Catégorie : Musique

  • Yo.K | Passage à l’âge adulte…

    Yo.K | Passage à l’âge adulte…

     

    Yo.k a toujours baigné dans la Soul et le Funk, depuis sa plus tendre enfance. C’est en arrivant en Avignon à 13 ans, en 2001, qu’il découvre le rap américain des Busta Rhymes, Dr. Dre ou Eminem. Quatre ans plus tard, Yo.K se convertit définitivement au rap français, au son des Oxmo, Sages Po, les X, NTM, Fabe, Lunatic… En 2007, il crée Vision Décalée, collectif composé de Mi-K, Dj Nash et Thomas, ses compagnons de radio, qui deviendront vite ses frères d’armes et son crew. Leur morceau éponyme sort sur le premier volet des compilations Solaris.

    En 2011 parait Incipit, son premier projet solo, sous son nom d’artiste : Yo.K. Sept titres, sept beatmakers, et un projet abouti sans argent, en téléchargement libre pour le plaisir de la musique. Il définit son Rap comme le résultat logique de son parcours musical : des mots qui ont du sens sur de la musique qui vibre. Il y met en exergue les sentiments, tout en aimant parfois s’évader avec des thèmes plus ludiques.

    En 2014, à Incipit succède Optimum, le deuxème volet d’un projet en trois parties. A la différence du maximum, qui cherche à défendre le plus possible, l’optimum représente le mieux pour soi. L’élaboration de ce deuxième maxi a accompagné le passage de Yo.K à l’âge adulte, entre de nombreux accomplissements et quelques désillusions.

    Incipit (n.m.) : premiers mots d’un livre destinés à «accrocher» l’attention du lecteur à l’aide d’un style propre à l’auteur. Il intéresse par ses techniques et fait souvent l’objet d’un travail d’écriture particulier, singulièrement poétique, surprenant et rythmé.

    Optimum (n.m.) : A la différence du maximum, qui cherche à défendre le plus possible, l’optimum représente le mieux pour soi. Lorsqu’il sera atteint, il permettra de déceler ce qui nous est le plus favorable, pour accéder à son propre équilibre.

     

     

     

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  • TheYellowBeats | Good Shit DopeDudes Sessions

    TheYellowBeats | Good Shit DopeDudes Sessions

     

    L’homme qui se fait appeler TheYellowBeats est de retour avec son dernier clip, « Good Shit DopeDudes Sessions », épaulé par son compère BigBen, et toujours filmé par le crew de Makema Films, qui nous avait déjà concocté au mois de mars les trois films de la première « Instant City Live Sessions ».

    On y retrouve la recette habituelle qui va bien, du groove imparable au flow impeccable, en passant par ces accents jazz distillés en arrière plan, mais pour la première fois, TheYellowBeats se hasarde à nous balancer ses lyrics en Français, ce qui ne pouvait nous faire plus plaisir.

    « Good Shit DopeDudes Sessions », c’est un dernier caillou laissé sur son chemin, qui le mènera dans les prochains mois jusqu’à Montréal, où il ira se frotter à l’univers musical nord-américain, qui constitue sa principale source d’inspiration.

    Dernière pépite à savourer, pour la route…

     

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    Instant-City-TheYellowBeats-001

     

     

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  • Version Originale | Angela McCluskey

     

    « My Funny Valentine » est une chanson de Richard Rodgers et Lorenz Hart, tirée de la comédie musicale américaine « Place au rythme » (Babes in Arms), créée en 1937 à Broadway. Après avoir été enregistrée ensuite par Chet BakerFrank Sinatra, ou encore Miles Davis, cette chanson est devenue un des standards absolus du jazz populaire, apparaissant sur plus de 1 300 albums, de plus de 600 artistes différents.

    Un grand merci à Angela McCluskey pour sa Version Originale.

     

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  • The Yellow paves the way…

    The Yellow paves the way…

     

     

    L’Aixois Manu Alias est plongé très tôt dans la musique. Il n’a que cinq ans quand son père l’initie à la guitare.

     

    Après des études de solfège sérieuses, c’est d’abord vers la batterie qu’il se tourne, au gré des rencontres faites tout au long de ce parcours initiatique qui ne faisait que commencer, et durant lequel il apprendra la rigueur, la technique alliée à une liberté, une fantaisie, qui lui feront dans un premier temps privilégier le jazz aux autres genres musicaux. Puis c’est le conservatoire d’Aix-en-Provence, avec l’obtention du certificat de fin d’études.

    Mais dans le même temps, Manu Alias se met à composer ses premiers morceaux, faisant le grand écart entre Rock et Rap, en passant par la Country ou le Swing, et toujours guidé par sa passion pour Thelonious Monk, Duke Ellington ou Miles Davis. « Je compose avec la guitare, explique-t-il, en trouvant l’inspiration dans des tas d’éléments disparates, et dans l’idée que les morceaux que j’écris seront ensuite joués sur scène ». Et d’ajouter : « J’adore mettre des musiques sur des mots et des situations, et j’aimerais proposer des titres bruts de décoffrage où se mèleraient une palette de couleurs sonores, afin de susciter de vastes sentiments chez celui qui écoute ».

    Ainsi, au gré de ses collaborations et formations diverses et variées, Nothing But Silence, Juliette And The Yellow, Juicy Dunces, The Lumberjacks, ou de son projet personnel, The Yellow, Manu Alias suit son petit bonhomme de chemin, pavant sa route de petits cailloux qui nous enchantent, et qui devraient en toute logique le mener au succès…

    Retrouvez le premier album de Manu Alias, Myl And The Yellow, sorti en octobre 2014 sur Bandcamp.

     

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    Instant-City-TheYellow-MyL-And

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Official

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  • In Memoriam | Rémy Kolpa Kopoul (03.05.2015)

     

    In Memoriam | Rémy Kolpa Kopoul

    Notre Rémy est parti.

    Exit la voix de merde, les t-shirts polychromes, la danse de la canne, les paires de bretelles.

    Exit les coupes de champagne, les cafés électriques, les p’tits fromages de chèvre.

    Exit les diners où, magnétisée, l’assemblée écoute en silence les histoires rocambolesques d’équipées Tropicalifiées.

    Exit les rencontres improbables, les DJ sets au pied levé, les pépites lunaires du bureau des curiosités.

    Exit les supposés week-ends au vert / dorlotage / repos / on s’couche tôt… qui terminent à 5h00 du mat’ en control discal.

    Exit les « tu passes me chercher ? », « tiens, écoute ça ! », « t’as pensé à mon tabouret ? », « C’est quoi ce truc là ? », « Au fait, j’viens seul… avec trois Kopoulettes ! ».

    Et qui va oser nous jouer les bootlegs Hyspano-Turco-Dubstep-Hardcore de « Girl from Ipanema » maintenant ?

    C’est ça le problème… On aura beau essayer, on ne lui arrivera jamais à la cheville.

    Notre élégant, passionné, passionnant, délicieux, étincelant Remy s’est fait la malle à l’âge de 34 ans. Car en vrai, il n’avait que 34 printemps au compteur !

    Depuis ses 50 ans, il avait décidé de ne plus jamais ajouter les années… Il les défalquait !

    Dimanche il s’est endormi lentement en regardant la mer…

    Il a dû fermer les yeux, se laisser bercer par les vagues, flotter jusqu’aux plages de Copacabana, tirer l’oreille du Corcovado, et s’éteindre comme ça… heureux !

    Tu parles qu’il était heureux, il avait rancard avec son pote Jean François au bureau du 6ème étage.

    Putain, maintenant, ils ont une sacrée chance là-haut… ça va enfin devenir le joyeux bordel !

    Nous, en bas, on continuera d’écouter Caetano Veloso et on pensera toujours très fort à toi.

    Boa Biagem !

    Laurent Garnier

     

    A suivre « Improbable Portrait : Rémy Kolpa Kopoul », réalisé par Stéphane Jourdain pour La Huit Production en 2009.

    « Mao d’un jour, Mambo toujours, DJ irrésistible, très belle plume à la grande époque de Libé, voix mythique de Radio-Nova, défricheur de musiques obliques, Rémy Kolpa Kopoul a trop de vies pour être réduit à un film ».

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Huit Production

     

     

  • 33 tours autour d’un microsillon | Iron Maiden

    33 tours autour d’un microsillon | Iron Maiden

     

    Eddie est la fameuse mascotte du groupe de heavy metal Iron Maiden, qui figure sur les albums de la formation depuis l’origine. Eddie, c’est un peu le septième membre du groupe…

    Eddie a été dessiné pour la première fois par Derek Riggs, mais son véritable « père » n’est autre que Steve Harris, bassiste et fondateur du groupe. En effet, Derek Riggs s’est en fait inspiré des prestations scéniques du groupe à ses débuts, quand Iron Maiden utilisait un masque qui surplombait la batterie, et qui est à l’origine de la célèbre mascotte.

    Le premier Eddie est celui figurant sur la pochette de l’album éponyme « Iron Maiden », sorti en 1980. Cet Eddie était destiné à la pochette du single « Running Free », mais le groupe a préférer l’utiliser pour la pochette de l’album.

    En 1980, la pochette du second single d’Iron Maiden, « Sanctuary », fait scandale. Il montre Eddie égorgeant une femme qui vient d’arracher une affiche de concert du groupe. En y regardant de plus près, cette femme n’est autre que Margaret Thatcher, premier ministre conservateur de l’époque.

    Thatcher prendra sa revanche sur la pochette du single suivant, « Women In Uniform », sorti également en 1980, où l’on y voit Eddie tenant par la taille deux femmes, quand une autre femme, qui ressemble aussi étrangement à la dame de fer, parait l’attendre au tournant, cachée derrière un mur. Avec cette pochette, Iron Maiden s’attirera non seulement les foudres du gouvernement britannique, mais aussi d’associations féministes.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Iron Maiden Official

     

     

     

  • In Memoriam | B.B. King (14.05.2015)

     

    Le dernier King of Blues s’en est allé. Après Freddie King en 1976 et Albert King en 1992, c’était au tour de B.B. King de tirer sa révérence hier à Las Vegas, à l’âge de 89 ans.

     

    Le terme « Blues », abréviation de l’expression anglaise « blue devils » (diables bleus), ce sont les idées noires, car ce qui caractérise et réunit tous ces bluesmen, c’est avant tout leur propre vie… Souvent misérable et rocambolesque, elle fournit tout le terreau propice à l’élaboration subtile de cette musique. Le blues parle du Sud, du Delta du Mississippi, des champs de coton, de la dure condition d’être noir aux Etats-Unis en ces temps-là, mais aussi d’amour. Blue, bleu… Et ce mot « bluette », de l’ancien français « belue », l’étincelle, mais aussi cette complainte qui se conjugue à la première personne du singulier, qui parle d’amours éphémères, d’amours brisées.

    B.B. King est de la troisième génération de bluesmen américains, ceux nés dans les années 20. il connaitra ce même parcours initiatique qu’ils ont tous connu, le menant de la chorale gospel de son enfance à la vie sur la route, allant de ville en ville, à l’arrière d’une voiture, en passant par l’apprentissage de la guitare, les premiers enregistrements, et ces divers pans de vie inventés de toute pièce, qui participent à la légende du blues.

    Mais B.B. King, contrairement à beaucoup d’autres, va quant à lui connaitre le succès en 1969, avec « The Thrill Is Gone », cette chanson composée en 1951 par Roy Hawkins et et Rick Darnell, et qui va le choisir, lui, pour en faire le plus prestigieux ambassadeur de la musique Blues dans le monde, ainsi qu’une des références absolues pour les générations suivantes, de Jimi Hendrix à Eric Clapton, en passant par les Rolling Stones ou encore U2, avec le titre « When Love Comes To Town » en duo avec Bono, en 1988.

    En juillet 2009, B.B. King se produisait à Paris, au Palais des Congrès. J’ai eu la chance d’assister à ce concert, qu’il présenta lui-même dès son entrée sur scène comme son dernier passage à Paris, dans le cadre de son énième tournée d’adieux… Car avec « Blues Boy », « Never Say Never Again »… C’est ce qui l’amènera à deux autres reprises à faire son concert d’adieux au public parisien, au Grand Rex, en 2010 puis en 2012.

    En plus de 70 ans de carrière, B.B. King aura enregistré une cinquantaine d’albums, mais s’il fallait en choisir un, vous pouvez écouter de toute urgence son « Live At The Regal » enregistré en 1965. Au rayon cinéma, replongez-vous dans la série de documentaires « The Blues » produite par Scorcese.

    So long, Blues Boy…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] B.B. King Official

     

     

  • En 24 Images Sonores | François Rousselet

     

    François Rousselet, le François de « Jonas et François »,  réalise en solo un clip somptueux pour Snoop Dogg et Pharrell Williams, en hommage aux affiches de films de la Blaxploitation. Tout simplement, une pure merveille !!!

     

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    Pour info, dans le monde du clip, « Jonas et François »… C’est ça !

     

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  • En 24 Images Sonores | Inez & Vinoodh

     

    Inez van Lamsweerde (née le 25 septembre 1963 à Amsterdam) et Vinoodh Matadin (né le 29 septembre 1961 à Amsterdam) se rencontrent en 1986, et forment depuis lors, à la ville comme à la scène, « Inez & Vinoodh ».

    Le couple de photographes et portraitistes, tel qu’ils se définissent eux-mêmes, s’installe à New York au milieu des années 90, et collabore à des  magazines de mode, tels que Vogue ou Vanity Fair, mais aussi avec des artistes, tels que Björk dans les années 2000, ou plus récemment Lady Gaga ou Rihanna.

     

    Björk – Lionsong – Vulnicura Official Music Video (2015)

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    Lou Doillon – Fall (by Inez & Vinoodh 2013)

    https://vimeo.com/73318219

     

    Björk – Hidden Place (by Inez & Vinoodh 2001)

     

  • Version Originale | Brigitte vs NTM

     

    En 1998, après trois ans d’absence, les NTM reviennent avec leur 4ème opus studio : « Suprême NTM ». Cet album restera comme celui de la maturité, et de la consécration, avec 40.000 copies vendues le jour de sa sortie en avril 98, mais paradoxalement, aussi comme l’album de la séparation, puisqu’à l’issue d’une série de concerts, en novembre 1998, des rumeurs de split du groupe commencent à se préciser, après dix années de collaboration artistique intense, lorsque Kool Shen comme JoeyStarr créent chacun leur propre label.

    Dans la tracklist de cet album « Suprême NTM », aux considérations plus politiques et sociales, parfois même empreintes d’une certaine nostalgie, un morceau fait quelque peu figure d’ovni, « Ma Benz », par sa sensualité et sa très grosse basse signée B.O.S.S., à savoir les trois comparses JoeyStarr, DJ Spank et DJ Naughty J, du nouveau label Boss Of Scandalz Strategyz.

    C’est donc à « Ma Benz », ce brûlot de sensualité à la NTM, quand JoeyStarr se fait chat, que les deux Brigitte s’attaquent en 2011, non sans une certaine réussite, il faut bien l’admettre. Cette reprise fait encore monter d’un cran la température ambiante, tout en conservant ce fond sonore lancinant qui figurait déjà dans la version originale.

     

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