Catégorie : Culture

  • Jean Rochefort nous raconte Le Petit Prince

     

     

    « C’est un beau gosse aviateur qui se crashe dans le désert torride du Sahara. Il essaye de faire son MacGyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue, mais ça ne marche pas du tout ! Alors il tape la pose comme un boloss, et le lendemain, un p’tit keum lui dit tout de go : Dessine moi un mouton, gros ! »

     

    Ca y est, Jean Roch récidive… Neuf mois après nous avoir conté à sa manière l’histoire de « Madame Bovary », Jean Rochefort s’attaque maintenant au « Petit Prince » d’Antoine Saint-Exupéry. Ce qui ne devait être à l’origine qu’un one-shot de trois minutes produit dans le cadre du blog « Les boloss des Belles Lettres » de Quentin Leclerc et Michel Pimpant revient désormais sur base régulière.

    Jean Rochefort va ainsi revisiter les grands classiques de la littérature en moins de trois minutes, avec des mots utilisés par la nouvelle génération, chaque jeudi à 20h35 à partir du 21 janvier sur France 5. Il ouvre donc le bal par « Le Petit Prince » en avant première le 15 janvier. « L’Odyssée » d’Homère, « Le Cid » de Pierre Corneille et « Les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos sont également au programme.

    Maintenant, fais nétour ça à toute ta mifa et aux zouz ou keum que tu kiff pour chopper et kiss sur vos seufs…

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Boloss des Belles Lettres

     

     

     

  • Un orage dans sa chambre

     

    Nuage, par le designer néozélandais, Richard Clarkson, est une lampe interactive créée pour imiter un nuage d’orage.

     

     

     

  • Appel à Projet :  Luttons contre le SIDA

    Appel à Projet : Luttons contre le SIDA

    [vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_progress_bar values= »20|Appel à projet » bgcolor= »bar_black » options= »striped » title= »Le projet »][vc_empty_space][vc_tta_tabs][vc_tta_section i_icon_fontawesome= »fa fa-archive » title= »Le projet Collaboratif » tab_id= »1437715604091-90d05849-0d35″ add_icon= »true »][vc_column_text]

    LUTTONS CONTRE LE SIDA

    Leotardi ( @leotardibrandon ), Acteur

    La demande de Leotardi : « Je suis étudiant à la faculté de Lettres de Nice mais également comédien en troupe amateur. L’année dernière j’ai organisé un spectacle humanitaire caritatif au profit de UNICEF et de Water of Hope. Le spectacle a réunit environ 30 artistes sur scène et s’est déroulé à la salle Laure Ecard de la maison des associations de Saint-Roch. Cette année, avec certains de mes camarades, je désire renouveler l’expérience mais ce pour la recherche contre le SIDA. L’objectif de ce projet serait de faire un véritable travail tant au niveau social, communicatif, scientifique et bien entendu artistique. Ce projet serait bien entendu caritatif donc envelopperait des personnes bénévoles et volontaires. Il regrouperait plusieurs arts tel que la mode, le chant, la musique, le théâtre et la danse. Ce projet part de zéro et tout est à construire : mannequins, couturiers, dessinateurs, organisateurs, danseurs, chanteurs, musiciens. J’en appelle donc à la bonne volonté et à la solidarité de toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par ce projet qui est sérieux.»

    Posez vos questions à Leotardi ou en commentaires ci-dessous.

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    Bientôt[/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_tabs][vc_empty_space height= »10px »][/vc_column][/vc_row][vc_row padding_top= »10″ padding_bottom= »60″][vc_column][vc_progress_bar values= »%5B%7B%22label%22%3A%22%20M%C3%A9tiers%20du%20cin%C3%A9ma%20%2F%20Videaste%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Danseur%20et%20Chor%C3%A9graphe%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Graphiste%20et%20Designer%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Mode%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Musicien%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Photographe%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Styliste%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%5D » bgcolor= »bar_blue » title= »Domaine du projet »][/vc_column][/vc_row]

  • Chiharu Shiota à la Biennale de Venise

     

     

    Le pavillon du Japon investi par Chiharu Shiota a été un des hits de la Biennale de Venise cette année.

    Des milliers de clés suspendues à des fils rouges tissent une grotte arachnéenne dans le pavillon japonais, au milieu duquel flottent deux barques.

    Une installation immersive et poétique !

    Le travail de Chiharu Shiota se caractérise par un mélange de performances artistiques (art performance) et d’installations spectaculaires pour lesquelles elle utilise en les accumulant de vieux objets comme des lits, des châssis de fenêtre, des chaussures ou encore des valises. Elle explore ainsi les relations entre passé et présent. À cela s’ajoute parfois une dimension onirique par le tissage de véritables toiles d’araignées complexes et impénétrables, généralement en cordelette noire, parfois aussi rouge. La simplicité des matériaux rend d’autant plus fort l’impact des œuvres. Ses principales influences sont Christian BoltanskiAnnette Messager et William Kentridge.

     

     

     

  • « Il est de retour » : le film sur Adolf Hitler crée la polémique en Allemagne

     

    La comédie grinçante de David Wnendt avec Oliver Masucci imagine le réveil du Führer, 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le Berlin d’aujourd’hui. Une adaptation qui divise la critique.

     

    Et si «il» revenait ? C’est avec cette idée que le romancier allemand Timur Vermes a écrit « Il est de retour ». Il ? C’est Adolf Hitler qui se réveille soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un parc de Berlin, à quelques pas du mémorial de l’Holocauste. Très rapidement, il décide de reprendre du service pour remettre ce pays dans le droit chemin…

    L’histoire de « Il est de retour » n’est pas à prendre au sérieux. Le monde a évidemment bien changé depuis 1945 et l’ex-führer, en décalage complet avec l’époque, devient un personnage absurde et grotesque. À moins que…

    Paru en 2013, cette satire a connu un succès phénoménal : deux millions d’exemplaires. Le livre a été traduit en 41 langues. L’adaptation de David Wnendt, avec Oliver Masucci dans le rôle principal, est sortie en octobre en Allemagne. Le film promet de battre des records d’audience mais aussi de susciter quelques questions, au moment où le pays s’interroge sur l’accueil à réserver aux centaines de milliers d’étrangers qui demandent l’asile.

     

    La critique divisée

    La question n’est plus de savoir si l’on peut rire d’Adolf Hitler. Le débat a été tranché, tant que le regard demeure critique. « Le cinéma allemand peut aussi plaisanter sur lui », écrit Die Welt. « Attention, plaisanterie à moustache », avertit Der Spiegel. Si « Er ist wieder da » (« Il est de retour » en allemand) dérange par moment, c’est parce qu’il mélange fiction et réalité, à l’image de Borat, de l’humoriste Sacha Baron Cohen.

    Adolf Hitler est filmé dans les rues de Berlin avec de vrais passants ou de vrais touristes qui, amusés et n’imaginant évidemment pas être en présence du « vrai Hitler », prennent des photos avec lui. Quel est le sens d’un « selfie avec Hitler ? », s’interroge Die Deutsche Welle.

    L’acteur Oliver Masucci a raconté, dans une interview à Bild, son expérience d’apparaître en tant qu’Hitler dans la rue : « C’était incroyable, j’étais l’attraction ». D’autres scènes, comme celle filmée devant l’entrée du local du parti néo-nazi NPD, sont en revanche totalement mises en scène. Ce mélange déstabilise, selon les critiques allemands.

    La mise en abyme se poursuit avec l’apparition d’une équipe de télévision qui voit dans cet Adolf Hitler un bon client médiatique. Elle lui offre une tribune télévisuelle. Comme si le danger, encore aujourd’hui, résidait dans le fait de ne pas prendre les idées d’extrême droite au sérieux.

     

    Auteur : Nicolas Barotte @ Twitter

     

     

  • Quelle est l’oeuvre la plus chère du monde ?

     

     

    Savez-vous quelle est l’oeuvre la plus chère du monde ? Tout dépend de quel art il est question, et il y en a neuf en tout. Il faudrait donc définir l’oeuvre la plus chère de chaque art.

     

    La BD la plus chère du monde, le 9ème Art, est une BD de Tintin : « Tintin en Amérique », publiée en 1932 et dessinée par Hergé. Elle a été adjugée à 1,3 million d’euros lors d’une vente aux enchères chez Artcurial, à une personne qui a souhaité garder l’anonymat. Le précédent propriétaire l’avait acquise sept ans plus tôt, en 2008, pour 764 218 euros, soit une plus-value de 200 %. La valeur de cette œuvre, c’est sa couverture à l’encre de Chine et gouache de couleur. Il n’en existe que cinq exemplaires dans le monde : deux dans des collections privées (dont celle-là) et trois au musée de la Fondation Moulinsart. Les autres couvertures de Tintin seront ensuite réalisées à l’encre de Chine, la mise en couleur étant faite désormais séparément à l’aide de bleus de coloriage et non plus de gouache.

     

    tintin

     

    En peinture ou plutôt en « arts visuels » qui englobe peinture et dessin, le 3ème Art dans la liste, on trouve le triptyque de  Francis Bacon consacré à Lucian Freud, un confrère britannique, vendu à 142,4 millions de dollars par Christie’s à New-York en 2013 après seulement six minutes d’enchères. Cette vente écrasait le précédent record détenu par « Le Cri » (1823) de l’artiste norvégien Edvard Munch en 2012 (119,9 millions) mais fut à son tour battue en mai 2015 par Pablo Picasso et ses « Femmes d’Alger » vendu à 179,4 millions de dollars en onze minutes. Mais attention. Dans la catégorie peinture, il faut distinguer l’oeuvre la plus chère de celle la plus chère vendue aux enchères, ce qui n’est pas du tout pareil et nous ramène à un nouveau tableau : « Quand te maries-tu ? » de Paul Gauguin, peint en 1892 et vendu à un acheteur inconnu, sans doute un Qatari, pour 300 millions de dollars.

     

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    Le peintre le plus côté du monde est Pablo Picasso (1881-1973), avec pas moins de cinq tableaux dans le Top 15 des plus chers du monde. Le seul ensuite à apparaître deux fois est Vincent Van Gogh (1853-1890), deux Français, cocorico, même si Picasso est né en Espagne (il a passé l’essentiel de sa vie en France). Tous les autres n’ont qu’une seule toile au classement.

    En seconde position derrière la peinture, on trouve la sculpture, seconde également dans la liste des arts. Le record pour une vente aux enchères est détenu par Alberto Giacometti (1901-1966) avec « L’homme au doigt » vendu 141,2 millions de dollars en mai 2015. Dans les dix ventes les plus chères de l’histoire des enchères, deux sont des Giacometti. Les huit autres œuvres sont des peintures. Joli travail pour cet italien, aîné de quatre enfants dont le père était… peintre !

     

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    Qu’est-ce, comparé au 7ème art, le cinéma ? Le film le plus cher du monde, inflation prise en compte, reste « Avatar » (2009)  avec 387 millions de dollars dépensés (« Pirates des Caraïbes » hors inflation). On est loin, très loin de la peinture… Non seulement il est le film le plus cher de l’histoire du cinéma, mais il bat des records de recettes : 1,8 milliards de dollars, soit environ 1,4 milliards de bénéfices. Et détient un 3ème record, celui des téléchargements, avec pas moins de 20 millions en 2011.

     

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    Mais l’art qui explose littéralement tous les chiffres, et qui d’ailleurs est le 1er des arts, c’est l’architecture. Duaï et Las Vegas sont les vitrines de cet art post-moderne. Le Top 10 a été publié par la société Emporis, une des plus grandes bases de données mondiales du bâtiment basée en Allemagne et créée en 2000 à l’initiative de Michaël Wutzke, un architecte de 49 ans. On constate que les plus chers ne sont pas forcément les plus hauts. On parle là de milliards de dollars. Le vainqueur est le « Marina Bay Sands » à Singapour : 6 milliards de dollars, contre 1 milliard d’euros pour la tour la plus haute du monde, « Burj Khalifa » à Dubaï (828 mètres) terminée en 2009. « Marina Bay Sands », c’est cet immeuble incroyable formé de trois bâtiments de 200m de haut avec une piscine en forme de paquebot de 340m sur le toit. C’est un peu « Titanic » version gratte-ciel. 2 560 chambres, un casino de 1 000 tables de jeu et 1 400 machines à sous, un musée en forme de lotus, une piscine de 324m ( 6 bassins olympiques !), le tout imaginé par Moshe Safdie, un Palestinien architecte et urbaniste établi à Montréal, qui a aujourd’hui 77 ans ! L’artiste qui a réalisé l’oeuvre la plus chère du monde !

     

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  • Compagnie XY : Cirque d’aujourd’hui

     

    La Compagnie XY existe depuis dix ans. Formée en 2005 à l’initiative d’Abdel Senhadji et de Mahmoud Louertani, deux enseignants acrobates voltigeurs intervenant dans le cadre de la formation artistique en portés acrobatiques à l’Ecole de Cirque de Lomme dans le Nord.  Ils décidèrent de monter un spectacle avec leurs élèves, avec pour idée de départ la transmission du flambeau.

    Le spectacle « Il n’est pas encore minuit… » est le troisième de la Compagnie XY, après « Laissez porter » en 2005 (six acrobates) et « Le grand C » (17 acrobates) en 2009, joués dans le monde entier avec pas moins de 500 représentations. La troupe est maintenant un collectif de 22 acrobates et voltigeurs qui offrent une prestation très originale entre danse (présentation dans le cadre de la Biennale de la Danse à Lyon) et cirque, avec des tableaux toujours plus hauts, toujours plus risqués. Beaucoup d’adrénaline dans ce spectacle, mais aussi beaucoup de bonne humeur et de sourires. Les portés à 22 montent, montent à la fois en hauteur, en concentration et en tension, avec fluidité et légèreté, ce qui est le propre de cet art : faire croire au public que c’est facile. La troupe présente de véritables tours humaines très impressionnantes, d’où les femmes tombent comme des plumes tandis que les hommes s’éjectent dans les hauteurs d’un coup de bascule quand ils ne servent pas d’appui à des équilibres improbables.

    La prestation est courte, un tout petit peu plus d’une heure, mais intense. Elle permet de redécouvrir avec bonheur le « Lindy hop », cette danse de rue née dans les années 1920 à Harlem auprès de la communauté noire-américaine, en parallèle avec le jazz et plus particulièrement le swing. Le collectif a travaillé inlassablement près de dix heures par jour, dans une salle du théâtre d’Elbeuf en Haute Normandie, mise à leur disposition et où ils ont élu résidence avant la première mondiale du spectacle en mai 2014. Au programme : échauffement, musculation, répétition des figures avec chacun sa spécialité sur la tête, sur un bras, sur les épaules, à raison de cinq heures d’entraînement physique par jour afin d’ajuster les portés collectifs.

    David Badi Hernandez : « Il y a toujours des parades. Ce ne sont pas des figures à nu, sans personne autour. Si on tombe, il y a des porteurs en permanence tout autour qui peuvent intervenir donc, on peut se tordre le bras mais on ne va pas arriver à sec au sol. »

    Prendre des risques ensemble pour expérimenter le champ des possibilités de l’acrobatie, en enveloppant le tout dans une proposition artistique poétique, voilà le pari de la troupe. Pari réussi.

     

    Du 18 novembre au 27 décembre 2015 à La Villette à Paris et du 13 au 15 février 2016 à La Criée à Marseille.
    Durée du spectacle : 1h10
    Spectacle à partir de 6 ans

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Compagnie XY Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Compagnie XY @ Facebook

     

     

     

  • Fluctuat Nec Mergitur…

     

    Un grand nombre de monuments et lieux dans le monde sont illuminés aux couleurs du drapeau français depuis le week-end dernier, en solidarité avec Paris, qui a été visée vendredi 13 novembre 2015 par une série d’attentats et d’attaques terroristes sans précédent, qui ont tué 130 innocents et blessé 368 personnes.

    Au lendemain de ces événements tragiques, un deuil national de trois jours a été décrété. Tous les lieux publics et culturels parisiens, à commencer par les musées ou les expositions, sont restés fermés tout le week-end. Parmi ces lieux dont les portes seront restées closes, on notera l’annulation de « Paris Photo » au Grand Palais dont l’ouverture était prévue dimanche dernier. « Nous attendions environ 20.000 visiteurs sur les deux jours d’exposition, et nous ne pouvions donc pas prendre le risque de les accueillir » déclarait Jean-Daniel Compain, vice-président de Reed Exhibitions, organisateur du plus important salon de la photographie au monde. « En considérant le seul facteur humain, il est essentiel de préciser que nous ne parlons pas uniquement de business […] dans la mesure où comme le peuple français, mais aussi le monde tout entier, nous avons été extrêmement choqués et attristés par ces événements. Quoi dire de plus ? C’est un cauchemar… ».

    Nous ajouterons que beaucoup de visiteurs de « Paris Photo » participaient à un certain nombre de vernissages ou de soirées dans le Marais le 13 novembre au soir, à quelques pas du 11ème arrondissement où les attaques ont eu lieu. Et beaucoup d’entre eux sont restés coincés dans ces endroits pendant une grande partie de la nuit. « Les gens sont restés dans ces galeries jusqu’à 04 ou 05h du matin car ils ne pouvaient pas les quitter, à la demande des forces de sécurité. C’était la confusion la plus totale ».

    En réponse au massacre ignoble durant leur concert au Bataclan, le groupe de rock américain Eagles of Death Metal a annulé la suite de sa tournée, par respect pour les victimes innocentes tombées sous les balles des terroristes.

    Peu après la fin de ces attaques, des artistes et illustrateurs du monde entier ont saisi crayons et pinceaux pour rendre hommage aux victimes de ces attaques. Une illustration du dessinateur de Charlie Hebdo Joann Sfar, demandant à ce que le hashtag #ParisIsAboutLife soit largement partagé, pendant que la composition « Peace for Paris » de Jean Jullien se répandait sur les réseaux sociaux à la vitesse de l’éclair.

    #MonPlusBeauSouvenirDuBataclan est quant à lui devenu en quelques jours le hashtag le plus tendance de France, en rendant hommage à la salle de concert théâtre du massacre du 13 novembre qui a couté la vie à 89 innocents…

     

     

     

     

  • Faustin Linyekula & Studios Kabako | The Kin-Philly Connection Jam Session + Dance

     

    Après avoir accueilli son solo « Le Cargo » au mois de juillet, « Les Soirée Nomades » de la Fondation Cartier nous ont offert en octobre deux cartes blanches à Faustin Linyekula et aux Studios Kabako (lieu initié par Faustin Linyekula qui œuvre pour le développement de projets culturels et sociaux à Kisangani au Congo).

    Faustin Linyekula orchestre des rencontres artistiques et des alchimies musicales sur mesure pour une Soirée Nomade entre-deux continents. Il s’entoure des musiciens King Britt (Philadelphie) et Pytshens Kambilo (Congo), et des danseurs Raphael Xavier, Jerry Valme (Philadelphie) et Dinozord (Congo), pour une jam session musique et danse. Un chassé-croisé entre Kinshasa et Philadelphie mêlant hip-hop, rap, ndombolo et musiques électroniques.

    A découvrir…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fondation Cartier

     

     

  • Charles Bukowski | « Comment devenir un grand écrivain »

     

    « En ce qui concerne l’obscénité, je n’y connais rien sinon qu’elle effraie et emmerde les prétendus écrivains honnêtes. Pour moi, il n’y a rien d’obscène dans le sexe, ni dans les fonctions physiologiques, la seule forme d’obscénité c’est d’écrire mal sur un sujet. »

     

    Quatrième temps, dans « Les Nouveaux chemins de la connaissance », de la semaine consacrée à l’ivresse poétique, avec le poème de Charles Bukowski, « Comment devenir un grand écrivain », lu par Georges Claisse. De sa piaule au bar, Bukowski écrivait comme il s’accoudait au bar : de l’ivresse comme état normal à la plongée dans un fond de sac poubelle, vous prendrez bien un dernier verre… avec Brice Matthieussent, Tom Waits et la voix du poète…

     

    https://soundcloud.com/franceculture/comment-devenir-un-grand-ecrivain-poeme-de-charles-bukowski-lu-par-georges-claisse