Étiquette : Leonardo DiCaprio

  • Inception : Entre Rêve et Réalité

     

     

    Le film « Inception », réalisé par Christopher Nolan, aura attiré depuis sa sortie en France en juillet 2010 plus de cinq millions de spectateurs. Quand on se remémore la scène finale, on peut raisonnablement imaginer qu’il y eut presque autant d’interprétations de cette scène que de spectateurs…

     

    Christopher Nolan, que l’on connaît pour les divers niveaux de lecture présents dans ses films, nous livre avec son film « Inception » sa définition de la frontière ténue entre rêve et réalité(s). Dans le cadre du premier niveau de lecture, il y a cette toupie que le personnage principal, Dominic Cobb, interprété par Leonardo DiCaprio, a toujours dans sa poche, afin de lui indiquer s’il est dans le rêve ou la réalité.

    Il y a aussi « Non, je ne regrette rien » de Piaf indiquant le passage d’un niveau de conscience à un autre. Ou d’une réalité à une autre…

    Et puis il y a un détail qui aura probablement échappé à la plupart des spectateurs, mais relevé par Marouane Mazid (Belgique) dans cette vidéo publiée sur YouTube.

    A vous de juger…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Inception

     

     

     

     

     

  • Oscars 2017 : quoi de neuf cette année ?

     

     

    Les Oscars, c’est le 26 février !

     

    La 89ème cérémonie des Oscars se déroulera, comme chaque année, au Dolby Theatre de Los Angeles. On en entend un peu moins parler cette année, sans doute parce qu’il n’y a pas de grand suspense autour de grands noms de stars planétaires, comme cela pouvait être le cas par exemple avec Leonardo DiCaprio l’an passé. Cette année, l’enjeu principal, c’est la diversité. C’est Jimmy Kimmel, acteur, animateur de télévision et humoriste, surtout connu pour le show qu’il anime sur la chaine ABC, le « Jimmy Kimmel Live », qui jouera le rôle de maître de cérémonie. Voici les principales attentes de cette soirée :

     

    ✓ La nomination d’Isabelle Huppert dans la catégorie « Meilleure Actrice » pour son rôle dans le film formidable de Paul Verhoeven, « Elle ». Un rôle âpre et difficile, joué à la perfection par l’actrice. Le film, prévu un temps pour être tourné aus Etats-Unis avec une actrice américaine, s’est avéré impossible à tourner dans ce pays, selon le réalisateur, en raison d’un sujet trop sulfureux et de l’impossibilité de trouver une actrice prête à mettre en danger son image et à assumer le rôle. Verhoeven avait pensé à Nicole Kidman, Sharon Stone ou Diane Lane pour la version anglaise, Marion Cotillard pour la version française. Isabelle Huppert, finalement choisie, sera donc la 17ème actrice française nommée aux Oscars dans la catégorie « Meilleure Actrice ». Seules Marion Cotillard (2008), et avant elle Simone Signoret (1960) et Claudette Colbert (1935), ont réussi le pari gagnant. Cerise sur le gâteau, c’est Leonardo Di Caprio qui remettra l’Oscar…

     

    ✓ La compétition entre une belle brochette d’acteurs pour le « Meilleur Acteur », même si notre préférence va à Vigo Mortensen pour son rôle dans « Captain Fantastic », seule nomination pour ce film.

     

    ✓ Un nouveau record peut-être pour le film le plus nommé, « La La Land » de Damien Chazelle, avec 14 nominations, ce qui constitue déjà en-soi un record. Il lui faudrait obtenir 11 statuettes pour battre « Titanic » qui avait lui aussi fait l’objet de 14 nominations en 1998. Suivent « Premier Contact » de Denis Villeneuve et « Moonlight » de Barry Jenkins, dont c’est le second long métrage. Une entrée dans la cour des grands qui peut lui assurer la reconnaissance nécessaire pour obtenir les crédits de ses prochains films. Son premier long métrage « Medicine for Melancholy » (2008) avait été tourné en quinze jours, avec un budget de seulement 13.000 dollars. Un prix qui représenterait son ticket d’entrée à Hollywood.

     

    ✓ Contrairement à l’an passé où l’absence d’Afro-Américains avait créé la polémique, on se souvient notamment des propos de l’épouse de Will Smith, Jada Pinket-Smith qui avait boycotté la cérémonie, cette année l’Academy a pris soin de nommer plusieurs représentants de cette communauté et ce, dans des catégories maitresses : « Meilleur Film » avec « Moonlight », « Meilleur Réalisateur » avec Barry Jenkins, « Meilleur Acteur » avec Denzel Washington, 2 trophées, 6 nominations, « Meilleur Acteur dans un Second Rôle » avec Mahershala Ali, « Meilleure Actrice dans un Second Rôle » (Viola Davis, Naomie Harris, Octavia Spencer). Après deux ans d’omission, les acteurs et actrices issus des minorités sont enfin à l’honneur. Avec 7 nommés, c’est même un record. L’actrice Viola Davis, nommée deux fois aux Oscars pour son rôle dans « La Couleur des Sentiments » en 2011 et  « Doute » en 2008, a déjà remporté un Emmy Awards en 2015 pour son rôle dans la série télévisée de Shonda Rhimes « Murder » dans laquelle elle campe une avocate impitoyable. A cette occasion, elle avait été très remarquée pour son discours émouvant de remerciements : « La seule chose qui différencie les actrices de couleur des autres, ce sont les rôles. Vous ne pouvez tout simplement pas gagner un Emmy pour des rôles que vous n’avez pas ».

     

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    C’est sa 3ème nomination aux Oscars. L’une de ses meilleures occasions de remporter une statuette. L’Inde est quant à elle également représentée par Dev Patel, ce qui est très rare, l’Academy étant assez timorée avec l’Asie.

     

    ✓ Enfin, dernier élément de suspense pour ces Oscars 2017, c’est bien entendu l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. La cérémonie risque peut-être de prendre un tour politique et les paillettes de laisser la place aux discours ciblés, d’autant plus si les nommés afro-américains passent derrière le micro après avoir obtenu une récompense. Contrairement à Cannes ou aux Césars, on ne remerciera pas les collaborateurs divers et variés ou la famille, mais on profitera sans doute de l’opportunité d’une telle audience pour placer quelques bons mots sur la tolérance, la liberté et la fraternité.

     

     

     

  • Silence Plateau | The Revenant (Western, 2015)

     

     

    « The Revenant » de Alejandro Inarritu, avec Leonardo DiCaprio (2015 – 2h36)

     

    « The Revenant » est un Western New Age. Ce genre cinématographique dont l’action se situe lors de la conquête de l’Ouest en Amérique du Nord, au XIXe siècle, retrace en général des épisodes de la naissance de la nation. D’abord muet dans les années 1920 avec Broncho Billy, Hollywoodien en Technicolor dans les années 1950 avec John Wayne et Gary Cooper, spaghetti dans les années 1960 avec Clint Eastwood et le renouveau des réalisateurs italiens comme Sergio Leone (d’où son surnom), crépusculaire dans les années 1970 avec Sam Peckinpah, en série à la télévision avec « Bonanza » ou « Il était une fois dans l’ouest », période d’apogée du western, il disparaît peu à peu dans les années 1990 et 2000.

    Après l’an 2000, on parle désormais de « western contemporain ». Ce nouvel âge d’un western différent démarre avec Kevin Costner et « Danse avec les loups » en 1990. On laisse alors une place d’importance au décor, à l’immensité et à la lenteur. En  2007, avec « No country for old men » puis en 2010 avec « True Grit », les frères Coen réinventent le genre avec un humour toujours dosé, bercé de magnifiques paysages et un soin tout particulier pour la photographie. On est là, avec le nouveau western, loin, bien loin du rythme effréné des cavalcades et autres attaques de diligences. La cadence est à la lenteur, aux paysages sublimes et aux personnages dont on s’applique à traiter en profondeur la psychologie. Tarantino emboîte le pas des frères Coen avec « Django Unchained » en 2012, très loin encore des cow-boys et autres Indiens. On s’intéresse aux femmes (« The Homesman » en 2014), à l’esclavage ou aux chasseurs de prime (« Les Huit Salopards »).

    Avec « The Revenant » en 2015, Alejandro Inarritu, le réalisateur mexicain, oscarisé en 2015 pour « Birdman », monte encore une nouvelle marche. Il s’agit bien d’un western : l’action se déroule aux Etats-Unis d’Amérique, au début du XIXème Siècle. Il y a des Indiens, un fort, des soldats en uniforme. Les éléments du genre sont bien là. La différence et la nouveauté se trouvent dans le traitement et la réalisation. Il y a l’immensité, les paysages grandioses, le vide et de grandes étendues désertes de forêt et de neige. Il y a bien aussi une chasse à l’homme mue par un désir violent de vengeance. Mais il y a bien plus… Tourné au Canada en lumière uniquement naturelle, ce qui limite le nombre d’heures possibles de prises de vue chaque jour, le film prend le temps. Le réalisateur nous donne l’opportunité de vivre de l’intérieur un morceau de vie d’un homme dans sa totalité. Il prend le temps de raconter une histoire, de nous la faire ressentir à travers tous nos sens : à travers le décor, le silence de la forêt, la violence des scènes (extraordinaire scène de combat entre Glass et le grizzly), la dureté de la survie avec des scènes incroyables de réalisme : lorsque Glass cautérise le trou dans sa gorge, ou quand il se glisse dans le corps d’un cheval pour se réchauffer après lui avoir ôté les boyaux.

    Inspiré de faits réels, le film raconte l’histoire incroyable de Hugh Glass, un trappeur qui eut un fils avec une Indienne, Hawk, et qui travaille depuis la mort de sa femme avec un négociant en  fourrures, le capitaine Andrew Henry.

    Le film pourtant très long passe à une vitesse vertigineuse. N’étant pas sans rappeler Tom Hanks dans « Seul au monde » en 2000, « The Revenant » n’est pas qu’un film, c’est une ambiance, une atmosphère, avec des images et une photographie grandioses qui transmettent brillamment la sensation de vide et de solitude de cet homme face à l’obligation de survivre. Que ce soit pour revoir sa femme ou pour venger la mort de son fils, chacun est tenu en vie par un moteur surpuissant inouï qui lui permet dans les situations les plus désespérées de trouver la force et le ressort de s’en sortir grâce à un mental et une volonté ahurissante, un peu comme Beatrix Kiddo, l’héroïne de « Kill Bill » dans la scène du truck lorsqu’elle essaie de faire bouger ses doigts de pied, ou lorsqu’elle se retrouve enterrée vivante. Le point commun à tous ces personnages est une lutte héroïque pour braver tous les obstacles. En cela, ce sont des héros.

    Une gageure pour Léonardo Di Caprio dans la course aux Oscars 2016 puisqu’il a choisi ce rôle plutôt que celui de Steve Jobs dans le film éponyme. Un choix courageux quand on sait à quel point le tournage a été difficile et éprouvant : neuf mois au lieu de trois en raison d’une météo capricieuse, baignades dans des rivières glacées, siestes dans des carcasses d’animaux, dégustation de foie de bison cru… Un tournage cauchemardesque comme s’en explique Inarritu dans une interview pour « The Hollywood Reporter ». Des paysages de neige avec des températures pouvant aller jusqu’à – 40°, des techniciens excédés qui quittent le plateau, des scènes épiques avec 200 figurants, autant de conditions qui ont fait d’une pause vacances de six semaines une nécessité. Mais au final, un film qui marque un tournant par sa nouveauté et méritait en cela un Oscar. Grandiose. Et deux autres pour les acteurs Leonardo Di Caprio et Tom Hardy…

     

     

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    Instant-City-The-Revenant-004

     

     

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  • Pronostics Oscars 2016 d’Instant City

     

     

    Et voici les pronostics tant attendus d’Instant City pour les Oscars 2016 :

    ✓ Film = The Big Short

    ✓ Réalisateur = Inarritu

    ✓ Acteur = Leonardo DiCaprio (Redmaine super aussi)

    ✓ Actrice = Saoirse Ronan

    ✓ Second rôle masculin = Sylvester Stallone

    ✓ Second rôle féminin = Alicia Vikander

    ✓ Scénario adapté = The Big Short

    ✓ Scénario original = Straight Outta Compton

    ✓ Costumes = The Danish Girl

    ✓ Animation = Vice-Versa

    ✓ Musique = Star Wars

    ✓ Effets spéciaux = Star Wars

     

     

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  • Oscars 2016 : Episode 3

     

     

    OSCARS 2016 – Episode 3 : Les Nominations

     

    Les nominations aux Oscars 2016 ont été annoncées le 14 janvier 2016. La cérémonie, elle, est prévue le 28 février 2016 au Dolby Theatre de Los Angeles. Seront récompensés les films sortis en 2015.

    Les grandes questions de ces Oscars sont :

    • Chris Rock réussira-t-il à être drôle ?
    • Le record d’audience d’Ellen DeGeneres en 2014 avec son célèbre selfie sera-t-il battu ?
    • Y aura-t-il comme l’an passé des manifestations d’associations afro-américaines pour dire leur désapprobation face à un palmarès jugé un peu trop blanc ?
    • Stallone et Di Caprio auront-ils, enfin, leur Oscar ?
    • Combien d’Oscars décrochera le dernier Star Wars ?
    • La France remportera-t-elle un Oscar grâce à « Mustang » ?

     

    Meilleur acteur :  cinq nommés

    2016 serait-elle enfin l’année de la consécration pour Leonardo DiCaprio avec la nomination du film « The Revenant » ? Il aura en face de lui Matt Damon pour « Seul sur Mars » et Eddie Redmayne dans le rôle transformiste de la première femme transgenre des années 1930, l’artiste Lili Elbe, Michael Fassbender pour « Steve Jobs » et Bryan Cranston pour « Dalton Trumbo ».

    A 41 ans, nommé à quatre reprises sans succès, Leonardo Di Caprio a dû affronter plus durs concurrents par le passé, comme l’excellentissime Matthew McConaughey l’année du « Loup de Wall Street » en 2014 ou Clint Eastwood et Johnny Depp l’année de « Aviator » en 2005, ce qui lui laisse une réelle chance cette année. Cette 5ème nomination sera-t-elle enfin la bonne ? Le fait d’avoir gagné les Golden Globes, anti-chambre des Oscars, est un bon présage, mais sans plus, car il avait déjà reçu ce prix pour « Aviator » et « Le Loup de Wall Street » sans pour autant gagner l’Oscar ensuite. Redmayne ayant déjà eu un Oscar en 2015 pour son rôle dans « Une merveilleuse histoire du temps », la porte reste ouverte. Mais Matt Damon n’a jamais reçu d’Oscar lui non plus. Le jury pourrait-il se laisser influencer pour récompenser à posteriori la carrière d’un membre de la bande de Georges Clooney, très appréciée à Hollywood ? Même si sa prestation dans « Seul sur Mars » n’est en rien comparable à celle de Léonardo DiCaprio dans « The Revenant »…

     

    Meilleur film : huit nommés

    « The Revenant », « Mad Max », « Seul sur Mars », « Le Pont des Espions » (très mou et vite oublié), « Spotlight » (une enquête journalistique haletante), « The Big Short : le casse du siècle » (au casting de rêve), « Brooklyn » et « Room ».

    Huit très bons films mais il faut le dire, parmi lesquels seul « The Revenant » sort du lot par son originalité et sa réalisation. Un western comme on n’en a jamais vu, traité de manière totalement nouvelle, avec un parti pris singulier. Une découverte comme on aime en faire au cinéma. Meilleur film dramatique aux Golden Globes 2016.

     

    Meilleure Actrice : cinq nommées

    La nomination de Jennifer Lawrence pour le film « Joy » fait polémique, certains critiques se demandant ce qu’elle vient faire là. Peut-être rattraper, elle-aussi, des Oscars manqués par trois fois les années précédentes. On dirait ainsi, avec les nominations cette année, que le manque de concurrents sérieux et méritants laisse libre champ à d’autres artistes oubliés auparavant. La cérémonie des Oscars de cette année ressemble quelque peu à une séance de rattrapage…

     

    Meilleur second rôle masculin

    Sylvester Stallone est le grand favori : à 69 ans, il a été ovationné aux Golden Globes lors de la remise de son prix comme meilleur second rôle masculin dans « Creed ». Il décroche de fait le record du plus grand écart entre deux nominations : la première pour « Rocky » en 1977 et la seconde pour « Creed » en 2016, 39 ans plus tard. Cet Oscar ressemblera là encore, sans doute, à un Oscar d’honneur pour l’ensemble de la série des « Rocky » et pour son influence sur le cinéma américain.

     

    Petites anecdotes

    Steven Spielberg obtient le record de nominations avec 128 pour l’ensemble de sa filmographie. Inarritu est le premier réalisateur, depuis 1950, à être nommé deux années de suite en même temps que son film (« Birdman » en 2015 et « The Revenant » en 2016). Avec sa 4ème nomination, Jennifer Lawrence, à 25 ans, est l’actrice la plus jeune à avoir été autant nommée.

     

    Ce qu’on ne comprend pas…

    L’absence de Maggie Smith (81 ans), déjà deux Oscars, et celle de Tarantino pour « Les Huit Salopards ».

     

    La polémique

    Elle bat déjà son plein. Il s’agit exactement de la même que l’an dernier, visant de nouveau des Oscars « trop blancs », dont les nominations manquent de diversité. Même le maître de cérémonie, Chris Rock, s’y met sur son compte Twitter le samedi 16 janvier, seulement deux jours après l’annonce officielle des nominés, en surnommant les Oscars « BET Awards Blancs », en référence aux BETS, une cérémonie dédiée aux plus grands artistes afro-américains. A quels acteurs noirs aurait-on dû s’intéresser en 2016 ?

     

     

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  • Tarantino déchaîné…

     

    Quelle erreur, mais quelle erreur pour Will Smith d’avoir refusé le rôle de « Django Unchained » sous prétexte qu’il n’était pas le premier à se l’être vu proposer ! Un film de Tarantino, c’est comme un Woody Allen, ça ne se refuse pas. Christoph Waltz (« Carnage » en 2011) l’aura bien compris, qui reçut l’oscar du meilleur second rôle, ainsi que le talentueux Leonardo DiCaprio(qui lui, ne reçut aucun oscar… voir article précédent).

    Quentin Tarantino, c’est « Kill Bill », c’est « Pulp Fiction », c’est « Jackie Brown », c’est « Reservoir Dogs », ou l’art de mettre en lumière un acteur, de Uma Thurman à Pam Grier, en passant par Georges ClowneyJohn TravoltaBrad PittRobert De NiroTim RothHarvey Keitel

    Ne pas connaître Tarantino, c’est comme avoir la joie immense et incroyable d’être le premier homme à marcher sur la lune : excitation extrême garantie. Un film de Tarantino, c’est de l’action, des acteurs, une super BO, et de l’humour, beaucoup, beaucoup d’humour, comme une sorte de génie.

    Dès les toutes premières images du film, avant même le générique, on est plongé dans du Tarantino pur jus : une scène, une excellente direction d’acteur, une situation cocasse, drôle à l’extrême, fine, intelligente, bref, un vrai bijou. Du Tarantino, en somme.

    L’action commence au Texas en 1848. King Schultz et Django passent un marché : l’un fera de lui et son épouse des personnes libres, en échange de quoi l’autre l’aidera en tant que chasseur de prime. Du pur Western, en hommage à Sergio Leone, avec en prime, la musique d’Ennio Morricone

    L’anecdote : Dans la scène de lynchage par des membres du Ku Klux Klan, plusieurs figurants sont des cascadeurs de 70 ans ayant naguère travaillé avec John Wayne.

    Meilleur film de tous les temps selon les internautes d’Allociné – 425 millions de recettes monde – 88 % de critiques positives – Meilleure musique et meilleur scénario.

    En substance, du bon, du très bon, de l’excellent ! Du Tarantino, of course !

     

     

    Django Unchained 001

     

     

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  • Leonardo et les Oscars

     

    Pourquoi Leonardo DiCaprio n’a-t-il jamais obtenu d’Oscar ? Depuis le temps que je me pose cette question, il serait temps d’enquêter sur le sujet.

    Monsieur DiCaprio a derrière lui 22 années de carrière et 50 films. Mais il n’a jamais obtenu « que » quatre prix, alors qu’il a été nommé 26 fois, ce qui représente une moyenne de plus d’une nomination chaque année. Quant aux Oscars en particulier, il a été nommé pour la première fois en 1994, il avait 20 ans. Pas mal… La dernière, c’était vingt ans plus tard, en 2014 pour « Le Loup de Wall Street », l’excellent film de Martin Scorsese. C’est « tout »… Alors que se passe-t-il avec Leonardo ?

    Reconnu par les critiques (NBR Award en 2012 – meilleur second rôle masculin dans « Django Unchained ») et par la presse (Golden Globe en 2014 pour « Le Loup de Wall Street »), mais pas par ses pairs, malgré trois prestations époustouflantes trois années de suite (avec « J. Edgar » en 2013), peut-on dire de lui qu’il n’est pas aimé par « Le Tout Hollywood » ?

    Il multiplie pourtant les casquettes : acteur, scénariste, producteur, comme Brad Pitt, ou les interventions en faveur de la planète comme Clooney. Mais rien n’y fait… Pas même le « Titanic », le plus gros succès du box-office mondial : 11 Oscars, mais pas un seul pour Leonardo.

    On dit que l’acteur est mal vu de l’Académie en raison de sa vie privée (il pourrait être découvreur de mannequins pour l’agence Elite).

    On dit aussi qu’il joue de malchance en tombant chaque fois face à des films événements comme « Dallas Buyer’s Club » avec Matthew MacConaughey, lauréat en 2013.

    On dit qu’il est encore trop jeune… Adrien Brody n’avait pourtant que 29 ans en 2003 pour « Le Pianiste ».

    On dit que les producteurs et distributeurs de ses films ne mettent pas assez d’argent pour la promotion, et que lui-même ne serait pas du genre à faire campagne, pourtant tout aussi importante que sa prestation. On s’en est bien rendu compte pour Jean Dujardin avec « The Artist ». Puni de ne pas vouloir jouer le jeu ? N’oublions pas que le cinéma est moins un art qu’une industrie aux US.

    On dit que c’est parce qu’il traîne partout avec lui sa mère, « sans qui rien de tout cela ne serait arrivé », au lieu de remercier réalisateurs et producteurs.

    Tout ça sonne faux. Talentueux, bosseur, ambitieux, il est l’un des talents les plus époustouflants de sa génération. Il ne compte pas ses efforts, s’investit à 200 % dans ses rôles, ne boude pas la transformation physique et les entraînements, qui peuvent durer des mois, pour préparer un rôle.

    Qu’à cela ne tienne… On prend le même et on recommence… Léonardo Di Caprio prépare sa course aux prochains Oscars. Ceux de février 2016, en l’occurrence. Il interprétera pas moins de 24 personnalités différentes dans le film « The Crowdeed Room » adapté du livre « Les mille et une vies de Billy Milligan ». Il en sera également le producteur. Reste à trouver le réalisateur. Avec, à la clef, on le lui souhaite, un Oscar. Enfin…

    Vidéo : The Wolf Of Wall Street / Run With The Wolf  © 2014 HelloMuller

     

     

     

     

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