Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Spot – Sounds of Two Eyes Opening

    Spot – Sounds of Two Eyes Opening

     

     

    Dans les milieux du punk et du hardcore, Glen Lockett alias Spot est une légende. Il s’est d’abord fait connaitre en tant que producteur du label punk indépendant SST Records. Il a d’ailleurs réalisé divers albums de quelques-uns des groupes majeurs des années 70 et 80, parmi lesquels Minor Threat, Black Flag, The Misfits, The Minutemen, The Meat Puppets, ou encore des cultissimes Hüsker Dü.

    Ainsi, pendant six ans, de 1975 à 1981, lorsqu’il n’officie pas derrière la table de mixage du label SST Records, il traîne ses guêtres sur les skate parks ou les plages des environs, derrière l’objectif de son boitier Nikon, y capturant des instantanés de cette contre-culture skate californienne des années 70, dénommée « So Cal« , pour Southern California. Un monde peuplé de bikinis, de surf et de skate, où les sujets de Spot passent leurs journées sous le soleil brûlant à skater ou surfer, avant de s’enfoncer à la tombée de la nuit dans les basements, pour y écouter les groupes du moment.

    Près de trente-cinq ans plus tard, à l’instigation de son ami Ryan Richardson, qui s’est attaqué à la lourde tâche de classer quelques milliers de négatifs, afin d’en sélectionner les meilleurs, Spot rend hommage à cette culture « So Cal », dans un bel ouvrage de 272 pages : Sounds of Two Eyes Opening.

    Entre couleur et noir & blanc, ces photos nous dépeignent une Amérique en pleine mutation, sortant des sixties et de la guerre du Vietnam, pour rentrer dans une nouvelle ère où rien ne sera plus jamais comme avant…

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Spot Official

     

     

     

  • Agent Provocateur – Love Me Tender

     

     

    Nous continuons à suivre avec un intérêt non-dissimulé, et quasiment chirurgical, les épisodes de la série Agent Provocateur, avec ce court daté de 2013, réalisé par le photographe Greg Williams pour la ligne de lingerie britannique, et au casting l’incarnation même du mal absolu, en la personne du mannequin Rosie Huntington-Whiteley. C’est beau, c’est gratuit, ça fait du bien… Bon, en ce qui me concerne, promis, l’année prochaine, je n’oublierai pas…

     

     

    [vimeo id= »8722055″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Agent Provocateur

     

     

     

  • The Loft – David Mancuso

     

     

    Après le Paradise Garage, auquel nous avons récemment consacré un article, nous nous devions d’évoquer un autre club mythique de New York : The Loft.

     

    En 1966, David Mancuso passe des disques pour ses amis, leur faisant découvrir les dernières nouveautés du moment. Devant le succès rencontré par ses soirées « By Invitation Only », organisées un peu partout à New York, lui vient alors l’idée d’institutionnaliser ces fêtes, sur base hebdomadaire, et dans un lieux plus adapté.

    Le 14 février 1970, il inaugure The Loft, au 647 Broadway, à l’angle de Broadway et Bleecker Street (Chelsea). Le lieu en question est en fait le domicile de Mancuso, un vrai loft de 220 m2, converti en club privé, qui réunira rapidement plus de 300 personnes dans le cadre des fameuses parties « Love Saves The Day ». Sur le modèle des « Rent Parties » organisées à Harlem dans les années 20, autour de musiciens de jazz qui viennent jouer dans des appartements privés, les soirées « Love Saves The Day » de David Mancuso ne sont accessibles que sur invitation, et on n’y vend ni alcool ni nourriture.

    Suite à l’effondrement d’un hôtel voisin en 1975, les soirées du Loft migrent au 99 Prince Street, à Soho. C’est à cette époque que surviennent les premiers problèmes avec la municipalité de New York, probablement sur « suggestion » d’autres lieux de fête plus conventionnels. David Mancuso est accusé à tort de vendre de l’alcool dans un lieu public sans la fameuse « Cabaret Licence », et il se voit contraint de suspendre l’organisation de ses fêtes pendant une année. Cette interruption permet à d’autres clubs new-yorkais d’émerger, comme le Paradise Garage, The Gallery ou le Studio54.

    A la fin des années 70, David Mancuso abandonnera le beatmatching pur et dur, pour se consacrer à la diffusion musicale sur un sound-system unique pour l’époque, inspiré du son dub jamaïcain.

    En dix ans d’existence, le Loft « originel » aura vu défiler la crème des Djs new-yorkais, de Larry Levan à Franckie Knuckles, en passant par David Morales, Francois Kevorkian, Nicky Siano ou Tony Humphries, qui s’illustreront tous par la suite dans les meilleurs clubs de la ville.

    A redécouvrir l’ambiance du Loft sur les compilations David Mancuso Presents The Loft Vol. 1 & 2 (sorties en 1999 et 2000 sur le label londonien Nuphonic). A signaler d’ailleurs sur le volume 1, plage E2, un morceau intitulé « Yellow Train » composé par un certain… Pierre Bachelet… Ainsi que le fameux « Soul Makossa » de Manu Dibango.

     

    [vimeo id= »47582936″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Loft Facebook

     

     

     

  • Instant City : mode d’emploi

    Instant City : mode d’emploi

     

    Pour fêter nos deux-mille followers sur facebook, nous vous avons concocté un petit tutorial vidéo, afin de vous ôter vos derniers doutes quant à la nécessité de vous inscrire sur Instant City, ou vos dernières bonnes excuses pour ne pas vous être déjà inscrit…

    Donc, la marche à suivre ne saurait être plus simple…

    ✔ Rendez-vous sur la Page d’accueil Instant City.

    ✔ Cliquez sur « Inscription » en haut et à droite de la page d’accueil, ou sur « s’inscrire à la version beta publique » en milieu de page, sous le slide-show.

    ✔ Vous accédez ainsi à la page « Créer un compte ».

    ✔ Une fois le formulaire d’inscription rempli, complétez le Captcha en bas de page, juste pour prouver que vous n’êtes pas un robot.

    ✔ Dès que le compte est créé, rendez-vous dans votre messagerie, afin d’activer votre compte en cliquant sur le lien que vous venez de recevoir. Faites-le immédiatement, car ce lien reste valide peu de temps, pour des raisons de sécurité.

    ✔ Vous pouvez à présent vous connecter à votre compte, et accéder à votre page personnelle.

    ✔ Pour ajouter une photo de profil, cliquez sur « Profile », puis « Changer la photo du profil ».

    ✔ Téléchargez la photo.

    ✔ Retaillez votre photo, et cliquez sur « retaillage ».

    ✔ Votre profil est maintenant à jour.

    ✔ Vous pouvez dès lors consulter le Mag, ou écouter les playlists.

    ✔ Dans le menu « Collaborations », vous pouvez soumettre un article, proposer une collaboration artistique, consulter les projets en cours ou aboutis.

    ✔ En accédant aux Focus, vous pourrez profiter d’une sélection des articles de fond publiés précédemment dans le Mag.

    ✔ Dans le menu « Instant City Live », vous pourrez consulter le fil d’actualité récent de la communauté, et accéder aux membres ou aux districts de la ville.

    ✔ Vous pouvez aussi retrouver l’actualité de la communauté sur Facebook, Twitter, Google+ ou Pinterest.

    Afin de revenir une dernière fois sur une année 2014 bien remplie, nous avons mis en ligne le site en juillet, et nous avons publié les premiers articles dans le Mag en août. Nous avons ensuite ouvert la version beta privée de la Communauté Instant City (inscription uniquement sur invitation) en septembre, avant de lancer finalement la version beta publique en décembre (inscription libre).

    A venir dans les prochains mois :

    ✔ Instant City Toulouse, avec l’actualité culturelle de Toulouse et ses environs, les bons plans, les artistes locaux.

    ✔ A suivre ensuite, Instant City Marseille, Bordeaux et Courbevoie.

    ✔ Une appli smartphone

    ✔ Un lecteur audio-video embedded

    ✔ Et plein d’autres projets encore…

    Ah oui, une dernière chose… La musique du tutorial est signée Mona & Co, « Atelier 154 » © 2012 Andco-Recordings.

    Open Your Eyes, Open Your Ears, and Never Surrender ! Revolution 2.0.14 @ Instant City !

     

     

    [vimeo id= »118866151″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] SF Studio

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Andco Recordings

     

     

  • Paradise Garage (1978 – 1987)

     

    Le Paradise Garage peut avoir fermé ses portes en septembre 1987, son héritage est encore vivace auprès des nouvelles générations de New-Yorkais. Pour preuve, le 11 mai 2014, ce qui ne devait être qu’une simple fête de quartier organisée au 84 King Street, à Soho, face à l’entrée de l’ancien club, s’est spontanément transformée en énorme dance-floor, réunissant des milliers de participants venus rendre hommage au Paradise Garage, ainsi qu’à son DJ mythique Larry Levan.

    Durant ses dix années d’existence, ce club a défini les règles de la dance music pour imprégner tous les genres musicaux actuels, du garage à la house, en passant par la neo-soul, la funk ou la disco, voire même le hip-hop. Au Paradise Garage s’est composé la bande-son de plusieurs générations de clubbers. C’est au Paradise Garage que, pour la toute première fois, le DJ est au centre du show, fixant l’attention des danseurs. Ainsi, Larry Levan deviendra le premier DJ moderne, et la référence pour beaucoup de DJs actuels.

    Larry Levan nous a quittés en 1992, à 38 ans.

    L’ambiance du Paradise Garage à redécouvrir avec le double album enregistré live en 1979, et mixé par maître Larry Levan himself : « Live At The Paradise Garage ».

     

     

    [vimeo id= »100114366″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paradise Garage @ Facebook

     

     

  • Katsuhiro Otomo enfin sacré à Angoulême

    Katsuhiro Otomo enfin sacré à Angoulême

     

    Katsuhiro Otomo obtient le Grand Prix de la 42ème édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Cette récompense, la plus prestigieuse du palmarès du Festival, est pour la première fois attribuée à un auteur japonais, soulignant ainsi la place prise par le Manga dans l’histoire du 9e Art. Katsuhiro Otomo couronné, c’est le meilleur du Manga qui se voit ainsi légitimement célébré en Europe.

    Katsuhiro Otomo dessine professionnellement très tôt, et signe dès les années 70 ses premiers récits courts, souvent d’inspiration SF ou Fantastique. Ainsi, Domu – Rêves d’Enfants (1981) se signale déjà par une maîtrise narrative et une science du cadrage remarquables pour un si jeune auteur. D’emblée, son travail exprime son goût de toujours pour le cinéma, qu’il va satisfaire par la suite en devenant également cinéaste.

    Pour le jeune mangaka, c’est à partir de 1982 que le tournant s’opère véritablement. Le magazine Weekly Young entreprend un long récit post-apocalyptique : Akira. Vitesse, violence, drogues, rébellion, obsessions urbaines et fantasmes d’anéantissement (qui hantent de façon récurrente l’imaginaire japonais), Akira révèle un auteur qui en une seule œuvre bouleverse toutes les règles.

    Akira, cette fresque démesurée, fascine par son sujet, ses personnages, ses ambiances, son design, et son exigence esthétique, qui dès sa publication en fait une œuvre culte du 9e Art. Admiré par ses pairs, son influence sera considérable dans le monde entier, et Katsuhiro Otomo devient l’un des principaux pionniers d’une percée décisive du Manga en Occident. Depuis Katsuhiro Otomo, la bande dessinée japonaise est perçue comme un élément incontournable du 9e Art planétaire.

    Arigatō gozaimasu !

     

     

    [vimeo id= »72331400″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Katsuhiro Otomo Official

     

     

  • Nothing But Silence + The Yellow – Tirs groupés…

    Nothing But Silence + The Yellow – Tirs groupés…

     

    Le 10 janvier dernier sortaient simultanément le premier Ep des Aixois de Nothing But Silence, « NBS », ainsi que le troisième Ep de The Yellow aka Manu Alias, « Illusion ». Et ce qu’il faut bien reconnaitre, c’est que nos deux lascars se sont donné le mot pour nous concocter deux belles pépites qui égayent ce début d’année…

    Commençons par « NBS », qui regroupe des titres que nous connaissions déjà, de Dilemme à Zombies, en passant par War Is Everywhere I Go ou Dream’s Door, auxquels viennent s’ajouter des compositions inédites. On y retrouve ainsi ce son pop-rock de belle facture, aux influences diverses telles que Pink Floyd, Coldplay ou U2.

    « Ilusion », le dernier Ep de The Yellow, nous démontre une fois de plus que Manu Alias se sent à l’aise dans tous les styles musicaux qu’il aborde, et peut passer d’un genre à l’autre avec une décontraction assez déconcertante. Avec « Ilusion », il part dans une direction qu’il n’avait pas encore explorée, à savoir un son downtempo lancinant, psychédélique et planant, mâtiné de folk, de blues, voire de soul.

    Nous leur avons d’ailleurs déjà consacré des articles ces derniers mois, bien déterminés à suivre encore longtemps les aventures musicales de nos petits Aixois. A écouter sans modération aucune…

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nothing But Silence Soundcloud

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Soundcloud

     

     

  • Instant City Playlist – Février 2015

     

    Instant City Playlist – Février 2015

    Ca mijotait à feu doux depuis Noël… Et nous nous sommes accordé un petit répit en janvier, pour nous remettre d’une année 2014 bien remplie. Voici donc la playlist Instant City de février 2015.

    Nous attaquons avec la pop nostalgique aux tonalités très eighties des quatre Nantais de D.A.N., abréviation de Disco Anti Napoleon, avec leur morceau Blue Lawn, extrait de leur premier album Ascent, sorti en novembre 2014 sur le label nantais Fvtvr Records.

    A suivre les Toulousains de Jettune, du collectif L’Ordre, et leur jolie pop acidulée et sensuelle, avec leur titre Wild Things sortie en janvier 2012.

    Direction la Californie, avec la dernière release du label Stone Throw Records qu’on adore, Windowpane d’Alexander Brettin aka Mild High Club. Ca sonne bien psyché, bien sixties, bien Beatles ou Beach Boys… Bien Californien, en fait.

    On ne présente plus Nicolas Jaar, Dj producteur américano-chilien, au style musical naviguant entre house, electro, et influences héritées du jazz ou de la soul. Love You Gotta Lose Again extrait de son Lp Inès sorti il y a deux ans, ne fait pas exception à la règle.

    Retour à Toulouse, avec Pol Cast & Friends, et son titre My Name Is Band, Garage Band !, aux accents très kateriniens.

    TheNotch, que nous suivons depuis la sortie de son premier Ep au titre éponyme, sorti sur Bandcamp en décembre 2014, nous revient ces derniers jours avec cette jolie pépite jazzy à souhait, au titre de circonstance : Comeback.

    Toujours à Aix-en-Provence, notre chouchou du moment, The Yellow, avec ce premier extrait de son troisième Ep Illusion, sorti le 10 janvier 2015 : Image. Un virage s’amorce, avec des titres psychédéliques et planants à souhait, mâtinés de sonorités parfois folk, voire soul. A écouter sans modération…

    Nothing The Silence, composé de Gilles Cazorla et Emmanuel Alias (The Yellow) sortaient eux-aussi leur premier Ep le 10 janvier, NBS. Ils nous livrent un nouveau mix de leur morceau Dilemme, déjà sélectionné dans la playlist de novembre 2014. Rien à ajouter, c’est parfait, et on adore.

    Nous avons récemment chroniqué dans le Mag le documentaire Searching For Sugar Man consacré au chanteur oublié Sixto Rodriguez. Logiquement, Les Sud-Africains de Goldfish figurent dans la Playlist, avec un remix house du Sugar Man de Rodriguez, qui reste bien dans l’esprit du morceau original.

    Nous partons à présent à Bordeaux, avec le duo composé du Bordelais Smokey Joe et du Parisien The Kid, du label Banzaï Lab, et leur titre Lonesome Blues extrait de leur tout dernier Ep, Rough & Tough. Nos deux compères continuent d’explorer les confins du blues et de la musique traditionnelle américaine des années 30, avec quelques touches d’electro et de scratch.

    A Suivre le DJ producteur de Nantes, DJ Moment, avec son titre Bay Babe. Filtré à souhait, comme au bon vieux temps…

    Amen Dunes dévoile ensuite le premier extrait de son nouvel Ep, Cowboy Worship, sorti le 20 janvier chez Sacred Bones Records: Song To The Siren. Pas moins de seize musiciens auront participé à l’enregistrement de ce dernier opus du New-Yorkais Damon McMahon, au chant si particulier. Personne ne mâche, n’avale et ne crache mieux ses mots que lui…

    En guise de conclusion, l’Américain DMGIDA nous guide dans les couloirs de son âme, nous éclairant de son Chandelier.

    Voilà, en espérant que cette nouvelle Playlist vous donne envie d’aller plus loin… Allez, salut maintenant !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud

    Photo à la une : © Garry Winogrand

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »LES ARTISTES D’INSTANT CITY PRESENTS DANS CETTE PLAYLIST » class= » » id= » »]

    @theyellow, @nothingbutsilence, @thenotch

    Vous pouvez  en discuter aussi dans ce District d’Instant City

     

     

    [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/playlists/76791604″ params= »auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false&visual=true » width= »100% » height= »450″ iframe= »true » /]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Tous les liens vers les artistes de la playlist » class= » » id= » »]

     

    [vc_gallery type= »grid » images= »3359,3360,3361,3362,3374,3364,3365,3366,3367,3368,3369,3370,3371″ onclick= »custom_link » custom_links_target= »_blank » grid_number= »4″ img_size= »medium » custom_links= »https://soundcloud.com/futur-records/a3-disco-anti-napoleon-blue,https://soundcloud.com/lordrecollectif/jettune-wild-things,https://soundcloud.com/stonesthrow/mild-high-club-windowpane,https://soundcloud.com/nicolas-jaar/love-you-gotta,https://soundcloud.com/olastriends/my-name-is-band-garage-band,https://soundcloud.com/thenotchsound/comeback,https://soundcloud.com/theyellowbeats/image,https://soundcloud.com/nothingbutsilence/dilemme,https://soundcloud.com/goldfishlive/test-track,https://soundcloud.com/smokey-joe/02-smokey-joe-the-kid-lonesome,https://soundcloud.com/djmomentnantes/first-15-evening,https://soundcloud.com/sacredbones/amen-dunes-song-to-the-siren,https://soundcloud.com/dmgida/chandelier, » gap= »large »]

     

     

    [vc_video title= »Et en cadeau, le clip de Disco Anti Napoleon – Blue Lawn… » link= »https://www.youtube.com/watch?v=nh_pCq1uNXY »][vc_empty_space height= »32px »][vc_video title= »+ Jettune – Wild Things… » link= »https://www.youtube.com/watch?v=9Ho-LGX-gE8″][vc_empty_space height= »32px »][vc_video title= »+ Smokey Joe & The Kid » link= »https://www.youtube.com/watch?x-yt-ts=1422579428&x-yt-cl=85114404&v=lkLPHk0x-GY »][vc_empty_space height= »32px »][vc_empty_space height= »32px »]

     

  • Les Héritiers – Ahmed Dramé (2014)

     

    A l’occasion du 70ème Anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée Rouge, retour sur un des films qui ont marqué l’année 2014 : Les Héritiers.

    Au Lycée Léon Blum de Créteil, la classe de Seconde 1 est réputée pour être catastrophique, tant les élèves sont ingérables et leur niveau général faible. Face à cette classe qui n’accepte pas les règles, sa professeure d’histoire, madame Gueguen, propose aux lycéens un projet commun : participer au Concours National de la Résistance et de la Déportation. D’abord réticents, les élèves décident finalement de relever le défi, et vont peu à peu être transformés grâce au travail collectif et à leurs recherches historiques. Bientôt, l’enseignante parvient à tirer les lycéens vers le haut malgré le scepticisme de ses collègues quant à cette étonnante initiative…

    Cette histoire étonnante, relatée par Ahmed Dramé dans son livre « Nous sommes tous des exceptions » (paru chez Fayard en 2014), a été adaptée au cinéma par Marie-Castille Mention-Schaar. Dans son film réalisé avec de jeunes comédiens et de vrais élèves du lycée de Créteil, on voit une jeunesse métissée, enfermée dans l’échec ou le dédain arrogant, s’ouvrir peu à peu à la curiosité et à une forme d’estime de soi. A noter l’intervention forte en émotion de Léon Zyguel, survivant d’Auschwitz, qui nous livre son témoignage face aux élèves bouleversés.

     

     

    [youtube id= »aDMSxAye7Sc » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Héritiers

     

     

  • Rétrospective Jeff Koons au Centre Pompidou

     

    On ne peut pas dire que Jeff Koons ait vraiment la gueule de l’emploi… C’est probablement son passé de trader qui lui permet de brouiller à ce point les pistes, et faire tomber les frontières entre culture populaire et art élitiste. Il n’en reste pas moins que Jeff Koons, qui vient de fêter ses 60 ans le 21 janvier dernier, est devenu en moins de trente ans un des artistes majeurs de l’art contemporain. Et un des plus chers… Le pape du « néo-pop » est un habitué des records : sa sculpture Balloon Dog, en version orange, a été adjugée au prix record de 58,4 millions de dollars en 2013.

    Le Centre Pompidou consacre donc à Jeff Koons, jusqu’au 27 avril 2015, une grande rétrospective réunissant une centaine d’œuvres de l’artiste, soigneusement choisies parmi les quelques trois-cents productions de celui qui est devenu trader pour pouvoir les financer.

    Très tôt, loin de faire de ses oeuvres des projets unilatéraux, Jeff Koons se montre attaché à un perfectionnisme pointilleux, et collabore avec les plus grands pour travailler la matière, la couleur, l’esthétique de ses oeuvres. Que ce soit avec un prix Nobel de physique pour créer des aquariums où des ballons flottent en suspension à mi-hauteur, des fondeurs pour travailler la rondeur parfaite de Ballon Dog et son brillant à tout épreuve, ou encore des graphistes pour travailler des mois durant sur un portrait, il cherche jusqu’au bout la courbe, le trait, la couleur parfaite. Vous découvrirez aussi un cabinet un peu à part au centre de ce hall 1 haut en couleur, au sein duquel l’accès est réservé à un public averti, car retraçant ses oeuvres avec sa première femme La Cicciolina.

    © Jeff Koons 2014 – Centre Pompidou 2014

    26 novembre 2014 au 27 avril 2015

    de 11h00 à 21h00 – Galerie 1 – Centre Pompidou, Paris

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jeff Koons Official