Auteur/autrice : Instant-Chris

  • La Tour 13 : Une exposition collective unique et éphémère

     

     

    En 2013, le projet « Tour 13 » était mené des mois durant dans la plus grande confidentialité par la Galerie Itinerrance, avec le soutien de la Mairie du 13ème et l’accord du bailleur de la Tour Paris 13, ICF Habitat La Sablière. Un projet qui a mobilisé plus d’une centaine d’artistes de Street Art, de quinze nationalités différentes, venus bénévolement des quatre coins du monde, pour investir cette tour avant sa destruction le 8 avril 2014, afin de laisser place à de nouveaux logements sociaux. Un projet hors normes, avec plus de 4 500 m2 de surface au sol et autant de pans de murs et plafonds, 9 étages et des sous-sols, 36 appartements de 4 à 5 pièces, parfois encore meublés. Un projet en cohérence totale avec le mouvement du Street Art, puisqu’à la fin, tout disparut dans les gravats. Un projet devenu réalité et qui fut ouvert au public du 1er au 31 octobre 2013.

     

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    Avec le livre-événement « Tour Paris 13 » paru en novembre 2014 chez Albin Michel, Mehdi Ben Cheikh, à l’initiative de ce projet et fondateur de la galerie Itinerrance, vous guide, étage par étage, dans cette tour devenue mythique et aujourd’hui détruite. Il a réuni dans cet ouvrage les meilleures images des plus grands photographes de Street Art venus des quatre coins du monde pour immortaliser cette œuvre monumentale unique. Un livre-objet spectaculaire à la mesure de cet événement majeur qui inscrivit le Street Art comme un véritable mouvement artistique d’envergure mondiale.

     

     

     

    108 ARTISTES VENUS DU MONDE ENTIER :

    Pantonio (Portugal) – 108 (Italie) – 2mil (Bresil) – Add Fuel (Portugal) – AGL(France) – Agostino Lacurci (Italie) – Alëxone (France) – A1one (Iran) – Amin (France) – Aous (Arabie Saoudite) – AweR (Italie) – Azooz (Arabie Saoudite) – Belem (Portugal) – Bom.K (France) – BToy (Espagne) – C215 (France) – Celeste Java (France) – Cope2 (USA) – Corleone (Portugal) – Dabro (Tunisie) – Dado (Italie) – Dan23 (France) – David Walker (UK) – Eime (Portugal) – eL Seed (Tunisie) – Ethos (Bresil) – Etnik (Italie) – Fenx (France) – Flip (Brésil) – Gael (France) – Gilbert (France)- Guy Denning (UK)- Herbert Baglione (Brésil) – Hogre (Italie) – Hopnn (Italie) – Indie 184 (USA) – Inti Ansa (France) – Inti Castro (Chili) – Jaz (Argentine) – JB Rock (Italie)- Jimmy C (Australie) – Joao Samina (Portugal) – Jonone (USA) – Joys (Italie) – Julien Colombier (France) – Kan (France) – Katre (France) – Kruella (Portugal) – Legz (France) – Lek (France) – Liliwenn (France) – Loiola (Brésil) – Ludo (France) – Madame Sanbor (France) – Mar (Portugal) – Marko93 (France) -Mario Belem (Portugal) – Maryam (Arabie Saoudite) – Matéo Garcia Leon (France) – Maz (Arabie Saoudite) – MoneyLess (Italie) – Mosko (France) – Mp5 (Italie) – Myre (France) – Nano (Chili) – Nebay (France) – Nemi Uhu (France) – Nilko (France) – Orticanoodles (Italie) – Pantonio (Portugal) – Paulo Arraiano (Portugal) – Peeta (Italie) – Philippe Baudelocque (France) – Rapto (Brésil) – Rea 1 (France) – Rodolphe Cintorino (France) – Roti (France) – Sambre (France) – Sean Hart (France) – Sebastien Preschoux (France) – Senso (Italie) – Seth (France) – Shaka (France) – Shoof (Tunisie) – Shuck2 (France) – Sowat (France) – Spazm (France) – Speto (Bresil) – STeW (France) – Stinkfish (Mexique) – Sumo (Luxembourg) – Tellas (Italie) – Tinho (Bresil) – Tore (France) -Uno (France) – Uriginal (Espagne) – Vexta (Australie) – Vhils (Portugal) +- /Maismenos (Portugal).

     

     

     

  • Autour de Chet…

     

     

    Après « Autour de Nina » en 2015, Verve présente cette année « Autour de Chet », album et tribut consacré à l’immense crooner trompettiste Chet Baker. Un casting prestigieux pour un artiste au talent hors norme. Chronique d’un projet jazz au combien risqué…

     

    Alors que le biopic « Born To Be Blue », consacré à la vie de Chet Baker, débarquait sur les écrans américains le 1er avril 2016, avec Ethan Hawke qui se glissait dans le costume du trompettiste et chanteur emblématique du style West Coast Jazz des Années 50, la nouvelle génération du jazz se mobilisait de l’autre côté de l’Atlantique pour rendre hommage au légendaire musicien. Ainsi, une quinzaine d’artistes déjà connus du grand public, de Charles Pasi à Erik Truffaz, en passant par Yael Naïm, Elodie Frégé, Airelle Besson, Camélia Jordana, Benjamin Biolay ou encore Bojan Z, se retrouvaient en studio autour de Clément Ducal, qui avait déjà dirigé « Autour de Nina » l’an passé, pour collaborer à cet album composé de dix titres.

     

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    Autour de ce projet, une dizaine de chanteurs se ré-approprient donc les standards magnifiés par Chet Baker, et leurs voix se marient au jeu musical de six trompettistes de talent. « Autour de Chet » est un album gorgé d’émotion, sur lequel les duos se créent et l’alchimie prend doucement, au rythme de standards du Jazz devenus incontournables. Du Chet Baker revisité, modernisé mais toujours respecté…

     

    Charles Pasi : It Could Happen To You

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    Crooner vulnérable, Chet Baker a su poser les marques d’un nouveau genre. « Autour de Chet » est un album à l’image de son inspirateur, où l’essentiel est au centre du jeu. Une émotion prégnante, dénominateur commun de ces dix moments choisis.

     

    Elodie Frégé, Alex Tassel : But Not For Me

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    Ibeyi, Benjamin Biolay : Moon & Sand

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    Camélia Jordana & Erik Truffaz : The Thrill is Gone

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    « Autour de Chet » (Full Film HD)

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  • Le Rex Club fait peau neuve

     

     

    Considéré comme le temple parisien de la techno, le Rex Club s’apprête à subir un lifting complet. Révélée par le site internet de Telerama, l’information devrait interloquer les nombreux adeptes de ce club historique. On attend avec impatience la réouverture prévue le 10 juin.

     

    Situé dans le 2ème arrondissement de Paris, le Rex Club tire son nom de son installation dans le sous-sol du Grand Rex. Après avoir proposé de la musique disco dans les années 70, puis rock dans les années 80, sa programmation est depuis 1993 orientée vers la musique électronique. Cette salle est aujourd’hui considérée comme l’un des hauts lieux de la techno à Paris et dans le monde, pour son histoire et ses programmations de haut standing : Carl Cox, Laurent Garnier, Jeff Mills, Boys Noize, ou encore Kerri Chandler … En septembre 2006, le club s’est doté d’un nouveau sound system de multidiffusion unique au monde, avec 70 points de diffusion répartis dans la salle.

    Les travaux, qui vont chambouler tout le design du lieu, ont été confiés à deux jeunes architectes. Entièrement rafraîchi, le club comprendra deux nouveaux marquages de couleur bien distincts : le dancefloor, la cabine de DJ et ses abords, ont été repeints dans des tons gris « industriel ». Le bar principal et les différents escaliers seront repeints dans une gamme rouge. Pour la piste de danse, les architectes ont opté pour un revêtement en caoutchouc parsemé de frises noires et blanches. Enfin, la hauteur du sol sera rabaissée de 20 centimètres pour atteindre trois mètres de hauteur sous plafond.

    Un cliché a particulièrement ému les fans du lieu : le démontage du parquet d’origine datant de 1952…

     

    Instant-City-Rex-Club-008

     

    Instant-City-Rex-Club-001

     

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    © By denzninch for La Mula

     

     

     

  • Revolution 2.0.16 @ Instant City

     

     

    Une petite vidéo afin de fêter dignement notre 500ème article du Mag Instant City !

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    Here we are ! 5500 followers, en moins de deux ans ! Et plus de 500 articles au compteur du Mag Instant City ! Merci à tous pour votre soutien !

    Nous avons mis en ligne Le Mag d’Instant City le 06 août 2014, nous avons ensuite ouvert la version bêta privée de la Communauté le 25 sept. 2014, et pour finir, lancé la version bêta publique fin décembre 2014. Pour finir, ou devrais-je plutôt dire pour commencer…

    A présent, Facebook, c’est bien, mais rejoignez-nous dès maintenant in the real world, à Instant City, en vous inscrivant, et en créant votre espace personnel dans la ville. Pour cela, rien de plus simple : cliquez sur « Inscription » en haut à droite de la page d’accueil du site, et laisser-vous guider… Ou bien cliquez tout simplement sur le bouton « Inscription » en haut à droite de notre page Facebook. 

    Vous pourrez dès lors y présenter votre travail, vos passions, nous soumettre des projets de collaboration, nous proposer des articles et contribuer au Mag. Si vous pensez que vous n’avez rien à présenter, détrompez-vous… Nous sommes convaincus que chacun d’entre vous trouvera sa place à Instant City.

     

    Dans les prochaines semaines, nous vous présenterons la nouvelle Instant City Community

    Instant City Community 2016

     

    Nous continuerons à ajouter d’autres fonctionnalités majeures au site, qui vous inciteront à poser vos valises définitivement à Instant City. En attendant, n’hésitez pas à en parler et partager autour de vous.

     

    Et bientôt, Instant City Toulouse, pour suivre en temps réel l’activité culturelle de Toulouse et sa région.

    Instant City Toulouse 2016

     

    A présent, ne nous y trompons pas… En intégrant la Communauté Instant City, nous faisons la révolution. Face à la vacuité du discours politique, et le manque de perspectives offertes par la société dans laquelle nous évoluons, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour nous créer des opportunités enrichissantes. Découvrez, ou relisez l’article du Mag intitulé « Pier Paolo Pasolini | La disparition des Lucioles », et devenez des lucioles…

    Aimez-nous, aimez-vous les uns les autres, likez-nous, likez-vous, tout le temps, dès que l’occasion se présente, de jour comme de nuit !

    Open your eyes, open your ears, and never surrender !
    Revolution 2.0.16 @ Instant City.

    Now, enjoy ! Take care.
    ☯ www.instant-city.com

     

     

     

  • Pierre Paulin | Rétrospective à Beaubourg

     

     

    Choisi par deux présidents de la République, Georges Pompidou et François Mitterrand, pour réaménager une partie de l’Elysée, le designer Pierre Paulin est une grande figure de la création de l’après-guerre. Une rétrospective lui est consacrée à Beaubourg.

     

    Depuis le 11 mai 2016, ça sent bon les années 60, au Centre Pompidou à Paris. Première rétrospective d’ampleur pour Pierre Paulin, l’un des designers les plus emblématiques des Trente Glorieuses. Décédé en 2009, il fut le designer des présidents Pompidou et Mitterrand, mais officia aussi pour le Musée du Louvre. A partir de 1958, il révolutionne l’histoire du design avec une innovation technologique, la Jersey Mania. Très inspiré par le goût scandinave, il dessine des meubles confortables qui épousent les formes du corps. Un nouvel art de vivre…

    « Pierre a apporté quelque chose de tout à fait passionnant, c’est la notion du tissu stretch, qui permettait de cacher les structures du siège, et de le rendre rondouillet, sympathique et intégrable. C’est là une révolution dans le monde de la tapisserie, et dans la conception même du siège. » (Maïa Paulin, associée et épouse de Pierre Paulin)

    « Pierre Paulin va reprendre le procédé du maillot de bain, qu’on voit fleurir dans les années 50. Il va venir enfiler ce système de chaussette en jersey sur ses structures de mobilier. Et ça, c’est complètement nouveau. Par ce système, Pierre Paulin va faire disparaître le piètement, les pieds des pièces de mobilier, et ses sièges vont devenir des ponctuations chromatiques, d’une seule et même couleur très vive, qu’il va disperser dans ses aménagements. » (Cloé Pitiot, commissaire de l’exposition)

    « J’ai pu développer quelque chose qui m’était assez cher. Quand on utilise des techniques nouvelles, immédiatement, on débouche sur des esthétiques nouvelles. » (Pierre Paulin, 2007)

     

    Visionnaire des formes, Pierre Paulin fait ses gammes, avec des lignes toujours rondes et épurées, et une palette bien vitaminée.

     

    « Il est très attaché à la couleur, et en particulier aux couleurs du Nord. Les bleus glacier, les gris perlés, qu’il mélange avec d’autres couleurs plutôt indiennes, les jaunes safran, les roses tyriens, les bleus cyan, les verts pomme. » (Cloé Pitiot)

    Inventeur du siège-langue ou du fauteuil-champignon, c’est peut-être parce que Pierre Paulin rêve de design automobile qu’il décape à ce point les grands classiques du design mobilier. Avec lui, la causeuse ou la boudeuse ont de la pêche…

    « Tout est parti du siège automobile. Ou comment faire léger et pratique. Et si vous regardez le siège-champignon, il est directement inspiré du siège-crapaud. » (Maïa Paulin)

     

    Plus qu’un simple designer, Pierre Paulin a aussi donné forme à un nouvel art de vivre.

     

    « On a découvert dans les années 60 la convivialité. Ca impliquait des sièges d’une toute autre nature. Il va donc débrider tous les codes qui se trouvaient jusqu’alors dans nos architectures ou dans la manière de poser nos mobiliers. Et jusqu’à dans la manière d’assoir le corps, en fait. » (Cloé Pitiot)

    « Le Japon a été très décisif. A partir du travail sur les tatamis, il a décliné ces techniques pour ses fameux tapis-sièges. Il a aussi été très influencé par le monde oriental, avec en particulier ce tapis qui vient du mur, en descendant vers le sol, et sur lequel on peut s’assoir. Car dans les années 60, on vivait très ras-le-sol. » (Maïa Paulin)

    Avec Pierre Paulin, c’est aussi la naissance du design sculpture. Pour beaucoup de ses sièges, on peut parler de sculptures car on peut tourner autour… Ce ne sont pas des sièges que l’on colle contre un mur. Ils sont beaux, et quel que soit l’angle sous lequel on les regarde…

    Sculptural et confortable, tel est le leitmotiv Pierre Paulin.

    A découvrir à Beaubourg, jusqu’au 22 septembre 2016.

     

    L’événement Pierre Paulin au Centre Pompidou :

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  • Turner et la Couleur

     

     

    A deux pas de la Rotonde et du Cours Mirabeau, à Aix-en-Provence, l’exposition « Turner et la Couleur » réunit une centaine d’oeuvres du peintre anglais William Turner.

     

    « Le peintre de la lumière », comme on l’a surnommé, est sans doute l’un des plus grands peintres paysagistes du 19ème siècle. Avant-garde du mouvement impressionniste, il peint des milliers d’aquarelles et d’huiles où la couleur prend une place centrale.

    « Turner démarre une carrière de peintre très jeune. C’est le fils d’un barbier. Il va commencer par suivre des cours de peinture, pour finalement intégrer la Royal Academy à seize ans, et sera académicien à 21 ans. C’est ce qu’on appelle un prodige de la peinture. » (Sophie Aurant-Hevanessian, directrice de la programmation culturelle de l’Hôtel de Caumont).

    L’enfant prodige est aussi un très grand voyageur. A partir de 1802, il se rend en Europe plus d’une vingtaine de fois, en France, en Suisse, en Italie et tout autour de la Méditerranée, où il observe la lumière. « C’est quelqu’un qui a une excellente mémoire visuelle, la mémoire des couleurs, en particulier. Non seulement il prend des repères topographiques des paysages qu’il découvre, mais il note les détails des couleurs, les détails de relief… ».

    Lorsque Turner meurt, on retrouve plus de trois mille carnets de croquis, dans lesquels il reproduisait au crayon les lieux qu’il avait visités, parfois avec une précision incroyable. Mais le plus souvent, ils étaient simplement esquissés. Il inscrivait le nom des couleurs, et de retour dans son atelier, ses notes lui suffisaient pour reproduire ce qu’il avait vu.

    Au début du 19ème, de nouveaux pigments de couleur sont inventés ; le Bleu de Cobalt, le Rouge Vermillon, le Jaune Chrome. Turner a été un des premiers artistes à utiliser ces pigments, et il ne pourra plus s’en passer. A partir des années 1810, il les emploiera tellement, en particulier les jaunes, qu’on dira de lui qu’il avait la fièvre jaune. Ce jaune qui est devenu peu à peu une caractéristique de ses toiles.

    C’est aussi l’époque où les premières études sur la couleur sont publiées. « Newton découvre qu’à travers la lumière se découpe un prisme chromatique, avec les couleurs primaires, le jaune, le bleu et le rouge. Goethe dit que non seulement on note ce premier prisme chromatique, mais qu’on découvre aussi un prisme complémentaire, qui va du jaune au bleu, en passant par le pourpre et le vert. A travers ces études sur la couleur, Turner va découvrir les assemblages infinis de ces couleurs. Il va donc expérimenter à travers ses aquarelles, dans lesquelles on peut découvrir des dégradés de couleurs absolument vertigineux ».

    Dans une série d’aquarelles consacrée à Marseille, très rarement exposée, Turner travaille littéralement la couleur. Il y fait des expérimentations, en utilisant plusieurs couleurs qu’il travaille pour représenter le Fort Saint-Jean de Marseille. Il utilise un motif précis pour jouer avec différentes couleurs, et ces aquarelles soulignent ces lumières chaudes de l’été qu’il affectionnait particulièrement.

    Toute sa vie, Turner sera très critiqué par ses contemporains. Et il régnait une incompréhension certaine quant à l’emploi peut-être excessif de la couleur. On parle « des folies de Turner », ces formes dissoutes et abstraites si éloignées de ce qui se faisait à l’époque. Et bien-sûr, toujours ces couleurs et cette lumière presque éblouissantes, qui font de Turner un peintre moderne.

    Dans les années 1870, Pissarro et Monet feront le voyage en Angleterre, pour y étudier les oeuvres de Turner. Car son influence est indéniable. C’est d’ailleurs troublant à quel point la peinture de Turner préfigure l’impressionnisme. Son toucher subtil, l’emploi à outrance de certaines couleurs et ces formes diluées nous indiquent que nous ne sommes ni dans le réalisme ni dans le naturalisme, mais déjà dans le courant pictural qui marquera définitivement la rupture entre peinture académique et art moderne.

    A découvrir à l’Hôtel de Caumont (Aix-en-Provence), jusqu’au 18 septembre 2016…

     

    Instant-City-Turner-002

     

     

     

  • Instant City Playlist – Avril 2016

     

     

    Avril 2016

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City d’avril 2016 est enfin en ligne !

    On attaque avec le « Time For Us » de Nicolas Jaar sorti en 2010. Du plus pur style estampillé Jaar, avec ce son précis, fin et ciselé. C’est avec ce morceau que le producteur américano-chilien accédera à la reconnaissance des médias spécialisés, deux ans après s’être fait remarquer avec son premier Ep, « Marks and Angles », paru en 2008.

    On continue avec la dernière sensation du moment, Marst et son track « I C U Shakin’ » sorti en 2012. Tout le monde en parle, à commencer par Laurent Garnier, qui le playliste dans son émission de radio hebdomadaire « It Is What It Is » (Le Mouv’ / Pure Fm / Couleur 3) et qui ne cesse de le jouer partout sur la planète, quasiment à chacune de ses représentations (Time Warp, Nuits Sonores, Berghain & Panorama Bar, Londres, New York…). Il en vient même à le comparer à son célèbre « Crispy Bacon », un honneur pour Marst ! Quant au magazine Tsugi, il écrit à son propos : « Laurent Garnier a vu juste, Marst est le nouveau qui monte dans la techno française. Le Rouennais électrise avec ses arpèges profonds et ses basses cataclysmiques ! Les stroboscopes sont sur le point d’exploser, la foule est aussi compacte qu’à la première heure ».

    Derrière « Strip Steve » se cache un jeune Dj producteur d’origine bordelaise, Théo Pozoga. Il sort son premier Ep en 2007 sur le label berlinois Boysnoize Records, « Skip School Ep », et nous distille depuis sa house punchy et brillante. Installé depuis quelques années à Berlin, Strip Steve s’inspire tant du hip-hop que du son de Chicago. Découvrons maintenant son titre « Hood », extrait de l’album « Micro Mega » sorti en 2012. Attention, tuerie absolue…

    Terence N’Guyen aka Darius est un artiste de 26 ans, lui aussi originaire de Bordeaux, signé sur le label Roche Musique aux côtés des FKJ, Kartell, Cherokee ou encore Plage 84. Darius fait ses premiers pas dans le monde de la musique il y a environ six ans, après avoir suivi des études dans le graphisme du côté de Lyon. Son titre « Hot Hands » est absolument irrésistible.

    Back to Classics avec St Germain et son « Alabama Blues » sorti en 1995 sur le label français F Communications, composé autour d’un sample du « Stranger Here » de Lightnin’ Hopkins. Ce titre sera remixé par de nombreux producteurs, à commencer par Mr Todd Edwards himself. Un immense carton qui fera la renommée de St Germain à l’international.

    A suivre le collectif de remixeurs londonien Electric Method qui nous livre son « Brief History of Sampling ». On y retrouve beaucoup de tracks qui ont forgé l’histoire du hip/hop condensés en 3:02. Souvenir, souvenir…

    SoulChef Music nous envoie maintenant une jolie carte postale hip-hop, funky soul à souhait, depuis Auckland, Nouvelle-Zélande. A retrouver sur le Ep « Good Vibes » sorti en 2015 sur le label parisien Délicieuse Records.

    Nom de code Nezi Nomodu… La MC nigériane nous assène son flow implacable sur son désormais célèbre « Snippet Of The Texas Tech Cypher ». ce freestyle d’une minute trente nous motive à en savoir plus sur la lady. Redoutable…

    Le 1er décembre 2015 sortait le dernier opus de TheYellowBeats, « Exotica », que nous attendions avec impatience, tant ses productions précédentes laissaient augurer encore bien des directions musicales à explorer. Et à l’écoute de ce nouvel album, force est de constater que le résultat est au-delà de nos espérances. A découvrir ici le titre « Beat Around The Bush » feat. l’envoutante Emilie Pinard et l’immense Griot, au flow implacable et à la spiritualité débordante.

    Deux ans après son premier Ep, « Box #1 », TheNotch est de retour avec son nouvel opus, « Odd Haze ». Entouré de ses potes TheYellowBeats et Griot, le musicien aixois de 22 ans nous livre un Ep naviguant entre hip-hop, beatmaking, neo-soul et pop 80’s. « Odd Haze » s’ouvre donc avec « You Never Really Try », qui laisse la part belle aux claviers et à une rythmique guitare bensonienne à souhait. C’est frais, léger, même s’il s’y exprime quelques reproches à l’encontre de quelqu’un qui n’essaye jamais vraiment, apparemment… La mélodie reste en tête, s’installe insidieusement, et n’est pas sans rappeler « Outta Space » de Jimmy Tenor, sur son premier album « Intervision » sorti en 1997.

    « Stéphane Salvi alias Lapin est le guitariste d’A.S. Dragon et comme tous les Dragons, c’est à la fois un musicien hors-pair, un songwriter de première bourre, tant accrocheur que raffiné, et un artiste aux talents multiples : la peinture et le dessin. » (Bertrand Burgalat, Tricatel)

    Fauve… porte bien son nom. Avec son « Hauts Les Coeurs », Le collectif parisien nous balance à la face son slam rageur et bouillant, dans une sorte d’urgence, comme si ces rimes étaient ses dernières. on sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on retrouvera…

    Les Inrocks disait de Michael Wookey en 2013 : « Cet Anglais qui, en plus de se révéler brillant artisan en chanson cabaret mal barré / malfamé, fabrique lui-même certains de ses instruments, d’où ce son inédit… Ses Submarine Dreams. Des cauchemars, plutôt, hantés de chorales de sirènes follasses, maltraités de bruits taquins, torch-songs égarées dans une casse automobile des années 50, dont Tom Waits détient le plan secret. ».

    On continue avec Karolina Pop, jeune chanteuse polonaise, toulousaine d’adoption, qui nous délivre ici son « Memory’s Pieces », extrait de son premier Ep « Haiku » sorti en 2015. Piano-voix mélancolique à souhait, on adore.

    A suivre le duo australien Tarcar, et son titre « Eija » sorti en 2015 sur la compilation « I Can’t Give You The Life You Want » du label londonien Blackest Ever Black. Pour découvrir le premier Ep de Tarcar, c’est ici.

    Et pour finir en beauté, une reprise inédite du « Chou Wasabi » de Julien Doré par la petite Vicky, six ans…

    Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.

     

     

     

     

    TheYellowBeats : « Beat Around The Bush »  feat. Emilie Pinard McAll & Griot, en live au Bleury-Bar à Montréal

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    Eclectic Method – A Brief History of House Music

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    Nicolas Jaar Boiler Room NYC DJ Set at Clown & Sunset Takeover

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  • Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran | Concerts Mai 2016

     

     

    Mardi 3 mai, 18h30 @ Auditorium du Conservatoire (La Roche Sur Yon)

    Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran
    Kamilya Jubran (oud, voix) / Sarah Murcia (cb) / Christophe Lavergne (dm) / Sylvain Cathala (ts, comp.)

    CRD La Roche Sur Yon
    Place Napoléon
    85000 Roche-Sur-Yon

    Production : Connexe Sphère avec le soutien de la DRAC IDF, la Spedidam (1) et l’Adami (2)

     

    Jeudi 5 mai Jam (Montpellier)

    Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran
    Kamilya Jubran (oud, voix) / Sarah Murcia (cb) / Christophe Lavergne (dm) / Sylvain Cathala (ts, comp.)
    100 rue Ferdinand de Lesseps
    34070 Montpellier

    Production : Connexe Sphère avec le soutien de la DRAC IDF, la Spedidam (1) et l’Adami (2)

     

     

    Instant-City-Sylvain-Cathala-Trio-007

     

     

    A VENIR :

    !!!! Enregistrement Live !!!!

    Jeudi 30 juin : Sylvain Cathala Septet ‘More Power’ @ Triton (Les Lilas)

    Save the date

     

    BONUS :

    Vidéo Sylvain Cathala Septet ‘More Power‘ (Marc DucretBenjamin Moussay, Guillaume Orti, Bo Van der WerfSarah MurciaChristophe Lavergne) : création au Triton

    Concert du 27/11/2015  / réalisation : Gersende Godard

     

    DISQUE :

    La Boutique en Ligne, c’est ici !

    Pour la vente numérique, c’est sur Bandcamp que ça se passe !

    Pour les photos, c’est Fokale32 !

    Et pour retrouver l’article que nous avions consacré à Sylvain Cathala, ben c’est !

     

     

     

     

  • Les Halles, passé, présent, futur…

     

     

    Dans le cadre du Forum des Images : Les Halles, passé, présent, futur

    (du 27 au 30 avril 2016)

     

     

    Qu’elles soient ventre, trou ou coeur de Paris, les Halles n’ont jamais cessé d’exister et de se renouveler. Avec l’inauguration de la Canopée au mois d’avril, le quartier commence sa dernière mutation. C’est l’occasion de retracer en images l’histoire et les transformations de ce lieu singulier, à travers notamment trois soirées avec un historien, un artiste ou un architecte, suivies d’une projection. Réservez vos invitations (valables pour 1 ou 2 personnes) pour la soirée d’ouverture, le mercredi 27 avril à 20h00, et la projection du film de Julien Duvivier, « Voici le Temps des Assassins », avec Jean Gabin, Danièle Delorme et Gérard Blain.

    Pour réserver, c’est ici !
    Pour en savoir plus sur le film, c’est !

     

    Présentation du Programme

     

    S’il existe un marché depuis 1137, la construction des pavillons Baltard au XIXème siècle met fin à l’anarchie qui caractérisait alors le quartier. Symbole d’une modernité flamboyante, les parapluies de verre et de fer s’imposent alors, sous la plume de Zola, comme « le ventre » de Paris. Au cinéma, « Les Halles Centrales » (1927) filment de nuit les hommes, bêtes et machines qui travaillent sans relâche. Et quand Marcel L’Herbier fait écho à ce monde mystérieux dans « La Nuit Fantastique » (1941), c’est pour en faire le théâtre d’aventures merveilleuses.

    Au plus près du ventre de Paris, on mange, on boit, on fait la fête. Travailleurs, bourgeois, touristes et filles de joie se côtoient dans un heureux bazar. « Irma la Douce » (1963) et son Paris coloré en carton-pâte en est une parfaite illustration. Puis il faut attendre la menace du changement, l’annonce de la destruction, pour que les Halles redeviennent un objet filmique. 1969, année charnière, voit la réalisation du diptyque de Gérard Chouchan (« Les Halles, La Vie Ancienne » et « Les Halles, le Marché »), formidable témoignage d’une époque en train de disparaître.

    Puis l’histoire se répète, les pavillons vieillissent et deviennent d’un « autre temps ». Paris est tiraillée entre son passé et son avenir (« Du Ventre au Coeur » en 1979) alors que son présent est d’une absurde laideur : un trou géant permet le tournage du surprenant « Touche Pas à la Femme Blanche » (1973). Devenu le coeur de la ville, le quartier peine à se reconstruire une identité et quarante ans plus tard il faut déjà tout refaire. Le documentaire « Quatre projets pour les Halles » nous accompagne dans cette nouvelle mutation. Impossible de ne pas se demander ce qui viendra après… Peut-être trouverons-nous des réponses dans le Paris futuriste de Christian Volckman et son film « Renaissance » (2006).

    Ne manque qu’à l’appel « Un Idiot à Paris » de Serge Korber, un film drôle, poétique et émouvant, qui nous replonge dans l’atmosphère unique du Paris des années 60. Les derniers temps des halles encore debout. Avec une belle distribution, en dehors de Dany Carrel, Jean Lefebvre et Bernard Blier, quelques acteurs remarquables dans des petits rôles comme Jean Carmet, Bernadette Lafond, André Pousse, Pierre Richard.

     

    En Partenariat avec : Le Forum des Halles / Radio Aligre / Vivre Paris

     

    Les Rencontres :

     

    ✓ Mercredi 27 Avril 2016 : Voici le Temps des Assassins (Julien Duvivier, 1955)

    ✓ Jeudi 28 Avril 2016 : Touche Pas à la Femme Blanche (Marco Ferreri, 1974)

    ✓ Vendredi 29 Avril 2016 : Les Couleurs du Ventre (cours de cinéma par N.T. Binh, critique)

    ✓ Samedi 30 Avril 2016 : Renaissance (Christian Volkman, 2006)

     

     

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    Ancien « Ventre de Paris » parfaitement décrit par Zola en 1873, les Halles furent jusqu’en 1970 le coeur commerçant de Paris, lieu d’échange et d’approvisionnement, à la vie foisonnante qui se développa à travers les siècles pour devenir le symbole d’un quartier.

    Des Halles également incarnées par les célèbres « Pavillons Baltard », construits entre 1850 et 1870 dans une alliance, nouvelle pour l’époque, de fer et de verre.

    À travers des images prises par le photographe Thomas McAvoy pour le magazine LIFE en 1956, ainsi que d’autres photos d’archives, voyagez dans la fabuleuse histoire des Halles.

     

     

     

     

     

  • Le Printemps de Bourges fête ses quarante ans

     

     

    Le Printemps de Bourges est un festival où tous les genres musicaux sont à l’honneur. Organisé chaque année au mois d’avril, il dure une petite semaine et investit le centre-ville de Bourges. En 1977, Alain Meilland et Daniel Colling, comédien et chanteur, s’associent à l’ancien collaborateur de Léo Ferré, Maurice Frot. Ensemble, ils créent Le Printemps de Bourges.

    Présenter les nouveautés, mêler les artistes célèbres aux jeunes talents, mixer les différents styles de musique et multiplier les concerts dans la ville, autant de richesses qui définissent la grandeur de ce festival. En 1990, le succès est enfin au rendez-vous et la barre des 100.000 spectateurs est dépassée. Environ 80 spectacles sont présentés et 200 artistes sont attendus. Ils sont accueillis dans de multiples salles telles que les théâtres ou l’auditorium, mais se savourent aussi en plein air ! Pour l’occasion, des scènes de concert sont montées en extérieur.

    Le Printemps de Bourges est un festival audacieux, n’hésitant pas à mettre en avant les nouveaux chanteurs et les jeunes talents. Des artistes de rue sont conviés à exposer leur passion au grand jour. Des concerts sont joués dans la cathédrale et dès le début de l’après-midi, les vibrations et la musique atteignent le centre de Bourges, pour franchir la porte des bars de la ville ! Cette année, Mika, LEJ et Marina Kaye lançaient le début des festivités. Au total, pas de moins de 240.000 festivaliers sont attendus. Des dizaines de concerts sont prévus chaque jour, et de talentueux artistes s’apprêtent à donner de la voix.

     

    En écoutant les reportages consacrés au premier Printemps de Bourges en 1977, on mesure le chemin parcouru par un festival largement dépolitisé. Retour donc il y a quasiment 39 ans jour pour jour. À Bourges, s’ouvre le 6 avril 1977 le premier Printemps du même nom. FR3 Orléans s’en fait évidemment l’écho :

     

    « Les festivaliers ? Des marginaux qui se proclament comme tels. Mais le Printemps de Bourges, ce sont aussi des mélomanes qui se réunissent en ateliers, vont discuter à perte de vue, certains diront à perte de temps, sur le devenir de la chanson, de la société, des hommes et des choses. »

     

    C’est un peu là l’esprit de ce premier Printemps de Bourges, même si Daniel Colling a aussi trouvé un bon moyen de faire connaître des jeunes artistes dont il s’occupe… Là, à la fin des années 1970, on brocarde la chanson qui marche, celle qui passe à la télévision, la chanson dite bourgeoise, on vante la chanson dite prolétaire, même si quelques têtes d’affiche sont bel et bien présentes à Bourges, à l’image du grand Charles Trenet, sous le grand chapiteau dès la première édition. Il est introduit par un chanteur de la nouvelle génération, Jacques Higelin. Comment le public va-t-il accueillir Trenet ? Le risque est grand. Higelin interpelle un spectateur qui siffle par ces mots :

     

    « Siffle… Quand tu siffles, tu salues Charles Trenet, car Charles Trenet est le serviteur des oiseaux. »

     

    Et Trenet triomphera… Deux ans plus tard, en 1979, pour sa 3ème édition, le Printemps accueille 40.000 festivaliers, trois fois plus que la première édition. Mais le credo reste le même : faire la part belle à l’autre chanson. Alain Souchon, qui chante à Bourges cette année-là, défend le Printemps avec Daniel Colling son programmateur.

     

    Alain Souchon« Je vois des disques qui sortent, que j’écoute et tout, et souvent je me dis que ça devrait marcher et souvent ça ne marche pas… Bon alors c’est un bien, un truc comme Bourges parce qu’on entend tous ces gens-là. »

    Journaliste : « Ça ne marche pas, peut-être parce que tout n’est pas de qualité égale… »

    Alain Souchon : « Oui mais y’a tellement de trucs qui marchent qui ne sont pas de bonne qualité… »

    Journaliste : « Je vous trouve un petit peu dur pour une partie du métier, de la chanson. Vous excluez complètement une certaine forme de chansons. Alors, quels sont vos critères pour exclure des chanteurs populaires ? »

    Daniel Colling : « C’est un critère de qualité. C’est extrêmement difficile à définir. Je vous ai dit tout à l’heure que la programmation était subjective… »

    Au début des années 1980, Jack Lang décide de subventionner un festival qui devient de plus en plus le lieu incontournable de la chanson française, et désormais de toutes les chansons françaises. En 1985, Johnny Hallyday y triomphe. Absolument inimaginable en 1977…

     

    Thomas Snégaroff @ France Info

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Printemps de Bourges

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Printemps de Bourges 2016 : Le Programme