Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Quand Charles Aznavour et le basketteur LeBron James s’appréciaient par vidéo interposée

     

     

    Le basketteur américain admire les chansons de Charles Aznavour et le prouve grâce à une vidéo postée sur Instagram. En retour, le chanteur le remerciait par une autre vidéo.

     

    Charles Aznavour comptait parmi ses fans l’une des figures du sport mondial, la star du basket, le King en personne : LeBron James.

    Tout est parti d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux, au mois d’août dernier, un dimanche matin, au réveil… On distingue simplement une enceinte posée sur un bureau d’où s’échappe une chanson :

     

    https://twitter.com/TrashTalk_fr/status/1028648242425339905

     

    Vous aurez peut-être reconnu « À ma fille », qui n’est pourtant pas l’un des titres les plus connus de Charles Aznavour. Et dans sa vidéo, LeBron James diffuse un autre morceau du chanteur français, extrait du titre « Sa Jeunesse », avec ce commentaire écrit par dessus la vidéo : « Les bonnes ondes du matin…. si paisible et élégant ».

    Cette vidéo fait le buzz et alors que le basketteur était de passage à Paris le mois dernier, dans le cadre d’une tournée mondiale pour son équipementier, il a accordé une interview à nos confrères de Canal Plus… et le journaliste Mouloud Achour revient sur cette vidéo. Il tend alors son téléphone à LeBron James en lui disant que Charles Aznavour a un message pour lui. le chanteur a enregistré une petite vidéo à son tour… pour le basketteur.

     

    https://twitter.com/cliquetv/status/1038396531735441408

     

    On entend à la fin de cet extrait LeBron James réagir, très touché. Il n’en revient pas : « C’est incroyable », dit-il. Malheureusement, les deux ne se rencontreront jamais, du moins, pas dans cette vie…

     

    Source : Xavier Monferran @ France Info

     

     

     

  • Serena Williams tombe le haut pour la prévention du cancer du sein

     

     

    A l’occasion du lancement d’Octobre Rose, la championne de tennis Serena Williams s’engage dans le combat pour la prévention du cancer du sein avec un clip.

     

    La « Médaille du Jour » de Radio France est décernée à une joueuse de tennis qui enlève le haut, pour la bonne cause. Et pas n’importe quelle joueuse, en l’occurence, mais « La Joueuse », la star du tennis mondial Serena Williams. L’Américaine a posté une vidéo sur son compte Instagram dimanche 30 septembre, qui a déjà été vue par plus de deux millions de personnes. On y voit le visage de Serena en gros plan. Puis la caméra dézoome et dévoile le buste de la star du tennis nue, la poitrine cachée par ses mains.

    Il ne s’agit pas d’une pub ou d’une quelconque opération commerciale. Si elle l’a fait, c’est en fait pour promouvoir le dépistage du cancer du sein, à l’occasion du lancement d’Octobre Rose 2018. « Un sujet qui concerne toutes les femmes, de toutes les couleurs, partout dans le monde », dit-elle. Rien qu’en France, ce sont plus de 54.000 nouveaux cas chaque année, et près de 12.000 décès. Et Serena Williams ne fait pas que poser sur cette vidéo, elle chante aussi…

     

    https://www.instagram.com/p/BoUJN25na2Y/?utm_source=ig_web_button_share_sheet

     

     

    « Oui, cela m’a demandé un effort, mais je l’ai fait parce que c’est un sujet qui concerne toutes les femmes, de toutes les couleurs, de partout dans le monde. Le dépistage précoce est crucial. Il sauve tant de vies. »

     

    La chanson, « I Touch Myself », « Je me touche » en français, a été écrite par la chanteuse des Divynils, Chrissy Amphlett. Cette Australienne est morte d’un cancer du sein à 53 ans, en 2013. Voilà pourquoi Serena Williams entonne cette chanson en soutien à l’organisation Breast Cancer Network Australia et pour lancer Octobre Rose, le mois du dépistage du cancer du sein.

    Check it out… And let’s kill that fuckin’ beast !

     

     

     

  • Harlem 1970 | Jack Garofalo

     

     

    Eté 1970… Le photographe français Jack Garofalo passait six semaines à Harlem, NYC, et prendra à cette occasion une série de clichés destinée à Paris Match. Ce reportage met en lumière la culture du quartier, s’attachant d’abord à nous présenter la communauté noire, ainsi que la vie quotidienne de ses habitants.

     

    La plupart des sujets de Jack Garofalo sont des gens qui n’avaient pas la possibilité de partir, durant cette période de profonde mutation de Harlem, et plus généralement de la ville de New York. Ou qui firent, pour certains d’entre eux, le choix délibéré de rester…

    Dans les années 60, Harlem, comme d’ailleurs le Bronx, vit une part importante de sa population se déplacer vers des cieux plus cléments, tels que le Queens ou Brooklyn, à la recherche d’un meilleur environnement, tant en termes d’éducation que de logement ou de sécurité. Malgré cet exode massif qui a laissé à Harlem beaucoup de pauvres, sans emploi ni instruction, la vitalité et la créativité du quartier sont finalement restées intactes.

    Comme nous le montrent ces clichés saisissants, Harlem a malgré tout continué à afficher avec fierté cet héritage, assorti d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Ces photos ont préservé l’esprit haut en couleur d’une époque aujourd’hui révolue.

    Jack Garofalo (1923-2004), entré à Match en 1953, a « tout couvert » : les conflits, le grand reportage à l’étranger, et les stars qu’à l’époque on approchait sans attaché de presse. Il lui arrivait même de devenir copain avec ses modèles les plus inaccessibles : Fellini, Hemingway ou Malraux. Il prétendait qu’il ne connaissait rien à la technique de la photo, que cela le barbait, mais il avait le génie de la lumière… En juin1965, Paris Match consacre deux de ses éditions à l’Espagne, nouvel eldorado de millions de touristes. Pour l’occasion, Jack Garofalo rapporte quelques clichés de choix…

    A découvrir…

     

    © Jack Garofalo / Paris Match (via Getty Images)

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Harlem

     

     

  • Alphonse Mucha au Musée du Luxembourg

     

     

    Le Musée du Luxembourg, à Paris, rend hommage au représentant de l’Art Nouveau, Alphonse Mucha. Artiste tchèque de renommée internationale, il reste indissociable de l’image du Paris 1900 et s’est fait connaître en signant les affiches des pièces d’une certaine Sarah Bernhardt.

     

    Les affiches de l’artiste tchèque Mucha sont indissociables du Paris des années 1900. Un style emblématique de l’Art Nouveau qui est aujourd’hui mis à l’honneur au Musée du Luxembourg. On y découvre aussi bien les peintures que les sculptures, les décors et les objets nés de l’imagination d’une personnalité foisonnante et toujours restée très attachée à son pays natal. 

    Des façades des immeubles à la sortie des métros parisiens, sur vos boîtes de biscuits à l’ancienne, le saviez-vous, l’Art Nouveau, vous le croisez partout. Dans les années 1880, ce mouvement artistique révolutionnaire casse les codes. Tandis que le monde s’industrialise, l’art s’inspire plus que jamais de la nature, ses couleurs et ses formes. A la tête de ce courant nouveau, un jeune Tchèque, Alphonse Mucha.

     

    « Mucha réussit à incarner l’esprit d’une époque et l’atmosphère de la ville qu’était Paris. » 

     

    Alphonse Mucha est né en 1860 en Moravie. Âgé de 27 ans, l’illustrateur débarque à Paris en 1887 et y vit une existence de bohème jusqu’à ce soir de 1894 où son imprimeur lui commande en urgence une affiche pour « Gis-Monda », la nouvelle pièce de la grande Sarah Bernhardt. 

     

    « Evidemment, quand Mucha présente son projet à l’imprimeur, celui-ci est un peu effrayé car ce qu’il a sous les yeux est totalement nouveau, mais il n’a pas le temps de consulter d’autres artistes et n’a de toute façon personne d’autre sous la main. Il décide donc de montrer le projet d’affiche à Sarah Bernhardt qui, quant à elle, trouve ça formidable. » (Alain Weill, auteur de « L’affiche au temps de l’Art Nouveau » paru aux Editions Hazan)

     

    « Ça reste un mystère de savoir comment, pour un illustrateur qui ne travaillait habituellement que sur des oeuvres de petite dimension, Mucha est parvenu à créer une affiche de deux mètres de haut. Mais toujours est-il qu’il est devenu célèbre en l’espace d’une nuit… » (Tomoko Sato, commissaire de l’exposition)

     

    Sarah et Mucha, c’est donc le duo gagnant. Pendant six ans, Mucha réalisera ainsi toutes ses affiches, mais aussi ses décors et ses costumes. Sarah Bernhardt comprend vite qu’elle tient là une pépite et qu’il n’est pas question de la laisser s’échapper… Quant à Mucha, il est non seulement aux anges, mais de surcroît, le fait de pouvoir travailler pour la superstar du moment est pour lui un aboutissement dont il n’aurait pu raisonnablement rêver quelques années plus tôt.

    Face aux immenses Toulouse-Lautrec ou Jules Chéret, le style Mucha parvient néanmoins à se faire une place dans ce Paris des années 1900 et a tellement la cote que les gens s’arrachent littéralement ses affiches placardées dans les rues de la ville.

     

    « Il est impossible de ne pas reconnaître et identifier immédiatement une affiche de Mucha… C’est presque toujours la même formule. On retrouve un sujet seul, en général une très belle femme entourée d’images symboliques, comme des fleurs, des motifs inspirés de la nature, et cette figure féminine mène le regard du spectateur vers d’autres aspects tout autant symboliques. »

     

    Fidèle à l’esprit de l’Art Nouveau, Alphonse Mucha fait entrer l’art dans les objets du quotidien, au moment où la publicité et le marketing prennent leur essor. On lui commande des oeuvres pour des boîtes de biscuits, du papier à cigarette, du parfum ou même du champagne. 

     

    « Les panneaux décoratifs commandés par l’imprimeur-lithographe Ferdinand Champenois permettaient à des gens qui ne disposaient pas d’un gros budget de pouvoir décorer leurs murs avec des oeuvres d’art de qualité, et ce à moindre coût. Au début, Mucha était ravi de pouvoir réaliser ces panneaux, jusqu’à ce qu’il se trouve rapidement débordé par la demande. » 

     

    En 1900, Mucha se voit confier la décoration du pavillon de Bosnie-Herzégovine pour l’Exposition Universelle de Paris. Cette expérience le ramène à ses premières amours, la peinture historique, dont il rêvait déjà lorsqu’il étudiait en école d’art. De retour à Prague en 1910, il passe plus de quinze ans sur son grand projet, « L’épopée slave », série de vingt toiles monumentales qui retrace les épisodes marquants de l’histoire des peuples slaves.

     

    « Pour lui, la chose la plus importante en tant qu’artiste était la communication. Comment faire passer sa pensée politique ou philosophique à travers ses oeuvres. C’est en cela que son expérience de créateur d’affiches publicitaires lui a été fort utile. »

     

    De retour dans son pays, Mucha passe donc du statut de star internationale à celui de héros national. Il devenait l’artiste officiel et le grand artiste tchèque. Il réalisa ainsi des billets de banque, des timbres, il décora l’hôtel de ville de Prague. Pourtant, il ne parvint jamais à imposer sa peinture ailleurs en Europe. En ce début du 20ème siècle, l’heure est plutôt au Cubisme et aux autres mouvements d’avant-garde. 

    Mais ce n’est qu’à partir de 1960 qu’un nouveau boum « Mucha » retentit. En effet, à cette époque, l’identité visuelle de Mucha s’accorde bien avec la musique pop, le rock, la musique psychédélique ou la culture underground. Certaines affiches de Mucha deviennent des emblèmes et seront beaucoup utilisées dans différents contextes.

    Et c’est ainsi que l’ADN de Mucha continue de vivre aujourd’hui…

     

    [youtube id= »f7cGONRQ-BY » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Et à ne surtout pas rater, le samedi 06 octobre 2018, c’est la « Nuit Blanche Mucha » au Musée du Luxembourg ! Les dessinateurs du collectif « Soirées Dessinées » réalisent sous vos yeux de grandes fresques inspirées par les œuvres d’Alphonse Mucha, accompagnés de musique et d’interventions dansées originales composées autour de Mucha.

     

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  • De La Soul Is Not Dead…

     

     

    Avec le documentaire « De La Soul Is Not Dead » sorti en 2016, nous reprenons le chemin d’Amityville, Long Island, une des banlieues de New York, la Mecque du hip-hop, avec les trois membres du groupe De La Soul, là-même où trente ans plus tôt, trois camarades de lycée à l’instinct créatif des plus aiguisés parvenaient à attirer l’attention de DJ Prince Paul en envoyant une cassette de démo au label Tommy Boy Records.

     

    Tommy Boy Records, le même label qui balançait à la face du monde le fameux « Planet Rock » d’Afrika Bambaataa quelques années plus tôt et contribuait à l’émergence internationale du hip-hop, s’apprêtait à connaître sa seconde révolution avec De La Soul et son « Me, Myself and I ». Mais les trois gamins étaient à cette époque bien loin d’imaginer ce que l’avenir leur réservait.

    Tandis que la nouvelle génération du rap s’appuie plutôt sur une musique agressive alliée à des textes radicaux dans cette fin des années 80, le style de De La Soul repose quant à lui essentiellement sur le groove et le sampling de sons plus pop, jazz, psychadéliques, voire folk. C’est d’ailleurs pour des histoires de droits que ces titres de la première heure, devenus pourtant des classiques, ne se trouvent plus sur les plateformes digitales, tant nos trois compères sont allés puiser dans le patrimoine musical mondial, des Whatnauts et leur classique « Help Is On The Way » dans le titre « Ring Ring Ring », extrait de l’album « De La Soul Is Dead » (1991), à Serge Gainsbourg sur leur troisième opus « Buhloone Mind State » sorti en 1993.

    Que de chemin parcouru, donc, depuis cette démo envoyée en 1988 à l’un des producteurs les plus iconiques de tous les temps, DJ Prince Paul, et le retour sur les terres de leurs débuts en 2016, à l’occasion du documentaire « De La Soul Is Not Dead » tourné au moment de la sortie de leur dernier album en date, « And The Anonymous Nobody ». 25 ans s’étaient écoulés depuis le mythique « De La Soul Is Dead » en 1991, et 20 ans depuis « Stakes Is High » en 1996, leur première production sans DJ Prince Paul aux commandes. Il n’en reste pas moins qu’avec ou sans le concours de leur mentor, ces deux opus auront définitivement placé De La Soul en orbite et maîtres de leur destin.

    A l’écoute de ce dernier album « And The Anonymous Nobody » jalonné de collaborations diverses et variées, de Snoop Dogg et l’irrésistible « Pain » à David Byrne avec « Snoopies », en passant par « Greyhounds » en duo avec Usher, on réalise rapidement que, contrairement à ce qu’ils clamaient à la face du monde en 1991, non, « De La Soul Is Not Dead »

     

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  • Web Design Museum : redécouvrez les sites web les plus populaires des années 1990-2000

     

     

    Vous êtes nostalgiques du web des années 1990 ? Bonne nouvelle : le Web Design Museum vous permet de redécouvrir les premières versions des sites les plus mythiques de l’histoire d’internet.

     

    Altavista, GeoCities et les GAFA…

    En visitant le Web Design Museum, on retrouve avec nostalgie les sites qui font aujourd’hui partie intégrante de notre vie quotidienne, de Google à Facebook, en passant par YouTube, Amazon ou Apple… Nous avons également plaisir à redécouvrir les sites qui dominaient le web dans les années 1990-2000, et qui ont depuis disparu. On pense bien sûr à Altavista (le Google de l’époque), Lycos (va chercher), ICQ, GeoCities…

     

     

     

     

     

     

    L’évolution du webdesign en images

    En tout, 900 sites web sont ainsi référencés et plusieurs classements sont possibles pour vous permettre de visualiser les designs de votre choix. Vous pouvez choisir l’année, de 1985 à 2005, et constater à quel point les tendances du webdesign ont évolué depuis trente ans. Il est également possible de consulter les sites web en fonction du secteur d’activité (musique, photographie, blogs, réseaux sociaux, sport…). Mais on peut aussi filtrer en fonction du style : noir et blanc, flash (!), dessiné, minimaliste, rétro… Un champ de recherche vous permet même d’accéder directement au site de votre choix.

     

     

     

     

     

    Le design des sites les plus populaires des années 1990-2000

    On termine cet article avec une sélection de douze designs représentatifs du web des années 1990-2000. Rendez-vous donc sur Web Design Museum pour faire un voyage dans le temps étonnant. Vous pouvez également lire l’interview du fondateur du site sur Speckyboy en cliquant ici.

     

     

     

    Allez, tiens, pour clore le sujet sur une note amusante, on se refait Norman et sa vidéo « Internet de l’époque » (musique composée et interprétée par PV Nova)… Tout un programme.

     

    [youtube id= »G5OicZrhkHg » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Source : Thomas Coëffé pour le Blog du Modérateur

     

     

     

  • 花代 Hanayo | Joe Le Taxi

    花代 Hanayo | Joe Le Taxi

     

     

    Artiste, photographe, musicienne, née en 1970, Hanayo abandonne ses études universitaires pour faire un apprentissage de geisha à Mukôjima. Cette expérience lui vaut d’apparaître sur la couverture de la revue londonienne The Face en tenue de geisha, ou de servir de mannequin à Jean-Paul Gaultier.

     

    En 1996, Hanayo publie son premier album de photographies, « Hanayome ». Après son mariage, elle s’installe à Berlin. Elle mène alors une carrière internationale, se produisant sur les scènes de Tokyo, Berlin, Londres, Paris, Moscou, Hong Kong, New York, Pékin, etc, tout en poursuivant ses activités de photographe. Elle rentre au Japon en 2010.

    Albums photographiques ou mangas publiés : Hanayome (Shinchôsha), Dreammmmm Book (Littlemore), HANAYO artist book (Kawade Shobo Shinsha), MAGMA (Akaaka Art Publishing), Colpoesen (Utrecht), etc.

    Sa reprise de « Joe Le Taxi » sortie en 2000 sur le label berlinois Geist figurera par la suite sur de nombreuses compilations, telles que « 2 Many DJs » avec Soulwax.

    Et pas la peine de régler votre téléviseur, la pixelisation est un parti-pris artistique pleinement assumé par l’artiste…

     

     

    [youtube id= »S3u1H-b1pxw » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hanayo

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Last.fm

     

     

     

  • Studio Interlude | Comme une pierre qui roule…

     

     

    En 2013, afin de célébrer la réédition complète des 41 albums officiels de Bob Dylan, le Studio Interlude nous concoctait la vidéo interactive « Like A Rolling Stone ». Ce petit bijou était nommé aux Webby Awards l’année suivante dans trois catégories : Meilleure utilisation de vidéo interactive, Meilleure vidéo musicale et Meilleur montage.

     

    Fondé par le musicien et tech geek auto-proclamé israélien Yoni Bloch, afin de répondre à son propre désir de réaliser un clip inspiré de l’univers du jeu vidéo ainsi que d’histoires « non-linéaires » telles que Donjons & Dragons, le Studio Interlude démarrait son activité en réalisant des clips vidéo interactifs pour des musiciens, des personnalités, des sociétés ou encore des marques.

    Le Studio Interlude développait alors sa propre application, Treehouse, basée sur le même principe, mais qui permet maintenant à tout utilisateur de créer lui-même ses propres vidéos interactives.

    Pour découvrir d’urgence ce petit bijou, c’est ici que ça se passe :

    Interlude : Like A Rolling Stone

    Et pour tout connaitre sur Bob Dylan, voire encore plus… Expecting Grain.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Interlude

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Bob Dylan Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Expecting Grain

     

     

  • Mickey célèbre ses 90 ans en 2018

     

     

    À l’occasion des 90 printemps de la plus célèbre des souris, Disney proposera à ses fans une exposition interactive, « Mickey : The True Original Exhibition » à découvrir à New York, à partir du 8 novembre prochain.

     

    D’après la légende, Walt Disney avait coutume de dire : « N’oublions pas que tout a commencé par une souris ». Et c’est à cette petite souris âgée aujourd’hui de 90 ans que la firme Disney rend hommage cette année, à travers une exposition-événement. Celle-ci embarquera son visiteur pour un voyage dans le temps, aux débuts de la souris en noir et blanc dans « Steamboat Willie » jusqu’à son passage à la couleur dans plus d’une centaine de dessins animés.

    D’abord, cette exposition exceptionnelle qui présentera des dessins et toiles originales d’artistes contemporains rendant hommage à Mickey, dans un espace de 1500 m² à New York qui lui sera entièrement dédié. Et puis, en marge de l’événement, trois oeuvres seront présentées dans des galeries éphémères aux Etats-Unis. Celles-ci célèbreront trois produits dérivés Disney parmi les plus mythiques : la montre, le T-Shirt et la peluche Mickey.

     

    [youtube id= »CJFjC_GMfmw&t » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Celle de Kenny Scharf, d’abord, qui s’est fait connaître comme artiste de rue au début des années 1980, prendra la forme d’une caverne cosmique, inspirée par la fameuse montre, à retrouver au Minnesota Street Project à San Francisco jusqu’au 1er octobre.

    Quant à Amanda Ross-Ho, qui a exposé son travail aux musées d’art contemporain de Los Angeles ou Chicago, mais aussi chez Art Basel en Suisse, elle prépare un T-Shirt Mickey géant qui sera dévoilé à l’Art Expo de Chicago du 27 au 30 septembre.

    Enfin, Shinique Smith, connue pour ses sculptures monumentales conçues avec des tissus et des vêtements, présentera à Los Angeles en octobre des installations qui rendront hommage à l’influence de la fameuse peluche.

     

    « Mickey : True Original Exhibition » du 8 novembre 2018 au 10 février 2019 à New York, au 60 10th Avenue,
    ✓ Du mardi au dimanche de 10h à 20h (38$ par personne)

     

     

     

  • De La Soul, l’âge de l’impérieuse indépendance

     

     

    En 2014, le légendaire groupe américain de hip-hop De La Soul célébrait le 25ème anniversaire de la sortie de son premier album « 3 Feet High And Rising ». Afin de fêter cet événement dignement, nos trois compères annonçaient la prochaine sortie de leur 8ème album « And The Anonymous Nobody ».

     

    Particularité de ce dernier opus, il a été intégralement financé par les fans du groupe. Le projet était ainsi présenté sur le site de crowdfunding Kickstarter en mars 2015, avec un objectif à atteindre de 110.000 $ pour la production du disque. En effet, avec sept albums à leur actif en 25 ans depuis l’iconique « 3 Feet High And Rising » sorti en 1989, dont le dernier en date, « The Grind Date », remontait déjà à 2004, les membres de De La Soul ont ressenti l’impérieuse nécessité de revendiquer une indépendance artistique totale, en se passant dorénavant de label. L’objectif initial était atteint en quelques heures, à la hauteur de la légende… La souscription prenant fin le 30 avril 2015, ce furent finalement plus de 600.000 $ qui étaient collectés à cette date…

    Le son du groupe originaire de Long Island s’appuie depuis sa formation en 1988 sur l’utilisation assumée de samples, intégrant ainsi tous les styles de musique qui ont pu l’inspirer depuis trente ans, du jazz à la soul, en passant même par Serge Gainsbourg, sur leur troisième opus « Buhloone Mind State » sorti en 1993, ou encore les Whatnauts et leur classique « Help Is On The Way » dans le titre « Ring Ring Ring », extrait de l’album « De La Soul Is Dead » (1991).

    Rien de plus normal et légitime, donc, que de retrouver un des groupes parmi les plus iconiques du hip-hop égrener ses hits mythiques aux côtés de Common et The Roots pour le concert « Love & Happiness: An Obama Celebration » en novembre 2016. Bon, ne voyez rien de politique dans mes propos, mais ça avait quand même plus de gueule, en ce temps-là…

     

    « Come on, President Obama, do it again… »

     

    [youtube id= »GXpJi7ZVMU0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Avec « And The Anonymous Nobody », les trois compères nous surprennent encore, puisqu’ils s’y auto-samplent effrontément, faisant un magnifique pied de nez aux avocats à l’affut de la moindre suspicion de plagiat… En effet, suite aux dernières condamnations (l’affaire Blurred Lines, notamment…), tous les samples présents sur ce nouvel album proviennent de jams sessions live ou studio, auxquelles ont d’ailleurs participé quelques guest stars, comme David Byrne, 2 Chainz, Usher, Pete Rock, Roc Marciano, Estelle, ou encore Snoop Dogg.

    En septembre 2015, le trio s’excusait auprès de ses fans pour le retard pris dans la production de ce dernier opus : « Hello Fellow Humans, well… We’re working hard to get this album sounding right for your vents to receive. Please accept our apologies for the delay in updates ».

    Allez maintenant, afin de vous replonger dans l’histoire d’un monument du hip-hop, vous pourrez toujours regarder un reportage que Tracks leur consacrait en 2014, et pour vos oreilles, nous ne saurions trop vous conseiller d’écouter la mixtape sortie la même année : « Smell The Da.I.S.Y. (Da Inner Soul Of Yancy) » (pressage indépendant).

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] We Are De La Soul

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] De La Soul @ Tracks