Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Edward Honaker photographie sa dépression pour la combattre

     

     

    Il y a quelques années, le jeune photographe américain originaire de San Diego Edward Honaker s’est fait diagnostiquer une dépression. Il photographie alors sa maladie pour la combattre, en seize clichés sublimes. Un travail artistique qui lui a permis d’en comprendre le processus.

     

    Dès lors, il commence à saisir tout ce qui se passe autour de lui. « Votre esprit est ce que vous êtes, quand il ne fonctionne pas correctement, c’est effrayant », confie-t-il au Huffington Post. Mettre des mots sur des maux est une tache ardue, parfois même impossible à accomplir. Les images sont alors un moyen de création, d’expression et de communication efficace, quand la parole a atteint ses limites. Edward compose des autoportraits, afin de comprendre la maladie dont il souffre et ce qu’elle représente pour lui.

    Cette série de photographies illustre ainsi l’expérience de la dépression et de l’anxiété que vécut l’artiste au quotidien. Elle lui a permis d’être un médiateur entre lui et les autres, une potentielle explication pour décrire ce qu’il traversait ou ressentait. Dans son travail artistique, il a mis en images ses troubles psychologiques, dans le but de trouver des pistes entre sa maladie et lui-même. De s’aider et d’aider les autres…

     

     

     

     

    « Quand je réalisais ce portfolio, je me suis demandé si j’étais le genre de personne vers laquelle d’autres, qui sont dans une période difficile et ont besoin de parler, se tourneraient », ajoute-t-il. « Honnêtement, à ce moment-là, je ne pense pas que c’était le cas. J’ai encore du chemin à parcourir, mais toute cette expérience m’a rendu plus patient et empathique. »

     

    En imaginant ces autoportraits, Edward Honaker conçoit un travail d’analyse et d’introspection sur ce qu’est véritablement la dépression. Aujourd’hui, à 22 ans, il a réussi à combattre cette maladie qui le rongeait de l’intérieur. Il explique que « c’est difficile de ressentir une émotion quelconque lorsqu’on est dépressif et (il) pense que l’art peut vraiment émouvoir les gens ».

    Edward Honaker « pense que pour mettre un terme aux stigmates autour des maladies mentales, le meilleur moyen est d’être là pour ceux qui souffrent ». Et personne ne peut savoir exactement à quel point les autres souffrent… Soyons donc patients et tolérants face à la dépression.

     

    Par Aurelie C. pour Le Démotivateur

     

     

     

  • Instant City Playlist – Summer 2016

     

     

    Summer 2016

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City Collection Printemps / Eté 2016 est enfin en ligne !

    On attaque avec le remix de Darius du trax « Give You Up », énorme carton du Français Crayon, le nouveau poulain de la scène electro parisienne. Emmené par la voix délicate de l’Australienne KLP, d’une fraicheur absolue, « Give You Up » évoque les plaisirs estivaux, le beach-volley en petite tenue, les terrasses panoramiques. Le remix de Darius dissipe quant à lui les derniers cumulus qui s’agrippaient encore à la piste de danse, offrant une double, une triple, voire une quadruple dimension au morceau original.

    Parce que c’est l’été, parce qu’il fait chaud, on se repasse en boucle le trax edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, sorti il y a presque deux ans. Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur leur site internet. C’est beau et original… A noter aussi l’article publié l’année dernière dans le Mag Instant City, au sujet de l’histoire du sample utilisé dans ce morceau. A découvrir…

    Le Français Antis du label Madman Regent nous emmène à présent faire un tour du côté de Saint-Tropez avec son remix de « La Madrague » de Bardot qui nous fait presque déjà regretter l’été.

    On continue avec la dernière sensation du moment, Marst et son remix du « Paradisco » de Charlotte Gainsbourg sorti en 2012. Tout le monde en parle, à commencer par Laurent Garnier, qui le playliste dans son émission de radio hebdomadaire « It Is What It Is » (Le Mouv’ / Pure Fm / Couleur 3) et qui ne cesse de le jouer partout sur la planète, quasiment à chacune de ses représentations (Time WarpNuits SonoresBerghain & Panorama Bar, Londres, New York…). Il en vient même à le comparer à son célèbre « Crispy Bacon », un honneur pour Marst ! Quant au magazine Tsugi, il écrit à son propos : « Laurent Garnier a vu juste, Marst est le nouveau qui monte dans la techno française. Le Rouennais électrise avec ses arpèges profonds et ses basses cataclysmiques ! Les stroboscopes sont sur le point d’exploser, la foule est aussi compacte qu’à la première heure ».

    A suivre Apollo Brown & Ras Kass du label Mello Music Group, et leur trax « H20 (feat. Pharoahe Monch & Rakaa Iriscience) » extrait de l’album « Blasphemy ». Même si les influences du duo se trouvent plus du côté de Journey ou des Carpenters, on n’y voit que du feu tant leur hip-hop semble couler de source.

    Sur le label californien Stones Throw Records, un ovni, une vraie bombe, « Suede », le premier single des deux compères de NxWorries, à savoir Anderson Paak et Knxlwledge. Stones Throw Records, notre label préféré du moment, à l’éclectisme qui ne se dément pas…

    Toujours sur le label californien Stones Throw Records, le duo californien Myron & E, avec leur titre « Going In Circles » qui fleure bon la soul de Marvin, le quatuor à cordes et les pics de testostérone qui vont bien. A savourer sans modération…

    Le bougre aurait pu s’appeler Jacques Danielle, Marc Tiny ou Henri Card, mais c’est sous le pseudonyme de Jean Tonique que l’insoupçonné Parisien Antoine Roux, ce jeune producteur scrupuleusement technique, rigoureusement verni par le talent, illumine les plages et sévit sur les pistes aux côtés de Yuksek, producteur rémois avisé dont la discothèque Partyfine s’étoffe sans prendre une ride.

    Dandy malgré lui ? Avec ses mélodies légères, ses textes au scalpel et sa voix de séducteur, Stéphane Dorey aka Fergus Pop trace joliment sa route entre pop anglo-saxonne et chanson française, avec de prestigieuses berlines (Gainsbourg, Dutronc, Daho, Biolay…) dans le rétro… « Je Ne Sens Rien », premier extrait de son album « Vulnérable » sorti en 2015, peut constituer la preuve par trois que le petit gars pourrait bien aller aussi loin que ses illustres prédecesseurs.

    Le Toulousain Paul Monnier du collectif Pol Cast & Friends est un troubadour. Ce touche-à-tout génial fait le grand-écart depuis plus de quinze ans entre communication sonore, avec sa société Volume Original, chanson, poésie, écriture, promotion d’artistes.

    Des Bordelais de Pandore, nous ne savons pas grand chose, alors nous devrons nous contenter de ces quelques vers :

    Un château de sable et tellement d’efforts
    J’y verse mon âme et tous mes trésors
    J’y verse mes larmes, ma boîte de Pandore…

    Derrière Moutarde se cachent les deux producteurs parisiens Andrex & VB, membres de l’association « Beat à l’air », créée en 2012 dans le but de promouvoir la culture alternative dans les domaines du street art, du son et de la mode. Le moins qu’on puisse dire, c’est que leur trax « Discofood » est imparable et d’une efficacité diabolique. Et ça nous ramène au début des années 2000, aux grandes heures de la house à la Française. Allez, tiens, je tombe les tongues… je danse et rien ne m’arrêtera !

    Back to Stones Throw Records, on ne s’en lasse pas, avec Knowledge, moitié de NxWorries, et son brûlot « Jstowee », à la rythmique hypnotique.

    Qu’est-ce que vous diriez d’une bonne Forêt Noire pour finir cette journée de plage ? Ca vous tente ? Alors il va falloir écouter le trax jusqu’au bout, en ne manquant surtout pas le passage entre 3:30 et 5:30, et vous pourrez gagner la recette de ce merveilleux dessert, offerte par la direction d’Instant City. Le Parisien Mona & Co se livre ici à une relecture quelque peu singulière du titre « Chez Roger Boite Funk » des Troublemakers. Alléchant…

    On continue avec le titre « Honest » des beatmakers Black Lions en collab avec Johnny Maynne. Sympa pour regarder le soleil tomber dans la mer…

    Et pour finir le voyage, laissez vous bercer par le son du trompettiste Dave Douglas, propriétaire du label new-yorkais Greenleaf Music. C’est planant à souhait, parfait pour s’endormir…

    Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.

     

     

     

     

    L’Impératrice : Vanille Fraise ♗

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    Nxworries – Anderson Paak & Knxwledge : Suede

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    Dungeon Sessions – NxWorries (Anderson.Paak & Knowledge) : Suede

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    Myron & E : Broadway (Video)

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    Jim Tonique : Teaser #2 « Near You » (From You EP)

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  • Felice Varini et Le Corbusier, corps à corps sur les toits de Marseille…

     

     

    Après Xavier Veilhan, Daniel Buren et Dan Graham, c’est au tour de Felice Varini d’investir jusqu’au 2 octobre 2016 le MaMO, sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse à Marseille.

     

    Véritable musée à ciel ouvert installé par le designer Ora ïto en 2013 sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse, le MaMO (Marseille | Modulor # Marseille | Main Ouverte) accueille donc l’exposition « A Ciel Ouvert » de l’artiste suisse Felice Varini, qui se lance dans un corps à corps endiablé avec le lieu conçu par Le Corbusier.

     

    « C’est la première fois que j’expose sur, dans et avec une architecture pensée par Le Corbusier. Ce lieu est un monument, un monstre d’influence. Un véritable microcosme, pensé comme une petite ville avec ses volumes si différents et si complexes. Une petite ville avec vue sur la grande ville de Marseille. C’est extrêmement excitant ! »

     

    Une invitation logique selon Ora ïto, qui considère tout simplement Felice Varini comme l’un des seuls très grands artistes contemporains : « A pouvoir jouer, souligner et surligner aussi bien une architecture qu’une ville entière. L’espace est son support naturel. Je suis très fier de lui avoir fait visiter et découvrir ce toit terrasse qu’il ne connaissait qu’en photo. »

    Quant à la « Maison du Fada », comme l’appellent affectueusement les Marseillais, elle vient de rejoindre la prestigieuse liste des 1031 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Et ce ne sont pas moins de 17 sites conçus par Le Corbusier qui figurent désormais sur cette liste.

    A découvrir absolument…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/186948964″ title= »Felice Varini : s’amuser avec la rigueur corbuséenne » description= »Felice Varini » upload_date= »2021-01-05″ align= »center » maxwidth= »900″ loop= »no » muted= »no » /]

     

     

     

  • Saint Ignatius de Loyola par Domenichino

     

     

    St Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus (1534)

     

    Né en Espagne d’une noble famille, Ignace de Loyola est d’abord page à la cour puis chevalier rêvant d’exploits. En 1521, les Français assiègent Pampelune. Ignace s’illustre parmi les défenseurs de la ville quand un boulet de canon lui broie la jambe et brise sa carrière. Il rentre au château familial sur un brancard. Ayant épuisé la lecture des récits de chevalerie, il entame la vie des saints. C’est la conversion, totale, brutale.

    Dès qu’il peut marcher, il se rend dans une grotte à Manrèse, non loin de l’abbaye bénédictine de Montserrat. C’est là qu’il rédige ses « Exercices Spirituels » où il consigne ses expériences spirituelles diverses. Après un pèlerinage en Terre Sainte, il commence ses études de théologie à Paris.

    Il partage sa chambre avec un jeune étudiant, Saint François Xavier, et le contact n’est pas toujours facile. Quelque temps plus tard, le 15 août 1534, l’étudiant attardé de 43 ans et ses jeunes amis font à Montmartre le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance et fondent ainsi la « Compagnie de Jésus ».

    À sa mort, le 31 juillet 1556 à Rome, la Compagnie de Jésus compte plus de mille membres, soixante-douze résidences et soixante-dix-neuf maisons et collèges. Ignace de Loyola est canonisé le 12 mars 1622, en même temps que Saint François Xavier et Sainte Thérèse d’Avila.

    Le peintre baroque italien Domenico Zampieri, surnommé Domenichino, nous livre ici sa vision de la révélation d’Ignace de Loyola.

     

     

    « Saint Ignatius de Loyola », Domenichino (circa 1622)

    Instant-City-Saint-Ignatius-de-Loyola-Domenichino-1622

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’originalité des Exercices d’Ignace de Loyola

     

     

     

  • Le Corbusier : 17 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco

     

     

    L’œuvre architecturale de Le Corbusier vient d’être reconnue par le patrimoine mondial de l’Unesco.

     

    « Choisis dans l’œuvre de Le Corbusier, les dix-sept sites qui composent ce bien en série, répartis sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé, a expliqué l’Unesco dans un communiqué. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une “recherche patiente” ».

    L’ensemble, à vocation transnationale, comprend, dans l’ordre chronologique : les maisons La Roche et Jeanneret (1923) à Paris, une villa au bord du Lac Léman (1923) à Corseaux (Suisse), la Cité Frugès (1924) à Pessac (Gironde), la Maison Guiette (1926) à Anvers (Belgique), les Maisons de la Weissenhof-Siedlung (1927) à Stuttgart (Allemagne), la villa Savoye et la loge du jardinier (1928) à Poissy (Yvelines), l’immeuble Clarté (1930) à Genève, l’immeuble locatif de la Porte Molitor (1931) à Boulogne-Billancourt (Haut-de-Seine), l’Unité d’habitation (1945), dite « Cité Radieuse », à Marseille (Bouches-du-Rhône), la Manufacture (1946) à Saint-Dié-des-Vosges (Lorraine), la maison du Docteur Curutchet (1949) à La Plata (Argentine), la Chapelle Notre-Dame-du-Haut (1950) à Ronchamp (Haute-Saône), le Cabanon de Le Corbusier (1951) à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), le Complexe du Capitole (1952) à Chandigarh (Inde), le Couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette (1953) à Eveux (Rhône), le Musée National des Beaux-arts de l’Occident (1955) à Taito-Ku (Japon) et la Maison de la Culture (1953) à Firminy (Loire).

     

    « L’oeuvre de Le Corbusier témoigne du génie créateur humain », selon Khalil Karam, l’expert du Liban au siège de l’Unesco à Paris.

     

    La série des dix-sept sites (dont six sont situés en France) de l’architecte rejoint donc la prestigieuse liste qui comprend 1031 sites dans 163 pays. « Cette bonne nouvelle survient après plus de dix ans de travail, de concertation et deux échecs », s’est félicité dans un communiqué Benoît Cornu, 1er adjoint à Ronchamp (Haute-Saône), qui préside depuis 2016 l’Association des Sites Le Corbusier créée en 2010. Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier est décédé le 27 août 1965 à l’âge de 77 ans.

    Découvrez ci-dessous un aperçu en images des 17 sites répartis sur sept pays dont la France.

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Corbusier Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fondation Le Corbusier

     

     

     

  • La Saga Maeght

     

     

    « A ceux qui me demandent pourquoi j’ai quitté la Fondation et n’y retournerai plus, qu’ils me pardonnent de ne pas en parler ici, c’est un long cheminement que j’explique dans mon livre, où je relate aussi et surtout la merveilleuse aventure de mon grand-père, ses rencontres, ses amitiés, ses audaces, sa vision avant-gardiste. »

     

    Yoyo Maeght, petite-fille de Marguerite et Aimé Maeght, pose son regard sur la vie d’une communauté où se retrouvent artistes, écrivains, mécènes, cinéastes, musiciens et tous les amoureux des arts. Le récit égrène une incroyable galerie de portraits, avec foule de souvenirs et témoignages révélateurs de la fantaisie et de la détermination des artistes, des années 1930 à aujourd’hui. Dans un tourbillon de vernissages, de fêtes et d’expositions, Yoyo Maeght dresse un portrait truculent du monde de l’art et raconte avec amusement la complicité qui la lie à Miró, Chagall, Braque, Prévert, Montand… Elle relate une quantité d’anecdotes, de rencontres et d’évènements qui sont de précieuses informations historiques, tout en révélant ce qu’est finalement l’esprit Maeght.

     

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    Mais « La Saga Maeght » est avant tout un émouvant hommage à son « Papy » chéri, Aimé Maeght, génial éditeur, marchand d’art, collectionneur et mécène, qui voua sa vie à l’art moderne et contemporain. Simple ouvrier lithographe, il commence à travailler avec Bonnard et Matisse. Puis Aimé forgera tout au long de sa vie de magnifiques et solides amitiés avec Braque, Miró, Giacometti, Léger, Chagall, Calder, Tàpies, Chillida… Ou encore Malraux, Prévert, Aragon, Char, Reverdy, Sartre ou Genet. Pour eux, il crée en 1964 la Fondation Marguerite et Aimé Maeght, à Saint-Paul-de-Vence.

    « La Saga Maeght » est à la fois l’épopée d’une dynastie amoureuse des arts sur trois générations, l’aventure triste d’un clan déchiré à la mort du patriarche et un voyage dans l’intimité des plus grands artistes de notre histoire contemporaine.

     

    « La Saga Maeght » par Yoyo Maeght (en photo sur la couverture, enfant, sous les regards bienveillants de Prévert et Picasso) aux Editions Robert Laffont.

     

    Instant-City-Yoyo-Maeght-La-Saga-Maeght

     

     

    Photo à la Une : Doudou de Paris – Yoyo Maeght 2006 (CCØ)

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Yoyo Maeght Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Galerie Maeght

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fondation Maeght

     

     

     

  • Waiting for The Get Down

     

     

    La première partie de « The Get Down », composée de six épisodes, débarque le 12 août sur Netflix.

     

    Plus que quelques jours avant de pouvoir découvrir la nouvelle sensation de l’été Made in Netflix. La série « The Get Down », écrite et mise en scène par le réalisateur de « Moulin Rouge », Baz Luhrmann, s’offre un dernier trailer avant que la plateforme américaine ne dévoile en intégralité les six épisodes de la première saison.

    Comme la précédente bande-annonce diffusée en janvier 2016, cet ultime trailer met en avant les différents courants musicaux qui vont rythmer la série. Mais cette fois, les nouvelles images font la part belle au hip-hop et au street art. Des coupes afro, en passant par le scratching et l’apparition d’un groupe de jeunes MC, rien n’est laissé au hasard, la reconstruction historique et culturelle semblant extrêmement réaliste.

     

    Official Trailer (Juin 2016)

    [youtube id= »AfAWak0yoRA » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    La deuxième partie du trailer se concentre davantage sur le côté soap du show et l’histoire d’amour façon « Romeo + Juliet » qui servira de sous-intrigue. Très rythmée, baignant dans un festival de couleurs, avec la bénédiction du rappeur américain Nas à la production, « The Get Down » a toutes ses chances pour prétendre au titre de série de l’été.

    Pour rappel, ce drama se concentre sur la période allant de la fin du disco à l’arrivée des nouvelles scènes musicales du Bronx dans les années 1970. À travers le destin de plusieurs jeunes New-Yorkais qui tentent de s’exprimer et de trouver leur identité aussi bien dans l’art et la danse que la musique, la série dépeint les lieux iconiques de ce New York en pleine mutation.

    Et avant de vous jeter sur « The Get Down » dès sa sortie sur Netflix, comme la vérole sur le bas-clergé, mettez-vous déjà dans l’ambiance en vous refaisant le docu « From Mambo to Hip-Hop, a South-Bronx Tale », que nous avions diffusé dans le cadre d’un article paru en avril 2015.

    Allez, salut maintenant !

     

    Ultime Trailer (Août 2016)

    [youtube id= »nHdPQpf0liI » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Le premier site Web fête ses 25 ans

     

     

    Il y a un quart de siècle, Tim Berners-Lee, le « père » du World Wide Web, mettait en ligne le tout premier site Web. Vingt-cinq ans plus tard, on approche du milliard de sites et l’on recense plus de trois milliards d’internautes.

     

    Tout a donc commencé au Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN), à quelques jours de Noël, il y a vingt-cinq ans. Le 20 décembre 1990, Tim Berners-Lee mettait en ligne le tout premier site Web créé à partir des standards HTML qu’il avait lui-même inventés, depuis un ordinateur NeXT du Cern. L’adresse http://info.cern.ch héberge aujourd’hui une archive de la page historique, que l’on peut même visiter avec un simulateur de navigateur en ligne de commande (car en effet, à l’époque, il n’existait pas encore de possibilités de clics sur les liens hypertextes, ni même d’images).

    Ainsi, cette toute première page Web, dont l’adresse était très exactement info.cern.ch/hypertext/WWW/TheProject.html, fournissait aux chercheurs des informations sur l’avancée du « Projet WorldWideWeb », qui deviendrait ensuite le Web tel qu’on le connaît aujourd’hui, ainsi que sur les protocoles techniques développés pour écrire du contenu au format HTML, utitiser l’hypertexte et donc créer des liens entre les pages, interroger des serveurs afin d’y récupérer des pages ou encore envoyer des informations.

    La page fournissait également des liens pour se tenir au courant des avancées et permettait aussi de s’inscrire sur la mailing list de ce qui allait devenir plus tard le W3C (World Wide Web Consortium) visant à établir les standards de façon consensuelle avec la communauté des développeurs. Vingt-cinq ans plus tard, Tim Berners-Lee dirige toujours le W3C, qui compte désormais 407 membres, essentiellement industriels.

     

    Instant-City-Premier-Site-Web-003

     

    Dans un message du 6 août 1991 posté sur un newsgroup, Tim Berners-Lee présentait son projet de partage d’informations fondé sur les liens hypertextes. Une étape importante, qui a contribué à mener le système vers le public.

     

    Il y a vingt-cinq ans jour pour jour, le Web sortait ainsi de l’enceinte fermée du CERN. Le 6 août 1991, Tim Berners-Lee, physicien de formation, présentait sur un newsgroup (alt.hypertext) le concept de son système, basé sur les liens hypertextes, en proposant à ses correspondants d’y contribuer. Sur un serveur FTP, le CERN mettait même à leur disposition un navigateur leur permettant de commencer à explorer les premières pages mises en ligne quelques mois plus tôt.

    Petit rappel historique : le 12 mai 1989, Tim Berners-Lee présentait au CERN son projet de partage de l’information en ligne, jugé à l’époque « vague, mais prometteur » par ses collègues. Le 20 décembre 1990, il mettait donc en ligne le premier site Web sur Internet. Le 30 avril 1993, le CERN plaçait le World Wide Web dans le domaine public. En 1994, le Web s’ouvrait largement au grand public, avec déjà 10 millions d’utilisateurs et la toute première grande conférence qui lui était consacrée.

    « Pour suivre un lien, le lecteur clique avec une souris (ou entre un nombre s’il ne possède pas de souris). Pour chercher et indexer, le lecteur indique des mots-clés (ou d’autres critères de recherche). Ce sont les seules opérations nécessaires pour accéder au monde entier des données » résume ainsi le père du World Wide Web dans son message du 6 août 1991. Les bases de cet « Esprit du Web » était posées, et Berners-Lee y affirmait déjà son intérêt pour l’interopérabilité et le multimédia.

    AOL, à l’époque nommée Quantum Computer Services, lance pour sa part le premier fournisseur de services Internet avec « America Online », un programme destiné au transfert de données et courriers électroniques.

    En 2014, Tim Berners-Lee appelait à la création d’une « Charte de l’Internet ». Il exhortait les utilisateurs à reprendre en main le Web, pour garantir les libertés que devrait offrir son invention. Vingt-cinq ans après sa présentation hors des frontières du CERN, le Web est encore le moyen privilégié de trouver de l’information sur Internet, malgré la montée en puissance des applications dans nos habitudes d’utilisation de cet outil révolutionnaire.

     

    Instant-City-Première-Page-Web-001

     

     

     

  • Signé Audiard

     

    « J’parle pas aux cons, ça les instruit »

     

    Trente ans que le type à la casquette a cassé sa pipe. Et voilà, enfin, un documentaire qui ne se contente pas d’empiler les dialogues qui flinguent. Dans ce portrait, il y a d’ailleurs plus d’images de vélo que de scènes de films, et plus de littérature que de cinéma. Il était une fois, donc, un gosse abandonné du 14ème arrondissement, qui passe son certif et puis c’est marre, veut devenir coureur cycliste, mais finit livreur de journaux, puis journaliste, puis critique de cinéma, puis auteur de polars, puis dialoguiste, parce que les mots lui viennent plus vite que le petit blanc coule au zinc. Il était une fois, surtout, un mec à genoux devant Rimbaud et Céline, mais faisant mine de ne pas être intello par pudeur et pour emmerder la Nouvelle Vague ; un grand désillusionné, aussi, depuis que, tout jeune homme, il fut le témoin écoeuré de l’épuration, avec lynchage par les « braves gens » d’une petite nana trop peu farouche avec l’occupant et qu’il aimait bien.

    « Se méfier des hommes et n’en aimer qu’une poignée », telle était la ligne de conduite de ce grand partisan des « copains d’abord », qui faisait ses deuils en silence et avec de l’encre (« La Nuit, le Jour et toutes les autres nuits » est disponible en poche). On connaît les copains les plus célèbres : Blier, Ventura, Serrault, Gabin, Carmet, Maurice Biraud et… Mireille Darc, et ils sont tous là dans des archives épatantes et rieuses. En bonus d’intelligence : Jacques Audiard, qui décrypte si bien son père. On sort de ce documentaire ému, instruit, et moins con.

     

    © Guillemette Odicino / Télérama

     

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    ✓ « On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. » (Les Tontons Flingueurs)

    ✓ « Si on mettait un point rouge sur la tête de tous les cons, le monde ressemblerait à un champ de coquelicots. » (Les Tontons Flingueurs)

    ✓ « Moi, les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle… » (Les Tontons Flingueurs)

    ✓ « Moi, quand on m’en fait trop, j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile. » (Les Tontons Flingueurs)

    ✓ « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » (Les Tontons Flingueurs)

    ✓ « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d’urgence on épouse. » (Les Barbouzes)

    ✓ « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » (100 000 dollars au soleil)

    ✓ « La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j’aime. » (Comment réussir quand on est con et pleurnichard)

    ✓ « Un pigeon, c’est plus con qu’un dauphin, d’accord, mais ça vole. » (Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages)

    ✓ « Mais pourquoi j’m’énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D’ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m’énerver ! » (Le cave se rebiffe)

    ✓ « Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner. » (Le Pacha)

    ✓ « La justice, c’est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s’installe. » (Pile ou Face)

    ✓ « Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. » (Un Singe en Hiver)

    ✓ « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. » (Un Taxi pour Tobruk)

    ✓ « Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur, de temps en temps, ça se repose. » (Le Guignolo)

    ✓ « Dans la vie, il faut toujours être gentil avec les femmes, même avec la sienne. » (Série Noire)

    ✓ « Je suis pas contre les excuses, je suis même prêt à en recevoir. » (Les Grandes Familles)

    ✓ « Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant. » (Archimède le Clochard)

    ✓ « Quand on a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on en fait pas. » (Mélodie en Sous-Sol)

    ✓ « Plus t’as de pognon, moins t’as de principes. L’oseille, c’est la gangrène de l’âme. » (Des pissenlits par la racine)

    ✓ « Deux milliards d’impôts ? J’appelle plus ça du budget, j’appelle ça de l’attaque à main armée. » (La chasse à l’homme)

    ✓ « Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C’est dire si, dans ma vie, j’en ai entendu, des conneries. » (Un idiot à Paris)

    ✓ « Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l’assassinat, y’aurait quand même comme un cousinage. » (Ne nous fâchons pas)

    ✓ « A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d’emmerdeurs est le seul qui n’ait jamais baissé. » (Une Veuve en Or)

     

     

     

  • Daniel Angeli, photographe majeur @ Global TV Saint-Tropez

     

     

    « La photographie est un art mineur »

     

    Modeste, presque timide, Daniel Angeli est un oeil exceptionnel qui a passé sa vie à choper les « Vies Privées » à la volée, et qui maintenant nous prépare un livre remarquable de sensibilité sur « Les Vies Publiques » : la mienne, la vôtre, celle de tout un chacun, dans sa solitude, sa gravité existentielle. Un photographe à maturité avec un éternel coeur d’enfant : curieux et généreux. De retour à Saint-Tropez, il expose à l’Hôtel de Paris, et dédicacera son livre à l’occasion du vernissage du 26 juillet à partir de 19h30, entouré de sa famille, de ses amis, et des anciennes proies d’un homme qui a su faire de son métier un art de vivre.

    Rendez-vous donc le 26 Juillet à l’Hôtel de Paris avec Daniel et Charlotte Angeli.

    Et retrouvez Daniel Angeli sur le premier plateau de TV Pampelonne à Moorea : https://goo.gl/RG30h2

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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