Catégorie : Musique

  • Weezer fête ses 25 ans de carrière

     

     

    Avec 25 ans de carrière et 10 albums à son actif, la renommée de Weezer n’est plus à faire.

     

    Influencé par The Pixies et The Beach Boys, le groupe originaire de Los Angeles se fait remarquer avec un premier album éponyme, également connu sous le nom de « The Blue Album », qui s’inscrit dans la vague Post-Grunge du milieu des années 90.

    Au fil des années, Weezer a su se démarquer, notamment par la créativité dont le groupe fait preuve dans ses clips vidéo. Il n’a pas hésité à s’associer au réalisateur Spike Jonze pour les clips de « Undone (The Sweater Song) » et « Buddy Holly », deux hits qui les propulsent alors dans la cour des grands. Le clip de « Porks & Beans », chanson issue de «  Weezer: The Red Album », a marqué la fin des années 2000 en incluant personnalités et vidéos virales de l’époque.

     

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    Marquée par plusieurs hiatus, la carrière du groupe n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, loin s’en faut, mais les Californiens ont toujours su rebondir et se renouveler, passant de la Pop au Modern Rock pour revenir à un son plus Alternative Rock sur leur 10ème album, « Weezer: The White Album », sorti en avril 2016.

    Retrouvez Weezer en concert à l’Olympia de Paris le 19 octobre 2017 !

     

    Artistes présentés par Live Nation.

    Photo à la Une © Michal Czerwonka for The New York Times

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Weezer Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Weezer L’Olympia

     

     

     

  • Julien Doré dépasse ses limites !

     

     

    Du haut de ses 34 ans, Julien Doré mène une grande et belle carrière depuis bientôt dix ans déjà. 

     

    Auteur, compositeur, interprète, mais aussi acteur, le voici de retour sur scène pour faire vivre son quatrième album « & », sorti en 2016.

    C’est devant un décor chic et simple que « Juju » enchaîne les titres de son dernier-né, mais livre également de nouvelles versions de ses précédents tubes tirés de ses trois premiers opus : « Ersatz », « Bichon » et « Løve ».

    Et c’est avec une pointe d’humour que Julien Doré s’excuse de ne pas chanter « Moi, Lolita », mais laisse une large place à « Kiss Me Forever », « Paris-Seychelles », « Caresse », mais aussi l’actuel « Le Lac ».

    Accompagné de six amis, qui plus est musiciens, le gagnant de la Nouvelle Star 2007 emmène le public au fil de ses paroles et de ses mélodies, tout en jouant divinement bien du piano, de la guitare et de son indémodable ukulélé.

    Après plusieurs rappels, relancés avec succès, Julien Doré vient saluer la foule hissé sur sa moto !

    Deux heures de spectacle sublimes ….. et silence !

    Tout comme le Dieu Midas, ayant lui-aussi des talents de musicien, tout ce que touche Julien semble se changer en Or.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Julien Doré Officiel

     

     

     

  • Breaking News : Le premier album de The Edge Of The Sun

     

     

    C’est confirmé, le premier album de The Edge of The Sun est en préparation, et nous l’attendons avec une certaine impatience.

     

    The Edge Of The Sun est un groupe de rock alternatif originaire d’Aix-en-Provence, formé en 2013, et composé de Julien Duverne (Lead Vocals & Guitar), Patrick Kault (Lead Guitar), Julien Paturau (Bass Guitar) et Gilles Cazorla (Drums & Keyboards & Backing Vocals). Le dernier loustic de la bande, il ne nous est pas tout à fait inconnu, puisqu’il était la moitié du duo Nothing But Silence que nous avions déjà chroniqué il y a deux ans.

    Il aura donc fallu tout ce temps pour que Gilles Cazorla nous revienne dans le cadre de cette nouvelle formation, avec ce son alternative rock de belle facture, aux influences qu’il affectionne tout particulièrement, de Oasis aux Red Hot Chili Peppers (les guitares), en passant par Queen of The Stone Age, The Strokes ou les Stone Roses (pour l’ambiance).

    Quant à Patrick Kault, le Lead Guitar, il s’est récemment incrusté sur scène avec FFF, à l’invitation de monsieur Yarol Poupaud himself, pour un « Niggalize It » qui envoyait sacrément du bois.

    A noter aussi que grâce à Roy Export S.A.S., la société qui possède les droits exclusifs de tous les films tournés par Charlie Chaplin à partir de 1918 (à l’exception de « La Comtesse de Hong Kong »), The Edge Of The Sun a eu l’immense privilège de pouvoir utiliser le discours du Dictateur pour « Free The Bird », un des morceaux figurant sur leur prochain album.

    Deux démos sont déjà disponibles en écoute libre sur leur page Soundcloud. Histoire de nous mettre l’eau à la bouche…

    Quant à l’album, il sera disponible en précommande exclusive sur iTunes le 20 Janvier et la sortie est prévue sur toutes les plateformes le 10 Février.

    A checker d’urgence !

     

    https://soundcloud.com/thedgeofthesun/landing-on-mars

     

    https://soundcloud.com/thedgeofthesun/burn-the-vessels

     

     

     

  • Paul Personne, le retour…

     

     

    Après plus de trente ans de carrière, Paul Personne est de retour pour nous présenter « Lost in Paris Blues Band », son nouvel album né d’une session improvisée aux mythiques Studios Ferber, en compagnie d’artistes d’exception.

    On y retrouve John Jorgenson, guitariste d’Elton John et Bob Dylan, Robben Ford, guitariste de blues et de jazz ayant notamment accompagné Miles Davis, Ron « Bumblefoot » Thal, connu à la fois en solo et pour avoir remplacé Slash dans Guns N’ Roses, ou encore Beverly Jo Scott, chanteuse blues / rock légendaire. Enfin, la section rythmique a été assurée par Kevin Reveyrand et Francis Arnaud, qui ont l’habitude d’accompagner la crème de la variété française.

    Cet album présente treize reprises de standards blues, folk et rock, dont « One Good Man » (Janis Joplin), « Trouble No More » (Muddy Waters), « Watching The River Flow » (Bob Dylan).

    Une totale réussite ! A découvrir d’urgence !

     

     

  • Papooz, une histoire d’amitié

     

     

    Bourré de vitamines et autres drogues douces, le premier album du duo Papooz, formé par Ulysse Cottin et Armand Panicaut, risque de rester collé à votre mange-disques tout l’automne. On vous explique pourquoi dans notre interview.

     

    Après une prestation remarquée au Printemps de Bourges, une Maroquinerie pleine à craquer en mai dernier et un clip signé Soko qui a fait le tour de la toile, le duo Papooz nous révèle enfin son premier album “Green Juice”. Au programme : des mélodies pop folk gorgées de soleil, des vitamines (Green Juice), des chinoiseries où l’on s’imagine descendant le Gange en fumant de l’opium (Trampoline), des basses jouissives rappelant le Norvégien Whitest Boy Alive (Stories of Numbers, Ann Wants to Dance), des airs jazzy (Chubby Baby) et même des échos de Pete Doherty, époque solo Grace / Wastelands (One Of Those Days). Il n’en fallait pas plus pour aiguiser notre curiosité et les rencontrer.

     

    Papooz, c’est une histoire d’amitié ?

    Ulysse : C’est ça, c’est une histoire d’amitié. A l’époque, Armand venait à une réunion qu’on organisait tous les mardis, dans le but de monter un journal littéraire et artistique. Finalement, on ne l’a jamais fait. On s’est vu régulièrement mais on n’était pas très amis au début. Et puis on a commencé à traîner ensemble et à faire des chansons.

     

    Vous avez des goûts plutôt complémentaires ou similaires ?

    Ulysse : On est plutôt complémentaires, après on n’a pas que des points en commun. Je me lève très tard et lui tôt… non je rigole (rires) ! A vrai dire, on est tous les deux du même signe astrologique, Taureau, donc on a quand même plein de points en commun. On a à peu près les mêmes goûts musicaux. C’est juste l’éducation qui diffère. On ne vient pas exactement du même milieu. En plus, Armand a un jumeau. Moi je suis l’aîné. Ça forge des caractères différents. Mais sur la musique, on est plutôt très vite d’accord.

     

    Entre les auditions inRocKs Lab de 2013 et aujourd’hui, trois ans se sont écoulés. Il a fallu tout ce temps pour arriver à un album qui vous convienne ?

    Ulysse : On a pris tout ce temps pour trouver la bonne manière d’enregistrer, pour que ça sonne cool, un peu comme on est en live. On a ainsi enregistré plusieurs fois la même chose, de différentes manières et dans différents studios. Voilà pourquoi ça a pris du temps, pour trouver cette « science » et pour tenter de comprendre ce qui nous correspondait sur l’enregistrement.

     

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    Où a été enregistré cet album, justement ?

    Ulysse : On a fait une session avec tout le groupe dans le Sud de la France pendant presque un mois. Dans ma maison du Cap Ferret, au bord de l’eau et en plein hiver, on a installé notre home studio. On a enregistré en live tous les instruments pour garder la même énergie qu’on a justement en concert.

    Armand : Même la voix est enregistrée en live avec les autres instruments. Par contre, on a fait beaucoup d’overdub : on a rajouté à posteriori des arrangements et d’autres instruments (violon, contrebasse, guitare), parfois même d’autres musiciens. On a donc complété avec des sessions enregistrées dans des studios à Paris.

     

    Pourquoi avoir enregistré l’album en live et pas piste par piste ?

    Ulysse : On avait déjà enregistré piste par piste des morceaux avec le groupe au Studio Saint Germain, mais ça sonnait trop propret, ça ressemblait moins à notre live. Donc on ne l’a jamais sorti. C’est pour ça que ça a pris un peu de temps. On voulait reproduire l’effet en live où l’on s’éclate sans forcément que ça soit surproduit.

     

    Si on regarde les titres de l’album : « Dance », « Simply Baby », « Trampoline », « Good Times On Earth », « Green Juice », on se dit que Papooz est un pays plutôt heureux ?

    Ulysse : Oui, mais il y a aussi des chansons tristes et mélancoliques. Après, c’est vrai qu’on est des garçons plutôt heureux et cool dans la vie. On n’aime pas la musique qui est trop négative, on préfère que ça soit facile à écouter, c’est dans notre nature, je pense.

     

    On sent le soleil aussi sur votre disque…

    Ulysse : Ce sont les cheveux d’Armand, on l’appelle « Petit Soleil » (rires). C’est la maison dans le Sud aussi. On a beaucoup traîné au Cap Ferret, on a une bande au bord de l’eau. Le groupe s’est construit là bas. Ce qui nous a quand même donné un esprit assez solaire, même si on est des gars de Paris, hormis le batteur et le bassiste qui viennent de là-bas.

     

    Vous chantez tous les deux. Le timbre des voix est si léger qu’on a déjà dû vous demander s’il y avait une voix féminine ?

    Ulysse : Armand a la voix la plus haute, la plus féminine. A vrai dire on a à peu près les mêmes tessitures de voix, mais la sienne est plus féminine. On nous le dit tout le temps…

    Armand : Avant on chantait beaucoup à deux, à l’unisson. Et ça s’est vite transformé : celui qui écrit le titre, devient le lead vocal. Et on fait des harmonies derrière ce lead. Sur cet album, c’est comme ça qu’on a procédé.

     

    Le clip de « Ann Wants To Dance » est signé Soko. D’où est née cette rencontre ?

    Ulysse : On avait repéré une vidéo de Sacha, la petite copine de Soko de l’époque sur Instagram, en train d’écouter un super morceau et de mâcher son chewing-gum tout en faisant de la gym. Moi j’avais adoré ce truc. Par l’intermédiaire de notre manageur, on l’a contactée. Elle était à Rhodes, en Grèce, en train de tourner un film dans un hôtel, on est allé la rejoindre là-bas pendant ses trois jours de repos, et on a tourné ça. On s’est décidé une semaine à l’avance.

     

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    Comment s’est passé le tournage ?

    Armand : Soko voulait une image DIY des année 80, donc on a pris une caméra Sony à cassettes. On est arrivé là-bas et elle ne marchait pas, les batteries étaient mortes. Heureusement, j’avais apporté une caméra de secours qui devait appartenir à mon père, un truc waterproof vraiment pourri : ça rendait un peu TF1, genre L’Ile de la Tentation. Donc on a tourné avec ça et après on a mis un filtre. Et comme on avait une batterie de merde, on devait s’arrêter souvent pour la recharger. On a fait le clip en deux après-midis.

     

    Vous avez aussi repris « Simply Are » d’Arto Lindsay. Une reprise pour un premier album, c’est un peu gonflé ?

    Armand : Maintenant c’est peut-être gonflé, mais si tu écoutes les premiers albums de Rolling Stones, par exemple, il n’y a pas une seule chanson qu’ils aient écrite. Idem pour les Beatles… Et puis, on adore Arto Lindsay, un artiste très décalé et étrange, et très bon compositeur…

    Ulysse : On l’a fait un peu au dernier moment. Puis on se l’est réappropriée, c’est pas une pâle copie. On l’aimait tellement.

     

    Vous savez si Arto Lindsay l’a écouté ?

    Ulysse : Non, on a essayé de le contacter. Mais les nouvelles technologies, à priori, c’est pas encore son truc. (rires)

     

    « Wanted », c’est la seule chanson de l’album sur laquelle vous avez invité une chanteuse, n’est-ce-pas ?

    Armand : Oui, c’est ma petite copine. C’est elle qui signe aussi tout notre univers graphique, elle s’appelle Victoria Lafaurie. Elle avait écrit et composé une chanson, elle nous plaisait beaucoup, donc on a décidé de l’enregistrer.

     

    Album « Green Juice » sur le label Half Awaye, disponible en digital (ItunesSpotifyDeezer)
    En concert : le 11 octobre à l’Alhambra (Paris)

     

    Interview de Abigail Ainouz pour LesInrocks

     

     

     

  • Instant City Playlist – Summer 2016

     

     

    Summer 2016

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City Collection Printemps / Eté 2016 est enfin en ligne !

    On attaque avec le remix de Darius du trax « Give You Up », énorme carton du Français Crayon, le nouveau poulain de la scène electro parisienne. Emmené par la voix délicate de l’Australienne KLP, d’une fraicheur absolue, « Give You Up » évoque les plaisirs estivaux, le beach-volley en petite tenue, les terrasses panoramiques. Le remix de Darius dissipe quant à lui les derniers cumulus qui s’agrippaient encore à la piste de danse, offrant une double, une triple, voire une quadruple dimension au morceau original.

    Parce que c’est l’été, parce qu’il fait chaud, on se repasse en boucle le trax edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, sorti il y a presque deux ans. Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur leur site internet. C’est beau et original… A noter aussi l’article publié l’année dernière dans le Mag Instant City, au sujet de l’histoire du sample utilisé dans ce morceau. A découvrir…

    Le Français Antis du label Madman Regent nous emmène à présent faire un tour du côté de Saint-Tropez avec son remix de « La Madrague » de Bardot qui nous fait presque déjà regretter l’été.

    On continue avec la dernière sensation du moment, Marst et son remix du « Paradisco » de Charlotte Gainsbourg sorti en 2012. Tout le monde en parle, à commencer par Laurent Garnier, qui le playliste dans son émission de radio hebdomadaire « It Is What It Is » (Le Mouv’ / Pure Fm / Couleur 3) et qui ne cesse de le jouer partout sur la planète, quasiment à chacune de ses représentations (Time WarpNuits SonoresBerghain & Panorama Bar, Londres, New York…). Il en vient même à le comparer à son célèbre « Crispy Bacon », un honneur pour Marst ! Quant au magazine Tsugi, il écrit à son propos : « Laurent Garnier a vu juste, Marst est le nouveau qui monte dans la techno française. Le Rouennais électrise avec ses arpèges profonds et ses basses cataclysmiques ! Les stroboscopes sont sur le point d’exploser, la foule est aussi compacte qu’à la première heure ».

    A suivre Apollo Brown & Ras Kass du label Mello Music Group, et leur trax « H20 (feat. Pharoahe Monch & Rakaa Iriscience) » extrait de l’album « Blasphemy ». Même si les influences du duo se trouvent plus du côté de Journey ou des Carpenters, on n’y voit que du feu tant leur hip-hop semble couler de source.

    Sur le label californien Stones Throw Records, un ovni, une vraie bombe, « Suede », le premier single des deux compères de NxWorries, à savoir Anderson Paak et Knxlwledge. Stones Throw Records, notre label préféré du moment, à l’éclectisme qui ne se dément pas…

    Toujours sur le label californien Stones Throw Records, le duo californien Myron & E, avec leur titre « Going In Circles » qui fleure bon la soul de Marvin, le quatuor à cordes et les pics de testostérone qui vont bien. A savourer sans modération…

    Le bougre aurait pu s’appeler Jacques Danielle, Marc Tiny ou Henri Card, mais c’est sous le pseudonyme de Jean Tonique que l’insoupçonné Parisien Antoine Roux, ce jeune producteur scrupuleusement technique, rigoureusement verni par le talent, illumine les plages et sévit sur les pistes aux côtés de Yuksek, producteur rémois avisé dont la discothèque Partyfine s’étoffe sans prendre une ride.

    Dandy malgré lui ? Avec ses mélodies légères, ses textes au scalpel et sa voix de séducteur, Stéphane Dorey aka Fergus Pop trace joliment sa route entre pop anglo-saxonne et chanson française, avec de prestigieuses berlines (Gainsbourg, Dutronc, Daho, Biolay…) dans le rétro… « Je Ne Sens Rien », premier extrait de son album « Vulnérable » sorti en 2015, peut constituer la preuve par trois que le petit gars pourrait bien aller aussi loin que ses illustres prédecesseurs.

    Le Toulousain Paul Monnier du collectif Pol Cast & Friends est un troubadour. Ce touche-à-tout génial fait le grand-écart depuis plus de quinze ans entre communication sonore, avec sa société Volume Original, chanson, poésie, écriture, promotion d’artistes.

    Des Bordelais de Pandore, nous ne savons pas grand chose, alors nous devrons nous contenter de ces quelques vers :

    Un château de sable et tellement d’efforts
    J’y verse mon âme et tous mes trésors
    J’y verse mes larmes, ma boîte de Pandore…

    Derrière Moutarde se cachent les deux producteurs parisiens Andrex & VB, membres de l’association « Beat à l’air », créée en 2012 dans le but de promouvoir la culture alternative dans les domaines du street art, du son et de la mode. Le moins qu’on puisse dire, c’est que leur trax « Discofood » est imparable et d’une efficacité diabolique. Et ça nous ramène au début des années 2000, aux grandes heures de la house à la Française. Allez, tiens, je tombe les tongues… je danse et rien ne m’arrêtera !

    Back to Stones Throw Records, on ne s’en lasse pas, avec Knowledge, moitié de NxWorries, et son brûlot « Jstowee », à la rythmique hypnotique.

    Qu’est-ce que vous diriez d’une bonne Forêt Noire pour finir cette journée de plage ? Ca vous tente ? Alors il va falloir écouter le trax jusqu’au bout, en ne manquant surtout pas le passage entre 3:30 et 5:30, et vous pourrez gagner la recette de ce merveilleux dessert, offerte par la direction d’Instant City. Le Parisien Mona & Co se livre ici à une relecture quelque peu singulière du titre « Chez Roger Boite Funk » des Troublemakers. Alléchant…

    On continue avec le titre « Honest » des beatmakers Black Lions en collab avec Johnny Maynne. Sympa pour regarder le soleil tomber dans la mer…

    Et pour finir le voyage, laissez vous bercer par le son du trompettiste Dave Douglas, propriétaire du label new-yorkais Greenleaf Music. C’est planant à souhait, parfait pour s’endormir…

    Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.

     

     

     

     

    L’Impératrice : Vanille Fraise ♗

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    Nxworries – Anderson Paak & Knxwledge : Suede

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    Dungeon Sessions – NxWorries (Anderson.Paak & Knowledge) : Suede

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    Myron & E : Broadway (Video)

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    Jim Tonique : Teaser #2 « Near You » (From You EP)

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  • Waiting for The Get Down

     

     

    La première partie de « The Get Down », composée de six épisodes, débarque le 12 août sur Netflix.

     

    Plus que quelques jours avant de pouvoir découvrir la nouvelle sensation de l’été Made in Netflix. La série « The Get Down », écrite et mise en scène par le réalisateur de « Moulin Rouge », Baz Luhrmann, s’offre un dernier trailer avant que la plateforme américaine ne dévoile en intégralité les six épisodes de la première saison.

    Comme la précédente bande-annonce diffusée en janvier 2016, cet ultime trailer met en avant les différents courants musicaux qui vont rythmer la série. Mais cette fois, les nouvelles images font la part belle au hip-hop et au street art. Des coupes afro, en passant par le scratching et l’apparition d’un groupe de jeunes MC, rien n’est laissé au hasard, la reconstruction historique et culturelle semblant extrêmement réaliste.

     

    Official Trailer (Juin 2016)

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    La deuxième partie du trailer se concentre davantage sur le côté soap du show et l’histoire d’amour façon « Romeo + Juliet » qui servira de sous-intrigue. Très rythmée, baignant dans un festival de couleurs, avec la bénédiction du rappeur américain Nas à la production, « The Get Down » a toutes ses chances pour prétendre au titre de série de l’été.

    Pour rappel, ce drama se concentre sur la période allant de la fin du disco à l’arrivée des nouvelles scènes musicales du Bronx dans les années 1970. À travers le destin de plusieurs jeunes New-Yorkais qui tentent de s’exprimer et de trouver leur identité aussi bien dans l’art et la danse que la musique, la série dépeint les lieux iconiques de ce New York en pleine mutation.

    Et avant de vous jeter sur « The Get Down » dès sa sortie sur Netflix, comme la vérole sur le bas-clergé, mettez-vous déjà dans l’ambiance en vous refaisant le docu « From Mambo to Hip-Hop, a South-Bronx Tale », que nous avions diffusé dans le cadre d’un article paru en avril 2015.

    Allez, salut maintenant !

     

    Ultime Trailer (Août 2016)

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  • Autour de Chet…

     

     

    Après « Autour de Nina » en 2015, Verve présente cette année « Autour de Chet », album et tribut consacré à l’immense crooner trompettiste Chet Baker. Un casting prestigieux pour un artiste au talent hors norme. Chronique d’un projet jazz au combien risqué…

     

    Alors que le biopic « Born To Be Blue », consacré à la vie de Chet Baker, débarquait sur les écrans américains le 1er avril 2016, avec Ethan Hawke qui se glissait dans le costume du trompettiste et chanteur emblématique du style West Coast Jazz des Années 50, la nouvelle génération du jazz se mobilisait de l’autre côté de l’Atlantique pour rendre hommage au légendaire musicien. Ainsi, une quinzaine d’artistes déjà connus du grand public, de Charles Pasi à Erik Truffaz, en passant par Yael Naïm, Elodie Frégé, Airelle Besson, Camélia Jordana, Benjamin Biolay ou encore Bojan Z, se retrouvaient en studio autour de Clément Ducal, qui avait déjà dirigé « Autour de Nina » l’an passé, pour collaborer à cet album composé de dix titres.

     

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    Autour de ce projet, une dizaine de chanteurs se ré-approprient donc les standards magnifiés par Chet Baker, et leurs voix se marient au jeu musical de six trompettistes de talent. « Autour de Chet » est un album gorgé d’émotion, sur lequel les duos se créent et l’alchimie prend doucement, au rythme de standards du Jazz devenus incontournables. Du Chet Baker revisité, modernisé mais toujours respecté…

     

    Charles Pasi : It Could Happen To You

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    Crooner vulnérable, Chet Baker a su poser les marques d’un nouveau genre. « Autour de Chet » est un album à l’image de son inspirateur, où l’essentiel est au centre du jeu. Une émotion prégnante, dénominateur commun de ces dix moments choisis.

     

    Elodie Frégé, Alex Tassel : But Not For Me

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    Ibeyi, Benjamin Biolay : Moon & Sand

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    Camélia Jordana & Erik Truffaz : The Thrill is Gone

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    « Autour de Chet » (Full Film HD)

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  • Le Rex Club fait peau neuve

     

     

    Considéré comme le temple parisien de la techno, le Rex Club s’apprête à subir un lifting complet. Révélée par le site internet de Telerama, l’information devrait interloquer les nombreux adeptes de ce club historique. On attend avec impatience la réouverture prévue le 10 juin.

     

    Situé dans le 2ème arrondissement de Paris, le Rex Club tire son nom de son installation dans le sous-sol du Grand Rex. Après avoir proposé de la musique disco dans les années 70, puis rock dans les années 80, sa programmation est depuis 1993 orientée vers la musique électronique. Cette salle est aujourd’hui considérée comme l’un des hauts lieux de la techno à Paris et dans le monde, pour son histoire et ses programmations de haut standing : Carl Cox, Laurent Garnier, Jeff Mills, Boys Noize, ou encore Kerri Chandler … En septembre 2006, le club s’est doté d’un nouveau sound system de multidiffusion unique au monde, avec 70 points de diffusion répartis dans la salle.

    Les travaux, qui vont chambouler tout le design du lieu, ont été confiés à deux jeunes architectes. Entièrement rafraîchi, le club comprendra deux nouveaux marquages de couleur bien distincts : le dancefloor, la cabine de DJ et ses abords, ont été repeints dans des tons gris « industriel ». Le bar principal et les différents escaliers seront repeints dans une gamme rouge. Pour la piste de danse, les architectes ont opté pour un revêtement en caoutchouc parsemé de frises noires et blanches. Enfin, la hauteur du sol sera rabaissée de 20 centimètres pour atteindre trois mètres de hauteur sous plafond.

    Un cliché a particulièrement ému les fans du lieu : le démontage du parquet d’origine datant de 1952…

     

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    Instant-City-Rex-Club-001

     

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    © By denzninch for La Mula

     

     

     

  • En 2016, Londres fête les 40 ans du Punk

     

     

    Happy Birthday Punk London !

     

    En 1976, la culture Punk transcende les rues londoniennes. Quarante ans plus tard, Londres célèbre en fanfare l’héritage de ce mouvement, dont les Sex Pistols en devinrent le symbole aux yeux du monde. Même si le terme « Punk » est né aux Etats-Unis, pour qualifier la musique des Motor City Five (MC5), et même si Malcolm McLaren reconnaît s’être considérablement inspiré des groupes américains, les véritables débuts du mouvement sont les premiers concerts des Sex Pistols au Roxy Club à Londres. Leur passage à la télévision suscita à la fois une vague d’engouement et d’hostilité, aboutissant à l’interdiction de leurs concerts, ce qui fut le terreau de la médiatisation du Punk et enflamma la jeunesse de 1976 à 1980.

    Pour marquer les 40 ans de la sortie de leur premier single « Anarchy in the UK », une série d’événements célèbre l’influence majeure des Sex Pistols. Et c’est parti pour une année entière de concerts, expositions, films, défilés et autres événements en tous genres dans toute la capitale britannique, pour mettre à l’honneur cette culture subversive, replonger dans les racines du Punk et explorer son influence sur la culture et la société moderne, de la musique au cinéma en passant par la politique et la mode.

     

    Exposition :

    British Library (96 Euston Rd, London NW1 2DB, UK)

    Fanzines, flyers, enregistrements et pochettes de disques.

    ✓ Du 13 mai au 19 septembre 2016

     

    Concerts :

    Rough Trade Store (130 Talbot Rd, London W11 1JA, UK)

    Un des temples de la culture Punk

    ✓ Du 1er mars au 30 novembre 2016

     

    Punk Weekender :

    Roundhouse (Chalk Farm Rd, London NW1 8EH, UK)

    Deux jours entiers de concerts et d’échanges.

    ✓ Les 9 et 10 juillet 2016

     

    Punk On Film :

    BFI Southbank (South Block, Belvedere Rd, London SE1 8XT, UK)

    Mise en avant de la diversité du mouvement Punk à travers une sélection de nombreux films, documentaires et images d’archives rarement vus sur grand écran.

    ✓ Du 1er au 31 août 2016

     

    Anarchy In The UK :

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