« 100 Years : The Movie You Will Never See » était présenté à Cannes en mai 2016, sans toutefois y avoir été projeté au public. Au lieu de cela, le film était remisé à l’abri des regards indiscrets, protégé par un système de sécurité très spécial, jusqu’à sa véritable sortie en salle, le 18 novembre 2115…
Oui, le 18 novembre 2115, vous avez bien lu… « 100 Years : The Movie You Will Never See» est un projet à la fois étonnant, original et totalement frustrant, voire agaçant ou dérangeant, selon… John Malkovich et le réalisateur Robert Rodriguez présentait donc le film, dans le cadre du Festival de Cannes 2016, film dont la sortie en salle n’est pas prévu avant novembre 2115, à bon entendeur, salut !
« 100 Years : The Movie You Will Never See » est le genre de film qui intrigue et qui intéresse, du fait du secret qui plane autour de lui et de l’impossibilité de le découvrir avant une centaine d’années. C’est la marque de cognac de luxe Louis XIII, propriété de la maison Rémy Martin, qui est à l’origine de ce projet fou, qui sera utilisé comme le plus singulier des spots publicitaires… En effet, ce cognac a pour particularité d’être un mariage de 1200 eaux-de-vie de quarante ans d’âge (mariage pour tous), qui une fois mis en bouteille, doit être consommé seulement après 100 ans.
« 100 Years : The Movie You Will Never See » Future Teaser
Afin de prolonger ce teasing infernal, l’unique copie du film se trouve ainsi remisée dans un coffre-fort spécial depuis 2015, au siège de Rémy Martin, qui se déverrouillera le 18 novembre 2115, comme nous l’explique Ludovic du Plessis, le directeur exécutif : « Nous voulions un coffre-fort qui s’ouvre d’une manière inédite et jusque-là jamais encore utilisée : grâce à la force du temps. Une fois que la porte est fermée, le compte à rebours commence et il n’y a plus aucun moyen d’ouvrir le coffre, tant que les cent ans ne se sont pas écoulés ».
L’avant-première, ne rêvez pas, se fera aussi en 2115 et ne sera pas accessible « au commun des mortels »… Seuls ceux qui pourront présenter une invitation en métal seront autorisés à y assister. Il n’y a que mille précieux sésames dans le monde, distribués à diverses personnalités influentes et fortunées qui les transmettrons, à leur mort, à la génération suivante et qui lui permettrons d’assister à cette cérémonie un peu spéciale.
« 100 Years : The Movie You Will Never See » Nature Teaser
Dans la bande-annonce du film, Malkovich explique : « L’intention du film, c’est de nous questionner sur l’état du monde dans cent ans ». Le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, exprimait en 2016 sa confiance dans le projet. « 100 Years est un projet très innovant. J’espère que nos descendants le prendront en compte au moment de décider de la Palme d’Or 2116. »
Rendez-vous donc en novembre 2115, pour enfin découvrir « 100 Years : The Movie You Will Never See »… Alors, pour nous aider à patienter (car qui sait…), nous pouvons déjà nous rabattre sur les trois teasers, « Future », « Nature » et « Retro »…
#notcomingsoon
« 100 Years : The Movie You Will Never See » Retro Teaser
Dans la veine de Bret Easton Ellis époque « Glamorama », avec le même style percutant et vif, l’auteur Jardine Libaire nous entraîne dans le New York des années 80. Grand écart vertigineux entre la haute société et les junkies des bas fonds ; nous sommes plongés à chaque page au coeur d’une société d’une profonde inégalité.
Les protagonistes n’étaient pas censés se rencontrer, encore moins s’aimer. Elise Perez, lumineuse grande tige aux longues tresses et aux grands pieds, se pare d’un manteau de (fausse) fourrure blanche racheté à une junkie dans le métro, pour l’équivalent d’une part de pizza. Elle est voisine de Jamey Hyde, étudiant à Yale, qui vit en coloc à New Haven avec son ami d’enfance Matt. Les deux garçons possèdent les mêmes codes, ils ont traversé sans encombre vingt années remplies de cocktails et de croisières, vivant dans des appartements gigantesques sur la 5ème Avenue ou d’immenses propriétés à Long Island…
Leurs parents sont membres d’une classe à part, qui néglige ses devoirs pour se consacrer à l’art du paraître. Ils cultivent une certaine idée du bon goût mais ne possèdent pas le sens des valeurs. Ils survolent la vie en accumulant des Picasso ou des montres Patek Philippe pour combler la vacuité de leur existence. Elise, quant à elle, est à des années-lumière de ce milieu, sa mère est un pur produit de la classe populaire, corps de matrone ayant enfanté une descendance multiple au hasard de son parcours chaotique.
Cependant Elise est un être à part… Elle ne se prostitue pas, ne se drogue pas, elle cherche à fuir son milieu qui l’entraîne inexorablement. Matt se méfie d’elle et met en garde Jamey, mais de fil en aiguille, celui-ci début une relation avec Elise, tout en prenant bien soin de sauver les apparences, en ne s’affichant pas avec elle. Au jeu du chat et de la souris, nos deux héros vont se rapprocher, se renifler, se rejeter, se détester, jusqu’à finalement s’affranchir des codes…
Quand Jamey s’installe à Manhattan dans le loft d’une amie de ses parents, pour réaliser un stage d’été chez Sotheby’s, il convie sur un coup de tête Elise à l’accompagner. Il est devenu accro à sa simplicité, son naturel désarmant, sa façon de s’offrir sans concessions, toute entière. Il n’a jamais connu cela. Petit à petit, ce fils de bonne famille va prendre conscience de la vacuité de son milieu, qui baigne dans la cocaïne – drogue des riches – pour échapper à la réalité.
Sans spolier le dénouement, Jamey ira jusqu’à lancer une procédure juridique pour renoncer à son héritage pesant, prendre un petit boulot, se marier… Mais ses anciens amis réapparaissent dans sa vie et plongent nos Roméo & Juliette des temps modernes dans un piège qui va les acculer au pied du mur. Ils s’échappent du carcan d’une clinique de luxe et l’histoire se termine en road movie flamboyant vers le Wyoming, no man’s land à deux jours de bus de leurs origines respectives.
Le final est haletant, vont-ils descendre aux enfers ou s’en sortir ? Ce sont des amants maudits, qui ne demandent qu’à vivre simplement leur amour, sans diktat ni faux semblants. L’auteur, en écrivant sur cette époque si particulière de l’histoire de New York, pas encore nettoyée ni dératisée, en quasi faillite, nous rappelle qu’à côté de la Trump Tower et du luxe des boutiques de la 5ème avenue, vivaient encore des fantômes qui tentaient de s’en sortir et de vivre, tout simplement.
A noter qu’Amazon vient d’acquérir les droits du livre pour l’adapter en série… Passionnant…
En 2007, Julien Doré propose au public sa propre version de la chanson « Moi… Lolita », rendue célèbre sept ans plus tôt par Alizée. C’est d’ailleurs le premier single qu’il sort, quelques mois à peine après sa victoire à la Nouvelle Star.
Et pourtant, cette version aurait pu ne jamais voir le jour. C’est ce que révèle Frédéric Quinonero dans sa biographie consacrée à Julien Doré, « Globe-Trotter » (parue aux Editions Carpentier en 2015), dans laquelle le biographe explique que Mylène Farmer, qui n’est autre que l’auteure du morceau, n’aimait pas du tout les modifications apportées au texte original par le chanteur, les trouvant trop vulgaires.
Julien Doré nous dévoilait à l’époque : « Je souhaitais glisser “aphorisme dadaïste”, puis “bar blues” au lieu de “bas bleus”, et “donner ma langue aux chattes” à la place de “chat” ».
En ce qui me concerne, je préfère me souvenir de la reprise…
C’est un projet original : réhabiliter les vieilles stations de Métro abandonnées en salles de spectacle, lieux d’exposition, piscine, boite de nuit, restaurants…
Certaines stations ont été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, d’autres ont été construites mais n’ont jamais accueilli aucun voyageur, d’autres enfin servent de centres de formation pour les techniciens de la RATP. Quatorze stations sont ainsi concernées. Un jeune architecte parisien, Manal Rachdi, a imaginé ce que pourraient être ces stations New-Age. Avec Nicolas Laisné, ils ont revisité la station Arsenal et ont mis en image le résultat de leurs recherches.
Contactée, la RATP n’a pas caché sa réticence à ce projet. Les stations de Métro fantômes vont sans doute alors le rester encore longtemps : squattées, dégradées, elles ne sont plus aux normes et nécessiteraient des investissements colossaux pour être réhabilitées. Actuellement, seuls les adeptes de l’exploration urbaine sillonnent les rails. Un autre projet, celui de la réhabilitation des tunnels de la voie de chemin de fer de la petite ceinture propose aquariums, salles de cinéma et bars. Quant aux rails, ils pourraient céder leur place à des jardins potagers.
Une alchimie, une fusion, les lient les uns aux autres, devenues indissociables de tout processus entre l’écriture du projet et la mise en forme, et ce jusqu’au montage. Tous ces binomes ont chacun une spécificité, à savoir si la musique a été composée pour le film ou le film réalisé pour illustrer la musique.
On sait par exemple que Sergio Leone tournait avec la musique déjà composée en amont, ce qui lui permettait d’être en parfaite adéquation avec le score de Morricone, ou bien que Williams a toujours eu besoin de voir toutes les images pour coller au mieux au rythme et à la tonalité du film.
Cliff Martinez, ancien batteur du groupe Red Hot Chili Peppers, commence sa carrière de compositeur en signant la B.O. de « Sexe, Mensonges et Vidéo » de Steven Soderbergh, avec qui depuis il entretient une collaboration étroite, sorte de fil rouge entre tous ses films.
Le compositeur de la musique de « Solaris » du même Steven Soderbergh, lui-même remake du « Solaris » d’Andreï Tarkovski sorti trente ans plus tôt, a sa propre marque de fabrique, son propre langage. Alliant toujours l’électronique à quelques passages instrumentaux joués avec des instruments classiques, le son est toujours flottant, comme suspendu, ce qui confère au film qu’il illustre ces ambiances si particulières.
Malgré l’emploi des machines et la répétition des samples, il y a une véritable chaleur, une viscéralité qui imprègne chacune des mélopées s’échappant jusqu’à nos oreilles. Sa musique nous enveloppe, nous caresse, nous lèche. Amniotique et sensuelle, sa musique est une femme…
Pour les plus férus de musiques de films, on peut sans problème dire que Cliff Martinez représente le prolongement de ce qu’avait déjà entrepris Stewart Copeland, l’ancien batteur du groupe Police, qui lui aussi s’était frotté en son temps à cet exercice, avec notamment son chef d’œuvre, la B.O. de « Rumble Fish » (« Rusty James ») de Francis F. Coppola, et cette recherche de sonorités échantillonnées, ouattées et caressantes.
La musique électronique au cinéma ne naît pas avec Martinez, certes. Avant lui, Wendy Carlos (« Shining », « Orange Mécanique » ou « Tron » en 1982) s’était déjà lancé dans cette direction. Et avant lui Jerry Goldsmith qui dès la fin des années 60 avait expérimenté pour le film « The Illustrated Man » des sonorités étranges jouées par les premiers synthétiseurs de l’époque.
Si on joue aux archéologues, on peut même remonter jusqu’en 1956 avec le film « Planète Interdite » dans lequel Louis et Bebe Baron inventent une sorte de symphonie électronique à l’aide d’un appareil appelé le Ring Modulator, l’ancêtre du synthétiseur. Il s’agit là du tout premier film de science fiction de cette ampleur et de la première bande originale entièrement obtenue avec des sonorités électroniques.
A Hollywood aujourd’hui, et même en France d’ailleurs, il est à déplorer cette frilosité excessive concernant la place de la musique dans le processus d’un film. Trop de facilité avec le sempiternel recours au symphonique ou à d’hideuses illustrations violonneuses.
Bref, un nouveau score de Cliff Martinez, c’est donc toujours l’excitation au rendez-vous, et la découverte de ce qu’il aura encore sorti de son chapeau pertinent pour nous ravir.
Quand Truffaut interviewe Hitchcock, cela donne un livre qui a révolutionné la face du cinéma. Retour sur une rencontre mythique entre deux géants du septième art. Une véritable leçon de cinéma qui continue, plus de cinquante ans après, de nourrir les propos des grands réalisateurs contemporains…
« Ce livre a été une révolution. C’est à partir de lui que nous nous sommes radicalisés, comme si quelqu’un nous avait libérés d’un poids ». Martin Scorsese n’est pas le seul réalisateur à se sentir redevable à François Truffaut de la publication en 1966 du « Cinéma selon Hitchcock ». Ce recueil d’entretiens avec le maître anglais a marqué plusieurs générations et déclenché des vocations. Il a aussi ouvert des perspectives : le cinéma pouvait dès lors se revendiquer à la fois comme un art de masse et comme producteur d’œuvres personnelles, nées d’auteurs à part entière.
Leçon magistrale
À partir des archives sonores de la rencontre qui dura près d’une semaine, dans un bureau sans fenêtre d’Hollywood, entre François Truffaut et Alfred Hitchcock, Kent Jones retrace la complicité naissante entre les deux géants du septième art. Pour le réalisateur des « Quatre-Cents Coups », admiratif et clairvoyant, la « leçon » de cinéma se révèle d’autant plus précieuse qu’elle est donnée par un génie humble et peu avare de détails.
En restituant les enjeux de ce dialogue, ce documentaire, sélectionné dans de nombreux festivals (Cannes, Deauville, Saint-Sébastien…), propose une relecture contemporaine du style de l’auteur de « Vertigo », à travers la psyché de ses personnages, la dilatation du temps ou l’héritage du cinéma muet. Dix réalisateurs, d’Olivier Assayas à David Fincher en passant par Wes Anderson ou Kiyoshi Kurosawa, évoquent ce qui relie leur univers à l’œuvre d’Hitchcock, disparu en 1980. Un portrait émouvant de celui qui reconnaissait, au final, n’avoir traité qu’un seul thème : l’homme face aux dilemmes moraux.
Grand nom de la musique électronique, la Française Chloé sort une version live de son dernier album en date, « Endless Revisions », paru en 2017. Parfaite démonstration du sens profond des vingt ans de carrière de cette boulimique du son, qui a toujours su communier et partager avec son public.
Considérée comme un véritable ovni de la scène électro minimale, Chloé transporte, hypnotise, étonne et dérange parfois. C’est une volonté de sa part de casser les clichés, en tentant toujours de se démarquer et d’installer ce léger décalage nécessaire à son équilibre, mais sans prétention ni arrogance. Après vingt ans de carrière marqués au sceau de la discrétion, son public est toujours présent, assidu et pointu ; ce public qu’elle électrise par ses rythmes martelés et cette attitude « Rock’n’Roll » qui lui colle à la peau. Et cette communion avec ses fidèles se ressent évidemment dans ses sets… Elle parvient avec finesse à allier les basses qui s’étirent en contraste et les tempos lents caractéristiques de la minimale à des instruments analogiques comme guitare, batterie ou encore saxo.
DJing, live, bandes originales, production, collaborations… Bref, on peut le dire, Chloé ne s’arrête jamais.
« M’enfermer dans une yourte et travailler sur un disque, c’est un fantasme, bien entendu, mais concrètement inenvisageable… »
Chloé est née à Paris, d’un père basque et d’une mère anglophone ; pour la petite anecdote, ses parents se sont rencontrés à Ibiza, et l’expression « être destiné à » prend ici tout son sens ! Dans l’appartement parisien des Thévenin, des étagères pleines à craquer de vinyles… Ses parents l’enrobent délicatement d’un univers musical riche et très varié, allant du jazz au rock en passant par le classique.
Elle commence ainsi très jeune à s’intéresser à la composition et débute cet apprentissage musical de longue haleine en tâtant de la guitare. Elle en joue d’ailleurs encore aujourd’hui. A dix-huit ans, elle découvre le monde de la musique électronique, à une époque où ce courant était encore peu médiatisé. Elle participe à des raves, commence à sortir en club (Palace, Folie’s Pigalle, Rex Club…) et naît en elle le désir de commencer à mixer. Elle achète ses premiers vinyles, l’histoire est en marche…
C’est donc à cette époque, à la fin des années 90, que sa fusion avec la musique électronique s’initie. Car oui, entre Chloé et l’électro, on peut aisément parler de fusion, d’évidence. La déferlante minimale débarquée tout droit d’Allemagne commence à se répandre dans toute l’Europe.
S’ensuivent alors des rencontres déterminantes pour la suite de sa carrière, en particulier au Pulp, club lesbien mythique qui a fermé ses portes en 2007, dont elle deviendra résidente. Chloé y fera la connaissance de Jennifer Cardini, Sextoy ou encore Fany Corral. Un groupe d’amies se forme, une famille… Avec son partenaire et complice Ivan Smagghe, programmateur chez Radio Nova, elle fonde le label Kill The Dj, considéré comme une antre d’alchimistes qui cherchent sans cesse à conjuguer les contraires.
Elle se produira aussi beaucoup à l’étranger lors de grosses tournées (Barcelone, Berlin, Tokyo, New York). En Allemagne, elle s’amourache du club « Robert Johnson » situé en périphérie de Francfort, là même où elle fait ses gammes et en devient résidente.
En 2002, Chloé sort un maxi inattendu sur le label Karat, « Erosoft », contre-pied absolu de ce que l’époque réclamait en matière de tube formaté. On nageait en pleine électroclash et elle balançait une poignée de chanson Lo-fi… Elle enfonce le clou en 2004 avec une compilation mixée d’une rare subtilité, intitulée « I Hate Dancing », non sans se départir de son esprit provocateur et d’autodérision. Les maxis « Take Care » et « Sometimes » marquent à leur tour l’époque. De week-end en week-end, les meilleurs clubs lui offrent une place d’honneur et Chloé se produit également dans de grands festivals tels que Mutek, Marsatac, Sonar…
Elle réalisera en 2006 un mix album à quatre mains incroyable – et volontairement indéfinissable – en collaboration avec son ami Ivan Smagghe. « Dysfunctional Family » sort sur leur label Kill The Dj, avec encore et toujours le même respect du dancefloor et cette idée folle à la clé : vouloir le rendre plus beau, plus doux, plus intelligent et plus ouvert.
En 2007, Chloé sort son premier véritable album, « The Waiting Room », toujours prompte à mélanger dans son chaudron une culture musicale très étoffée et des textures minimales résolument dancefloor. Tout au long de cet opus, on perçoit la volonté de Chloé de retranscrire un univers intime, avec des titres comme « I Want You » ou encore « Be King to Me », sans pour autant renier les rythmiques. Une flopée de plaques tectoniques se caressent ici pour mieux se mêler là, glissant de morceaux expérimentaux pétris de musique dite savante aux pulsions vitales et autres beats martiaux toujours très subtilement agencés.
« The Waiting Room » forme ainsi un puzzle ambitieux, qui propulse les troubles du cœur sur la piste de danse et prend le danseur par la main. Chloé y voit l’aboutissement d’un projet sur lequel elle a travaillé sur la longueur, entre ses remixes, ses maxis et ses dates de tournées.
Au début de l’année 2009, elle lance le projet « Plein Soleil », avec Krikor, son frère d’armes, ainsi qu’un nouveau cd mixé, « Live at Robert Johnson ». Émouvant, sombre et sensuel, il sonne comme une suite logique au mix à quatre mains évoqué plus haut.
2010 marque la sortie de son deuxième album, « One in Other ». Sur ce disque, la patte Chloé, c’est tout le contraire du son qu’elle conçoit dans les clubs et pour ses sets, avec beaucoup de mid et de downtempo, des beats peu accrocheurs pour qui voudrait danser. Chloé nous délivre une musique abstraite mais évocatrice, froide mais bourrée d’humanité, et qui reste de l’électro sans renoncer à faire du rock, comme la batterie de « Distant », le saxo de « You » ou la fin de « One in Other » nous le démontrent. Et quand « One Ring Circus » vient s’enchaîner, on frôle l’apothéose, qu’on atteint définitivement avec « Slow Lane ».
« Travailler la place des sons dans l’espace, c’est mon moteur. »
En 2017, Chloé nous revient donc avec « Endless Revisions », qui n’est finalement que le troisième album d’une carrière qui s’étend sur deux décennies. Et sa version live, sortie le 11 janvier 2019, est l’exemple parfait de la capacité d’adaptation permanente d’une artiste en pleine maturité, qui peut aujourd’hui passer aisément du club techno au festival généraliste.
Plus nerveux et plus aérien, le live raconte toujours une histoire différente, en fonction du moment et de l’endroit, quand la version sur disque n’est qu’un instantané : « Je me sers de l’énergie que je partage avec le public, pour revisiter en direct. C’est donc un travail qui a été mûri au fil de mes lives, les uns après les autres. Et sur chaque live, les moments sont différents. De nouvelles choses en sortent à chaque fois, des sortes d’accidents ; c’est un live sans fin… », explique-t-elle.
« Chaque live est différent, nourri parfois de petits accidents, c’est un peu un live sans fin. »
« Faire des sets qui peuvent durer entre deux et six heures, c’est ce qui me plaît. Et d’ailleurs, plus je joue longtemps, plus j’ai le temps d’installer progressivement tous les éléments du puzzle. Tout ça, c’est comme un jeu de construction… Jouer pendant quatre heures des choses qui sont systématiques et entêtantes, ça peut être génial, mais en ce qui me concerne, au bout d’un moment, je m’étouffe moi-même… »
Figure de la culture club à ses débuts, Chloé Thévenin symbolise ce qu’est devenue la musique électronique. L’heure est à la diversité, aux collaborations, aux intersections entre genres a priori opposés. Et c’est tout sauf une passade, pour elle.
« Personnellement, ça n’est pas comme ça que je vois les choses. Je ne suis pas du genre à me dire : « tiens, c’est à la mode, donc je vais le faire ». Une chose est sûre, on assiste à une démocratisation de la musique électronique, une fusion des genres : on a moins envie de leur mettre des étiquettes. »
Et ça tombe bien, car les étiquettes, Chloé les utilise seulement pour classer sa formidable collection de disques et de sons…
Né en 1967 à Paris du signe du Scorpion (51 ans cette année), platiniste et remixeur, David Guetta sort son premier single en 2001 (« Just a Little More Love ») suivi de l’album éponyme en 2002. Douze ans plus tard, il est le patron incontesté de l’électro pop.
On trouve de nombreux articles dans la presse sur David Guetta. Mais très peu sur Pierre David… A Instant City, nous nous sommes interrogés : qui était Pierre David avant Guetta ?
Né à Paris, il a grandi dans la capitale et y a fait la fête. Son papa est restaurateur. A treize ans, il est davantage attiré par l’univers électro que par l’ambiance punk. A la télévision, c’est l’époque de l’émission « Hip Hop » dans laquelle l’animateur Sydney invite des rappeurs à scratcher, popularisant ainsi une musique sans réel instrument : le scratching et le sampling.
Il fait ses études de droit à la faculté de Nanterre Paris X mais c’est la musique qui va le happer. Il devient ainsi une des figures des nuits parisiennes. D’abord disc-jockey, il se lance dans des mix sets (enchaînements fluides de plusieurs musiques, généralement en fondu pour éviter les silences, pré-enregistrés et avec un calage de tempo pour garder un rythme uniforme).
Le Troll, la Factory et le Broad, aux Halles, deviennent son terrain de jeu et sont les trois premières boîtes dans lesquelles il a mixé. A l’époque, c’est la House puis l’Acid House qui cartonnent et l’échantillonnage devient à la mode. On prend un extrait musical, un son, et on le réutilise en boucle dans une nouvelle composition musicale.
« Quand j’ai commencé à paris, le DJ était anonyme, un moins que rien. Un jour, je suis allé à Londres, et j’ai vu que là-bas, où la musique house cartonnait déjà, toutes les lumières étaient braquées sur lui. J’ai investi toutes mes économies dans des disques d’électro et à mon retour, j’ai passé un marché avec les patrons de boîtes qui m’employaient : je renonce à mon cachet mais, en contrepartie, je fais ma propre programmation et ma propre promo », déclare-t-il dans une interview.
Il mixe sur Radio Nova, au Palace, au Broad, aux Bains-Douches, à la Centrale, au Rex… Pierre David sympathise avec Kien, un directeur artistique freelance qui organise des soirées branchées et travaille aussi au Broad. Ils deviennent amis et s’associent. Le Broad devenant trop petit, c’est Kien qui propose à David que les soirée « Unity » se fassent au Rex Club dont il est le directeur artistique.
Kien et Guetta multiplient les voyages à Londres, New-York et dans tous les grands clubs du monde pour voir ce qui se fait de mieux ailleurs. Ils importent des concepts en France et vendent leurs prestations aux plus grands clubs : le Rex, la Centrale ou le Boy, puis au Club Folies Pigalle en 1990 et au Queen sur les Champs-Elysées en 1992, dont il devient le directeur artistique.
Il rencontre alors Cathy dans une boîte de nuit du Sud de la France. Elle est serveuse aux Bains-Douches. Il est timide et introverti. Ils se marient en 1992. La suite, nous la connaissons tous. David devient Guetta, mixe à Ibiza en 1996, puis dans des festivals internationaux avec sa soirée clef en main, « F**** Me I Am Famous », et le nom « Guetta » se décline désormais comme une marque sur une variété de supports, rendu célèbre grâce à son premier album « Just a Little More Love » sorti en 1991 et vendu à 250.000 exemplaires.
Aujourd’hui, une soirée avec le patron mondial de l’électro pop (selon DJ Magazine) se négocie autour de 35.000 euros…
Le temps passe vite, les années défilent et la mémoire flanche… Pas toujours facile de se souvenir quand les gens auxquels on pense parfois ont disparu. Nous avons donc dressé une liste, qui ne pourra de toute façon pas être vraiment exhaustive, de ceux qui nous ont quittés en 2018.
Jacques Lassalle, le 02 janvier
Le dramaturge, metteur en scène et écrivain est mort à 81 ans à Paris. Jacques Lassalle, qui a dirigé le Théâtre National de Strasbourg de 1983 à 1990 et la Comédie-Française de 1990 à 1993, est une des grandes figures du théâtre français depuis les années 70.
Ray Thomas, le 04 janvier
Le musicien, flûtiste et chanteur Ray Thomas, un des membres fondateurs du groupe britannique Moody Blues, est décédé jeudi 4 janvier à son domicile du Surrey, en Angleterre, à l’âge de 76 ans. Les Moody Blues, actifs pendant plus de 40 ans, ont vendu plus de 70 millions d’albums dans le monde, grâce notamment à des tubes incontournables comme « Nights in White Satin ».
John Young, le 06 janvier
L’astronaute John Young, pionnier du programme spatial américain avec six sorties dans l’espace et un atterrissage sur la Lune, est décédé à l’âge de 87 ans, a annoncé samedi 6 janvier la Nasa. Il faisait partie des douze personnes à avoir un jour posé le pied sur la surface du satellite naturel de la Terre.
France Gall, le 07 janvier
« Il jouait du piano debout », « Résiste », « Ella, elle l’a »… Après les années yéyés, une nouvelle carrière démarrait pour France Gall dans les années 80, elle qui gagnait le statut de star sous l’impulsion de Michel Berger dont elle fut l’épouse, la muse et l’interprète pendant près de 20 ans.
Edward Allan Clarke, le 10 janvier
Il était connu sous le nom de « Fast » Eddie Clarke. Le guitariste iconique du groupe Motörhead est mort à 67 ans à l’hôpital, où il était soigné pour une pneumonie.
Françoise Dorin, le 12 janvier
Fille du chansonnier René Dorin, Françoise Dorin avait commencé sa carrière comme comédienne aux côtés notamment de Michel Piccoli et Roger Hanin. Elle s’était ensuite mise à l’écriture (sans abandonner sa carrière de comédienne), devenant dans les années 1970 l’un des auteurs de théâtre les plus joués en France. Elle était en couple avec le comédien Jean Piat depuis 1975.
Daniel Lindenberg, le 12 janvier
Daniel Lindenberg, historien des idées et philosophe, auteur d’un livre sur les « nouveaux réactionnaires » qui avait suscité de vives polémiques, est décédé à l’âge de 77 ans.
Dolores O’Riordan, le 15 janvier
Originaire de la ville de Limerick en Irlande, Dolores O’Riordan avait rejoint The Cranberries en 1990. Quatre ans plus tard, le groupe sortait son deuxième album « No Need to Argue », et deux des morceaux qui feront son succès : « Zombie », qui reste sans doute son morceau le plus connu à ce jour, et « Ode to my Family ».
Edwin Hawkins, le 15 janvier
Le chanteur de gospel Edwin Hawkins, principalement connu pour son énorme succès en 1969 avec un nouvel arrangement de la chanson « Oh Happy Day », est mort dans la soirée du lundi 15 janvier à l’âge de 74 ans.
Jacinte Giscard d’Estaing, le 16 janvier
Jacinte Giscard d’Estaing, fille de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, est décédée dans la soirée du mardi 16 janvier à l’âge de 57 ans des suites d’une longue maladie.
Dorothy Malone, le 19 janvier
L’actrice Dorothy Malone est décédée le 19 janvier 2018 à l’âge de 93 ans. Figure du cinéma hollywoodien classique, elle a notamment joué dans le mélo « Written on The Wind ».
Paul Bocuse, le 20 janvier
Le chef cuisinier Paul Bocuse est décédé le 20 janvier 2018 à 91 ans. Véritable figure de la gastronomie française, celui que l’on surnommait « Monsieur Paul » a dirigé de nombreux restaurants à Lyon et dans le monde.
Yves Afonso, le 21 janvier
« Il a parcouru le cinéma français et joué avec les plus grands ». Voilà les mots choisis par Mathieu Kassovitz pour rendre hommage à Yves Afonso, comédien français décédé dimanche 21 janvier à l’âge de 73 ans. Un décès et un hommage qui surviennent quelques jours avant la sortie du film « Sparring », dans lequel Mathieu Kassovitz tient le premier rôle et où apparaît Yves Afonso.
Alain Devaquet, le 21 janvier
L’ex-ministre RPR Alain Devaquet, père d’une réforme de l’université avortée en 1986 après un large mouvement de contestation et la mort d’un étudiant, Malik Oussekine, est décédé à l’âge de 75 ans.
Ursula K. Le Guin, le 22 janvier
La romancière américaine Ursula K. Le Guin, considérée comme l’un des auteurs de science-fiction majeurs, est décédée à 88 ans.
Naomi Parker Fraley, le 22 janvier
Naomi Parker Fraley, l’Américaine qui a inspiré l’icône au foulard rouge à pois et aux manches retroussées, est décédée ce lundi 22 janvier à l’âge de 96 ans.
Hugh Masekela, le 23 janvier
La légende sud-africaine du jazz, le trompettiste Hugh Masekela, est décédée le mardi 23 janvier à l’âge de 78 ans, des suites d’un cancer. Il s’était notamment engagé contre l’apartheid et avait composé « Bring Him Back Home » (Le ramener à la maison), où il demandait la libération de Nelson Mandela.
Jack Ketchum, le 24 janvier
Jack Ketchum était un auteur de roman d’horreur américain, considéré comme l’un des spécialistes du genre.
Arnaud Giovaninetti, le 25 janvier
L’acteur français Arnaud Giovaninetti est décédé à l’âge de 50 ans le 25 janvier 2018. Il a été découvert par le grand public avec la série « Candice Renoir » diffusée sur France 2.
Jean-Claude Lattès, le 27 janvier
Le célèbre éditeur Jean-Claude Lattès est mort à l’âge de 76 ans. L’éditeur avait revendu depuis des années à Hachette sa maison d’édition, qui a notamment publié des best-sellers comme « Un sac de billes » de Joseph Joffo en 1973, « Louisiane » de Maurice Denuzière en 1977 ou encore « Da Vinci Code » de Dan Brown en 2003.
Crédits : STR / AFP
Ingvar Kamprad, le 28 janvier
Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est décédé le 28 janvier 2018. Connu pour son sens de l’économie, le milliardaire avait fondé son entreprise à l’âge de 17 ans.
Pierre Péchin, le 30 janvier
L’humoriste Pierre Péchin, auteur du fameux sketch « La Cigale et la Fourmi » dans les années 70 et de près de 5000 canulars téléphoniques sur Europe 1, où il officia dans les années 70 et 80. Il avait démarré au Café d’Edgar en 1974, joué avec Sylvie Joly, avant de décrocher un an plus tard le Prix de l’Humour de la Sacem. Il est décédé à son domicile de Marly-le-Roi à l’âge de 70 ans.
Mark Salling, le 30 janvier
L’acteur Mark Salling, l’une des stars de la série musicale « Glee », a été retrouvé mort et s’est probablement suicidé quelques semaines avant le début de son procès pour possession d’images pédopornographiques. Il avait 35 ans.
Dennis Edwards, le 01 février
Le chanteur de The Temptations, qui a notamment interprété le tube « Papa was a rolling stone », aurait fêté ses 75 ans le 3 février. Il avait rejoint en 1968 les Temptations, l’un des groupes emblématiques lancés par le promoteur Berry Gordy et son label Motown, qui existaient depuis 1961 et avaient déjà connu une série de succès.
Pierre Agnès, le 02 février
Boardriders, l’entité qui regroupe la marque Quiksilver (mais aussi Roxy et DC Shoes), a confirmé le 2 février la mort de son PDG, Pierre Agnès. Âgé de 54 ans, le Français était porté disparu en mer depuis trois jours. Son bateau avait été retrouvé échoué à Soorts-Hossegor (Landes).
Margot Duhalde, le 05 février
Margot Duhalde, seule femme pilote des Forces Françaises Libres durant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à 97 ans à Santiago.
Reg E. Cathey, le 09 février
L’acteur américain Reg E. Cathey, surtout connu pour ses rôles dans « House of Cards » et « The Wire », est mort à l’âge de 59 ans. C’est avec la série de HBO, « The Wire », dans laquelle il interprète le rôle du politicien Norman Wilson, qu’il se fait véritablement connaître à l’international, avant d’obtenir un Emmy Award en 2015 pour son rôle dans la série de Netflix, « House of Cards ». Il y campe Freddy Hayes, propriétaire désabusé d’une petite échoppe qui fait de la cuisine au barbecue dont raffole Frank Underwood (Kevin Spacey).
Johann Johannsson, le 11 février
Il était un compositeur islandais, auteur de nombreuses musiques de films, comme celle du thriller « Sicario » de Denis Villeneuve ou « Une merveilleuse histoire du temps » de James Marsh.
Didier Lockwood, le 18 février
Le célèbre violoniste de jazz est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 62 ans. Il avait participé la veille de sa mort à un concert au bal Blomet, une salle de jazz parisienne. Tout au long de sa carrière, il a sans cesse occupé le paysage musical français en participant à de nombreux projets et rencontres, dans divers styles musicaux.
Emma Chambers, le 21 février
L’actrice Emma Chambers, qui incarnait la petite soeur du personnage incarné par Hugh Grant dans le film culte « Coup de Foudre à Notting Hill » en 1999, est morte le 21 février, dans sa maison de Lymington, Hampshire, en Angleterre, à l’âge de 53 ans.
Sridevi Kapoor, le 24 février
La star de Bollywood Sridevi Kapoor, considérée comme une des plus grandes actrices du cinéma indien, est morte à Dubaï des suites d’une attaque cardiaque. Elle avait fait ses débuts devant la caméra à la fin des années 1960, à l’âge de quatre ans.
Lewis Gilbert, le 28 février
Il était réalisateur de trois James Bond : « On ne vit que deux fois » (1967), « L’espion qui m’aimait » (1977) et « Moonraker » (1979).
Marcel Philippot, le 02 mars
Le comédien Marcel Philippot, connu pour son rôle de client mécontent dans la série des années 80 « Palace », repris des années après dans des publicités pour une société d’assurance, est mort à 64 ans. Il a été retrouvé mort à son domicile parisien.
Hubert de Givenchy, le 10 mars
Le couturier Hubert de Givenchy, fondateur de la marque de luxe qui porte son nom, est décédé à l’âge de 91 ans. Il a habillé des personnalités aussi emblématiques qu’Audrey Hepburn, dont il a fait sa muse.
Craig Mack, le 12 mars
Ce rappeur américain était considéré comme l’une des figures de proue du label « Bad Boy » de Puff Daddy, qui l’avait pris sous son aile. Craig Mack était l’auteur du tube « Flava in Ya Ear » (1994).
Stephen Hawking, le 14 mars
L’astrophysicien britannique Stephen Hawking, devenu une célébrité pour ses travaux sur l’Univers, qu’il scrutait depuis son fauteuil roulant, est mort à l’âge de 76 ans à Cambridge, suscitant un hommage unanime à travers le monde. Chercheur reconnu notamment pour ses découvertes sur les trous noirs, il était devenu une icône après la publication en 1988 de l’ouvrage de vulgarisation scientifique « Une brève histoire du temps ».
Geneviève Fontanel, le 17 mars
La comédienne Geneviève Fontanel, actrice de théâtre qui fut l’interprète de grands auteurs comme Cocteau, Pirandello ou Ionesco, est décédée à l’âge de 81 ans.
Arnaud Beltrame, le 23 mars
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 45 ans, a perdu la vie en se sacrifiant pour sauver plusieurs otages lors de l’attaque d’un supermarché par un terroriste près de Carcassonne. Trois autres personnes sont décédées ce jour-là lors des attaques dans l’Aude : le chef-boucher du magasin, âgé de tout juste 50 ans, une personne âgée, cliente du supermarché et un sexagénaire habitant du petit village de Villedubert, abattu pour sa voiture.
Philip Kerr, le 24 mars
L’écrivain écossais Philip Kerr, connu pour ses romans policiers historiques, est décédé à l’âge de 62 ans, le 24 mars. Il était l’auteur de la série « Bernie Gunther », mettant en scène un détective privé dans le Berlin des années 30.
Linda Brown, le 26 mars
Cette noire américaine, dont le refus d’inscription par une école publique du Kansas a débouché en 1954 sur l’interdiction de la ségrégation raciale dans les écoles des États-Unis, est morte à l’âge de 76 ans.
Stéphane Audran, le 27 mars
Elle a incarné des bourgeoises devant la caméra décapante de son ex-époux Claude Chabrol, et connu deux de ses plus beaux rôles avec les films « Le Charme discret de la bourgeoisie » et « Le Festin de Babette ».
Christophe Salengro, le 30 mars
Figure historique de Canal+, Christophe Salengro a incarné « l’inmourrable » président de Groland. Il faisait régulièrement des apparitions dans l’émission satirique présentée par Jules-Edouard Moustic.
Winnie Mandela, le 02 avril
L’une des plus grandes icônes de la lutte contre l’apartheid et ex-épouse de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, est décédée à l’âge de 81 ans des suites « d’une longue maladie ».
Jacques Higelin, le 06 avril
Le chanteur et comédien français Jacques Higelin est mort vendredi 6 avril. Le père de Arthur H et de la chanteuse Izïa Higelin avait 77 ans. Attiré par le monde du spectacle depuis son plus jeune âge, il avait émergé dans les années 1970 avant de s’imposer durablement sur la scène musicale. Ce pionnier du rock français laisse derrière lui une vingtaine d’albums et quelques chansons inoubliables, parmi lesquelles « Pars », « Champagne » ou encore « Tombé du Ciel ».
Véronique Colucci, le 06 avril
L’administratrice des Restos du Coeur et ex femme de Coluche avait 77 ans. En 2018, elle avait reçu la Légion d’Honneur pour son engagement humanitaire pendant plus de trente ans.
Franck Bauer, le 06 avril
C’était la voix de la résistance à l’occupation nazie : Franck Bauer, ultime survivant de l’équipe de speakers français de Radio-Londres durant la Seconde Guerre mondiale, est décédé le vendredi 6 avril à l’âge de 99 ans.
Milos Forman, le 14 avril
Le réalisateur américano-tchèque Milos Forman est mort à 86 ans. « Il est décédé paisiblement, entouré de sa famille et de ses proches », a dit sa femme Martina citée par l’agence de presse tchèque CTK. Milos Forman avait reçu deux fois l’Oscar du meilleur réalisateur, en 1976 pour « Vol au dessus d’un nid de coucou » (qui avait également valu à Jack Nicholson la récompense de meilleur acteur et à Louise Fletcher meilleur actrice) et en 1985 pour « Amadeus ».
Vittorio Taviani, le 15 avril
Le cinéaste italien Vittorio Taviani qui, avec son frère Paolo, a signé certains des grands films du cinéma transalpin est mort à Rome, à 88 ans.
R. Lee Ermey, le 16 avril
L’acteur R. Lee Ermey, rendu célèbre par son interprétation du sergent Hartman dans le film « Full Metal Jacket » de Stanley Kubrick, est décédé des suites d’une pneumonie.
Barbara Bush, le 17 avril
Barbara Bush, femme de l’ancien président américain George H.W. Bush et mère de l’ancien président George W. Bush, est décédée à l’âge de 92 ans.
Avicii, le 20 avril
Le Suédois Avicii, un des DJs les plus célèbres de la scène électro, est mort ce vendredi 20 avril à l’âge de 28 ans à Oman. Tim Bergling, de son vrai nom, a été retrouvé sans vie à Mascate, la capitale du sultanat, selon un communiqué. L’artiste, qui avait été consacré par Forbes comme l’une des trente personnalités de moins de 30 ans les plus influentes de la scène musicale, avait débuté une carrière internationale en 2011 mais s’était révélé au grand public en 2013 avec son titre « Wake Me Up! », devenu un carton de l’été.
Verne Troyer, le 21 avril
Le plus petit acteur professionnel connu, selon le Guinness Book des Records, est mort à l’âge de 49 ans. Verne Troyer, 81 cm, était célèbre pour son rôle de Mini-Moi dans les deuxième et troisième volets de la saga « Austin Powers ».
Henri Michel, le 24 avril
International français à 58 reprises entre 1967 et 1980, Henri Michel a évolué pendant seize ans au milieu de terrain du FC Nantes (1966-1982), dont il est devenu un joueur légendaire. Il sera ensuite sélectionneur de l’équipe de France olympique en 1982, avec laquelle il a remporté la médaille d’or aux JO de 1984, face au Brésil en finale. Après ce succès, Michel a succédé à Michel Hidalgo à la tête de l’équipe de France en 1984, et atteint les demi-finales du Mondial 1986 au Mexique.
Rose Laurens, le 30 avril
La chanteuse Rose Laurens, qui s’est illustrée avec le morceau « Africa », tube des années 80, est décédée à 65 ans des suites d’une longue maladie.
Maurane, le 07 mai
La chanteuse belge Claudine Luypaerts, connue sous le nom de Maurane, a été retrouvée morte le lundi 7 mai à son domicile de Bruxelles, à l’âge de 57 ans. Maurane était connue en France depuis les années 1980 et sa participation à la comédie musicale « Starmania » coproduite par Michel Berger, et plus récemment pour avoir été jurée dans l’émission de télévision « La Nouvelle Star ».
Gérard Genette, le 11 mai
Gérard Genette, le théoricien de la littérature, considéré comme l’un des plus éminents critiques littéraires, s’est éteint à l’âge de 87 ans. « Sa rigueur, son style, son ironie, son travail sur la matière des texte, (…) a influencé sous le nom de narratologie quelques générations d’étudiants, et donc de lecteurs et de professeurs, bien au-delà de sa propre matière littéraire », écrit Libé au sujet de ce « fauve » à l’intelligence quasi-parfaite.
Margot Kidder, le 14 mai
L’actrice canadienne Margot Kidder, connue notamment pour avoir interprété Lois Lane dans la saga « Superman » avec Christopher Reeve, est décédée à 69 ans. Margaret Ruth « Margot » Kidder, née en octobre 1948, est devenue célèbre grâce à son interprétation de Lois Lane, la compagne de Superman, dans les quatre films consacrés au super-héros, entre 1978 et 1987. Elle y rendait la réplique à Christopher Reeve, décédé en 2004. Un accident d’équitation l’avait rendu tétraplégique en 1995.
William Vance, le 14 mai
Le dessinateur belge William Vance, qui a créé la série à succès « XIII », est mort à l’âge de 82 ans.
Tom Wolfe, le 15 mai
L’écrivain américain Tom Wolfe, auteur notamment du best-seller « Bûcher des Vanités » et figure du « nouveau journalisme », est mort lundi 15 mai à New York à 88 ans. Cet auteur de plus d’une dizaine d’essais et de romans, connu pour son look de dandy au chic démodé, est mort dans un hôpital de Manhattan où il avait été transporté pour une infection, selon le New York Times, tandis que le Wall Street Journal parlait d’une pneumonie.
Patricia Morison, le 20 mai
L’actrice américaine Patricia Morison est morte le 20 mai à l’âge de 103 ans. Née le 19 mars 1915, l’actrice avait joué dans de nombreux films des années 40, notamment dans « Kiss me Kate ». Elle s’était également illustrée au théâtre, jouant dans de nombreuses pièces à Broadway.
Allyn Ann McLerie, le 21 mai
Allyn Ann McLerie était une actrice, chanteuse et danseuse d’origine canadienne, née à Brooklyn, qui a travaillé avec les plus grands chorégraphes du théâtre musical du Golden Age, notamment George Balanchine, Agnes de Mille et Jerome Robbins. Elle est décédée le 21 mai 2018, à l’âge de 92 ans.
Philip Roth, le 23 mai
L’un des auteurs américains préférés des Français s’est éteint à l’âge de 85 ans. Il était considéré comme l’un des témoins les plus lucides et implacables des travers de la société américaine et a écrit, entre autres, « Portnoy et son complexe » et « Pastorale américaine », prix Pulitzer en 1998.
Alan Bean, le 26 mai
L’ancien astronaute américain Alan Bean, le quatrième homme à marcher sur la Lune lors de la mission Apollo 12 en novembre 1969, est décédé le 26 mai, à l’âge de 86 ans.
Pierre Bellemare, le 26 mai
L’homme de radio et de télévision est mort à 88 ans. Animateur, producteur, patron de radio (pendant quelques mois), Pierre Bellemare a porté toutes les casquettes. Il a surtout marqué les Français par ses talents de conteur.
Roger Piantoni, le 26 mai
Roger Piantoni (37 sélections, 18 buts) fut l’un des héros, avec Raymond Kopa, Jean Vincent, décédés il y a peu, et Just Fontaine, de l’épopée de la Coupe du monde de 1958 en Suède, où la France, 3ème, avait échoué en demi-finale face au Brésil de Pelé, futur vainqueur.
Georgann Johnson, le 04 juin
Georgann Johnson était une actrice américaine de théâtre, de cinéma et de télévision.
Marc Ogeret, le 04 juin
Le chanteur engagé Marc Ogeret, célèbre pour avoir chanté les poètes comme Aragon et pour ses reprises de chansons révolutionnaires, s’est éteint à l’âge de 86 ans.
Kate Spade, le 05 juin
La créatrice Kate Spade, 55 ans, l’une des grandes signatures de la mode américaine, a été retrouvée morte mardi 5 juin au matin à New York.
David Douglas Duncan, le 08 juin
Le photographe américain David Douglas Duncan, célèbre pour ses clichés de la guerre de Corée en 1950, est décédé à l’âge de 102 ans à Grasse.
Anthony Bourdain, le 08 juin
Anthony Bourdain, célèbre chef américain, est décédé ce vendredi 8 juin à Paris. Ancien chef de la « Brasserie Les Halles » à New York, il était âgé de 61 ans.
Danny Kirwan, le 08 juin
Danny Kirwan, ancien guitariste du groupe américano-britannique de rock Fleetwood Mac, qui a connu un énorme succès mondial dans les années 70, est décédé à Londres vendredi 8 juin à l’âge de 68 ans.
Eunice Gayson, le 08 juin
Elle était, aux côtés de Sean Connery en 1962, la toute première James Bond Girl. La comédienne britannique Eunice Gayson s’est éteinte vendredi 8 juin l’âge de 90 ans.
Jackson Odell, le 08 juin
Le jeune acteur américain Jackson Odell est décédé le vendredi 8 juin à San Fernando en Californie. Il avait seulement 20 ans. Jackson Odell était un habitué des écrans depuis l’âge de 12 ans. Il avait à l’époque fait une apparition dans la série « Private Practice », mais c’est sa participation à « Modern Family » et « Les Goldberg » qui le fera mieux connaître du grand public.
Yvette Horner, le 11 juin
La célèbre accordéoniste est décédée à l’âge de 95 ans à Courbevoie.
Matt Murphy, le 15 juin
Matt « Guitar » Murphy, guitariste des Blues Brothers et sideman pour des légendes du blues comme Howlin’ Wolf, Muddy Waters et Memphis Slim, est décédé le 15 juin à l’âge de 88 ans.
Nick Knox, le 15 juin
Il était membre d’un des deux groupes de rock les plus cultes avec le Velvet Underground, Nick Knox, le batteur des Cramps, a tiré sa révérence. Il avait tout juste 60 piges. Le monde du rock en général et du psychobilly en particulier rend un hommage unanime à celui qui a su contribuer à propulser l’inimitable beat des Cramps au panthéon de nos héros immortels. So long Nick !
XXXTentacion, le 18 juin
Le sulfureux rappeur américain XXXTentacion, dont le dernier album a fini à la première place du classement de référence Billboard, est mort assassiné en Floride à l’âge de 20 ans.
Le baron Édouard-Jean Empain, le 21 juin
Héritier de la dynastie d’industriels Empain-Schneider, le baron Édouard-Jean Empain est décédé le 21 juin 2018, à l’âge de 80 ans. Sa vie avait été bouleversée par son enlèvement, le 23 janvier 1978. Des malfaiteurs réclamaient 80 millions de francs à sa famille, et ne l’avaient relâché que 63 jours plus tard.
Vinnie Paul, le 23 juin
Vincent Paul Abbot, connu sous le surnom « Vinnie Paul », est décédé ce samedi 23 juin à l’âge de 54 ans, a annoncé le groupe Pantera, dont il était le cofondateur et batteur.
Edu del Prado, le 24 juin
Edu del Prado, qui incarnait le personnage de César, est décédé dimanche 23 juin. Âgé de 40 ans, il est aussi connu pour avoir été professeur de chant lors de la septième saison de Star Academy en 2007-2008 et pour avoir fait partie du groupe espagnol Upa Dance.
Joe Jackson, le 27 juin
Atteint d’un cancer du pancréas en phase terminale, Joe Jackson est décédé à l’âge de 89 ans le 27 juin 2018. Manager des Jackson 5, de Michael et de Janet Jackson, il a été très impliqué dans la carrière de ses enfants. Il avait fondé les Jackson 5, groupe au sein duquel son fils Michael, notamment, donnait de la voix, avec des tubes comme « I Want You Back », sorti en 1969.
François Corbier, le 01 juillet
Il a notamment été le complice de Dorothée et Jacky dans Récré A2 sur Antenne 2, puis dans l’émission jeunesse culte diffusée sur TF1 entre 1987 et 1997.
Richard Swift, le 03 juillet
Richard Swift est décédé le 3 juillet 2018 des suites d’une maladie grave, à 41 ans… Musicien, chanteur, compositeur, producteur, cet artiste multi-casquettes avait collaboré avec de nombreux groupes de rock indé. Il fut membre des groupes The Black Keys et The Shins.
Georges-Emmanuel Clancier, le 04 juillet
Georges-Emmanuel Clancier, romancier, poète, essayiste, critique, journaliste, homme de radio et résistant, s’est éteint chez lui, à Paris, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 juillet. Il était âgé de 104 ans.
Claude Lanzmann, le 05 juillet
Le réalisateur de « Shoah » est décédé à l’âge de 92 ans le jeudi 5 juillet à Paris. Né le 27 novembre 1925 à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Claude Lanzmann était l’auteur d’une dizaine de films, dont, en 1985, le film documentaire « Shoah » sur l’extermination des juifs d’Europe durant la Seconde guerre mondiale. Son dernier film, « Les Quatre Sœurs », le cinquième monté à partir des rush de « Shoah », était sorti ce mercredi 4 juillet.
Roger Perry, le 12 juillet
Acteur américain connu pour son rôle du Capitaine de l’US Air Force John Christopher dans la série « Star Trek » (1967, science-fiction), épisode « Demain sera hier ». Il avait 85 ans.
Oksana Chatchko, le 23 juillet
Oksana Chatchko, cofondatrice et ex-membre du groupe féministe des Femen, s’est suicidée dans son appartement à Paris à l’âge de 31 ans.
Jean-Yves Chatelais, le 31 juillet
Cet acteur était notamment connu pour ses rôles dans « Kaamelott » et « Dix pour Cent ».
Rick Genest (Zombie Boy), le 01 août
Mieux connu sous le nom de Zombie Boy, le mannequin canadien Rick Genest a été retrouvé sans vie ce mercredi 1er août. Souffrant de troubles mentaux, il s’est suicidé à son domicile de Montréal. Zombie Boy s’est notamment fait connaître du grand public en 2011 dans le clip « Born This Way » de Lady Gaga. Ses tatouages recouvraient 90 % de son corps.
Joël Robuchon, le 06 août
Le chef cuisinier, l’un des plus célèbres représentants de la gastronomie française dans le monde, est mort à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer.
Etienne Chicot, le 07 août
Il était l’un de ces acteurs dont on ne retient pas forcément le nom mais dont le visage et la voix nous sont familiers : Etienne Chicot est mort subitement à l’âge de 69 ans. Au cours de sa carrière, mêlant le cinéma, la télévision et le théâtre, il aura joué plus d’une centaine de rôles.
V.S. Naipaul, le 11 août
V.S. Naipaul, écrivain britannique et prix Nobel de littérature, est mort à l’âge de 85 ans. Son épouse a indiqué que « Sir Vidia », né en 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago, est décédé « entouré par ceux qu’il aimait ».
Aretha Franklin, le 16 août
La légendaire reine de la soul Aretha Franklin est morte à l’âge de 76 ans. Monument de la chanson américaine, elle laisse derrière elle des tubes planétaires comme « Respect », « Think » ou encore « I Say a Little Prayer ».
Kofi Annan, le 18 août
L’ancien secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la Paix Kofi Annan est mort à 80 ans, des suite d’une « courte maladie ».
Ed King, le 22 août
L’ancien guitariste du groupe Lynyrd Skynyrd, Ed King, est décédé des suites d’un cancer le 22 août, à l’âge de 68 ans, dans sa maison à Nashville. Il avait co-écrit l’un des plus grands tubes du groupe, « Sweet Home Alabama », avec Ronnie Van Zant et Gary Rossington.
Robin Leach, le 24 août
Robin Leach, personnalité de la télévision britannique, praticien sans réserve du « Jacuzzi Journalism », dont la voix a cristallisé les opulentes années 1980 sur le mode de vie des riches et célèbres avec son émission « Lifestyles of the Rich and Famous », est mort le 24 août. Il avait 76 ans.
John McCain, le 25 août
Grande figure du monde politique américain, le sénateur républicain John McCain est mort à l’âge de 81 ans.
Rosa Bouglione, le 26 août
Rosa Bouglione, matriarche de la célèbre famille du cirque qui continue à perpétuer la tradition au Cirque d’Hiver, à Paris, est morte à l’âge de 107 ans.
Neil Simon, le 26 août
Marvin Neil Simon, dit Neil Simon, est un producteur, dramaturge et scénariste américain, né le 4 juillet 1927 dans le Bronx à New York et mort le 26 août 2018 à Manhattan.
Vanessa Marquez, le 31 août
Entre 1994 et 1997, elle avait joué le rôle de Wendy Goldman, une infirmière du Cook County Hospital dans la série « Urgences ». Vanessa Marquez est décédée ce jeudi 30 août, tuée par la police à son domicile. Selon les policiers, elle aurait pointé un pistolet vers eux. Elle avait 49 ans.
Christopher Lawford, le 04 septembre
Nouvelle disparition au sein de la famille Kennedy… L’acteur Christopher Lawford, l’un des neveux de l’ancien président américain John F. Kennedy, s’est éteint à l’âge de 63 ans d’une crise cardiaque.
Burt Reynolds, le 06 septembre
L’acteur américain Burt Reynolds, vedette d’Hollywood dans les années 70 et 80, est mort à l’âge de 82 ans.
Mac Miller, le 07 septembre
Le rappeur américain Mac Miller a été retrouvé mort à son domicile californien vendredi 7 septembre. Âgé de 26 ans, l’ex-petit ami d’Ariana Grande était connu pour avoir des problèmes d’addiction. La thèse de l’overdose a été très rapidement évoquée.
Rachid Taha, le 12 septembre
Le chanteur Rachid Taha, connu pour sa reprise de « Douce France » ou encore sa version orientale de « Rock on the Casbah » est mort dans la nuit du 11 au 12 septembre, à l’âge de 60 ans.
Marceline Loridan-Iven, le 18 septembre
La cinéaste at auteure Marceline Loridan-Ivens, camarade de déportation de Simone Veil pendant la Seconde guerre mondiale au camp d’Auschwitz-Birkenau, est morte mardi 18 septembre à Paris.
Jean Piat, le 18 septembre
Le comédien Jean Piat, homme de théâtre connu du grand public pour son rôle dans le feuilleton télévisé « Les Rois Maudits » dans les années 70, est mort mardi 18 septembre à Paris l’âge de 93 ans.
Arthur Mitchell, le 19 septembre
Arthur Mitchell (né le 27 mars 1934 dans le quartier de Harlem à New York et mort le 19 septembre 2018 à Manhattan) est un danseur et chorégraphe de ballet afro-américain. Il est le premier danseur afro-américain engagé au New York City Ballet (NYCB), et le seul jusqu’en 1970. Il danse dans des ballets majeurs du maître du ballet américain George Balanchine, tels que « A Midsummer Night’s Dream », « The Nutcracker » , « Bugaku », « Agon » et « Arcade ».
Serge Larivière, le 22 septembre
L’acteur belge Serge Larivière, qui avait récemment joué dans « Le Tout Nouveau Testament » de son compatriote Jaco Van Dormael, est décédé à 60 ans.
Gary Kurtz, le 23 septembre
Gary Kurtz, producteur des deux premiers « Star Wars », est décédé ce dimanche 23 septembre en Grande-Bretagne des suites d’un cancer, à l’âge de 78 ans. Il a notamment contribué à développer le concept de la « Force » dans la Saga. Gary Kurtz avait soutenu George Lucas contre vents et marées – et le scepticisme des studios – pour sortir « Star Wars IV: Un Nouvel Espoir » (1977) et sa suite, « L’Empire contre-attaque » (1980).
Marty Balin, le 28 septembre
Le guitariste Marty Balin, cofondateur du groupe de rock psychédélique californien Jefferson Airplane dans les années 1960, est mort à l’âge de 76 ans.
Otis Rush, le 29 septembre
Otis Rush, chanteur et guitariste de blues, dont l’influence s’est fait notamment ressentir sur le rock’n’roll, est décédé ce samedi 29 septembre à l’âge de 83 ans, a annoncé sa femme. « M. Rush, un des acteurs du Chicago blues les plus importants de tous les temps, est mort à la suite de complications liées à une attaque survenue en 2003 ».
Pétillon, le 30 septembre
Le dessinateur René Pétillon, qui avait signé la BD à succès « L’enquête Corse » et avait longtemps travaillé pour le « Canard Enchaîné », est mort le 30 septembre à l’âge de 72 ans, ont annoncé les éditions Dargaud. « Emporté par une longue maladie » selon un communiqué de Dargaud, Pétillon était le père du détective Jack Palmer. L’une de ses aventures, « L’enquête Corse », avait reçu le Prix du meilleur album au festival d’Angoulême en 2001 avant d’être adaptée au cinéma en 2004.
Antoine Sfeir, le 01 octobre
Ce grand spécialiste du monde arabe et musulman, fondateur de la revue « Les Cahiers de l’Orient », s’est éteint dans la nuit de dimanche 30 septembre à lundi 1er octobre, à l’âge de 69 ans.
Charles Aznavour, le 01 octobre
Le chanteur-compositeur d’origine arménienne Shahnour Vaghinag Aznavourian, dit Charles Aznavour, s’est éteint dans la nuit du dimanche au lundi 1er octobre, à l’âge de 94 ans.
Marianne Mako, le 01 octobre
La journaliste sportive Marianne Mako est morte à l’âge de 54 ans, « des suites d’une longue maladie ».
Scott Wilson, le 06 octobre
L’acteur américain Scott Wilson, qui incarnait Hershel Green, l’un des personnages principaux des premières saisons de « The Walking Dead », est décédé à l’âge de 76 ans.
Montserrat Caballé, le 06 octobre
La soprano espagnole Montserrat Caballé s’est éteinte samedi 6 octobre à l’âge de 85 ans. Surnommée « La Superba », elle était considérée comme l’une des plus grandes chanteuses lyriques du monde.
Venantino Venantini, le 09 octobre
L’acteur italien, inoubliable porte-flingue du film culte de Georges Lautner, « Les Tontons Flingueurs », s’est éteint ce mardi 9 octobre. Il avait 88 ans.
Paul Allen, le 15 octobre
Cofondateur de Microsoft, Paul Allen est mort des suites d’un cancer. Comme son ancien associé Bill Gates, il a décidé de donner la plus grosse partie de sa fortune à des oeuvres de charité, dans l’espoir de changer le monde…
Joachim Rønneberg, le 21 octobre
Héros norvégien de la Seconde Guerre mondiale, Joachim Rønneberg est mort le 21 octobre, à l’âge de 99 ans. À la tête d’un groupe de neuf hommes, il avait saboté dans la nuit du 27 au 28 février 1943, une usine norvégienne essentielle au programme de recherches nucléaires de l’Allemagne nazie.
Gilberto Benetton, le 22 octobre
Le cofondateur de la marque de vêtements du même nom est mort à l’âge de 77 ans, des suites d’une maladie. Avec ses frères Luciano et Carlo, et sa soeur Giuliana, il avait fondé l’entreprise en 1965 à Ponzano Veneto, un village du nord-est de l’Italie.
Philippe Gildas, le 28 octobre
L’animateur de télévision et de radio est mort à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer. Son émission « Nulle Part Ailleurs », diffusée tous les soirs en clair de 1987 à 1997, reste l’une des plus emblématiques de Canal+.
Francis Lai, le 07 novembre
La musique de « Un homme et une femme », les thèmes de « Love Story » ou « A bicyclette », c’était lui… À 86 ans, le compositeur Francis Lai, musicien attitré de Claude Lelouch, est décédé le 7 novembre, laissant derrière lui ses mélodies à la fois simples et inoubliables.
Stan Lee, le 12 novembre
Stan Lee, le scénariste américain qui a notamment créé pour l’éditeur Marvel Comics des personnages iconiques comme Spider-Man, les X-Men ou Hulk, est décédé à l’âge de 95 ans.
Katherine McGreggor, le 14 novembre
Katherine Mc Greggor s’était illustrée dans la série à succès « La Petite Maison dans la Prairie », en interprétant le rôle de l’acariâtre Harriet Oleson, la mère de Nellie.
William Goldman, le 16 novembre
William Goldman, scénariste de grands classiques tels que « Les Hommes du Président », « Butch Cassidy et le Kid » ou « Marathon Man », est décédé à 87 ans. Il avait remporté deux oscars pour son travail d’écriture sur des scénarios originaux ou adaptés.
Nicolas Le Jardinier, le 21 novembre
Le célèbre chroniqueur des années 80 Nicolas Le Jardinier, de son vrai nom Raymond Mondet, est mort à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Sa moustache et ses célèbres dictons ont notamment marqué l’émission « La Maison de TF1 », où il apparaissait aux côtés d’Evelyne Dhéliat.
Bernardo Bertolucci, le 26 novembre
Le cinéaste italien est mort à 77 ans. Il était le réalisateur de plusieurs films cultes comme « Le dernier Tango à Paris », « 1900 », « Little Buddha » ou encore « Le Dernier Empereur ».
George H. W. Bush, le 30 novembre
L’ex-président des États-Unis George Bush est mort à l’âge de 94 ans. Le 41ème président américain, dont l’unique mandat fut marqué par la fin de la Guerre froide, souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.
Maria Pacôme, le 01 décembre
La comédienne française Maria Pacôme est morte à l’âge de 94 ans. Ancienne élève du Cours Simon, elle s’est fait connaître sur les planches dans des pièces de Sacha Guitry, avant de passer pour la première fois à l’écran en 1959 dans « Voulez-vous danser avec moi ? » de Gérard Oury.
Joseph Joffo, le 06 décembre
Joseph Joffo est mort à 87 ans. L’auteur français connaît le succès avec son célèbre livre autobiographique « Un sac de billes » (1973), publié par Jean-Claude Lattès, également décédé en 2018, et racontant la fuite de deux jeunes frères juifs à travers la France occupée. Une œuvre qui sera couronnée par l’Académie française en 1974, puis adaptée deux fois au cinéma (en 1975 et 2017).
Nancy Wilson, le 13 décembre
Nancy Wilson, légende du jazz maintes fois récompensée et dont la carrière s’est étendue sur des décennies, est décédée à l’âge de 81 ans. Elle est morte le 13 décembre en Californie des suites d’une longue maladie, a rapporté un communiqué publié sur son site internet.
Bernard Darty, le 15 décembre
Bernard Darty, cofondateur de l’enseigne Darty rachetée en 2016 par la Fnac, est mort à l’âge de 84 ans aux États-Unis. Il était le fondateur, à la fin des années 1950, de l’enseigne d’électroménager avec ses deux frères Natan et Marcel, tous deux décédés.
Penny Marshall, le 17 décembre
L’actrice et réalisatrice Penny Marshall, première femme à avoir récolté plus de 100 millions de dollars avec un film, est morte lundi 17 décembre à Los Angeles, à l’âge de 75 ans.
Ringo Lam, le 29 décembre
Ringo Lam (林嶺東 en chinois, Lín Lǐngdōng en hànyǔ pīnyīn, Lam Ling-tung en cantonais) est un réalisateur, producteur et scénariste hongkongais. Il est célèbre pour sa série de films « On Fire » et en particulier le cultissime « City on Fire », qui a largement inspiré Quentin Tarantino pour « Reservoir Dogs ».
La française Malika Favre est sans conteste une des meilleures illustratrices de sa génération. Elle exerce son activité à Londres depuis maintenant quelques années, d’abord pour la prestigieuse agence de design Airside, de 2006 à 2011, puis au sein de l’équipe de Handsome Frank, ce qui n’aura pas manqué de lui apporter l’exposition internationale qu’elle mérite. Alors naturellement, Vogue, The New Yorker, Penguin ou Gucci, font régulièrement appel à ses services pour des illustrations, ou diverses campagnes de communication ou de pub.
Les oeuvres de Malika Favre sont reconnaissables entre toutes, par la simplicité du trait et des lignes, mais aussi par leur élégance et leur sensibilité. Elle y explore la relation entre espaces positifs et négatifs.
En 2013, Malika Favre présente Kamasutra, une série de 26 sérigraphies trois couleurs, où chacune de ces illustrations reprend une lettre de l’alphabet, pour une des positions du Kamasutra.