les bagarres et autres insultes…

    On admire ces professeurs qui, chaque jour, tentent tant bien que mal de faire cours dans une telle ambiance. Face aux insolences, aux absences injustifiées, au décrochage scolaire, l’administration sort ses armes : l’exclusion temporaire, les heures de retenue et les avertissements pour mauvaise conduite. Parfois cela ne suffit pas, et on assiste à cette scène dramatique où les élèves poussent à bout, à en avoir mal pour elle, une jeune remplaçante à coups de cris « vas-y, pleure ! ». Ces professeurs sont des héros des temps modernes.

    Là où la plupart déversent leur frustration bien compréhensible en conseil de classe, d’autres tentent d’allumer une petite lumière d’espoir, avec une arme redoutablement efficace : la bienveillance. Féliciter, encourager, croire : qui a dit qu’on finit par devenir l’image qu’on nous renvoie de nous-même ? Si celle-ci est positive, alors on en est tellement reconnaissant qu’on fera tout pour ne pas décevoir. C’est ce qui arrive à cette classe maudite qui bat tous les records d’indiscipline et d’incivilités. Dans ce contexte, un professeur leur propose de croire en eux et de reprendre confiance. Le miracle se produit.

    Ahmed Dramé, ancien élève cancre de 2nde au lycée de Créteil, est aujourd’hui acteur et scénariste. Félicitations.

     

    https://vimeo.com/118944968

     

     

    Les Héritiers 004

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Evénement | Kurt Cobain : Montage of Heck

     

     

    « Montage of Heck », le documentaire exceptionnel consacré à Kurt Cobain, ne sera projeté qu’une seule et unique fois au cinéma en France, dans une centaine de salles, le lundi 4 mai 2015 à 20h.

     

    À l’occasion de cette séance unique, plongez dans l’intimité et l’esprit de Kurt Cobain comme jamais auparavant, avec le premier portrait autorisé de celui qui a marqué toute une génération, et tentez d’y décrypter avec Brett Morgen ce qui a pu le pousser à se suicider, à l’âge de 27 ans.

    Présenté au dernier Festival de Sundance, en janvier 2015, le documentaire « Montage of Heck » est constitué d’images provenant d’archives personnelles, de séances d’animation inspirées des dessins du chanteur et de diverses interviews de proches. Un reportage intime retraçant sa vie et sa carrière, à ne rater sous aucun prétexte.

    Réservez vite vos places au cinéma le plus proche.

     

    [youtube id= »S1gAi8g-CD0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Montage Of Heck 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nirvana Official

     

     

     

  • Silence Plateau | Gone Girl (Thriller – 2014)

     

    Il n’y a pas beaucoup de bons thrillers en ce moment au cinéma. Marvel prend toute la place, c’est la nouvelle tendance.

    « Gone Girl » de David Fincher est donc le bienvenu. Les Américains sont les meilleurs dans ce domaine, et Fincher est un spécialiste du genre. On lui doit « Millenium » , « Seven », « The Game », « Panic Room », « Fight Club », mais pas que… Il est l’excellent réalisateur des très bons « Benjamin Button » et « The Social Network », gage de qualité.

    Ajoutons au tableau un assez bon casting : Ben Affleck dans le rôle du mari idiot, et Rosamund Pike, qu’on est heureux de voir enfin sortir de l’ombre en blonde Hitchkockienne. Troisième argument, le film a reçu à sa sortie de bonnes critiques, avec une note moyenne de 4/5. Et enfin, le roman dont il a été adapté, « Les Apparences » de Gillian Flynn, s’est vendu à 2 millions d’exemplaires, restant durant 20 semaines en tête des ventes.

    Nick et Amy Dunne forment un couple parfait, dans une maison parfaite, menant une vie parfaite. Puis tout bascule. La jolie madame Dunne s’avère être une désaxée complètement cinglée, et son mari, pas si nunuche que ça. L’intrigue du film se déroule comme une pelote de laine : la personnalité, les projets et les intentions des personnages se dévoilent au fur et à mesure, avec un crescendo ahurissant dans la démence. On se demande jusqu’où l’une va aller, et comment l’autre va bien pouvoir s’en sortir. Un bon conseil : ne décevez jamais votre épouse !

     

    https://vimeo.com/105228778

     

     

    Gone Girl 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Tarantino déchaîné…

     

    Quelle erreur, mais quelle erreur pour Will Smith d’avoir refusé le rôle de « Django Unchained » sous prétexte qu’il n’était pas le premier à se l’être vu proposer ! Un film de Tarantino, c’est comme un Woody Allen, ça ne se refuse pas. Christoph Waltz (« Carnage » en 2011) l’aura bien compris, qui reçut l’oscar du meilleur second rôle, ainsi que le talentueux Leonardo DiCaprio(qui lui, ne reçut aucun oscar… voir article précédent).

    Quentin Tarantino, c’est « Kill Bill », c’est « Pulp Fiction », c’est « Jackie Brown », c’est « Reservoir Dogs », ou l’art de mettre en lumière un acteur, de Uma Thurman à Pam Grier, en passant par Georges ClowneyJohn TravoltaBrad PittRobert De NiroTim RothHarvey Keitel

    Ne pas connaître Tarantino, c’est comme avoir la joie immense et incroyable d’être le premier homme à marcher sur la lune : excitation extrême garantie. Un film de Tarantino, c’est de l’action, des acteurs, une super BO, et de l’humour, beaucoup, beaucoup d’humour, comme une sorte de génie.

    Dès les toutes premières images du film, avant même le générique, on est plongé dans du Tarantino pur jus : une scène, une excellente direction d’acteur, une situation cocasse, drôle à l’extrême, fine, intelligente, bref, un vrai bijou. Du Tarantino, en somme.

    L’action commence au Texas en 1848. King Schultz et Django passent un marché : l’un fera de lui et son épouse des personnes libres, en échange de quoi l’autre l’aidera en tant que chasseur de prime. Du pur Western, en hommage à Sergio Leone, avec en prime, la musique d’Ennio Morricone

    L’anecdote : Dans la scène de lynchage par des membres du Ku Klux Klan, plusieurs figurants sont des cascadeurs de 70 ans ayant naguère travaillé avec John Wayne.

    Meilleur film de tous les temps selon les internautes d’Allociné – 425 millions de recettes monde – 88 % de critiques positives – Meilleure musique et meilleur scénario.

    En substance, du bon, du très bon, de l’excellent ! Du Tarantino, of course !

     

     

    Django Unchained 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • La Sortie DVD du Mois : Interstellar (S.F. – 2014)

     

    La Terre se meurt. Seule solution : trouver une autre planète sur laquelle fonder une nouvelle humanité. Aux commandes : Matthew MacConaughey (Oscar du meilleur rôle pour « Dallas Buyer’s Club » la même année), Anne Hathaway (qui ne sera pas en Prada) et Jessica Chastain (très remarquée pour son rôle dans « Zero Dark Thrity » retraçant l’arrestation de Ben Laden).

    Le projet du film « Interstellar » avait été initié par Steven Spielberg en 2006, abandonné, puis finalement repris six ans plus tard par Christopher Nolan (« Inception », « Batman 3 », « Insomnia », « Memento » et « Man of Steel »), une pointure en matière de films spectaculaires. C’est le physicien américain Kip Thorne, un des plus grands experts de la théorie de la relativité, qui sert de caution au scénario. Ses sujets de prédilection : le temps, l’espace et la gravité. Et plus précisément : les trous noirs, les trous de ver et les ondes gravitationnelles. Le tournage a eu lieu au Canada et en Islande, pays lunaire des origines.

    Avec « Interstellar », on se pose la question suivante : peut-on voyager dans le temps à travers un « trou de ver », comme à travers un vortex ou une machine à remonter le temps ? Peut-on relier deux régions distinctes de l’espace-temps ? Cooper, projeté dans l’avenir, pourra-t-il retourner dans le passé, en utilisant le passage dans un trou de ver, pour délivrer un message à sa fille, et ainsi sauver l’humanité toute entière ?

    « Interstellar » est aussi un hommage rendu au courage des astronautes qui partent explorer l’espace sans garantie de retour, laissant derrière eux leurs familles si précieuses. Il renoue avec un genre oublié depuis « Apollo 13 » en 1995, et qu’on a eu plaisir à retrouver avec« Gravity » en 2013. Il y est question de la mort, de l’oubli, du deuil et de la passion, de la vocation, mais aussi de la folie des hommes, incapables de gérer le capital-planète de notre incomparable Terre.

    Avec plus de neuf millions d’entrées dans le monde, et 75 % de critiques positives, « Interstellar » aura rapporté à ses producteurs depuis sa sortie en novembre 2014 environ 675 millions de dollars.

    Le débat sur l’effet Doppler (aspect brillant ou sombre de la coquille de lumière autour de Saturne) ou sur la logique du scénario (retourner dans le passé sauver une humanité qui l’est puisqu’elle a un futur, ou parce que le temps est immuable) ne gâchent en rien le plaisir éprouvé pour ce voyage incroyable, bien au contraire. Qu’il est excitant de se poser toutes ces questions, de s’intéresser à toutes ces énigmes, et de nous plonger dans ces théories sans rien connaître de leurs équations mathématiques ! Pour l’anecdote, Kip Thorne et Stephen Hawkings (Une brève histoire du Temps) sont amis. Leurs théories sont dans l’ensemble assez proches, hormis sur la question de la perte ou non d’information dans les trous noirs.

    Top 10 des meilleurs films de l’année 2014 :

    ✓ Meilleurs effets spéciaux

    ✓ Meilleur film de science- fiction (Awards 2015)

    ✓ Meilleurs effets visuels

    ✓ Meilleurs décors

    ✓ Meilleur réalisateur

     

    [youtube id= »VaOijhK3CRU » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Interstellar 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • La sortie de la semaine : Avengers 2

     

    Réalisé par Joss Whedon, qui avait déjà produit le premier opus, le deuxième volet de la série Avengers, « Avengers 2 : L’ère d’Ultron » est sorti hier sur nos écrans. On y retrouve évidemment tous les personnages Marvel : Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye, qui vont unir leurs forces pour lutter contre Ultron, un monstre de technologie qui s’est juré d’éradiquer la race humaine.

    Le film a coûté 250 millions de dollars. Le premier opus sorti en 2012, avait rapporté 1,5 milliard de dollars, devenant ainsi le 3ème plus gros succès de tous les temps. « Avengers 2 : L’ère d’Ultron » comporte pas moins de 3 000 plans à effets spéciaux, un record en la matière pour Marvel. Le premier était très bon. Le second promet encore un grand moment de cinéma spectacle.

     

    [youtube id= »LtFe6Ez3p04″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Instant-City-Avengers-002

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Imitation Game (Biopic – 2014)

     

    Avec « Imitation Game », réalisé par Morten Tyldum, réalisateur norvégien inconnu, on a affaire à un film classique, très académique. C’est bien réalisé, bien joué, bien rythmé.

    Il s’inspire de la vie du mathématicien et cryptanalyste Alan Turing, qui n’est ni plus ni moins que l’inventeur de l’intelligence artificielle, avec la bombe électromécanique, ancêtre de l’ordinateur. Grâce à celle-ci, il a pu décrypter Enigma, une machine électromécanique portable réputée inviolable, utilisée par les Allemands durant la seconde guerre mondiale, pour chiffrer les informations stratégiques militaires. Il eut l’idée de passer ses journées à inventer une machine capable d’analyser les données, plutôt que de tenter chaque jour de les analyser avec le cerveau humain. Cette découverte a écourté de deux ans la durée de la guerre, sauvant ainsi des centaines de milliers de vies.

    Mais l’histoire d’Alan Turing ne s’arrête pas là. Connu pour ses articles qui posèrent les bases de l’informatique (concepts de programmation et de programme), soupçonné un temps d’espionnage, il fut condamné en 1952 à la castration chimique en raison de son homosexualité. Il fut retrouvé mort par empoisonnement au cyanure en 1954. L’enquête conclut au suicide. Le moyen d’ingestion aurait été une pomme, d’où pour certains, l’origine du logo « Apple » (démenti par la firme).

    Benedict Cumberbatch obtient une nomination aux Oscars 2015, et entre dans le Top 100 des personnes les plus influentes du monde, dans un rôle que Leonardo DiCaprio avait décliné. Les scènes sont tournées en Angleterre, à Betchley Park, là précisément où Turing et ses collègues ont réellement travaillé durant la guerre. A noter aussi que « La bombe », la machine électromécanique créée pour décrypter Enigma, est encore visible au Musée de Betchley Park.

    « Parfois ce sont les personnes qu’on imagine capables de rien qui font des choses que personne n’aurait imaginées ».

    Avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley.

     

    https://vimeo.com/101315181

     

     

    Imitation Game 002

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Dallas Buyers Club (Drame – 2013)

     

     

    Le voilà, le film qui a volé la vedette au « Loup de Wall Street ». Quel dommage que ces deux-là soient sortis la même année. Ils méritaient tous deux un Oscar, et leurs rôles principaux respectifs également.

     

    Qu’est-ce qui fait la qualité de « Dallas Buyers Club » ? Son scénario, tout d’abord : il s’inspire de la véritable histoire de Ron Woodrof, un cowboy macho adepte de cocaïne, de sexe, d’alcool et de rodéo, qui découvre en 1985 qu’il est séropositif. Le film est un plaidoyer contre l’AZT, l’industrie pharmaceutique, le business de la maladie, les lobbies pour lesquels une vie n’est rien, comparée au billet vert et à l’hypocrisie des agences gouvernementales de surveillance et d’autorisation des médicaments. C’est aussi un film sur l’homophobie, l’apparition du sida dans les années 80, la difficulté à vivre son homosexualité, et ses conséquences sur les liens familiaux.

    Deuxième raison pour voir le film : les acteurs. Entre Matthew McConaughey qu’on avait oublié dans un coin, à tort visiblement, et Jared Leto qui crève l’écran dans le rôle de Rayon, c’est un pur régal. Du coup, on n’a qu’une envie : se précipiter sur leur filmographie, pour les voir et les revoir. Enfin, dernière raison : les critiques sont excellentes (4,4 / 5 sur Allociné). Le film a été tourné en 25 jours, pour 5 millions de dollars. Il a pourtant récolté pas moins de 37 récompenses. Avec son « Dallas Buyers Club », Jean-Marc Vallée (réalisateur de « Wild » sorti en janvier 2015) a décidément été bien inspiré…

     

    [youtube id= »koAXLkIs9H4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Dallas Buyers Club 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook