Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Keira Knightley vs Photoshop

     

     

    « J’ai vu mon corps être malmené tant de fois, et pour tant de raisons différentes, que ce soit par des paparazzi ou sur des affiches de films. Je suis d’accord pour faire des shootings topless, tant qu’on ne me retouche pas, moi ou mes seins. Parce qu’il me semble important de dire que ce n’est pas la forme qui compte ».

    C’est en ces termes, parus dans le cadre d’une interview publiée récemment dans le magazine The Times, que l’actrice Keira Knightley a justifié la séance photo qui la montre dénudée, pou le magazine Interview, en réaction aux retouches photoshop dont son corps fait régulièrement l’objet.

    « Je veux bien poser avec les seins nus à condition qu’ils ne soient pas grossis et qu’il n’y ait pas de retouche. Parce qu’il est essentiel de montrer que la forme de notre corps n’a pas d’importance ».

    Keira Knightley s’est lancée dans ce combat il y a dix ans, à la sortie du film « Le Roi Arthur », lorsque que son visage ainsi que sa poitrine avait été modifiés pour les besoins de l’affiche.

    On retrouvera l’actrice au cinéma dans Imitation Game, sortie prévu le 28 janvier 2015.

     

    [youtube id= »QC0prng1jDY » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Keira Knightley by Patrick Demarchelier

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Keira Knightley Filmographie

     

     

  • Instant WaveBoard

     

    La première Waveboard voit le jour en 2002, en Corée, et connait ensuite un succès fulgurant en Asie, en Amérique et en Océanie, avant de conquérir l’Europe. La Waveboard (littéralement planche pivotante, qui se braque) est un mélange de Snowboard, de Skateboard et de Surf. Elle est composée d’un plateau en deux parties (deck), disposant chacune d’une roue pouvant pivoter à 360°. Les deux parties du plateau sont reliées par une barre de torsion centrale permettant d’avancer sans avoir à poser le pied par terre.

    Dans la vidéo ci-jointe, les planches utilisées (Oxelo et Ripstik) disposent de roues pivotantes à 120° selon un système de ressorts. Il suffit de faire un mouvement de « serpent » en bougeant les talons et les orteils de bas en haut pour que la planche avance. Les roues doivent être changées tous les deux ou trois mois, selon le talent du skater et le terrain. La roue arrière, qui propulse la planche, s’use beaucoup plus vite que la roue avant.

    Le nom générique de cet engin n’est pas encore fixé, et reste tributaire de plusieurs marques commerciales qui s’en disputent la dénomination définitive. Pour la même sorte de planche, on entend ainsi parler de Waveboard, d’Essboard, ou encore d’Overboard.

    La Waveboard se distingue des deux autres simplement par ses deux barres en plastique. Créée ces dernières années, elle est déjà très répandue aux Etas-Unis. Elle peut servir à se déplacer, mais surtout à réaliser des figures (tricks) de toutes sortes, comme en Skateboard, en environnement urbain ou dans des Skateparks.

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Street Surk

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Street Surfing

     

     

     

  • In Memoriam : René Burri

    In Memoriam : René Burri

     

     

    Le 20 octobre 2014, le monde de la photographie perdait une de ses icônes. Après un long combat contre le cancer, René Burri, photographe vedette de l’agence Magnum, disparaissait à l’âge de 81 ans.

     

    Dans cette courte interview datant de 2013, René Burri nous raconte l’histoire de ses six clichés les plus connus, et en même temps sa propre histoire, à savoir comment il est devenu le photographe iconique que nous connaissons tous.

    Du Che fumant le cigare dans son bureau en 1963 au GI se divertissant dans un bordel de Seoul en 1961, en passant par Pablo Picasso à Cannes en 1957, son fameux « Men on a rooftop » saisi à Sao Paulo en 1960, les écuries de San Cristobal à Mexico City en 1976 ou la réouverture du Canal de Suez en 1974, René Burri nous emmène en voyage, et nous explique pourquoi certaines techniques modernes telles que le photoshopping vont à l’encontre de notre poursuite incessante de la vérité.

     

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    Crédits:
    Directed by Anthony Austin
    Interview by Matt Willey
    Produced by Helena Reis
    Lighting by Genki McClure
    Camera Assistance by Patrick Larder
    Sound by Daniel Brosnan
    Make up by Ezana Ove

    Music:

    ‘Tu’ by Bebo Valdés
    ‘Trem Das Onze’ by Adoniran Barbosa
    ‘Recuerdos de la Alhambra’ by Narciso Yepes
    ‘El Gato Montés’ by Banda Corrida
    ‘Suki Sa Suki Sa Suki Sa’ by Nana Kimono
    ‘La Ouaynaki’ by Farid El Atrache
    ‘Granada’ by Mariachi De México

    A Bosh film

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] René Burri

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] René Burri at Magnum

     

     

  • In Memoriam : Manitas de Plata

     

    Le guitariste gitan Manitas de Plata est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l’hôpital de Montpellier, où il était hospitalisé depuis plusieurs jours, selon sa famille. Agé de 93 ans, il avait été placé en maison de retraite en août, et il est décédé entouré de ses proches, a précisé sa fille Françoise.

    De son vrai nom Ricardo Baliardo, il était né en août 1921 dans la roulotte familiale, à Sète, d’un père marchand de chevaux. Dès l’âge de neuf ans, il maîtrise la guitare, encouragé par son oncle. Il n’apprendra jamais le solfège. jusque dix ans après la mort de son maitre, Django Reinhardt, survenue en 1953, la musique ne sera qu’un revenu d’appoint pour Manitas de Plata, jouant généralement l’été, en allant de cafés en terrasses, ou encore lors du pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

    En 1965, Le photographe Lucien Clergue le recommande à des producteurs américains, qui lui feront enregistrer son premier album, et le convaincront d’aller jouer à New York, où il triomphe au Carnegie Hall. Devenu Manitas de Plata (littéralement « petites mains d’argent » en espagnol, mais plutôt « doigts de fée ») le virtuose gitan commence à fréquenter Cocteau, Brigitte Bardot, Picasso et Dali.

    En 1968, La télévision française donne carte blanche à Bardot pour présenter une émission qui lui ressemble, Le B.B Show. Un programme calqué sur celui de son ami Sacha Distel, le Sacha Show. Elle décide à cette occasion de présenter  le guitariste au grand public. « Vous entendez, c’est magnifique, c’est Manitas de Plata ».

    L’artiste, qui s’est également produit au Royal Albert Hall de Londres, aura enregistré depuis ses débuts professionnels plus de 80 disques, et vendu 93 millions d’albums.

    En 2011, il racontait qu’il avait toujours vécu à fond ses deux passions, « la musique et les femmes ». « J’ai joué avec le cœur. J’ai toujours vécu au jour le jour », disait-il. Il confiera avoir « plusieurs femmes illégitimes », sans savoir exactement combien d’enfants il a engendré : entre 24 et 28. Mais le guitariste génial en a reconnu au moins treize…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Manitas de Plata

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Django Station

     

     

     

  • Kâma-Sûtra | Pinacothèque de Paris

     

    L’exposition Le Kâma-Sûtra : Spiritualité et Erotisme dans l’art indien interroge ce joyau unique que constitue le texte du Kâma-Sûtra. Attribué à un brahmane, Vatsyayana, qui l’aurait écrit au IVe siècle de notre ère, ce texte majeur de l’Hindouisme médiéval, composé de sept livres, fut souvent mal interprété et incorrectement présenté comme un livre pornographique.

    A l’image du Kâma-Sûtra, chaque salle de l’exposition est consacrée à l’un des sept tomes qui composent l’ouvrage. Le premier livre, le Sadharana, est une succession de principes généraux. Le deuxième, le Samprayogika, consacré aux jeux amoureux, est celui que l’on connaît le plus. Viennent ensuite le Kanya Samprayuktata, pour apprendre à faire la cour, et le Bharyadhikarika sur le rôle de l’épouse. Le livre 5, le Paradarika, traite de l’adultère. Son pendant féminin, le 6, est le Vaisika, sur la courtisane. Le dernier livre, l’Aupanishadika, donne quelques bons conseils pour la route.

    L’exposition interroge le texte du Kâma-Sûtra ainsi que le contexte dans lequel il a été écrit, les raisons pour lesquelles il a été écrit, ceux à qui il se destinait, et sa pertinence dans la société actuelle. Elle tentera également de comprendre pourquoi l’Occident porte un regard déformé sur ce livre, en quoi il est le père de la pensée érotique dans les beaux-arts et la poésie, et s’il existe une iconographie des « dieux » indiens associée au Kâma-Sûtra.

    Traduite pour la première fois en anglais par l’écrivain Richard Burton en 1883, l’œuvre fut mise en opposition à la pudibonderie anglaise de l’époque et, de ce fait, longtemps censurée. Aujourd’hui encore, « il serait compliqué d’organiser une telle exposition en Inde alors que, dans les temps prémodernes, l’érotisme était une part essentielle de la vie, regrette la commissaire. Mais nous pourrions essayer, espère-t-elle. La société change vite ».

    Du 2 octobre 2014 au 11 janvier 2015, à la Pinacothèque de Paris (Site Pinacothèque 2, au 8 Rue Vignon, Paris 9ème).
    © Pinacothèque de Paris

     

     

    [youtube id= »acZWVpq2RrA » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Pinacothèque de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kâma-Sûtra

     

     

     

  • Gail Albert Halaban, l’ambivalence de la vie…

    Gail Albert Halaban, l’ambivalence de la vie…

     

     

    Gail Albert Halaban vit et travaille à New York. Ses premiers clichés, elle les prend à six ans, avant d’intégrer la prestigieuse Yale University School of Art, option Photographie, dont elle sort diplômée d’un Master Of Fine Arts (MFA) en 1996. Tout son travail explorera dès lors l’ambivalence de la vie, entre public et privé, ce qui est apparent et ce qui reste caché, premier et second plan, réalité et fiction, solitude et urbanité, observation et voyeurisme…

    Son dernier ouvrage paru en 2012, « Vis-à-Vis » est le portrait d’une ville, à travers un Paris historique et typique. Il se veut le prolongement de son ouvrage précédent, « Out of my Window » réalisé à New York en 2009. Et on y retrouve cette confrontation sans cesse recherchée par Gail Albert Halaban, entre premier et second plan, planes perspectives de façades d’immeubles parisiens contre formes et reliefs des occupants de ces mêmes immeubles, qui apparaissent au second plan, et dans un second temps… Précisons tout de même qu’il ne s’agit pas ici de clichés volés, mais bien de photographies mises en scène par l’artiste.

    A découvrir…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/177848738″ maxwidth= »900″ /]

    Photo à la une extraite de « Vis à vis, Paris » © Gail Albert Halaban

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Gail Albert Halaban Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Gail Albert Halaban at My Modern Met

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] PowerHouse Books

     

     

  • Bonjour, je suis Niki de Saint-Phalle…

     

    Du 17 septembre 2014 au 2 février 2015, le Grand Palais présente la Rétrospective Niki de Saint Phalle, l’une des artistes les plus populaires de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis l’exposition qui lui fut consacrée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1993, aucun événement important n’avait plus mis en avant son travail.

    Plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films, Niki de Saint-Phale (1930 – 2002) a d’abord été mannequin, puis mère de famille, avant d’aborder l’art en autodidacte. Elle commence à peindre en 1952, s’inspirant de l’Art Brut, Dubuffet en particulier, mais aussi de Gaudi ou Pollock, pour peu à peu installer à partir de la fin des années 50 un univers personnel, original et singulier, libre de toute tendance ou mouvement.

    Plus de deux-cents œuvres et archives, beaucoup inédites, ponctuent un parcours chronologique et thématique sur plus de 2000 m2, assorti d’écrans sur lesquels l’artiste commente son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.

    Artiste franco-américaine, Niki de Saint Phalle ne cessera de voyager entre ses deux pays d’adoption, et d’en réconcilier les tendances artistiques. Connue comme la seule artiste femme du Nouveau Réalisme en France (avec CésarChristoYves Klein…), c’était aussi une artiste américaine, dont les œuvres sont à replacer dans une histoire des Combine Paintings Néo Dada, au côté de Jasper Johns et Robert Rauschenberg, mais aussi à l’origine du Pop Art dont son approche renouvelle la lecture.

    Ses œuvres comportent plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation dont on a souvent omis le caractère politique, au profit d’une lecture décorative et superficielle. Aller au-delà, c’est reconnaître par exemple aux Tirs toute leur puissance subversive. Ces performances, où des tableaux étaient détruits à la carabine par elle-même, par ses amis artistes ou par le public invité, furent à la fois fondatrices dans l’histoire du happening et particulièrement scandaleuses car orchestrées par une femme.

    Dirigés contre une vision de l’art, une idée de la religion, une société patriarcale, une situation politique où guerre froide et guerre d’Algérie s’entremêlent, un pays, les États-Unis, où le port d’arme est légalisé, les Tirs sont à l’image de son œuvre ultérieure, qui se nourrit presque toujours de questionnements sociétaux.

    On en découvrira la violence, exprimée dans l’audace de ses performances, l’engagement et la radicalité du contenu politique et féministe de son travail, même si l’on se souvient peut-être avant tout des couleurs vives et gaies de ses personnages, de leurs formes si pleines et de leur si petite tête.

    Une de ses oeuvres les plus célèbres, La Cabeza Grande, sera quant à elle exposée aux mêmes dates au 104, et une sculpture de Niki de Saint Phalle sera installée en écho au Jardin flottant des berges de la Seine.

    Une biographie récente et très vivante de l’artiste : Niki de Saint Phalle, la révolte à l’œuvre, très documentée, a été écrite par Catherine Francblin et publiée chez Hazan. Elle vous permettra de compléter l’approche qui est faite ici. Les amis, les influences, les feelings apportent beaucoup à la compréhension du personnage.

    Cette exposition est organisée par la RMN – Grand Palais avec l’aimable participation de la Niki Charitable Art Foundation, et co-organisée avec le Guggenheim Museum de Bilbao. Elle bénéficie de prêts exceptionnels des musées de Hanovre et de Nice, qui ont reçu d’importantes donations de l’artiste. Elle sera présentée au musée Guggenheim de Bilbao du 27 février au 29 juin 2015.

    Niki de Saint Phalle, du 17 septembre 2014 au 2 février 2015. Grand Palais, entrée Champs-Élysées. Métro Champs-Élysées-Clemenceau ou Franklin-D.-Roosevelt. Tlj sauf le mardi de 10 à 22h. Fermeture à 20h les dimanche et lundi. 13 ou 9€ (16-25 ans, demandeurs d’emploi, famille nombreuse). Gratuit pour les moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Niki de Saint-Phalle

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Grand Palais

     

     

     

  • Paris Photo | Grand Palais | Novembre 2014

     

     

    La 18ème édition de Paris Photo accueillera au Grand Palais, du 13 au 16 novembre 2014, 143 galeries et 26 éditeurs d’ouvrages photographiques. Paris Photo est la première foire internationale d’art consacrée à la photographie.

    Artistes, galeristes, collectionneurs, professionnels, curieux et passionnés, se retrouvent chaque automne autour d’une programmation ambitieuse et exigeante, mettant l’accent sur la diversité et la qualité des artistes et des œuvres présentées par les galeristes :

    La Collection Privée présente le rôle pionnier joué par des collectionneurs privés qui, animés par leur passion et leur persévérance, rassemblent des œuvres maîtresses ou révèlent de nouvelles approches.

    – L’exposition Acquisitions Récentes présente quant à elle les nouvelles collections de photographies d’institutions internationales invitées.

    – L’exposition Livre Ouvert souligne l’importance du livre dans l’histoire du medium photographique.

    Pour rendre compte de la vitalité du secteur du livre de photographie, Paris Photo, en partenariat avec la Fondation Aperture, a créé les « Paris Photo – Aperture Foundation Photobook Awards », remis chaque année au sein de la Foire. Les catégories pour 2014 sont : « Premier livre », « Livre de l’année » et « Catalogue de l’année ».

    La Plateforme de Paris Photo, dirigée chaque année par un commissaire invité, offre au public conférences, entretiens, tables rondes et performances.

    Grand Palais
    Avenue Winston Churchill
    75008 Paris

    Horaires d’ouverture :

    • Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15, de 12h30 à 20h00
    • Dimanche 16, de 12h30 à 19h00

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paris Photo Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Grand Palais

     

     

  • 花代 Hanayo | Joe Le Taxi

    花代 Hanayo | Joe Le Taxi

     

     

    Artiste, photographe, musicienne, née en 1970, Hanayo abandonne ses études universitaires pour faire un apprentissage de geisha à Mukôjima. Cette expérience lui vaut d’apparaître sur la couverture de la revue londonienne The Face en tenue de geisha, ou de servir de mannequin à Jean-Paul Gaultier. En 1996, elle publie son premier album de photographies, Hanayome. Après son mariage, elle s’installe à Berlin. Elle mène alors une carrière internationale, se produisant sur les scènes de Tokyo, Berlin, Londres, Paris, Moscou, Hong Kong, New York, Pékin, etc, tout en poursuivant ses activités de photographe. Elle rentre au Japon en 2010.

    Albums photographiques ou mangas publiés : Hanayome (Shinchôsha), Dreammmmm book (Littlemore), HANAYO artist book (Kawade Shobo Shinsha), MAGMA (Akaaka Art Publishing), colpoesen (Utrecht), etc.

    Sa reprise de « Joe Le Taxi » sortie en 2000 sur le label berlinois Geist figurera par la suite sur de nombreuses compilations, telles que 2 Many DJs avec Soulwax.

    Et pas la peine de régler votre téléviseur, la pixelisation est un parti-pris artistique pleinement assumé par l’artiste…

     

     

    [youtube id= »S3u1H-b1pxw » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hanayo

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Last.fm

     

     

     

  • Réouverture du Musée Picasso | Hôtel Salé, Paris

     

    Après cinq années de fermeture pour travaux, et quatre mois de retard sur la date de réouverture initialement prévue, les 5000 oeuvres de la Collection Picasso retrouvent enfin leur écrin originel, à savoir l’Hôtel Salé dans lequel le Musée est installé depuis 1985. La totalité de cet hôtel particulier du Marais, datant de 1659, est à présent consacrée, des caves aux combles, à la collection publique la plus importante au monde. Ce sont dorénavant 37 salles dont dispose le Musée Picasso, et qui constituent une surface d’exposition doublée.

    Anne Baldassari, la présidente de la Collection Picasso, vous propose un parcours magistral sur trois niveaux, durant lequel elle retrace l’ensemble de la carrière de Pablo Picasso, depuis ses premiers tableaux en 1895, à l’âge de 14 ans, aux dernières œuvres réalisées en 1972, quelques mois avant sa mort. Cette présentation chronologique est ponctuée de séquences thématiques : les autoportraits, le cubisme, les peintures de guerre… Dans les combles, le visiteur découvre la collection personnelle de Pablo Picasso : des peintures de Degas, Matisse, Cézanne, Braque, Le Douanier Rousseau ou Modigliani. Enfin, les anciennes caves de l’Hôtel Salé sont consacrées aux différents ateliers de l’artiste, ainsi qu’à son processus de création.

    Ce sont donc environ cinq-cents oeuvres sélectionnées parmi la totalité de la Collection, qui seront exposées au public à compter de ce week-end, après avoir parcouru le monde durant la durée des travaux. « Mon grand-père avait dit « donnez-moi un musée, je le remplirai ! ». Il faut savoir qu’il y a un peu moins de 500 œuvres qui sont exposées, sur un total de presque 5000 ! C’est un dixième de ce que le musée Picasso possède » déclare Olivier Picasso, le petit-fils de l’artiste. Il y expose d’ailleurs au dernier étage une partie de la collection personnelle de son grand-père.

    Car Pablo Picasso collectionnait lui-même ses amis, ses maitres, ou encore l’art africain. « Ce sont nous, les peintres, les vrais héritiers, ceux qui continuent à peindre. Nous sommes les héritiers de Rembrandt, Vélasquez, Cézanne, Matisse… Un peintre a toujours un père et une mère, il ne sort pas du néant ». Ainsi, le cocon intimiste du dernier étage de l’Hôtel Salé met en exergue ce dialogue qui s’instaure entre les oeuvres qu’il collectionnait et ses propres oeuvres présentes aux niveaux inférieurs. « Je peins contre les tableaux qui comptent pour moi, mais aussi avec ce qui leur manque », dit Picasso. Avec Matisse, on est dans le domaine de la joute artistique, tandis que les masques africains (dont le très important masque Nimba, de Guinée, grand fétiche de la maternité) dialoguent avec le Douanier Rousseau. Avec Renoir, on est plutôt dans le rapprochement sensuel.

    Ce samedi 25 octobre, Pablo Picasso aurait eu 133 ans.

    Courez-y ce week-end, c’est gratuit et c’est beau !

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Musée Picasso

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Pablo Picasso