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  • Night Call – Bienvenue au pays de l’angoisse…

     

    Bienvenue au pays de l’angoisse… Ce type fait froid dans le dos. Le film et la montée en puissance du scénario sont parfaitement maîtrisés. La transformation physique de Jake Gyllenhaal est impressionnante. On se demande d’ailleurs, comme pour Leonardo DeCaprio, pourquoi il n’a toujours pas d’Oscar…

    Night Call est la parfaite démonstration du fait que, si vous êtes intelligent et que vous avez de l’ambition, vous pouvez gravir très vite les échelons de l’ascenceur social. Sauf que là, en l’occurrence, c’est trop. L’intelligence aigüe se transforme en vice au débit inquiétant, glaçant. Le visage, le regard, les yeux, la posture du corps, le port de tête : tout chez Gyllenhall concourt à faire du rôle de Lou un serial cinglé brillant.

    Bon voyage au pays du démoniaque.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paramount Night Call

     

     

  • Drum and Bass : Royal Blood

     

    Mike Kerr et Ben Thatcher sont Royal Blood, un groupe de rock britannique originaire de Brighton. Ce duo rock suit la même ligne de conduite que les White Stripes ou The Black Keys, combinant deux instruments qui détonnent 100 000 volts, résonnant comme s’ils étaient quatre. Une basse qui parvient à recréer artificiellement le son de la guitare, une batterie, et très certainement un bon ampli approprié, distorsions, pédales d’effets…

    « Out Of The Black », morceau phare de leur premier album au titre éponyme, Royal Blood, s’est divinement fondu dans une ambiance psychédélique, pour ce clip trash alliant musique, animation et humour noir. C’est indéniablement le morceau de l’album où ils se lâchent pleinement.

    Le clip met en scène un lapin-alien-tueur qui braque une station service. S’ensuit alors un clash sanglant pour un Snickers… Pour la réalisation de la vidéo, le duo a fait appel à Christy Karacas et David Wilson (qui a également coopéré avec les Arctic Monkeys).

    En revanche, pas de grande nouveauté sonore dans ce morceau, mais franchement on s’en fout. Qui est-ce que ça dérange, après tout ? Même si on apprécie bien évidemment leurs influences connues…

    Ils joueront pour la première fois en France en tête d’affiche à l’Olympia, le 17 mars 2015. Concert complet, et là mon cœur est un peu brisé… Ils rejoindront ensuite les Foo Fighters pour assurer la première partie de leur tournée, à l’occasion de la sortie du nouvel album du groupe de Seattle, Sonic Highways, durant l’été 2015. Ils répondront également présents aux Eurockéennes de Belfort le 3 juillet 2015.

    N’oublions pas, Royal Blood, c’est d’abord une question de son et d’impact. Le rock outre-manche, selon moi, ça reste quand même quelque chose…

    « You Made a Fool Out Of Me » RB…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Royal Blood

     

     

  • La sortie ciné de la semaine : CitizenFour – Héros ou traître ?

     

    Edward Snowden est un informaticien américain de 32 ans, employé par la CIA et la NSA, lorsqu’il prend la décision, lourde de conséquence (il a tout perdu, et risque la peine de mort) de fournir des disques durs bourrés de fichiers à des journalistes, prouvant que l’Agence NSA espionne les citoyens du monde entier, dont Angela Merkel la chancelière allemande.

    Il prend contact par mail, sous le pseudonyme de « CitizenFour », avec Laura Poitras, réalisatrice de documentaires, qui travaille déjà depuis 2011 sur les programmes de surveillance de masse, et qui a levé des fonds pour la défense de Bradley Manning, un soldat américain accusé d’avoir fourni des câbles diplomatiques et des rapports de l’armée à WikiLeaks (site web lanceur d’alerte). Une rencontre est ainsi organisée avec Laura Poitras et un collaborateur, Glenn Greenwald, dans la chambre d’un hôtel à Hong Kong. Il leur faudra pas moins d’une semaine pour décider de la meilleure manière d’exploiter les quelques 20 000 fichiers remis par Snowden.

    C’est au Royaume-Uni, dans le journal « The Guardian », et aux Etats-Unis dans le « Washington Post », que la bombe médiatique va être lancée. Tous deux recevront le Prix Pulitzer le 14 avril 2014. Accusé d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux, Edward Snowden obtient l’asile temporaire à Moscou, puis un droit de résidence en Russie valable jusqu’en 2017.

    Le documentaire « CitizenFour » qui retrace cette incroyable prise de risques a quant à lui reçu un Oscar en février 2015 et le BAFTA (équivalent britannique) en janvier 2015.

    L’histoire pour l’instant s’arrête là. Mais elle intéresse déjà Hollywood. A la manière de David Fincher et « The Social Network » (2010), qui retraçait la naissance de Facebook, c’est Oliver Stone (JFK ) qui prendra les rênes du film au cinéma. Le tournage a lieu en Allemagne, avec Joseph Gordon-Levitt (qui jouait un accro au porno en couple avec Scarlet Johansson dans Don Jon en 2013) dans le rôle principal, et un scénario basé sur le livre de Luke Harding : « Les fichiers Snowden : L’histoire vue de l’intérieur de l’homme le plus recherché au monde ». Le film sortira aux Etats-Unis le 25 décembre 2015

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] WikiLeaks

     

     

  • Nos Etoiles Contraires

     

    Dès le début du film, Nos Etoiles Contraires, on entre directement dans le vif du sujet : la mort et le cancer. Comme les protagonistes du film, on n’a pas de temps à perdre, alors on va droit au but. Je m’appelle Hazel, Gus, j’ai un cancer et je vais mourir. Tout est dit. S’en suit un hymne à la vie plein d’humour et de gaieté. Tout va vite, et seul l’essentiel est important. Ces jeunes sont cools, attachants, drôles. Ils nous donnent la force de vivre car ils ont un cancer mais… « ils ont de la chance parce que… » parce qu’ils ont décidé « de ne se priver d’aucun des plaisirs simples de la vie ».

    Ce film nous guérit de notre peur de la mort. Chaque dialogue est une pure merveille, et Ansel Elgort est tout simplement parfait. Bienvenue à « Cancerland » pour célébrer la vie. Apprêtez-vous à être contaminé par le virus de la joie et du bonheur de vivre. A noter aussi une chouette BO.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Au Tropical Café…

    Au Tropical Café…

     

    Avant d’aller plus loin, je vous arrête tout de go, vous, votre machette et votre anti-moustique. Il n’est pas question de gorilles dans la brume, ni de cannibales s’ébrouant nus dans la jungle. C’est sur un autre territoire qu’il faut s’aventurer, celui de Neuilly-sur-Seine, et sa faune bobo branchée / aisée / labellisée 92 sa mère… Bon, gardez peut-être la machette…

     Au 5 Place Parmentier, très exactement, c’est là que trône le Tropical Café, tel une oasis verdoyante entre bitume et ciel gris. Bon, de prime abord, la devanture est bleue, et on repassera pour l’immersion into the wild, puisque contre toute attente, nous ne sommes pas dans le concept d’une déco néo-tendance imprimé Hawaien revival… Non, ici, c’est simple, c’est bon et chaleureux dans l’assiette, comme dans la poignée de main du patron. D’une Caesar Salad exécutée juste comme il faut au Club Sandwich Bacon revisité, avec un cheesecake sacrément fameux, on y trouve des classiques sans prétention qui vous réconfortent, et vous terminez votre repas, le ventre ravi et repu, blotti au chaud contre le bar…

    Allez, faites un saut en banlieue pour découvrir ces tropiques pas tristes du tout !

     

     

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  • Willie Mattéi : la foule en Bad Painting

    Willie Mattéi : la foule en Bad Painting

     

    Enfant de Marseille, où il vit et travaille toujours, Willie Mattéi, 51 ans, peintre voyageur des îles entre Corse et Islande, nous invite à découvrir le Bad Painting qui emprunte aux arts de la rue (graffitis, pochoirs, affiches).

    Après l’Ecole des Beaux Arts, sa recherche artistique l’amène à nous proposer une réflexion sur le thème de « La Foule ». Ou comment mettre en peinture, d’un geste vif et rapide, une seule unité, mais plusieurs personnages à la fois. Ses toiles sont des modules, un peu comme des zooms, assemblés les uns aux autres pour former une grande surface qui, comme une foule, englobe le commun des humains en plusieurs visages chaque fois singuliers.

    A découvrir absolument…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Willie Mattéi Facebook

     

     

  • Loïc Faure : l’Hom(m) à la Boule

    Loïc Faure : l’Hom(m) à la Boule

     

    Loïc Faure est un acrobate-jongleur, comme il se définit lui-même. Issu de l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque, il surprend le public par un parti-pris singulier : celui de la fluidité alliée à un grain de folie joyeuse. Ce mélange étrange fait de lui un « Hom » à voir et à découvrir.

    Spectacle le 8 mars 2015 au Festival « La Piste aux Espoirs« , Maison de la Culture de Tournai, Belgique.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Loïc Faure Officiel

     

     

  • Instant City Sessions – Coming Out Soon !

    Instant City Sessions – Coming Out Soon !

     

    Instant City Sessions ☯ Bientôt des concerts privés uniquement pour les habitants d’Instant City ! Comme à la maison !

    Le premier à se jeter dans l’arène dans quelques jours, c’est notre petit chouchou du moment,  TheYellowBeatsqui a ravi nos oreilles en janvier, avec son dernier opus, « Illusion », et qui nous revient ici avec quelques jolies versions inédites de certains de ses titres. On adore !

    Alors, tenez-vous prêts, c’est pour très bientôt, à la seule condition que vous vous soyez inscrits au préalable à Instant City… Et n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter afin d’être informés de toute l’actualité de la communauté.

    Rêve-o-Lution 2.0.14, Never Surrender !

     

     

    Illusion

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Instant City Inscription

     

     

  • Connaissez-vous le cinéma britannique ?

     

    Le Cinéma Britannique est définitivement un cinéma très particulier. J’en suis tombée amoureuse en voyant « Les Chariots de Feu » (1981) quand j’étais gamine, avec sa musique inoubliable qu’on écoutait en boucle dans nos chambres. C’était l’époque pré-pubère des images de David Hamilton. Puis j’ai grandi, et à l’adolescence, j’ai découvert la salle moite du Studio Galande avec « The Rocky Horror Picture Show » (ok, le film est américain, certes, mais la pièce, elle, et donc le scénario original, sont anglais), les « Monty Python : La Vie de Brian » (1979), et « Un poisson nommé Wanda » (1988). Je me suis indignée avec « Gandhi » (1982) et « Cry Freedom » (1987). J’ai découvert l’homosexualité avec « My Beautiful Laundrette » (1985), et les prisons turques avec « Midnight Express« . Là encore, la musique tournait en boucle dans ma chambre, en même temps que celle de Dire Straits ou Supertramp, encore des Britanniques. Décidément…

    A l’âge adulte, ou presque, j’ai connu le beau Hugh Grant dans « 4 Mariages et 1 Enterrement » avec son air de « pas y toucher » à tomber par terre. J’ai pu tour à tour être romantique (« Le Patient Anglais« ), intello (« Raisons et Sentiments« ), fleur bleue (« Coup de Foudre à Notting Hill« ) ou célibataire désespérée (« Le Journal de Bridget Jones« ). J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans cette scène culte de « Love Actually » sur fond de Dido, celle où Mark avoue son amour en égrenant ses pancartes…

    Mais le Cinéma Anglais que j’aime, que j’adore, c’est celui, souvent populaire, qui se plait à raconter une tranche de vie de personnages issus du monde ouvrier, dans un Royaume-Uni en crise. Je pense à « The Full Monty« , « Billy Eliot » ou encore « Les Virtuoses » et « Pride« . Il ne faut pas moins que l’humour anglais légendaire et des dialogues savoureux, des rencontres, des hommes, des femmes, des personnages incroyables de retenue et de pudeur, pour nous faire pleurer, rire, sourire… On les aime, tous ces Britanniques pince-sans-rire qui nous enchantent par leur intelligence, de celle qui nous fait tellement de bien. Les excellents « Arnaques, Crime et Botanique« , « Petits meurtres entre amis« , « Good morning England » et « Joyeuses Funérailles » vous enchanteront par leurs situations cocasses et leurs dialogues drôles, fins et tout en retenue.

    Alors, si comme moi, vous aimez l’humour grinçant, les dialogues intelligents, le cocasse, et la très bonne musique, jetez-vous dès ce soir sur un film britannique.

     

     

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  • Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

    Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

     

     

    En 1979, sort l’album « Songs Of Love » d’Anita Ward sur le label de Miami T.K. Records, qui comptera dans son écurie des artistes tels que KC & The Sunshine Band, George McCrae, et même James Brown, le temps d’un album et de quelques singles.

     

    Dans la tracklist de « Songs Of Love » (T.K. Records), on retrouve l’incontournable « Ring My Bell », mais c’est finalement une boucle du morceau « Spoiled By Your Love » qui sera utilisée à plusieurs occasions depuis la sortie de l’album en 1979.

    A commencer par Carole Gonzales qui nous livre sa version reggae dub du morceau en 1991, suivie par le DJ producer allemand Ian Pooley en 1998, avec son « Disco Love », extrait de l’album « Meridian », puis par le collectif français La Clinique, formé par Doc Gyneco à l’occasion de la parution de son album « Première Consultation », avec le titre « La Playa », sorti en 1999, pour en arriver à la version de L’Impératrice, « Vanille Fraise », sortie il y a un mois, et qui sent bon l’été… Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur son site internet. C’est beau et original…

     

     

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