Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Kristy Chatelain : Brooklyn Changing

     

     

    La photographe américaine Kristy Chatelain, originaire de Brooklyn, témoigne avec sa série de clichés intitulée « Brooklyn Changing » de la métamorphose de son quartier, où les façades de ses maisons et commerces passent peu à peu dans la grande lessiveuse gentrifugeuse du hipster new-yorkais.

     

    Il suffit de se rendre à pied de Manhattan à Brooklyn, et de traverser le borough du Nord vers le Sud, depuis le Williamsburg Bridge jusqu’au Brooklyn Bridge, en passant par Bedford Avenue, pour constater que ce quartier où se concentrait il y a encore une dizaine d’années la plupart des vendeurs de vinyles de New York, n’en compte aujourd’hui plus un seul… Ce qui ne signifie pas pour autant que le quartier a complètement perdu de son intérêt, mais il faut dire que l’amateur de musique qui pouvait passer des jours entiers à chercher son bonheur dans les magasins de disques du coin ne risquera dorénavant plus l’excédent de bagages à son retour… Et ce qui vaut pour les vinyles vaut pour le reste.

    Originaire de la Nouvelle Orléans, Kristy Chatelain est d’abord passée par Berlin pendant deux années pour affiner sa sensibilité aux architectures urbaines, avant de revenir trainer ses guêtres dans les rues de la Grande Pomme, et y décrocher un master en arts visuels.

    Durant ces huit dernières années, elle va donc fixer sur sa pellicule numérique ce borough de Brooklyn, de Greenpoint au Dumbo (Down Under the Manhattan Bridge Overpass) en passant par Williamsburg, et témoigner du lifting qu’ont opéré les hipsters sur les rues new-yorkaises, où les graffitis laissent place aux façades bien propres sur elles…

    Tiens, d’ailleurs, où est donc passé ce magnifique Space Invader que vous aurez sûrement remarqué sur la photo choisie comme image à la une de cet article ?

     

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kristy Chatelain Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kristy Chatelain Instagram

     

     

     

  • Focus | La légende de Robert Johnson

     

     

    Robert Johnson n’est pas un bluesman parmi tant d’autres… Avant lui, il y eut bien quelques bluesmen fondateurs, de W.C. Handy à Charlie Patton, en passant par Tommy Johnson, parmi lesquels certains sont d’ailleurs passés à la postérité. Après lui, et jusqu’à nos jours, pléthore de bluesmen ont bien-sûr continué à écrire l’histoire de cette musique… Mais Robert Johnson est le blues.

     

    D’abord, cette vie… Une vie digne des plus beaux romans de Balzac, à la dramaturgie imparable, et où tous les ingrédients sont réunis pour forger la légende de Johnson, qui se confondra peu à peu avec la légende de cette musique qu’il aura contribué à rendre si populaire : le blues… Robert Leroy Johnson serait né le 8 mai 1911, à Hazlehurst, dans le sud du Mississippi, l’état alors le plus dur à l’encontre de la communauté noire, pourtant majoritaire. Enfant naturel et petit-fils d’esclaves, son existence d’affranchi n’a cependant rien à envier à celle de ses grands-parents. En effet, après l’abolition de l’esclavage en 1865, ces anciens esclaves sont devenus des employés exploités par ceux qui étaient jusqu’alors leurs « maîtres ». C’est donc dans ce climat de misère et de chaos familial que Robert Johnson vit sa plus « tendre » enfance et son adolescence, balloté entre une mère ayant déjà enfanté à dix reprises, un père « inconnu », Noah Johnson, que Robert n’aura de cesse que de rechercher toute sa vie, des beaux-pères successifs, mais aussi des villes, des écoles, et divers noms de famille, entre Spencer, Dodds ou Willis… Ca n’est d’ailleurs qu’à seize ans qu’il adoptera définitivement le nom de Johnson.

    A quatorze ans, Robert Johnson abandonne la guimbarde pour l’harmonica, qui restera pendant longtemps son instrument de prédilection. Mais c’est à la fin des années 20 qu’il rencontre deux figures mythiques du blues, qui lui enseignent les rudiments de cette musique : Charlie Patton (1891 – 1934), le père du « Delta Blues », une des toutes premières formes de blues, qui inspirera bon nombre de musiciens malgré sa courte carrière, de John Lee Hooker à Son House, en passant par Howlin’ Wolf, Robert Palmer, Bob Dylan, jusque The White Stripes et… Francis Cabrel, et Willie Brown (1900 – 1952), dont on sait peu de choses, si ce n’est qu’il collabora régulièrement avec Patton jusqu’à la mort prématuré de ce dernier.

    En 1929, à l’âge de dix-huit ans, Robert Johnson découvre donc le blues, et se met à la guitare, sans abandonner pour autant l’harmonica, pour lequel il a confectionné un support qui lui permet de jouer des deux instruments en même temps.

    Mais c’est en 1930 qu’un événement tragique le précipite définitivement dans les bras du blues, la « musique du diable »… Sa femme de seize ans perd la vie, ainsi que leur enfant, suite à un accident qu’il aurait lui-même provoqué. Robert Johnson est anéanti, et pour calmer son immense peine, il se réfugie corps et âme dans la musique. C’est à cette période qu’il rencontre Son House, qui le ridiculise en public lors d’un concert : « tu ne sais pas jouer de la guitare, tu fais fuir les gens ».

    Vexé par cet affront, Robert Johnson retourne s’installer à Hazlehurst, sa ville natale, et il y rencontre Ike Zinnerman qui deviendra son mentor et le poussera à prêcher la « mauvaise parole » du blues dans les états du Sud. Cet homme étrange disait devoir la maîtrise de son instrument à la fréquentation d’un cimetière ; il exerce une influence certaine sur Robert, qui répétera à maintes reprises avoir appris à dominer sa « six cordes » à minuit, sur les tombes…

    Lorsqu’il revient à Robinsonville deux ans plus tard pour montrer ses progrès à Son House et Willie Brown, ceux-ci sont stupéfaits par la virtuosité et le talent sans bornes du jeune homme. C’est à ce moment précis que nait la légende de Robert Johnson, selon laquelle il aurait conclu un pacte avec le diable, une nuit sombre, à un carrefour au fin fond du Mississippi. Car ces années d’apprentissage et de concerts minables dans tous les « juke-joints » de l’état ne peuvent pas expliquer une telle métamorphose…

    Voilà ce que relate sa chanson « Crossroads » (enregistrée en novembre 1936) : un soir, à minuit, en pleine misère et en plein désarroi, le Diable lui a rendu visite à ce carrefour, pour lui proposer un pacte : le talent en échange de son âme. Ainsi, le blues ne pouvait pas mieux justifier cette appellation de « musique du diable »…

    Mais en réalité, cette légende proviendrait de son homonyme, Tommy Johnson, qui aurait vendu son âme au diable en échange de sa virtuosité à la guitare. Et Robert n’aurait fait que reprendre cette légende à son compte, à moins qu’elle ne lui ait été attribuée par erreur. C’est d’ailleurs le personnage de Tommy Johnson qui apparait dans O’Brother des frères Coen. De quoi finalement continuer à alimenter la polémique, et donc la légende de Robert Johnson…

    Et pour parachever le tout, Robert Johnson n’aura gravé durant sa courte carrière, sur vinyle et à la postérité, que 29 chansons en tout et pour tout, enregistrées lors de deux uniques sessions studio, en novembre 1936 à San Antonio, puis en juin 1937 à Dallas. La légende veut qu’il aurait écrit une 30ème chanson, mais que le Diable l’aurait gardée pour lui… Ce morceau qu’il n’a pas eu le temps d’enregistrer serait « Mister Downchild », repris ensuite par Sonny Boy Williamson.

    Mais Robert Johnson, c’est aussi trois uniques photos prises de son vivant, ainsi que trois tombes réparties dans l’état du Mississippi, son lieu de sépulture le plus probable étant Morgan City, où l’on peut lire sur la pierre tombale dressée en 1991 : « Ci-git Robert Johnson, roi des chanteurs du Delta Blues. Sa musique fit vibrer un accord qui continue de résonner. Ses blues s’adressaient à des générations qu’il ne connaîtrait jamais, et transformaient en poésie ses visions et ses peurs ».

    Le 16 août 1938, Robert Johnson meurt des suites d’un mystérieux empoisonnement… par un mari jaloux, après avoir agonisé pendant trois jours, dira encore la légende. Il n’avait que 27 ans. Pour la petite histoire… Ou pour la grande, il est le tout premier membre fondateur du fameux « Club des 27 » réunissant les artistes morts à 27 ans.

    Robert Johnson accédera à un début de notoriété en 1961, avec la sortie de l’album « King of the Delta Blues Singers », et deviendra ensuite la référence absolue pour toutes les générations de musiciens qui lui ont succédé, au-delà des frontières du blues, de Muddy Waters à Jimi Hendrix, en passant par John Lee Hooker, Elmore James, Robert Lockwood, Eric Clapton, les Allman Brothers, ou encore les Rolling Stones.

    A noter que tous les enregistrements de Robert Johnson ayant pu être récupérés, y compris les inédits, sont disponibles sur le double CD : « Robert Johnson – The Complete Recordings » (Collection Roots N’Blues – Sorti chez CBS en 1990 et réédité chez Sony Music Entertainment en 1996).

    Et pour finir, vous pourrez visionner Crossroads, film américain de Walter Hill sorti en 1986, qui évoque Robert Johnson à travers l’histoire d’un jeune guitariste blanc qui part à la recherche de la « légendaire » 30ème chanson du bluesman.

    Pour toutes ces raisons, Robert Johnson est le blues…

    Et là, pour la peine, ça n’est pas une légende…

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Robert Johnson Blues Foundation

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »]  robertjohnson.fr

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Robert Johnson @ Deezer

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Chronique d’André Manoukian

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »]  Supernatural Crossroad Blues Intro

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »]  Eric Clapton – Session For Robert Johnson – Me And The Devil Blues

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »]  Robert Johnson – Supernatural – Crossroad Blues

     

     

     

  • Marseille : Du cinéma sous les étoiles (du 4 juillet au 15 septembre 2018)

     

     

    Cela fait maintenant vingt-trois étés que le Ciné Plein Air propose une vingtaine de projections durant la saison, sur des sites remarquables ou plus secrets de Marseille : Le couvent Levat, la Cité des Arts de la Rue, le toit du Mucem, la place Henri Verneuil à la Joliette, le jardin Guy Azaïs à la Capelette, le théâtre Silvain, les îles du Frioul et bien d’autres.

     

    Entièrement gratuite, la manifestation offre chaque année à plus de 10.000 spectateurs le bonheur de pouvoir découvrir ou redécouvrir des films en grand format. Une programmation grand public mais toujours exigeante, composée de films récents ou de patrimoine, de films d’auteur comme d’art et essai.

    Des films pour les petits et pour les grands, diffusés à la tombée de la nuit. On y vient en famille, entre amis ou entre voisins, avec coussins et couvertures. On partage un verre, un pique-nique, une partie de carte. On analyse le film, on débat, on rigole.

    On y croisera ainsi Spike Lee dans « Do The Right Thing », « La Femme du Boulanger » de Marcel Pagnol et « Cyrano de Bergerac » de Jean-Paul Rappeneau en versions restaurées, Charlot dans « Le Cirque », des hippies dans « Hair » de Milos Forman… et tant d’autres pépites du 7ème art.

    De plus, Cinétilt s’emploie chaque année à enrichir sa programmation avec une sélection de courts-métrages. Au final, un choix rigoureux qui agrémente la « sélection officielle » d’un avant-programme souvent riche en surprises.

    Rendez-vous du 4 juillet au 15 septembre pour une balade culturelle à travers la ville, et sous les étoiles.

     

     

     

  • Canicule, cette petite chienne qui nous éprouve…

     

     

    Une vague de chaleur s’abat actuellement sur l’Europe. À Paris, la température atteint régulièrement les 36 degrés. La canicule est donc au rendez-vous. Mais d’où vient son nom ? 

     

    Les beaux jours sont synonymes de soleil, glaces sucrées et vilains coups de soleil. En revanche, ce que nous vivons actuellement en Europe, désigné communément par le terme de « Canicule », représente un phénomène exceptionnel, mais qui devrait l’être de moins en moins, si on s’en tient à ce que nous prédisent les spécialistes du climat.

    Cruelle, la « Canicule » n’épargne personne et nous la redoutons tous. Certains gestes sont essentiels pour la supporter. S’hydrater régulièrement, porter des vêtements amples et légers, se reposer… Mais peut-être est-ce aussi l’occasion de s’interroger sur l’origine du nom qui désigne ce phénomène.

    Peut-être l’avez-vous remarqué, le terme « Canicule » a comme base le mot latin « Canis », signifiant « chien ». Et comme l’indique le Trésor de la Langue française, « Canicula » n’est autre que le diminutif féminin de « Canis », soit « petite chienne ». Alors quel rapport établir entre cette éprouvante période de chaleur qui s’abat actuellement sur l’Europe et l’animal réputé meilleur ami de l’Homme ?

    « Canicula » désignait chez les Anciens la plus brillante des étoiles fixes, étoile principale de la constellation du Grand Chien et située à plus de huit années-lumière de la Terre. Mais elle est également la cinquième étoile par ordre de distance au Soleil. Et cela a toute son importance… Toujours selon le Trésor de la Langue française, dès l’Antiquité, les Anciens ont observé que l’étoile centrale de notre système solaire se levait et se couchait avec la constellation du Grand Chien, entre le 22 juillet et le 23 août. Période de l’année pendant laquelle surviennent généralement les fortes chaleurs…

    L’étoile Canicula est aujourd’hui connue sous le nom de « Sirius » (Alpha Canis Majoris) qui vient du Grec « Seirius » , signifiant « brûlant », « ardent ». Comme souvent, les noms des constellations, des planètes ou des corps célestes de notre univers sont en lien avec le divin. Ainsi, Sirius est le nom du chien d’Orion, un célèbre et beau chasseur de la mythologie grecque. La mythologie égyptienne, quant à elle, associerait l’étoile Sirius à Anubis, le dieu des Morts, au corps d’homme et à la tête de chacal.

     

    Source : Claire Conruyt pour Le Figaro

     

     

     

  • Tomorrowland 2018

     

     

    Tomorrowland est le plus grand festival de musique électronique au monde. Chaque année, sa programmation déborde littéralement de DJs parmi les plus populaires et les plus respectés de la planète. Mises en scène démesurées et hallucinantes, feux d’artifices spectaculaires… Tomorrowland est un véritable pays des merveilles électro, unique en son genre.

     

    [youtube id= »sKooka6Q4Ts » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Depuis des débuts assez confidentiels en 2005, le festival belge s’est hissé au fil des années au sommet du panthéon de la Dance Music, par son esthétique toujours renouvelée et des line up absolument monstrueux. Depuis 2010, c’est bien simple, tous les meilleurs DJs au monde se donnent rendez-vous chaque année à Tomorrowland. Plus de 15 scènes réparties sur le site qui accueille le festival explorent ainsi toutes les variations du spectre électro : EDM, House, Techno…

    Et chaque année, Tomorrowland régale ses festivaliers en leur proposant des shows de plus en plus démesurés, pour tous les goûts et toutes les envies.

    L’évolution de la Main Stage de Tomorrowland depuis sa création en 2005 reflète ainsi l’ascension fulgurante du plus grand festival Dance de la planète.

    Petit festival tranquille il y a dix ans, Tomorrowland est aujourd’hui un événement Dance de très grande échelle…

     

     

    2005

    En 2005, Tomorrowland ouvre ses portes pour la toute première fois, avec certes une Main Stage de qualité, mais rien de bien exceptionnel.

    Malgré un line up déjà composé de grands noms, avec entre autres Armin van Buuren, Ferry Corsten et Sven Väth, le festival belge ne se distingue pas encore des ses illustres rivaux, comme Coachella ou le Burning Man.

     

     

     

     

    2006

    La deuxième édition s’appuie sur le même concept qu’en 2005, avec cette année-là un oeil grand ouvert sur une foule de fans. Si à première vue le festival affiche plutôt un  look heavy metal, on peut aussi, avec le recul, y voir les prémices de l’esthétique caractéristique de Tomorrowland.

     

     

     

     

     

    2007

    La Main Stage arbore un look simple et dépouillé pour la dernière fois en 2007, s’offrant toutefois quatre écrans et un mur de lumières, éléments qui constitueront un premier pas vers des shows visuels de plus en plus époustouflants.

     

     

     

     

    2008

    Certains verront dans cet impressionnante tête d’animal surplombant la scène un bison, d’autres une tortue…

    Mais c’est bien l’édition 2008 de Tomorrowland qui marque le début d’une ascension fulgurante, avec une Main Stage affichant une esthétique qui deviendra la marque de fabrique du festival.

     

     

     

     

    2009

    On ne va pas se mentir : la Main Stage de 2009 est un peu glauque.

    La taille de la scène impressionne, la touche arty est là, quitte à faire froid dans le dos !

    Et pour refléter le thème de l’année, « Masker » (masque, donc), quoi de mieux qu’une scène démoniaque avec une tête géante à l’énorme bouche, au lipstick bien rouge et à la moustache-pieuvre ? Ambiance chair de poule assurée !

     

     

     

    Petit zoom… Et oui, les DJs sont aux platines, dans la bouche de ce monstrueux personnage…

     

     

     

     

    2010

    Contrastant avec l’édition 2009, Tomorrowland 2010 apporte plutôt paix et amour. Le visage serein et apaisant du « Zon » (soleil) brille sous un arc-en-ciel étincelant, alors que des tours de nénuphars (et pourquoi pas ?) donnent pour la première fois une certaine profondeur à la Main Stage.

     

     

     

     

     

    2011

    Le face du festival change encore une fois en 2011, avec « The Tree of Life », un arbre bienveillant aux racines ancrées dans une forêt enchantée de sucettes et autres champignons délirants.

     

     

     

     

     

    2012

    Le thème « Book of Wisdom » clôt définitement l’ère des toiles de fond simplistes. Comme en 3D, des décors poussent de toute part, et repoussent les limites de la mise en scène du festival.

    De nombreux événements commencent dès lors à s’inspirer de l’univers Tomorrowland, qui nous conte en 2012 les histoires des DJs du monde entier. Une autre page se tourne dans la destinée du festival…

     

     

     

     

    Le succès énorme du « Book of Wisdom » assure la renommée internationale du festival, et contribue à la naissance de TomorrowWorld USA en 2013 et Tomorrowland Brasil en 2015.

     

     

     

     

     

    2013

    « The Arising of Life » accueille les artistes au pied d’un volcan en éruption, dans un décor quasi apocalyptique…

     

     

     

     

    Une mise en scène reproduite pour l’édition USA un an plus tard, avec TomorrowWorld 2014…

     

     

     

    2014

    « The Key to Happiness » reflète vraiment l’âme de Tomorrowland et replace l’humain au centre de la Main Stage, avec ce visage à l’allure de masque inca.

     

     

     

    Tout comme en 2013, le décor de l’édition 2014 sera réutilisé à Chattahoochie Hills pour TomorrowWorld 2015 et Tomorrowland Brasil en 2016, la deuxième (et dernière)  édition du festival en Amérique du Sud.

     

     

     

     

    2015

    Cette année-là émerge de nulle part une impressionnante cathédrale gothique, devenu le temps d’un week-end le temple païen de la Dance Music, avec le grand « Secret Kingdom of Melodia ». Grandiose, la structure est la plus imposante de l’histoire du festival.

     

     

     

     

     

    2016

    Après une célébration de l’architecture gothique en 2015, « The Elixir of Life » reconnecte Tomorrowland à la nature avec la canopée d’un monde mystérieux, surplombant les artistes et les fans de ses arbres tropicaux…

     

     

     

     

     

     

    2017

    Et pour finir (jusqu’à 2018…), le thème de l’année 2017 est le cirque. Pour la seconde fois depuis sa naissance en 2005, le festival se déroulera donc sur deux weekends, avec l’impressionnante « Amicorum Spectaculum », son ambiance carnavalesque et… ses équilibristes. Rien de trop surprenant pour l’événement incontournable qu’est devenu Tomorrowland en 13 éditions !

     

     

     

     

     

    A présent, rendez-vous à Boom, en Belgique, les week-ends des 20, 21, 22 et 27, 28, 29 juillet 2018, pour le Tomorrowland 2018 !

    Live Today, Love Tomorrow, Unite Forever…

    www.tomorrowland.com

     

    Source : Joel Robertson for Festicket Magazine

     

    What if I told you

    That the most ordinary things in life

    can hold mysteries you would never believe.

    Stories waiting to be discovered.

    Take a closer look and be guided on a quest

    that will show you a new perspective on life.

    Somewhere in these endless surroundings

    embraced by the most valuable gifts

    of Mother Nature

    lies a place rarely visited by mankind.

    Follow your coordinates in search of

    fundamental beauty.

    The Story of Planaxis…

     

     

    Discover now the Official Tomorrowland 2018 Aftermovie. Each and every one of you has the rhythm of the ocean beating inside of you. We have connected to that rhythm together… You have answered the call of Planaxis.

     

    [youtube id= »HkyVTxH2fIM » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Instant City Playlist : Collection Printemps Eté 2018

     

    Printemps Eté 2018

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City Collection Printemps / Eté 2018 est enfin en ligne !

    On attaque avec le « Shut Me Down » de Haute, duo Frenchie à qui nous avions consacré un petit article en mars dernier. Avec cette jolie bluette sortie en octobre 2017, mélangeant sonorités rythmées, sampling et voix suaves, au croisement du hip-hop électronique (proche de l’univers de Flume) et de la pop soulful, Haute s’impose peu à peu dans le paysage musical comme un de ses espoirs parmi les plus sérieux.

    Parce que c’est l’été, parce qu’il fait chaud, on se repasse en boucle le trax edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, sorti il y a presque quatre ans, lorsque le succès du sextet parisien restait encore assez confidentiel. A noter l’article publié en 2015 dans le Mag Instant City, au sujet de l’histoire du sample utilisé dans ce morceau. A découvrir…

    Le beatmaker et producteur suisse Ruck P du label parisien On And On Records fait à présent monter la température avec son terriblement soulful et efficace « Rise Up » sorti en 2015 sur la compilation « Hip Dozer Compilation 001 ». Conseil d’utilisation : à siroter doucement à l’ombre d’une pergola…

    On continue avec notre coup de coeur du moment, le DJ producteur parisien Matthew Bartoloni et sa bombe électro « Future Funk » sortie en 2017. Le morceau n’est pas sans nous rappeler quelques titres du St Germain des tout débuts…

    A suivre les trois compères Ruck P, Wiz et Tee du collectif suisse Boulevard 95 et leur remix du langoureux et sensuel « Good Morning » de la splendide Joyce Wrice extrait du maxi éponyme « Good Morning » sorti en octobre 2017. A checker la vidéo du track original en fin d’article, et vous pourrez apprécier l’étendue du talent de la demoiselle.

    Le producteur néerlandais Moods nous livre à présent son remix bien atmosphérique du très sexy « Homie.Lover.Friend » de Secret RendezVous… De la Indie R&B de belle facture en provenance directe d’Amsterdam, qui devrait vous donner envie de vous trémousser langoureusement au bord de la piscine…

    Toujours du côté de chez Ruck P, à découvrir maintenant son remix du « Bist Du Down? (feat. Kwam.E) » d’Ace Tee, la jeune allemande qui ressuscite à la perfection le R’n’B des années 90, tout ça dans la langue de Goethe, excusez du peu… Ace Tee incarne depuis quelques années, avec Cro, le renouveau d’une scène germanique jusqu’alors assez confidentielle. En plus, elle a le culot d’être superbe…

    On va faire un saut à Bruxelles pour rejoindre nos amis du collectif L’Or du Commun, compagnons de route de longue date de Roméo Elvis, avec leur titre « Le Chill » sorti en 2015, qui nous incite à tout plaquer pour aller se caler plus au Sud.

     

    J’irai bâtir un mausolée

    Dans les îles

    Pour quand sera venu

    Le temps de m’isoler

    Mener la vie d’un Sex Pistols

    Au solstice, siroter du pastis,

    Sans me raisonner…

     

    Allez, de Bruxelles, nous partons en Afrique du Sud, avec la plateforme multimédia WeHearBeat, et le titre « Gravity » remixé par Symatics. WeHearBeat célèbre la musique électronique et le Hip-Hop, par le biais de la production d’artistes internationaux, d’organisation d’événements musicaux ou l’ouverture de concept stores.

    Le « Beatmaker and Bootyshaker » berlinois Oliver Dollar nous livre sa version du « 1960 What? » de Gregory Porter vs Shlomi Aber. Né à Los Angeles (Californie), Porter a commencé à chanter dans les clubs jazz de San Diego alors qu’il bénéficiait d’une bourse obtenue grâce à ses talents de footballeur américain. Sa mère était pasteur et tant le son du Southern gospel de Bakersfield que sa collection de disque de Nat King Cole ont exercé une influence majeure sur sa musique.

    Retour à Bristol, avec le label Eton Messy Records, chez qui nous retrouvons le producteur néerlandais Moods et son titre souful « Unfold ». C’est chic et sensuel à la fois, ça donne envie de bouger même si « hace mucho calor en la discoteca »…

    Parmi les artistes du label australien Plastic Recordings, nous retrouvons une très vieille connaissance qui a déjà figuré un certain nombre de fois dans nos playlists, le prolifique DJ et producteur Dan James. Le voici de retour dans le cadre de notre Collection Printemps Eté 2018, avec son titre « Breathe ». Allez, tiens, je tombe les tongues… je danse et rien ni personne ne m’arrêtera ! Euh… faudrait pas que j’oublie de respirer, quand même…

    Ah, de retour en France avec nos chouchous de tous les temps, les Anglais de Toka Project (Andy Riley, Jay Cowley et Steve Walker) qui nous distillent depuis plus de vingt ans leur house classieuse et diablement efficace, sur tous les labels les plus prestigieux du genre, de Drop Music à Silver Network, en passant par Guidance Recordings, Lowdown Music ou Tango Recordings. Et leur « Café Style » ne fait pas exception à la règle… A déguster sans modération…

    Prêts à transpirer de nouveau ? Ok, alors on y va ! Le producteur londonien Mikail Eraslan nous ressort l’irrésistible « Somethin’ Here » de Terrence Parker. Et c’est vrai que ça envoie du lourd, disco old school à souhait. Comme on aime, en fait… Ah tiens, mon t-shirt est trempé…

    On continue avec le titre « Butterflies » de Mr Leon Vynehall from London City, sorti sur le label hollandais Clone Records en 2014. Sympa pour regarder le soleil commencer à tomber dans la mer…

    A suivre le « Funkiano (Original Mix) » des Allemands de DINKS, aux productions nostalgiques du bon gros son Disco House.

    Le bougre aurait pu s’appeler Jacques Danielle, Marc Tiny ou Henri Card, mais c’est sous le pseudonyme de Jean Tonique que l’insoupçonné Parisien Antoine Roux, ce jeune producteur scrupuleusement technique, rigoureusement verni par le talent, illumine les plages et sévit sur les pistes aux côtés de Yuksek, producteur rémois avisé dont la discothèque Partyfine s’étoffe sans prendre une ride. Son « Plage d’Or » nous téléporte sur la piste du Palace au tout début des années 80. En revanche, de Bleu Platine, on ne sait pas grand chose… Mais on aimerait assez la connaître, tant sa voix est d’une sensualité pop irrésistible.

    Le Toulousain Paul Monnier du collectif Pol Cast & Friends est un troubadour. Ce touche-à-tout génial fait le grand-écart depuis plus de quinze ans entre communication sonore, avec son agence Volume Original, chanson, poésie, écriture, promotion d’artistes. Il nous revenait il y a un an avec « Vox Populi » au son électro-pop énergique, à la manière d’un appel à la révolte.

    Notre petite sauterie touche à sa fin mais on ne pouvait pas vous laisser partir comme ça, sans échanger nos 06 en vous faisant partager notre dernière découverte, le Marseillais Mat Hours et son « Le Phone » délicieusement désuet et décalé.

    Et pour finir le voyage, laissez vous entrainer par la pop du parisien Mona & Co, avec « A Lil’ Pop Thing », sorti en 2003 sur la compilation « No Tag No Music » réunissant la fine fleur de l’électro française de l’époque, de quand on était jeune et beau, en fait…

    On se quitte sur la bombe house « Pick Up » du DJ et producteur allemand DJ Koze sortie cette année sur le label Pampa Records. Et là, d’un coup, plus tellement envie d’aller dormir…

    Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.

     

     

     

     

    Haute : Shut Me Down

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    Boulevard 95 : Watch

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    L’Impératrice  : Vanille Fraise (Edit)

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    Ruck P : Spring in La Coruña

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    Joyce Wrice : Good Morning (Original Mix)

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    Ace Tee : Bist Du Down? (feat. Kwam.E)

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  • Snoop Dogg et Jamie Foxx te font un son quand tu veux !

     

     

    Quand tu demandes à Snoop Dogg et Jamie Foxx d’improviser un son dès le matin…

     

    En mai 2018, Snoop Dogg et Jamie Foxx se retrouvaient de bon matin dans les studios de l’émission de radio « Sway In The Morning » animée par Sway Calloway.

    Snoop Dogg a d’abord parlé du bon vieux temps, de Tupac et Biggie Small, de son dernier album « Bible Of Love » et de sa relation avec Suge Knight. Puis de manière assez inattendue, les deux compères Snoop et Jamie se sont lancés dans un freestyle de malade. Jamie Foxx donnait le tempo avec une touche RnB quand Snoop lâchait quelques punchlines qui démontrent qu’il est toujours dans le game. Et là, d’un coup la magie opère… Le rappeur nous crédite d’une petite impro de derrière les fagots, dont il a le secret. Simple et efficace…

    « I said nuh nuh nuh nuh nuh nuh nuh nuh… no. »

    Pour l’intégralité de l’émission du 16 mai 2018, c’est ici.

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Sway’s Universe

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Sway In The Morning

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  • Chapeau Melon et Bottes de Cuir de retour tout l’été sur Arte

     

     

    En 1976, Patrick Macnee reprenait du service pour de nouvelles aventures de « Chapeau Melon et Bottes de Cuir », épaulé cette fois-ci par la « so sexy » Joanna Lumley et Gareth Hunt, la caution « action » de la fine équipe. Profitons donc de la rediffusion de la seconde série « The New Avengers » sur Arte cet été, tous les jours du 09 au 25 juillet, pour nous replonger dans les arcanes de l’une des séries télévisées parmi les plus mythiques.

     

    « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » est le titre français de deux séries télévisées britanniques, « The Avengers » et « The New Avengers », mélangeant espionnage, science-fiction et action, et mettant en scène John Steed, le personnage principal (la seconde série pouvant être considérée comme la suite de la première).

    La seconde série, intitulée en anglais « The New Avengers » (Les Nouveaux Justiciers), fut créée par Brian Clemens et Albert Fennell et se compose de 26 épisodes de 52 minutes. Elle a été diffusée en Angleterre entre le 22 octobre 1976 et le 18 novembre 1977 sur ITV.

    Relancée par le producteur français Rudolf Roffi et coproduite par TF1, la série « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » renaît donc en 1976 avec, à la demande du public français, toujours l’inoxydable Patrick Macnee. Secondé par Joanna Lumley (Purdey, qui succède à la mythique Emma Peel et à Tara King), Steed peut désormais aussi compter sur un jeune et fougueux homme de main pour assurer les scènes d’action.

    A ne pas rater sur Arte, du 09 au 25 juillet. Et pour les séances de rattrapage, c’est ici !

     

    Musique : Laurie Johnson

    Production : Associated British Pictures Corp.

    Scénario : Brian Clemens

    Acteur : Patrick Macnee, Gareth Hunt, Joanna Lumley

    Pays : Royaume-Uni

    Année : 1976

     

    Quant à la première série, ayant pour titre original « The Avengers » (Les Vengeurs), elle se compose de 161 épisodes de 52 minutes, dont 104 en noir et blanc, et fut créée par Sydney Newman et Leonard White. Elle a été diffusée du 7 janvier 1961 au 21 mai 1969 sur le réseau ITV.

    Dans la première saison, Steed n’est qu’un personnage secondaire, le héros est le médecin David Keel, joué par Ian Hendry. La fiancée de Keel est tuée par des trafiquants de drogue et Steed, sorte de policier non officiel, l’aide à venger la mort de sa fiancée en faisant arrêter le coupable, d’où le titre anglais de la série, qui signifie « Les Vengeurs ».

    Steed entraîne ensuite le docteur dans d’autres missions où ils vont lutter ensemble contre le crime. On notera la présence récurrente de Carol Wilson (jouée par Ingrid Hafner), secrétaire et partenaire du médecin pour certaines de ses enquêtes. Leur relation assez ambiguë préfigure les futurs duos mythiques de la série. Un des chefs de Steed, One-Ten (1-10, joué par Douglas Muir) qui lui fournit régulièrement des missions jouera également dans la saison 2.

    A noter que seuls deux des épisodes de la première saison ont été conservés en entier (ainsi que les vingt premières minutes du pilote). En effet, la première saison était diffusée en direct à la télévision anglaise sous la forme d’un show TV entièrement tourné en plateau. C’est la raison pour laquelle cette Saison 1 n’est pas considérée comme une « vraie saison » sur le plan commercial : la commercialisation de la série en DVD l’ignore ainsi totalement. La deuxième saison est donc dénommée commercialement « Saison 1 », la troisième saison « Saison 2 » et ainsi de suite.

    Dans la deuxième saison, Ian Hendry parti, le docteur Martin King (Jon Rollason) assiste Steed durant trois épisodes, et Steed devient ensuite le héros de la série. Steed a pour partenaire féminine l’anthropologue Cathy Gale (jouée par Honor Blackman) dans 17 épisodes de la saison, et la chanteuse de cabaret Venus Smith (Julie Stevens), dans six épisodes. Cette saison est un succès grâce notamment à l’arrivée de Cathy Gale, première femme forte de l’histoire de la télévision et dont la relation avec Steed reste avant tout professionnelle même si elle produit étincelles et tension sexuelle par leurs disputes incessantes.

    Dans la troisième saison, Cathy Gale reste finalement la seule partenaire de Steed. Il est élégant, fait preuve d’un flegme inaltérable et d’un humour très britannique. Elle est belle et efficace, souvent habillée de cuir (d’où le titre français de la série). Les scénarios progressent en qualité, probablement grâce à l’arrivée de Brian Clemens. Le nom de ce scénariste-producteur reste attaché à cette série à laquelle il a donné ses lettres de noblesse. La fantaisie, marque de fabrique des saisons suivantes, fait ici son apparition.

    Ces trois premières saisons sont peu connues en France, car elles n’ont jamais été doublées.

    Pour la suite de la première série, vous pourrez toujours vous référer à la très exhaustive page Wikipedia consacrée à « Chapeau Melon et Bottes de Cuir ».

     

    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) – Trailer Saison 1 & 2 (1961)

     

    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) – Générique 1965-66

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    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) – Générique 1967

    [youtube id= »BGmovvti5Uc » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) – Trailer Saison 5 (1967)

     

    La dernière apparition de la mythique Emma Peel dans la série (Saison 6, Episode 1)

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    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The Avengers) – Générique 1968

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    Chapeau Melon et Bottes de Cuir (The New Avengers) – Générique Série 2 (1976-1977)

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    Et pour le plaisir, la revisite du générique de « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » par Alice Mancini…

     

    Ainsi que quelques projets graphiques inspirés par la série…

    https://vimeo.com/search?q=chapeau+melon+et+bottes+de+cuir

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  • La première chronique de Jean d’Ormesson publiée dans Le Figaro en 1969

     

     

    Le premier article signé Jean d’Ormesson parait dans le journal le 2 mai 1969. Relisons cette lettre ouverte adressée à Jean-Jacques Servan-Schreiber, quelques jours après la démission du général de Gaulle, conséquence du non au référendum du 27 avril 1969. Chronique parue dans Le Figaro le 2 mai 1969 : Lettre ouverte à J.-J. S.-S.

     

    Mon cher Jean-Jacques,

    Voilà longtemps déjà que nous nous connaissons. Je me suis pourtant demandé hier quel âge tu pouvais bien avoir. J’ai beaucoup de sympathie pour toi, et un peu d’admiration envieuse pour les qualités qui ont fait ton succès. Et toi, je crois, tu as de l’indulgence pour moi, et pour les défauts qui n’ont pas fait le mien.

    « Pour la première fois », écris-tu, « pour la première fois dans la vie d’un homme de ma génération, on peut être fier de son pays. » Je me suis frotté les yeux, j’ai relu de nouveau. Rien à faire : « Pour la première fois dans la vie d’un homme de ma génération, on peut être fier de son pays ». C’est écrit, noir sur blanc, au début de ton éditorial, à la page 45 du numéro 929 de l’Express. Les bras m’en sont tombés. Tu as dû naître, j’imagine, dans ce que les Américains appellent le début des années vingt. Je veux bien t’accorder que les premières années n’ont pas vu grand-chose d’exaltant : la France en face de la guerre d’Espagne, ce n’était pas exaltant, en en face de Nuremberg, ce n’était pas exaltant, en face de l’Ethiopie, ce n’était pas exaltant. Et en face de la France, ce n’était pas exaltant. Et Daladier peut-être ne suscitait pas l’enthousiasme, ni l’honnête Lebrun, ni les Croix de Feu, ni la drôle de guerre. Et d’abandon en abandon, les catastrophes et les effondrements n’avaient pas de quoi, en vérité, rendre un jeune Français de notre génération très fier d’être Français.

    J’étais un très petit jeune homme au sein de l’abîme de 1940. Toi aussi, si je ne me trompe. Et alors, c’est étrange, au sein de l’abîme justement, j’ai été pour la première fois fier de mon pays. C’est drôle que tu ne l’aies pas été. J’étais un bon petit bourgeois entre mon père et ma mère, dans un château de famille un peu en ruine. On écoutait beaucoup, autour de nous, le vieux maréchal parler de la défaite. Mais mon père, qui était ambassadeur, très comme il faut, un peu conformiste peut-être, souriant et mondain, écoutait la radio anglaise. Il n’aimait pas beaucoup les militaires. Mais un soir où un obscur général à titre temporaire avait prononcé quelques mots, je lui dis que j’étais fier d’être Français. Et je me souviens très bien qu’il me répondit que j’avais raison d’avoir, pour la première fois dans la vie d’un homme de ma génération, été fier de mon pays. Mais mon cher Jean-Jacques, tu étais né, toi aussi ?

    En 1944, un autre ambassadeur, et très comme il faut lui aussi, et à qui je dois beaucoup, m’avait emmené à un balcon du Figaro voir passer un défilé. C’était un peuple qui défilait. Il y avait les facteurs et les policiers et les ménagères et les dames d’oeuvres. Il y avait mon professeur d’histoire que j’aimais beaucoup et qui s’appelait Georges Bidault. Et puis, il y avait un général qui n’en finissait pas, dont on avait appris à connaître la voix mais dont personne ne connaissait le visage. Et c’était un visage familier, pourtant, puisque c’était celui de la France. Ah ! non, ceux qui sont nés après 1944 ne savent pas ce qu’étaient alors le bonheur et l’honneur et la fierté. Mais mon cher Jean-Jacques, tu étais né, toi aussi ?

    Oh ! je comprends bien ce que tu veux dire. Tu veux dire – et tu as raison – qu’il est exceptionnel pour un pays de répondre non au lieu de répondre oui. Ce pays-ci l’a déjà fait pourtant – et à l’appel de qui ? Tu me répondras : c’est à un plébiscite qu’il est rare de dire non. Je te répondrai que, par définition, un plébiscite auquel un peuple dit non n’est pas un plébiscite. Mais voilà que je fais de la politique. Pardon, je ne voulais pas faire de politique. Tu as tout à fait le droit d’être contre un régime et contre un homme : je me ferais volontiers tuer pour que tu aies ce droit-là. Et je persiste à croire que c’est pour que tu aies précisément ce droit-là que l’homme, dont la chute le rend enfin si fier, a joué et a perdu.

    Et puis, est-ce que ce n’est pas étrange, mon cher Jean-Jacques, d’être si fier – pour la première fois dans la vie d’un homme de ta génération – d’un non sans précédent dans les annales de ta jeune mémoire ? La chute qui -pour la première fois dans la vie d’un homme de ta génération – te rend enfin si fier de ton pays, c’est celle d’un homme qui n’avait peut-être qu’un seul titre de gloire, mais qui ne lui sera pas retiré : celui d’avoir su dire non. Il est vrai que ce n’était pas à un de ces plébiscites dont l’issue te rend si fier de ton pays -pour la première fois dans la vie d’un homme de ta génération : c’était à la tyrannie, à la mort, à la dictature, à la violence déchaînée. Mais, mon cher Jean-Jacques, tu étais né, toi aussi? Allons, allons! Pour la première fois de la vie d’un homme de ta génération, mon cher Jean-Jacques, tu es fier de ton pays parce qu’il a dit non à une politique. Il faudra peut-être tâcher, la prochaine fois, de te rappeler une occasion où, sous la conduite d’un homme qui était bourré de défauts, il avait dit non à l’histoire.

    Jean d’Ormesson

     

     

     

  • Raiders of the Lost Darth⎢Movie Mashup

     

     

    Le célèbre aventurier Indy Solo est de retour dans de nouvelles aventures… galactiques ! Quand Indiana Jones rencontre Star Wars…

     

    Il fallait y penser et surtout le faire. « Raiders of the lost Darth », c’est ce mashup parfait entre deux monstres sacrés du Cinéma : « Indiana Jones et « Star Wars ». Cette vidéo aux multiples clins d »oeil à Star Wars a été réalisée par Fabrice Mathieu.

    Edition spéciale du mashup « Raiders of the Lost Dark » !

    Cast : Harrison Ford, Alfred Molina, Paul Freeman, Carrie Fisher, Fred Sorenson, Warwick Davis, and C-3PO as « The Idol ».

    Films and Characters created by George Lucas and Steven Spielberg.

    Films used :

    ✓ « Raiders of the Lost Ark »
    ✓ « Star Wars » Episodes IV, V, VI, VII.
    ✓ « Caravan of Courage: An Ewok Adventure ».

    Music by John Williams (Extracts from « Raiders of the Lost Ark », « The Empire strikes back » and « The Return of The Jedi »).

    Mashup imagined by Christophe Lambert and Fabrice Mathieu.

    Edited and directed by Fabrice Mathieu.

     

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