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  • Silence Plateau | La Rage Au Ventre (Drame, 2015)

     

    Antoine Fuqua n’est pas un inconnu. Originaire de Pennsylvanie, il a déjà quelques films à son actif comme « Piégé » en 2014, « Training Day » avec Denzel Washington en 2001, « Les Larmes du Soleil » en 2003 avec Bruce Willis, ou « Equalizer » plus récemment en 2014. Des films d’action, un peu bourrins mais pas idiots grâce au choix d’excellents acteurs.

    « La Rage au Ventre », c’est exactement ça : un film au scénario banal. Un homme au sommet de sa gloire qui a tout, perd tout et doit remonter la pente en partant de tout en bas pour de nouveau retrouver le sommet. Les dialogues sont neutres : ni bons, ni mauvais. Les situations de transition sont caricaturales et « déjà vues ». On se croirait dans « Rocky » version 2015. L’épouse qui veut que son mari arrête le combat, l’adversaire méchant qui veut l’affronter, la rencontre avec un vieil entraîneur à la carrière stoppée en plein vol, le sweet à capuche, le gymnase dans un quartier paumé. Tout est prévisible et cousu de fil blanc enlevant tout suspense à l’histoire, jusque dans le mélo et le contenu des situations dramatiques qui servent de nœuds au scénario : l’enfance en foyer, la perte de la garde de sa fille, la mort de sa femme, les copains qui s’envolent au premier coup dur, les jeunes des quartiers qui finissent entre quatre planches… Rien n’est original ni surprenant dans le pitch.

    La réalisation est brouillonne : l’image bouge sans arrêt, trop, de sorte qu’on manque le détail de la moitié des scènes, surtout dans les combats. La caméra va trop vite, change sans arrêt d’angle de vue, ne laissant pas au spectateur le temps de souffler et de se poser pour regarder la scène, le glissant dans un stress permanent. Ce qui sauve le film, ce sont les acteurs et la photographie (Mauro Fiore). Les images sont magnifiques, les couleurs et la lumière en particulier. La bande son propose l’excellente musique de Eminem, dont le film devait être, à la base, la suite de « 8 Mile ».

    Et Jake Gyllenhaal est absolument incroyable. Il parvient à totalement nous faire oublier tous ceux qui avant lui se sont essayés à cet exercice avec succès, Sylvester Stallone dans « Rambo », De Niro dans « Raging Bull », Will Smith dans  « Ali », ou d’autres encore qui se sont frottés à ce type de roles, de Denzel Washington dans « Hurricane Carter » à Mickey Rourke dans « Homeboy », en passant par Russel Crowe. Le vrai pari du film, c’est celui-là. Dix mois de préparation physique pour l’acteur à raison de plusieurs heures de sport par jour. Sept kilos de masse musculaire en plus. Cours de boxe avec un coach particulier pour acquérir les bons gestes et les bonnes postures. On peut saluer la performance de l’acteur : d’abord bourrin, élevé dans un foyer, violent et plein de colère, totalement dépendant de sa femme qui gère entièrement sa vie et prend toutes les décisions, le personnage de Billy Hope gagne peu à peu en profondeur grâce au talent de Jake Gyllenhaal qui disparaît incroyablement derrière Billy pour réapparaître en milieu de film où l’on retrouve peu à peu « sa pâte ». Un rôle à Oscar, espérons-le. Ce serait mérité. D’autant que sort cette semaine le film « Everest », ce qui fait deux films pour une cérémonie. Petit plaisir supplémentaire du film (il y en a peu, alors il faut en profiter), après la performance de Jake et les scènes de combat (grâce aux conseils de deux opérateurs caméra ayant filmé 40 ans de combats pour la télévision), le plaisir de retrouver Rachel McAdams, tant appréciée dans « Il était temps » et True Detective ».

     

    La Rage Au Ventre (2015) réalisé par Antoine Fuqua (« Southpaw » ou « Le Gaucher »)

    Avec Jake Gyllenhaal, Forest Whitaker, 50 Cent, Rachel McAdams – Note critique de 4,4 /5

     

     

    [youtube id= »xki4v9PTAzk » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Instant-City-La-Rage-Au-Ventre-Affiche

     

     

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  • Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran au Triton (Les Lilas)

     

    Dans le cadre du festival Maad 93, le Sylvain Cathala Trio invite Kamilya Jubran au Triton, le jeudi 24 septembre 2015 à 21h00, pour un concert unique.

    « Partager la scène avec Kamilya est une envie de longue date. Son rapport à la poésie et au geste musical enraciné dans une nécessité fait résonner durablement toutes les sensibilités. Notre rencontre est ce chemin entre oralité et composition, entre l’histoire de mon trio avec Christophe et Sarah, et la longue collaboration de cette dernière avec Kamilya. Notre musique est cet objet hybride et unique constitué de la transformation du répertoire de l’autre, revisité pour le faire sien. Une invitation également pour la rencontre scénique avec le verbe, l’oud et la créativité de Kamilya. Au-delà de ce qui est prévisible. » (Sylvain Cathala)

    Ce concert exceptionnel coincide avec la sortie de « Transformations », le dernier album de l’autre projet de Sylvain Cathala, Print & Friends. A noter que ce disque a bénéficié du soutien de l’Adami et de la SCPP.

    Retrouvez « Transformations » dans les émissions de Jatra (Fréquence Paris Plurielle 106,3) le 19 septembre, de « Un Soir au Club » (Franck Médioni) sur New Morning Radio, ou encore en playlist sur Radio W3 et Radio Campus Lille.

    Les disques de Connexe Records sont distribués par Muséa. Egalement en vente directement sur le site de Sylvain Cathala et chez le très précieux disquaire parisien Souffle Continu.

     

    Line Up Concert :

    Kamilya Jubran : voix, oud, composition
    Sarah Murcia : contrebasse
    Christophe Lavergne : batterie
    Sylvain Cathala – saxophone ténor, composition

     

    Le Triton :

    11 bis Rue du Coq Français 93260 Les Lilas
    M° Mairie des Lilas

     

    Derniers albums parus :

    Live in Montreuil Olympe (Cathala-Grimal-Payen) / CR-003 (janvier 2015) ***

    Live au Sunset (Cathala-Durand-Vaillant) / CR-002 (Muséa) / Mai 2014

    Flow & Cycle Sylvain Cathala Trio / CR-001 (Muséa) / Avril 2013 ***

         *** Elu Citizen Jazz, JazzMagazine, JazzMan

     

     

    09-24-cathala-jubran-flyer-tri-2015

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Sylvain Cathala Official

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  • Lacoste : The Big Leap | Life is a beautiful sport

     

    Le dernier film publicitaire de Lacoste, « The Big Leap », est tout simplement magnifique. La musique est incroyable, la photo parfaite. Et ce saut dans le vide après une course effrénée donne des frissons. C’est ça, l’amour. C’est ça, la vie. Il faut s’y jeter tout entier, à corps perdu. Et c’est le scénario génial du réalisateur britannique Seb Edwards. L’adrénaline, la peur et le frisson du premier baiser sont les mêmes que ceux qu’on peut ressentir quand on fait du sport ou quand on relève toutes sortes de défis. Chaque événement doit être vécu à fond.

    Le réalisateur n’en est pas à son premier spot. Il a déjà travaillé pour de nombreuses marques comme Goodyear, Nokia, SonyPlaystation ou Total. Cette fois, il s’agit de Lacoste pour l’agence BETC Paris. La marque a mis les petits plats dans les grands afin de se donner une visibilité maximum avant les Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi où elle était le sponsor officiel de l’Equipe de France, profitant du retrait du sponsor Adidas.

    Quant à la musique, on y retrouve deux grosses pointures de la musique électronique du moment : le groupe britannique Disclosure avec son morceau « You And Me » remixé par Flume, aka Harley Streten, un Australien de 22 ans qui s’est fait connaître pour ses remix sur internet.

     

     

    Disclosure, ce sont deux frères, Guy et Howard Lawrence, originaires du Surrey, qui montent leur groupe en 2010, pour atteindre la première place des ventes au Royaume-Uni trois ans plus tard avec leur album « Settle », et être invités dans la foulée à Coachella. La voix, c’est celle de la chanteuse Eliza Doolittle. En fait, les garçons enregistrent des instrumentaux et font interpréter leurs titres par des chanteurs invités. C’est une chanteuse anglaise de 27 ans qui a sorti son album en 2010, occupant directement la 3ème place des charts anglais. Quant à Flume, c’est un DJ également producteur qui dès l’âge de 13 ans a eu l’idée de produire des disques conditionnés dans une boîte de céréales. Son premier album en 2012 a connu un succès exceptionnel, premier des ventes dans son pays et 10ème en France avec plus de 91.000 ventes. Que des petits génies de la cuvée 2010 qui sont devenus des stars en trois ans !

    Les Comédiens sont Paul Hamy qui a commencé sa carrière en 2013 avec deux longs métrages : « Suzanne » avec Sarah Forestier et  « Elle s’en va » avec Catherine Deneuve. Anna Brewster est anglaise. Elle est à la fois mannequin et comédienne.

    Avec plus de 3,5 millions de vues sur YouTube, c’est un joli coup marketing pour la marque au crocodile qui a sorti le grand jeu. Et un coup de maître ! On adore.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Lacoste « The Big Leap » – Behind The Scenes

     

     

  • 11ème édition des Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou

     

    Dans le cadre de la 11ème édition des Rencontres Cinématographiques de Cerbère-PortbouLa Galerie Phot’oeil vous propose de découvrir, en partenariat avec NegPos (Nîmes) et Lumière d’Encre (Céret), le travail de Gildas Paré, qui a remporté le 1er prix du concours « Passages » en référence à l’oeuvre du même nom de Dani Karavan : le mémorial en hommage au philosophe Walter Benjamin, l’un de nos plus brillants théoriciens de l’image, pourchassé par les nazis. L’oeuvre est visible à Portbou, ville espagnole voisine de Cerbère (Pyrénées-Orientales) où est décédé Benjamin en 1940.

    Rendez-vous donc le jeudi 1er octobre 2015 pour l’ouverture officielle de cette 11ème édition des Rencontres Cinématographiques, à la salle de cinéma de l’Hôtel du Belvédère du Rayon Vert à Cerbère. Les séries photographiques des autres lauréats, Philippe Dollo, Marie Frécon, Yohann Gozard, Véronique L’Hoste, Terence Pique et Bertrand Taoussi, seront projetées durant les rencontres, ainsi que des films rares d’invités comme Dani Karavan ou Win Wenders…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le programme à télécharger

     

     

     

  • Jake Gyllenhaal : le caméléon

     

    Jake Gyllenhaal (Jacob de son vrai prénom) est de cette génération des nouveaux acteurs besogneux de Hollywood qui courent après les « rôles de composition », succédant à la vieille génération des Jack Nicholson, Meryl Streep, Dustin Hoffman ou plus proche comme Edward Norton ou Nicolas Cage. Parmi ces jeunes talents, on compte aussi Bradley Cooper (« American Sniper » en 2014, « American Bluff en 2013, « Very Bad Trip » en 2009),  Hugh Jackman (X-Men, « Prisonner » en 2013) ou Vigo Mortensen (« A history of violence » en 2005, « Loin des hommes » en 2014 ou encore « La Route » en 2009).

    Né en 1980 à Los Angeles, âgé de 35 ans, il vient d’une famille qui baigne dans le cinéma : son père est réalisateur, sa mère scénariste et sa sœur actrice. Quant à sa marraine, elle n’est autre que la bombe sexy de « Un Poisson nommé Wanda », Jamie Lee Curtis, et son parrain Paul Newman ! Jake grandit à Los Angeles dans l’ombre des studios de Hollywood. Dès ses premiers rôles, on reconnaît chez lui un vrai choix de carrière : son interprétation d’un adolescent schizophrène pris d’hallucinations dans « Donnie Darko » en 2001 est encensée par la critique. C’est en 2005 qu’il se fait connaître du grand public avec « Le Secret de Brokeback Moutain » de Ang Lee, qui n’est pourtant au départ qu’un petit film indépendant, nouvelle preuve des choix réfléchis de l’acteur. Autre exemple : en 2009, il refuse le rôle de « Avatar »  au profit de « Brothers ». Il n’hésite pas à faire confiance à de jeunes réalisateurs (Duncan Jones pour « Source Code ») qui ne disposent que de tout petits budgets, ou à jouer dans des clips comme celui des Shoes, un duo d’électro-rock français originaire de Reims.

    Jake Gyllenhaall n’hésite pas non plus à se mettre en danger en ne choisissant pas la facilité. Il sélectionne ses projets et choisit ses rôles avec attention. Les derniers l’obligent à plonger dans des univers psychologiquement prenants et donc risqués : « Prisoners », « Night Call », « Enemy », trois rôles qui lui permettent d’approfondir son travail avec des personnages sur le fil qui lui ont valu une acclamation quasi-unanime de la critique et de nombreuses nominations pour sa performance d’acteur. C’est un acteur qui bosse, qui prend des risques, qui n’hésite pas à se remettre en question et dont la filmographie parle pour lui. Il accepte des rôles difficiles qui nécessitent un travail physique demandant du courage (« Everest » en 2015). Un acteur intelligent et surdoué en plus d’être beau, avec déjà 24 ans de carrière et 36 films au compteur. On attend l’Oscar avec impatience.

    On peut le voir en ce moment dans « La rage au ventre » du réalisateur Antoine Fuqua. On le retrouvera aux côtés d’Amy Adams dans un film de Tom Ford « Nocturnal Animals » puis dans un projet sur l’attentat de Boston « Stronger » de David Gordon Green basé sur le livre éponyme écrit par l’une des victimes.

     

     

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  • Histoire d’un Hit | I Was Made for Lovin’ You

     

     

    A l’occasion du 40ème anniversaire de la sortie d’un des albums live parmi les plus emblématiques de l’histoire du rock, « Alive », du groupe de hard rock américain Kiss, revenons ici sur l’un de leurs titres les plus connus : « I Was Made for Lovin’ You », originellement enregistré sur leur album « Dynasty » sorti en 1979.

     

    Avec ce titre sorti le 20 mai 1979, Kiss cèdent à leur tour à la déferlante disco de cette fin des années 70. Le single se hisse aux toutes premières places des divers charts de par le monde, en faisant le premier hit planétaire du groupe. En revanche, le revers de la médaille de ce succès, c’est que le public traditionnel de Kiss s’éloigne du groupe, le jugeant trop opportuniste…

    Il faudra attendre 1982, et l’album « Creatures of the Night » marquant le retour à un son plus rock, puis l’album « Lick It Up » sorti un an plus tard, dont la pochette montre les membres de Kiss apparaissant pour la première fois sans maquillage, pour voir leur public revenir vers eux.

    Replongez-vous donc dans le parfum d’une époque révolue, avec le clip de « I Was Made for Lovin’ You ». Rock et disco à la fois, glam à souhait et délicieusement kitch…

     

     

    [youtube id= »ZhIsAZO5gl0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kiss Official

     

     

     

  • Vertigo à la Maison de la Radio

     

    Participez à la course verticale à la Maison de la Radio dimanche 13 septembre 2015

    Venez vivre une expérience verticale en entrant au cœur d’un lieu inédit et transpirez pour une cause solidaire !

    Coureurs débutants ou sportifs confirmés, entreprises ou particuliers, donnez-vous à 100 % aux côtés de PL4Y International et collectez un maximum de dons pour allier verticalité et solidarité.

    L’ONG PL4Y International & la Maison de la Radio s’associent et lancent Vertigo à la Maison de la Radio, une course verticale & de collecte de fonds. Pour cette 1ère édition à la Maison de la Radio, l’ambition est de collecter un maximum d’argent pour permettre aux enfants du monde entier d’apprendre et de grandir en s’amusant.

    Grâce à cette course verticale, les programmes éducatifs de PL4Y International seront déployés dans 400 écoles & centres d’accueil, aux quatre coins du monde.

    22 étages, 70 mètres de hauteur et 365 marches en courant !

    Un événement accessible à tous !

    Entre amis ou collègues, sportifs de haut niveau ou simples amateurs, chacun peut participer à cet événement hors du commun alliant dépassement de soi et générosité.

    En solo, avec vos amis ou en famille, prenez vos baskets et grimpez les escaliers de la tour de la Maison de la Radio pour participer à cet événement festif et coloré, ouvert à tous. A la clé : une vue panoramique sur Paris !

    Une course solidaire

    Au-delà de la performance sportive, c’est surtout l’opportunité de s’associer à un projet solidaire qui vise à collecter des fonds en faveur de l’ONG Pl4y International pour financer un programme d’éducation des enfants par le sport.

    Votre objectif est de collecter 365 euros, comme le nombre de marches à gravir à la Maison de la Radio (minimum de collecte 22€, comme le nombre d’étages)

    Pour vous donner une idée, 365 euros, c’est 43 enfants qui bénéficieront de l’action de PL4Y International.

    Comment participer à cette aventure ?

    L’inscription d’un dossard repose sur la solidarité et la viralité. Chaque coureur fait appel à son entourage pour réunir les fonds nécessaires.

    Inscrivez-vous à la course Vertigo à la Maison de la Radio.

    Et invitez tous vos amis à parrainer votre dossard en réalisant des dons en ligne au profit des enfants bénéficiaires de l’action de Pl4y International.

    Chaque inscription est un don et bénéficie d’une réduction d’impôts de 66 % pour les particulier, 60 % pour les entreprises. Toutes les inscriptions iront au profit de l’ONG.

    Dimanche 13 septembre : la course

    Les départs auront lieu à 10h – 11h – 14h et 15h

    Durant la course vous passerez un moment festif inoubliable : sas de couleurs à l’image de Radio France, ambiance musicale dans les étages, troopers avec canon de confettis, brumisateurs et supporters pour vous encourager dans votre effort.

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vertigo à la Maison de la Radio

     

     

  • De La Soul, l’âge de l’impérieuse indépendance

    De La Soul, l’âge de l’impérieuse indépendance

     

    En 2014, le légendaire groupe américain de hip-hop De La Soul célébrait le 25ème anniversaire de la sortie de son premier album « 3 Feet High And Rising ». Afin de fêter cet événement dignement, nos trois compères annonçaient la prochaine sortie de leur 8ème album « And The Anonymous Nobody ».

    Particularité de ce nouvel opus, il sera intégralement financé par les fans du groupe. Le projet est ainsi présenté sur le site de crowdfounding Kickstarter en mars 2015, avec un objectif à atteindre de 110.000 $ pour la production du disque. En effet, avec sept albums à leur actif, dont le dernier en date, « The Grind Date », remonte déjà à 2004, les membres de De La Soul ont ressenti l’impérieuse nécessité de revendiquer une indépendance artistique totale, en se passant dorénavant de label. L’objectif initial est atteint en quelques heures, et la souscription prenant fin le 30 avril 2015, ce sont finalement plus de 600.000 $ qui auront été collectés à cette date…

    Le son du groupe originaire de Long Island s’appuie depuis sa formation en 1988 sur l’utilisation assumée de samples, intégrant ainsi tous les styles de musique qui ont pu l’inspirer depuis plus de 25 ans, du jazz à la soul, en passant même par Serge Gainsbourg, sur leur troisième opus « Buhloone Mind State » sorti en 1993, ou encore les Whatnauts et leur classique « Help Is On The Way » dans le titre « Ring Ring Ring », extrait de l’album « De La Soul Is Dead » (1991).

    Avec « And The Anonymous Nobody », ils risquent fort de nous surprendre encore, puisqu’ils vont s’y auto-sampler… En effet, suite aux dernières condamnations pour plagiat (l’affaire Blurred Lines, notamment…), tous les samples présents sur ce nouvel album proviennent de jams sessions live ou studio, auxquelles ont d’ailleurs participé quelques guest stars, comme David Byrne, 2 Chainz, Usher, Pete Rock, Roc Marciano, Estelle, ou encore Snoop Dogg.

    Il y a quelques jours, le trio s’excusait auprès de ses fans pour le retard pris dans la production de ce dernier opus : « Hello Fellow Humans, well… We’re working hard to get this album sounding right for your vents to receive. Please accept our apologies for the delay in updates ».

    Allez, afin de vous aider à patienter, vous pourrez toujours regarder un reportage que Tracks leur consacrait l’année dernière, et pour vos oreilles, nous ne saurions trop vous conseiller d’écouter la mixtape sortie en 2014 : « Smell The Da.I.S.Y. (Da Inner Soul Of Yancy) » (pressage indépendant).

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] We Are De La Soul

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] De La Soul @ Tracks

     

     

  • The Velvet Underground à la Philharmonie de Paris en 2016

     

    Après David Bowie en 2015, la Philharmonie de Paris s’attaque à un autre monument du rock en consacrant, du 30 mars au 21 août 2016, une exposition à l’incontournable The Velvet Underground ! L’occasion de redécouvrir le parcours et l’influence de ce mythique groupe new-yorkais formé par Lou Reed et John Cale..

     

    À l’occasion du 50ème anniversaire du fameux « album à la banane », cette exposition fera partager l’histoire et l’héritage d’un groupe éclair (1965-1970), The Velvet Underground, qui a marqué l’histoire de la musique de son empreinte indélébile.

    S’ouvrant sur le paysage de l’Amérique à l’aube des sixties, le parcours met en scène l’émergence de mouvements créatifs marginaux, initialement très minoritaires, puis de plus en plus influents. C’est dans ce contexte que se produit la rencontre improbable entre Lou Reed et John Cale. De leur association survoltée naîtra une alchimie aussi dense qu’éphémère : un univers au son inédit, intrigant et vénéneux.

    En décembre 1965, Andy Warhol prend cette bande de punks avant l’heure sous son aile dans sa Factory, où ils intègrent une trop parfaite beauté qui se fait appeler Nico. En flirtant avec tous les autres arts, les avant-gardes et la mode, ils bricolent des shows futuristes où fusionnent musique live, projections, light-shows et danses sur des textes crus et une symbolique sexuelle débridée. Trop en avance sur son époque, le groupe échoue commercialement. Après un deuxième album qui joue avec la dynamite, secoué par les excès et les batailles d’ego, le Velvet est donné pour mort en 1968. Il renaît avec deux derniers albums plus sereins et décontractés, qui annoncent la carrière solo de Lou Reed.

    Mais c’est après sa séparation que le Velvet a vu sa courbe de notoriété grimper en flèche, phénomène unique dans l’histoire du rock. Le Velvet donne envie : ses sonorités fascinent, son esprit captive et son irrévérence intransigeante galvanise les musiciens depuis plusieurs générations, d’Iggy Pop à Nirvana ou les Kills, de Noir Désir à Vanessa Paradis.

    A l’occasion de cette exposition exceptionnelle, la Philharmonie de Paris proposera également, du 2 au 5 avril 2016, un week-end spécial The Velvet Underground avec notamment John Cale sur scène ! Rappelons que son dernier concert parisien remonte au 23 octobre 2014. C’était au côté de Patti Smith, à la Fondation Cartier.

     

    Commissaires
    Christian Fevret, Carole Mirabello

    Réservation bientôt disponible

     

     

    Instant-City-Velvet-Underground-010

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Philharmonie de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts

     

     

  • Interview Exclusive | Jim, de la bande dessinée au cinéma

    Interview Exclusive | Jim, de la bande dessinée au cinéma

     

    Jim (de son vrai nom Thierry Terrasson) est un auteur de BD qu’on n’a plus besoin de présenter : 110 albums, 1,3 million d’exemplaires vendus, du théâtre, des courts-métrages, et un rêve : le cinéma. Parce que Jim nous fait rêver, nous avons voulu à notre tour nous intéresser à ses rêves.

     

    IC : Vous avez déclaré « rêver de cinéma depuis vos 18 ans » (interview « My little discoveries » – Mars 2013). Qu’est-ce qui vous attire dans le 7ème Art que vous ne retrouvez pas dans le 9ème ?

    Thierry Terrasson : Le monde de la BD et celui du cinéma sont différents : faire de la BD reste un travail solitaire. Parfois on est deux, trois, mais on jouit d’une liberté totale de création. Je peux imaginer un personnage, dire une phrase d’une certaine façon, le dessiner comme j’en ai envie, découper le texte comme il me semble et raconter ce qui me chante. Je peux jouer avec tous les éléments mis à ma disposition pour évoquer des choses, les faire ressentir ou créer un mouvement, et cela juste d’un coup de crayon. Ce sont les possibilités infinies que nous offre la BD.

    L’une des qualités du cinéma qui m’attire, c’est le travail en équipe. On se retrouve soudain plusieurs à projeter notre ressenti, nos idées sur le film. Chacun, selon sa compétence (réalisateur, metteur en scène, scénariste, responsable photo, acteurs…). Un acteur apportera au texte de la finesse, une certaine intensité, un sous-texte, autant de choses qui vont agrémenter la simple idée de départ. De la même façon, le lieu influe sur les idées qu’on avait, c’est pour cette raison que j’essaie de ne pas trop dessiner de story-boards. Ce sont souvent les plans les moins intéressants car les plus calculés. Je préfère les surprises, les accidents qui  donnent la sensation d’attraper la vie au vol.

     

    IC : Vous avez participé aux scénarios de sept courts-métrages : Comment se sont créées à chaque fois les rencontres et les opportunités ?

    Thierry Terrasson : Parfois, des gens sonnent à ma porte, mais la plupart du temps, c’est une envie très instinctive au démarrage, et je cherche alors qui le projet peut intéresser. Souvent en allant chercher dans mes connaissances, parfois en découvrant de nouvelles personnes. On parle là d’une majorité de courts métrages joyeusement amateurs. Seuls les tout derniers prennent un tournant plus professionnel. Je ne fais plus tout, tout seul, ou avec quelques copains. Mon dernier court-métrage, « Vous êtes très jolie, mademoiselle » a été réalisé en faisant appel à des professionnels. Ce n’est plus moi qui tiens la caméra, ce qui est une étape décisive : il s’agit de passer le relais à quelqu’un de calé en photo, en cadrage, qui saura faire bien mieux que ce qu’on ferait, et lui faire confiance ! Chacun son métier.

     

    IC : En 1986, vous réalisiez votre premier court métrage «Chipie St Jill». Quel était le pitch ? Quels étaient vos moyens ? 

    Thierry Terrasson : Les moyens ? Illimités ! (rires) En fait, «  Chipie St Jill » est mon tout premier court métrage, co-réalisé avec mon frère Philippe : il avait 17 ans et moi 19, on parle donc ici d’une histoire de gamins ! Le Crédit Agricole nous avait soutenus dans notre projet en nous faisant un don de 13 000 francs (2 000 euros). Le court parlait d’admiration, de la manière qu’a chacun d’admirer quelqu’un d’autre. On y sentait à plein nez les influences de « 37°2 le matin » et de « La lune dans le caniveau », deux film de Jean-Jacques Beineix. Nos moyens étaient très limités. Comme nous étions inscrits à un club photo et vidéo, un professionnel rencontré là-bas nous avait gracieusement prêté sa caméra et nous avons tourné en 16mm pendant les six mois qu’a duré le tournage. On a très vite réalisé qu’on pouvait faire des miracles à notre petit niveau. Je me souviens d’une anecdote : la scène se déroule sur un quai où sont amarrés des paquebots, dans le port de La Rochelle. Une DS devait être déchargée d’un des paquebots. Facile à écrire, ça prend deux minutes sur un coin de table, mais à tourner ? En discutant avec des hommes sur le chantier naval, contre un petit billet, ils ont accepté de monter et descendre le véhicule pendant une demie- heure, de quoi tourner nos plans. Ça parait tout bête, mais à l’âge qu’on avait, c’était un vrai moment magique pour nous. Pour finir, le court-métrage a fait le tour de quelques festivals et a eu le premier prix au festival du Futuroscope. C’était notre première projection publique, autant dire un régal !

     

    « Si je devais donner un conseil à tous ceux qui veulent démarrer, ce serait celui-là : ne restez pas dans votre coin. Il existe de nombreux clubs vidéos qui permettent de projeter sur écran ce que vous faites. C’est plus intéressant que de poster une vidéo sur U Tube, en tout cas, c’est complémentaire. La réaction du public dans une salle permet de voir très vite si ce que l’on a tourné fonctionne ou pas… et de se remettre en question. »

     

    IC : Votre frère en était co-réalisateur et acteur. La passion du cinéma, une histoire de famille ?

    Thierry Terrasson : Philippe a bifurqué vers l’architecture de son côté. Mais oui, au départ, c’était une vraie passion commune. On a grandi côte à côte à discuter des mêmes films. On venait d’une petite ville de province, c’était sans doute ça ou mourir d’ennui…

    Pour ma part, j’ai toujours adoré raconter des histoires, que ce soit à travers l’écriture, la bande dessinée ou la prise de vue réelle. Ce qui me passionne, c’est de prendre un bout d’histoire et de la faire évoluer en y ajoutant un drame, une rencontre, une situation un peu dingue… Ce qui m’intéresse, c’est de trouver des ponts entre tout ça. Prendre ce que la vie nous offre de plus piquant et de meilleur pour essayer d’en faire quelque chose. J’aime faire vivre des tas de choses à mes personnages, les surprendre, les secouer… Je suppose que c’est ma drogue !

     

    IC : Hubert Touzot est un acteur récurrent de vos courts-métrages. Pouvez-vous nous parler un peu de lui ?

    Thierry Terrasson : Hubert Touzot est un photographe qui a un vrai talent et mérite que l’on découvre son travail. Je lui rends hommage dans l’un de mes prochains albums « De beaux moments ». C’est aussi un super ami, la personne la plus drôle que je connaisse. Il a un cerveau connecté je ne sais où, ce qui lui permet de constamment partir en vrille sur n’importe quel sujet. Il a fait un peu de scène à une époque… Il me conseille, je le conseille. Nous avons même fait un livre ensemble : « T’chat ». Nous nous faisions passer pour une fille et faisions tourner en bourrique des hommes avides de sexe sur les premiers réseaux sociaux. On en pleurait de rire ! L’éditeur un peu moins quand il a vu les chiffres de vente désastreux (rires). C’était il y a cinq ans environ. Hubert l’avait signé U’br. Il écrit toujours, le bougre. Mais son vrai virage est la photographie.

     

    IC : En 2001, vous recevez un 1er prix avec « Le Jeune » et en 2005 votre court-métrage « George » reçoit trois prix, se vend à trois chaînes de télévision. Les choses se sont accélérées  durant ces quatre années ?

    Thierry Terrasson : Disons que ça a marqué une petite étape : je me suis dit qu’il était peut-être temps, maintenant, de tenter l’aventure du long. Ecrire, trouver le bon sujet, convaincre des producteurs, tout cela est indispensable pour franchir cette étape. C’est aussi pour ça que mes projets BD ont évolué, et ressemblent de plus en plus à des films sur le papier. Je suis de plus en plus régulièrement à Paris et j’apprends pas mal de la relation avec les producteurs.

     

     

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    « Les projets BD et ciné se mêlent donc de plus en plus. Maintenant quand j’écris, je ne sais pas toujours si je l’imagine d’abord en film ou en livre. »

     

    IC : De quoi ont été faites ces  dix dernières années depuis 2005 ?

    Thierry Terrasson : J’ai écrit, imaginé des personnages, des situations. J’ai fait des lectures avec des acteurs, j’ai rencontré des réalisateurs et des producteurs. J’ai beaucoup travaillé à comprendre le fonctionnement du milieu grâce aux rencontres : il s’agit là d’un travail sous-terrain pour parvenir à cerner le métier de scénariste de cinéma, ce qui n’est pas du tout la même approche que scénariste de BD. D’un côté c’est une industrie, de l’autre encore un artisanat.

     

    IC : Quel est votre technique pour écrire ?

    Thierry Terrasson : Au départ, je notais toutes mes idées dans des carnets, des feuilles volantes… Aujourd’hui je les intègre directement dans mon smartphone. Je prends ensuite du fil et une aiguille et j’essaie de coudre les idées ensemble. C’est, de l’avis de spécialistes bien informés, une très mauvaise méthode, car j’essaie d’intégrer la structure après coup. Ils ont sans doute raison mais c’est la méthode que je préfère. J’écris le weekend, la semaine, chez moi vers Montpellier, ou dans le train, ou chez belle-maman, un peu n’importe où. Chez moi, je suis infichu d’écrire dans mon atelier (consacré au dessin), j’ai une pièce dans laquelle j’aime écrire. Avoir un lieu ainsi dédié à l’écriture nous met en condition et donne un cadre, un cérémonial qui met le cerveau en position « écriture ». Même si, en vérité, j’écris vraiment n’importe où. Et je dois bien avouer que la plupart des nouveaux projets naissent en vacances, ou en trajet. Comme quoi, il n’y a pas de secret : il faut agiter son cerveau pour en sortir quelque chose !

     

    IC : de l’écriture à la réalisation, quelles sont les étapes à franchir ?

    Thierry Terrasson : Vous voyez ces militaires en camp d’entraînement, qui avancent à plat ventre dans la boue sous des barbelés ? Ecrire un film, ça m’évoque un peu ça (rires).

    Je n’ai aucun réseau et je sors de nulle part.

     

    « Ma notoriété entre peu en ligne de compte : parfois, quelqu’un me connaît et accepte donc de lire mon travail plus facilement. Mais j’ai forcément tout à prouver chaque fois, ce qui est le jeu. »

     

    Ecrire un scénario de BD a au final si peu à voir avec écrire un scénario de long métrage. Je travaille de plus en plus avec des producteurs, mais les décisions ultimes appartiennent aux distributeurs et aux chaînes de télévision. Il suffit de trouver un éditeur pour qu’une bande dessinée existe. Au cinéma, le producteur n’investit plus d’argent, il va démarcher des investisseurs : les chaînes de télévision, les distributeurs, les aides diverses… Pour les convaincre, le producteur essaie d’avoir un maximum d’atouts en main : des acteurs, un scénario, son passif… Il est bien loin le temps où les producteurs investissaient sur leurs fonds propres, sur leur seule foi en un projet…

     

    IC : Entre 2012 et 2015, vous avez connu plusieurs très grands succès d’édition avec « Une nuit à Rome » Tomes 1 & 2, avec « Héléna » Tomes 1 & 2, avec « Un petit livre oublié sur un banc » Tomes 1 & 2.

    Thierry Terrasson : Même si je m’essaie au cinéma, je resterai toujours attaché à la liberté que m’offre la BD. C’est un vrai bonheur de passer de l’un à l’autre. En ce moment, je me régale en BD de cette extrême liberté. Je dois bien avouer que je savoure ce bonheur là tous les jours !

     

    IC : Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

    Thierry Terrasson : Je travaille sur plusieurs projets en écriture, dont un en co-réalisation avec Stéphan Kot, un vieux complice talentueux. Et je peaufine des scénarios de comédie.

    En septembre 2015 démarre le tournage de l’adaptation de ma BD «L’invitation», par Michel Cohen avec Nicolas Bedos. Le sentiment que quelque chose se met en route.

    Et en BD, j’achève un album dans la lignée de « Une Nuit à Rome », qui s’appelle : « De beaux moments », aux éditions Grand Angle, et va sortir fin août « Où sont passés les grands jours, Tome 2 » avec Alex Tefengki au dessin.

    Et avec Lounis Chabane (Héléna), nous sommes sur deux tomes d’une BD qui va s’appeler « l’Erection ». Tout un programme !

     

    IC : Merci Thierry d’avoir accepté de répondre à nos questions.

    Thierry Terrasson : Mais c’est moi. Merci à vous !

     

     

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    Et en cadeau, le court-métrage de Thierry Terrasson : « Vous êtes très jolie Mademoiselle » :

     

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