Catégorie : Culture

  • Vahram Muratyan | Paris vs New York

     

     

    L’artiste et designer graphique Vahram Muratyan est l’auteur du livre adapté de son blog lancé en 2010, « Paris versus New York », ouvrage célébrant les deux villes légendaires, à travers un match visuel et amical.

     

    Vahram Muratyan débarque à New York en septembre 2010, la bouche en cœur et l’envie de publier des livres illustrés. Ce graphiste (très) parisien, bobo assumé, ne connaît personne dans le monde de l’édition, il trouve portes closes. Quand il repart trois mois plus tard, il a signé un contrat chez Penguin Random House, l’une des plus grandes maisons américaines et est devenu une star du Web. Entre septembre et décembre, tout ce qu’il a fait, c’est lancer un blog : Paris vs New York.

     

    « Je rêvais de vivre à New York depuis des années, explique l’auteur à 20Minutes. Ça m’amusait de comparer les deux villes. »

     

    Avec un trait épuré et beaucoup d’humour, il compare donc jour après jour, à coup de vignettes acérées et colorées : baguette ou bagel ? Expresso ou Americano ? Godard ou Woody ? « Ce n’était pas de la pastille de presse, simplement montrer que mon cœur est partagé entre les deux villes. »

    D’ailleurs, son cœur est même un peu plus partagé que ça. D’origine arménienne, Vahram Muratyan a grandi à Saint-Germain en Laye, où son grand-père lui a donné le goût de la cartographie, et sans doute aussi du voyage. A moins que cela ne soit l’apanage de sa mère, qui « vendait du rêve » aux gens, à l’agence aérienne TWA à Paris. Outre Paris et New York, Muratyan garde aussi une affection particulière pour Istanbul, et pour l’Europe en général.

     

    « L’urbanisation, la façon dont on vit dans les villes aujourd’hui, ça m’intéresse. J’ai choisi New York et Paris, mais je pense qu’un habitant de Londres ou Séville peut aussi se demander à quoi correspond tel ou tel dessin dans sa ville. C’est comme mon guide de voyage un peu perso. »

     

    Mais qui convient bien à beaucoup d’autres, puisque trois millions de visites sont rapidement comptabilisées sur le blog. « Au départ, je pensais faire une série d’affiches sérigraphiées, une exposition intime à mon retour. Mais le blog a très vite pris. C’était dingue apparemment ». Une semaine après le lancement du blog, Vahram Muratyan se met à recevoir des appels d’éditeurs. Tandis que les articles anglais et français se multiplient, il choisit finalement Penguin, avec son agent. Et très vite, 10/18 achète les droits du livre : « C’est ce livre qui me permet de rencontrer tous les gens que je voulais voir pour mes autres projets de départ ».

    Avoir dessiné son tiraillement lui permet pour l’instant de ne pas choisir. Bobo transatlantique, il continue ses voyages entre Manhattan et le Haut-Marais. Une success-story à l’américaine…

     

    © Charlotte Pudlowski @ Slate.fr

     

     

    Après une présentation des face-à-faces chez colette et au Standard à New York (août et septembre 2011), suivie de la sortie du livre « Paris vs New York » traduit et adapté (Etats-Unis, France, Brésil, Italie, Allemagne, Corée du Sud et Japon), les oeuvres étaient exposées en 2012 pour le 100ème anniversaire du prestigieux restaurant d’Alain Ducasse, Benoît.

    Vahram Muratyan a depuis signé des créations pour Prada, Nespresso ou Hermès et publie chaque semaine sa chronique visuelle dans « M », le magazine du Monde. En parallèle, il travaille sur ses prochaines aventures entre la ville Lumière et la Grosse Pomme. Son dernier ouvrage sorti le 5 novembre 2014 aux éditions Stock, « Tick Tock, mémoires visuelles du temps qui passe », est une célébration graphique et colorée de notre époque.

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vahram Muratyan Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vahram Muratyan @ Awwwards

     

     

     

  • Warhol Unlimited

     

    Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre une exposition exceptionnelle à Andy Warhol, autour de sa série monumentale des Shadows. Réalisées en 1979, les Shadows sont le fruit d’une commande d’un cycle de 102 peintures acquis par la Dia Art Foundation, partenaire de l’exposition.

    Deux photographies abstraites d’ombres portées sont sérigraphiées sur des fonds peints au balai éponge, alternant 17 couleurs différentes. Présentée pour la première fois hors des États-Unis, cette installation démesurée de plus de 700 m² et 130 m de long, la plus grande jamais réalisée par Andy Warhol, constitue le coeur de l’exposition. Ce chef-d’oeuvre peu connu synthétise les questions qui traversent toute l’oeuvre de l’artiste pop, de la répétition et de l’occupation de l’espace.

    D’autres oeuvres plus anciennes de Warhol sont mises en regard de Shadows autour des thèmes de la répétition (ses célèbres séries sérigraphiques comme celles des « Fleurs », « Elvis » ou encore « Chaises électriques ») et de la variation (ses autoportraits), de ses oeuvres abstraites et des environnements comme ses papiers peints ou ceux réalisés autour des concerts performances du Velvet Underground.

    Une sélection de ses films les plus marquants est également projetée en 16mm, leur format d’origine.

     

    « Warhol Unlimited » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, du 2 octobre 2015 au 7 février 2016.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Warhol Unlimited au MaM

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Warhol Unlimited @ Paris Musées

     

     

  • Esther Teichmann, en quête de lumière…

     

    Si vous passez par Paris entre fin octobre et fin novembre 2015, faites un tour à la Galerie Les Filles du Calvaire, pour y découvrir l’oeuvre étonnante de la photographe germano-américaine Esther Teichmann, dans le cadre de son exposition « In Search of Lightning ».

    En combinant magnifiquement l’image fixe et mobile, le collage et la peinture, en créant des univers alternés qui rendent poreuse la frontière entre ce qui relève de l’autobiographie et la fiction, Esther Teichmann nous emmène dans son voyage initiatique, à la découverte des origines des rêves et du désir, et nous révèle comment ceux-ci sont intimement liés aux expériences de perte et de représentation. Par un affichage parallèle de photographies ou des films juxtaposés avec des ensembles fictifs et des corps de femmes, des milliers d’histoires apparaissent…

     

    Esther Teichmann
    « In Search of Lightning »
    Galerie Les Filles du Calvaire
    Exposition du 30 octobre au 28 novembre 2015
    Vernissage le jeudi 29 octobre de 18h00 à 21h00

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Esther Teichmann aux Filles du Calvaire

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Filles du Calvaire @ Paris Photo

     

     

  • Evénement | FIAC 2015 au Grand Palais

     

    FIAC 2015, la grande foire de l’Art Contemporain, sera à l’honneur dans les rues et les galeries de la capitale du 22 au 25 octobre 2015. C’est un peu comme le Festival d’Avignon, il y a le « On » (au Grand Palais) et le « Off » avec un parcours « Hors Les Murs ».

    La FIAC intra-muros, c’est au Grand Palais, de 12h00 à 20h00 (nocturne vendredi 23 jusqu’à 21h00), 40 euros.

    Le Parcours « Hors Les Murs », ce sont des expos dans une vingtaine de lieux culturels de Paris, comme Allan Kaprow au Petit Palais, Dan Graham Place Vendôme ou Virginie Yassef au Jardin des Plantes. Sur la liste des endroits à parcourir, il y a le Jardin des Tuileries, la Ménagerie de Verre, le Musée du Luxembourg, le Centre Pompidou, le Musée d’Art Moderne et la Fondation Cartier, entre autres. Un plan est disponible sur le site officiel. Beaucoup d’oeuvres sont exposées aussi à l’extérieur, sur les berges de la Seine par exemple.

    Au programme, des films projetés dans divers auditoriums, de la peinture, des sculptures, et pour aller de l’un à l’autre, vous pourrez utiliser le vélib, le métro, vos pieds ou des navettes fluviales qui relieront le Grand Palais et la Cité de la Mode à une vingtaine d’autres lieux culturels, à condition de présenter votre laisser-passer FIAC.

    La nouveauté de cette année, c’est le concept de « Parcours Sonore ». Pour le tester, rendez-vous à la Maison de la Radio. Et pour les couche-tard, à l’occasion de la nocturne le jeudi 22 octobre, les galeries fermeront exceptionnellement à 22h00. La FIAC sera clôturée par la remise d’un prix, le prix Marcel Duchamp, créé en 2000 par des collectionneurs, et qui récompensera un artiste résidant en France parmi les quatre nommés. Le nom du lauréat sera annoncé le 24 octobre. Pour finir, la FIAC c’est aussi l’occasion de faire un focus sur les métiers de l’art, principalement celui de commissaire d’exposition et de critique d’art. Six jeunes qui débutent dans la carrière ont été invités sur recommandation de professionnels avertis pour participer à une conférence lors du vernissage au Grand Palais avec pour thème la scène artistique contemporaine française.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] FIAC 2015

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] FIAC 2015 : infos pratiques

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] FIAC 2015 : Facebook

     

     

  • Fernando Kindelàn | Inside and Out

     

    La galerieartima donne carte blanche à Fernando Kindelàn, pour sa nouvelle exposition : Inside and out.

    Pour cette troisième exposition personnelle à la galerie, Fernando Kindelán renoue avec les thèmes qu’il affectionne : la ville, sa lumière et ses reflets, le grain de l’asphalte, les passants traversant la rue… Cette fois pourtant, il se dévoile et nous laisse entrevoir un peu de son intimité avec le portrait de sa femme ou de cette amie assise dans un café.

    Ses peintures possèdent une force qui leur est propre. Chacune est pour Fernando la quête d’une beauté cachée qui ne se laisse découvrir qu’après un intense effort d’observation.  Il aime modifier la vision normale des choses et des cadrages, il accentue les contrastes et force les perspectives. Et c’est cette distorsion si particulière de la réalité qui lui permet de capter un instant fugace de silence et de lumière, une sensation esthétique qui touchent chacun d’entre nous.

    Nous vous invitons donc à découvrir ses nouvelles toiles à la galerieartima jusqu’au 31 octobre 2015.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fernando Kindelán Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] galerieartima

     

     

  • Théâtre | Oscar et la Dame Rose

     

    « Oscar et la Dame Rose » a déjà été lu par des millions de personnes dans le monde (et traduit en 50 langues) et son adaptation au théâtre a été jouée sur toutes les scènes. Après Danielle Darrieux qui créa le rôle en 2003, puis Anny Duperey, Eric-Emmanuel Schmitt est heureux de confier cette nouvelle création à Judith Magre, une des plus grandes comédiennes de la scène française.

    « J’ai essayé d’expliquer à mes parents que la vie, c’était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau : on croit avoir reçu la vie éternelle. Après, on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n’était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaie de le mériter. Moi qui ai cent ans, je sais de quoi je parle. Plus on vieillit, plus faut faire preuve de goût pour apprécier la vie. On doit devenir raffiné, artiste. N’importe quel crétin peut jouir de la vie à dix ou à vingt ans, mais à cent, quand on ne peut plus bouger, faut user de son intelligence. »

    (Oscar et la Dame Rose – Eric-Emmanuel Schmitt)

    Au Théâtre Rive Gauche à partir du 23 septembre 2015, du mardi au samedi à 19h00 et le dimanche à 15h00.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Théâtre Rive Gauche

     

     

  • The Velvet Underground à la Philharmonie de Paris en 2016

     

    Après David Bowie en 2015, la Philharmonie de Paris s’attaque à un autre monument du rock en consacrant, du 30 mars au 21 août 2016, une exposition à l’incontournable The Velvet Underground ! L’occasion de redécouvrir le parcours et l’influence de ce mythique groupe new-yorkais formé par Lou Reed et John Cale..

     

    À l’occasion du 50ème anniversaire du fameux « album à la banane », cette exposition fera partager l’histoire et l’héritage d’un groupe éclair (1965-1970), The Velvet Underground, qui a marqué l’histoire de la musique de son empreinte indélébile.

    S’ouvrant sur le paysage de l’Amérique à l’aube des sixties, le parcours met en scène l’émergence de mouvements créatifs marginaux, initialement très minoritaires, puis de plus en plus influents. C’est dans ce contexte que se produit la rencontre improbable entre Lou Reed et John Cale. De leur association survoltée naîtra une alchimie aussi dense qu’éphémère : un univers au son inédit, intrigant et vénéneux.

    En décembre 1965, Andy Warhol prend cette bande de punks avant l’heure sous son aile dans sa Factory, où ils intègrent une trop parfaite beauté qui se fait appeler Nico. En flirtant avec tous les autres arts, les avant-gardes et la mode, ils bricolent des shows futuristes où fusionnent musique live, projections, light-shows et danses sur des textes crus et une symbolique sexuelle débridée. Trop en avance sur son époque, le groupe échoue commercialement. Après un deuxième album qui joue avec la dynamite, secoué par les excès et les batailles d’ego, le Velvet est donné pour mort en 1968. Il renaît avec deux derniers albums plus sereins et décontractés, qui annoncent la carrière solo de Lou Reed.

    Mais c’est après sa séparation que le Velvet a vu sa courbe de notoriété grimper en flèche, phénomène unique dans l’histoire du rock. Le Velvet donne envie : ses sonorités fascinent, son esprit captive et son irrévérence intransigeante galvanise les musiciens depuis plusieurs générations, d’Iggy Pop à Nirvana ou les Kills, de Noir Désir à Vanessa Paradis.

    A l’occasion de cette exposition exceptionnelle, la Philharmonie de Paris proposera également, du 2 au 5 avril 2016, un week-end spécial The Velvet Underground avec notamment John Cale sur scène ! Rappelons que son dernier concert parisien remonte au 23 octobre 2014. C’était au côté de Patti Smith, à la Fondation Cartier.

     

    Commissaires
    Christian Fevret, Carole Mirabello

    Réservation bientôt disponible

     

     

    Instant-City-Velvet-Underground-010

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Philharmonie de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts

     

     

  • Envie d’une balade littéraire ? Marchez jusqu’au Marché…

     

    En cette fin d’été, profitez des derniers rayons de soleil pour aller flâner dans le XVe arrondissement de Paris. Le Parc Georges Brassens vous ouvre ses portes. Plus qu’un simple parc, c’est une promenade en pleine nature que vous propose ce site avec un relief vallonné, une rivière, un lac et d’immenses pelouses où vous allonger avec un bon livre, bercé par le chant des serins. Ca tombe bien, non loin de là, sous les halles jouxtant le parc, se trouve le Marché du Livre ancien et d’occasion. Vous pourrez déambuler  avec les nombreux Français ou étrangers, amateurs ou professionnels, qui viennent arpenter les allées des quelques 60 libraires, à la recherche de la perle rare ou tout simplement d’un roman de quelques sous à lire sous un arbre près de la rivière, avec les odeurs du jasmin et du chèvrefeuille. En arrivant, vous pouvez visiter le parc situé sur ce qui fut au 18ème siècle le vignoble Périchot puis des jardins maraîchers au 19ème siècle et les abattoirs de Vaugirard au 20ème siècle, dont on voit encore le beffroi, qui servait de point central au marché à la criée et la halle aux chevaux, le lieu de vente des chevaux destinés à l’abattoir.

    En plus de cette promenade à travers l’histoire de la ville de Paris, prenez le temps pour un peu d’art en plein air : les deux sculptures de taureaux de part et d’autre de l’entrée monumentale sont signées Isidore-Jules Bonheur. Ces taureaux ornaient à l’origine les jardins du Trocadéro. Il y a également un buste du docteur Emile Decroix (vétérinaire propagateur de l’Hippophagie, la consommation alimentaire de viande de cheval), un « porteur de viande » d’Albert Bouquillon, une tête de cheval, « L’Ane » de François-Xavier Lalanne et un buste de Georges Brassens par André Greck, un sculpteur français qui a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger, plusieurs fois Grand Prix de Rome puis pensionnaire à la Villa Médicis avant de terminer sa carrière comme professeur de dessin à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Pour l’anecdote, Georges Brassens lui-même commanda au sculpteur un buste de Jacques Brel en 1981.

    Le poète et chanteur vivait à proximité du Parc qui porte aujourd’hui son nom et dont toutes les allées portent le titre d’une chanson, au 42 de la rue Santos-Dumont. Vous pourrez longer cette rue en partant, un petit havre de paix avec de jolies maisons aux allures de cottages anglais, et vous asseoir au bar-restaurant « Chez Walzcak » autrement appelé « Aux Sportifs Réunis ». Ce lieu unique, au cachet des années 50, était fréquenté par Georges Brassens. Vous pourrez aussi visiter la Villa Santos-Dumont, conçue dans les années 20 par l’architecte Raphaël Paynot (en hommage à l’aviateur brésilien qui fit sensation par ses prouesses au Parc des Bagatelles). A l’époque, il n’y avait à cet endroit que champs de blé et vignes. Peu à peu, les propriétaires ont vendu les parcelles à des promoteurs. L’architecte en achète pour y construire un lotissement de 25 villas vendues à des artistes comme Fernand Léger au n°4, les sculpteurs Ossip Zadkine au n°3, Grandet au n°6 et Emmanuel Guerin au n°13, Malvina Hoffman, élève de Rodin au n°25, son atelier au n°10, Mme Zack, galeriste, au n° 8… La maison du n°15, recouverte de mosaïques, était celle du mosaïste italien Gatti.

    De retour à la maison, dégustez le bon miel ramené des ruches du parc et ouvrez une bouteille de « Clos des Morillons », le pinot noir issu des vignes du parc situées en haut de la colline et qui sont encore exploitées. La vigne comporte 700 pieds, ce qui en fait la seconde plus importante de Paris après celle de Montmartre. Les vendanges ont lieu à la mi-septembre (200 kg de raisin) et les bouteilles sont vendues aux enchères à la mairie du 15ème (320 bouteilles par an), un autre moment pittoresque à passer en plus d’un acte généreux, les bénéfices de la vente étant reversés à une œuvre sociale de l’arrondissement. Et pour finir cette journée ensoleillée et bucolique en plein Paris, rien de tel qu’une petite soirée au théâtre Silvia Montfort (du nom d’une actrice, « Les Misérables » en 1958 avec Jean Gabin) qui jouxte lui aussi le Parc. Pour un spectacle de cirque « Celui qui tombe » en septembre, ou la projection d’un film « Célébration » en hommage au créateur Yves Saint-Laurent aussi en septembre 2015.

     

    Marché du Livre

    104 rue Brancion

    Métro Porte de Vanves

    de 9h à 18h

     

    Parc Georges Brassens

    Ouvert tous les jours de 8h30 à 21h30

    42 rue des Morillons

    Métro Convention

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vidéos « Sur les pas de Georges Brassens »

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Programmation du théâtre Silvia Montfort

     

     

  • Dessin d’actualité | Hub’ : Ses pensées profondes

     

     

    « Vous trouverez ici de quoi secouer le cocotier avec des dessins d’actualité, des dessins humoristiques ainsi que des aphorismes et pensées qui accompagneront vos journées ».

    C’est ainsi que Hub’ définit le contenu de son Blog : « Dessins d’actu, d’humour et pensées profondes ».

    Comme bon nombre de dessinateurs d’actu, Hub’ possède plusieurs couleurs à son arc : il peut travailler aussi bien pour un éditeur (illustration de livres), que pour un organe de presse, une entreprise (affiches, plaquettes, logos…) ou pour la pub. Et pour couronner le tout, il peint. De petites toiles de moins d’un mètre par un mètre, très colorées.

    Instant City a eu envie de le contacter afin d’en savoir un peu plus sur ses « pensées profondes ».

     

    iCity = Bonjour Hub. Quelques mots pour vous présenter à nos internautes ?

    Hub = Telle une étoile filante, après de brillantes mais courtes études à la Fac d’Arts Plastiques de Strasbourg, j’ai vécu de ma peinture une dizaine d’années. Quelques concessions avec moi-même et quelques rencontres éclairantes plus tard, j’ai bifurqué vers mon métier actuel de dessinateur / illustrateur. Cela fait maintenant quelques décennies que cela dure : je passe allègrement de l’édition à la pub, de la pub à la presse, de la presse au web et inversement. Le web m’a incontestablement permis de me faire connaître au-delà des rendez-vous traditionnels et d’élargir ainsi ma clientèle, que ce soit par mon blog, les sites collectifs ou les réseaux sociaux. J’ai pu ainsi développer d’autres approches du dessin comme celle du « dessin d’actu », par exemple.

     

    iCity = Votre Blog existe depuis 2007. En huit ans, il a déjà accueilli 285 864 visiteurs. Pourquoi avoir démarré ce blog ?

    Hub = J’ai démarré ce blog lorsque Sarkozy est arrivé au pouvoir, c’est cet événement qui m’a donné envie de partager mes dessins d’actu, qui jusque-là restaient plutôt confidentiels. En effet, le personnage prêtant généreusement le flanc à la caricature et à la satire, l’occasion était trop belle de me lancer, c’était comme une évidence. En parallèle, mes dessins humoristiques et mes aphorismes en ont également profité pour sortir de leur réserve… Donc merci à Sarkozy, à défaut de bien d’autres choses, il aura au moins permis de réussir ça !

     

    iCity = Quelques mots pour commenter quelques-unes de vos « pensées profondes » :

    « Le tube cathodique est une grosse ampoule peu éclairante ». Vous ne trouvez guère de qualités à l’écran plat…

    Ecran plat comme encéphalogramme plat ?

    « Au bout de 20 ans de mariage, une chambre à coucher devient une chambre à dormir ». Pensez-vous également que l’amour ne dure que trois ans ?

    Oui si on n’essaye pas les autres pièces de la maison pour éviter de s’endormir.

    « En ce moment sur le tour de France, il y a plein de types en vélo déguisés en cyclistes »

    Lorsque vous partez au boulot à bicyclette, vous êtes un type en vélo, mais lorsque vous mettez un casque, un bermuda moule-burnes et un T-shirt qui ressemble à un panneau publicitaire avant d’enfourcher votre vélo high-tech, vous devenez un coureur du Tour de France, et ce même si vous n’y participez pas.

     

    iCity = Avez-vous des thèmes qui vous tiennent plus particulièrement à cœur ? J’en ai retenu quelques-uns : le sport, la science, l’Europe et tout particulièrement l’Allemagne.

    Hub = En fait tout m’intéresse à des degrés divers selon l’actualité du moment. Il y a des sujets qui s’imposent à moi par leur gravité ou à l’inverse par leur côté cocasse et d’autres que je traiterai un peu par défaut, juste parce qu’à ce moment-là j’ai envie de dessiner et que j’ai le temps, les dessins qui en résulteront ne seront d’ailleurs pas forcément les moins bons. En ce qui concerne l’Allemagne, vous avez sans doute raison, étant d’origine alsacienne ceci pourrait expliquer cela…

     

    iCity = Vous avez  un sens aigu de la formule : n’avez-vous jamais pensé écrire un « One Man Show » ?

    Hub = Non jamais mais vous m’en donnez l’idée à l’instant même, ce qui ne veut pas dire que je le ferai.

     

    iCity = Ou de les compiler dans un petit « recueil de pensées profondes » qui serait accompagnées de vos dessins.

    Hub = Ca en revanche, je l’ai fait il y a une dizaine d’années sous le titre : « Quand on y pense ça fait réfléchir » (plus de 400 pensées profondes). Une maison d’édition était intéressée mais y a renoncé au dernier moment car elle venait d’éditer un autre auteur de pensées et aphorismes dont l’ouvrage ne s’était vendu qu’à 3000 exemplaires, insuffisant selon elle. Elle espérait 5000 minimum. Si vous ne vous appelez pas Frédéric Dard, Philippe Bouvard, Baffy ou Patrick Sébastien (grand penseur devant l’éternel), difficile apparemment de populariser les pensées et aphorismes de quelqu’un de peu connu, la notoriété étant plus importante que la qualité du contenu pour vendre ce type de recueil, à moins que je ne sois pas tombé sur les bonnes personnes… Je reste donc ouvert à toutes propositions.

     

    iCity = Quelques perles de votre Blog, mais il y en a de très nombreuses :

    « Si tu rentres dans un tunnel à reculons, tu verras le bout du tunnel plus rapidement »

    « Lorsque j’ai le moral à zéro, je compte… »

    « Lorsqu’une fourmi suce un puceron, c’est uniquement pour se nourrir. »

    « Chaque fois que j’essaie d’aller au bout de moi-même, je me heurte à des problèmes de fin de moi ? »

    « Elle lit en moi comme dans un livre ouvert, mais heureusement, elle est rarement à la bonne page et oublie souvent ses lunettes. »

     

    iCity = Aucun problème de propriété intellectuelle ?

    Hub = Tout cela a été déposé en temps voulu au SNAC… Cela dit, je ne vais pas passer mon temps à courir après les imbéciles dont les seules idées qui leur traversent l’esprit sont de piquer celles des autres.

     

    iCity = Comment souhaiteriez-vous voir évoluer votre Blog ?

    Hub = Mon blog évolue de lui-même au fur et à mesure que je poste des dessins et autres. Il fait sa vie sans moi finalement. Même si je réponds encore aux commentaires laissés par quelques-uns, il faut se rendre à l’évidence, les réseaux sociaux ont aspiré la quasi-totalité des gens qui aiment communiquer de cette manière. Depuis 2007 j’ai vu progressivement les commentaires s’amenuiser alors que le nombre de mes visiteurs ne cesse d’augmenter. On passe, on mate et on zappe. Néanmoins les personnes désirant aller plus loin avec moi dans un sens ou un autre me contactent par mail à partir du blog, et c’est très bien comme ça. Pour en revenir à l’évolution possible de mon blog, mis à part rajouter des trucs et des machins pour améliorer l’emballage tout en changeant mon bandeau d’accueil tous les trois mois, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus. D’un autre côté à quoi bon chambouler la forme alors que c’est la ligne de fond qui est appréciée par un certain nombre de gens qui me suivent ?

    Cela dit, je reste néanmoins ouvert à toutes les critiques et suggestions constructives… que je mettrai immédiatement à la poubelle. Je plaisante bien sûr !

     

    iCity = Quels sont vos projets de dessinateur ?

    Hub = Je n’ai pas vraiment de projet personnels du genre BD par exemple, mis à part peut-être, depuis quelques lignes, celui d’un One Man Show, grâce à vous… En fait les projets ce sont le plus souvent les autres qui me les apportent, un peu comme un scénario que l’on apporterait à un acteur, ensuite libre à moi d’accepter ou de refuser le rôle en fonction de son intérêt, et du cachet bien sûr. Bref, mes projets se limitent à avancer tout en laissant venir ce qui me permettra de continuer à avancer…

    Mes « projets » récents par exemple se sont davantage inscrits dans une stratégie de communication dont le but est de susciter l’intérêt de nouveaux clients potentiels. Aussi pour ce faire, je me suis regroupé en association avec seize autres confrères, afin d’offrir nos savoirs-faire dans tous les domaines de l’image. Ces domaines allant de la caricature à la communication des entreprises en passant par la pub, l’événementiel et l’édition tous azimuts. Notre site : www.baramines.com

     

     

     

     

    iCity = Parlez-nous de vos peintures ?

    Hub = A l’origine de tout était la peinture ! Un déclic, que dis-je, une tempête tripale à l’âge de 12 ans devant une toile monumentale de Dali, ne m’a plus laissé le choix de mon destin, encouragé en cela par une mère peignant elle-même de temps en temps et ravie que je prenne le relais de façon plus soutenue, et ce contre l’avis de mon père debout sur le frein qui voulait faire de moi un fonctionnaire…

    J’ai vécu de ma peinture pendant une dizaine d’années avant de passer à l’illustration et au dessin, plus sûrs économiquement, surtout lorsque l’on devient père de famille… Cependant il m’est arrivé de reprendre les pinceaux de temps en temps par la suite et de donner ou vendre quelques toiles de façon confidentielle sans passer par les galeries.

     

     

     

     

    Merci beaucoup du temps que vous avez accepté de prendre pour répondre à nos questions.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Blog de Hub.

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Bar à Mines

     

     

     

  • Appel à Projet : Cours-Métrage | Le Grand Retour de Salman Rush D. | Peintre & Dessinateur

    Appel à Projet : Cours-Métrage | Le Grand Retour de Salman Rush D. | Peintre & Dessinateur

    [vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_progress_bar values= »20|Appel à projet » bgcolor= »bar_black » options= »striped » title= »Le projet »][vc_empty_space][vc_tta_tabs][vc_tta_section i_icon_fontawesome= »fa fa-archive » title= »Le projet Collaboratif » tab_id= »1437715604091-90d05849-0d35″ add_icon= »true »][vc_column_text]

    Morad Ammar ( @morad-ammar ), scénariste vidéaste

    La demande : « Je cherche un dessinateur / peintre pour une collaboration autour d’un court métrage d’animation nommé « Le Grand Retour de Salman Rush D ». Le Scénario de ce court-métrage est écrit, avec une note d’intention, une description des personnages, un synopsis… Et quelques dessins et photos pour illustrer.

    Je voudrai tout d’abord constituer un dossier à présenter aux institutions (CNC…) avec un storyboard, ainsi que des illustrations qui montrent la forme que va prendre le court.

    Et puis bien évidement pouvoir collaborer avec un artiste peintre / dessinateur et réaliser ce beau projet. »

    Posez vos questions à Morad ou en commentaires ci-dessous.

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    Bientôt[/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_tabs][vc_empty_space height= »10px »][/vc_column][/vc_row][vc_row padding_top= »60″ padding_bottom= »60″][vc_column][vc_progress_bar values= »100| Métiers du cinéma,100|Dessinateur Peintre, » bgcolor= »bar_blue » title= »Domaine du projet »][/vc_column][/vc_row]