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  • The Water Tank Project – New York City

    The Water Tank Project – New York City

     

    À New York, il n’est pas rare de trouver des oeuvres de peintres ou de photographes célèbres accrochées dans des lieux inattendus de la ville. Du street art aux musées publics, chaque mur de New York semble être un terrain de jeu idéal pour les artistes.

     

    C’est donc dans cette philosophie que The Water Tank Project s’inscrit, une initiative artistique publique mettant à contribution des artistes majeurs tels que Laurie Simmons, John Baldessari, Catherine Opie, Mickalene Thomas, Kenny Scharf, Carrie Mae Weems, ou encore Ed Ruscha, dont les oeuvres investissent les toits de New York. Ce projet visant à transformer une centaine de ces fameux réservoirs en immenses toiles n’est pas uniquement une démarche artistique gratuite, mais participe aussi d’une logique éducative, en tentant de faire prendre conscience aux habitants de New York, comme aux touristes visitant la ville, que l’eau est une denrée rare dans beaucoup d’endroits dans le monde.

    Cette campagne organisée par Word Above The Street, association à but non-lucratif dédiée à la défense de la conscience environnementale et sociale à travers l’art, a pour but le rachat de ces réservoirs par des fonds privés. Ainsi, les frères Isseks, héritiers d’une entreprise familiale fondée en 1890, dont l’activité était la construction et l’entretien des réservoirs d’eau, financent l’installation de l’oeuvre sur son support, tandis que le Children’s Movement for Creative Education aide à développer un programme d’études intitulé « Trace The Tap », littéralement « Identifie le Robinet », censé éveiller les consciences des étudiants sur la problématique de pénurie d’eau potable dans le monde.

    La réalisatrice Mary Jordan, la fondatrice de Word Above The Street, a conçu The Water Tank Project à son retour d’Ethiopie en 2007, après avoir constaté les effets tangibles du manque d’eau dans cette région du monde. « Nous déclinons sur ces réservoirs tous les symboles de l’abondance d’eau dans notre société, afin de sensibiliser l’opinion publique sur la pénurie que connaissent à contrario la grande majorité des pays du monde » déclarait-elle. « Mon espoir est que quiconque, partout,  puisse s’inspirer de ce projet, et soit encouragé à prendre la même initiative ».

    Selon le UN Department of Economic and Social Affairs, environ 1.2 milliard de personnes, soit presque un cinquième de la population mondiale, vivent dans ces zones qui connaissent une situation de pénurie d’eau structurelle, tandis que 1.6 milliard de personnes (un quart de la population mondiale) font face au manque économique d’eau.

    A ce jour, douze réservoirs ont déjà été « transformés », entre Chelsea, Soho et Financial District. Vous pouvez consulter la carte des prochaines implantations sur le très beau site du Water Tank Project.

    © Photo by Andrew Burton / Getty Images

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Water Tank Project

     

     

  • London, Festivals, Melting Pot… What else ?

     

    Qu’avez-vous prévu pour les beaux jours à venir ? Je vais être plus précise : de Mai à Septembre ????… Rien ? Justement, ça tombe bien… Que diriez-vous d’aller prendre l’air dans le nord de l’Europe ? Non, pas pour vous prendre la saucée, mais une pluie d’évènements musicaux, tous organisés à Londres en cette période de l’année…

    En passant du Rock à la Pop, en bifurquant par le Hip Hop, vous allez être servis avec les « Calling Festival », « Wireless », et divers « British Summer Time » !

    Et les fous furieux de la Zik seront d’accord avec moi : il faut s’y précipiter, y être ! Allez donc jeter un oeil plus bas… One Clic :

    Time Out London Festivals

    Et faites votre choix. Vous trouverez tous les bons plans en un seul site, pour un week-end improvisé. Tout le monde y trouvera son compte, il y en a définitivement pour tous les goûts.

    De l’air, de la chaleur humaine, de la bonne bière, de la bonne humeur, et le tout dans une ambiance de folie. Il n’y a pas de meilleur remède pour lâcher prise, se rebooster et faire le plein d’énergie.

    A vos agendas, les amis, et rendez-vous sur LONDON for the best music festivals ever !

    Peace

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Time Out London Festivals

     

     

  • The Best Offer (Thriller – 2013)

     

    « The Best Offer » est un film qui prend son temps, avec pour toile de fond le monde de l’art.

    Virgil Oldman est commissaire priseur. Un beau jour, il reçoit un appel d’une femme étrange et mystérieuse, qui pique sa curiosité. Elle s’appelle Claire, est l’héritière d’une villa ancienne remplie d’objets d’art, de meubles anciens, et lui demande d’en faire l’inventaire.

    Impossible d’en dire plus sans gâcher l’originalité du scénario. Car ce film se regarde comme une de ces peintures qu’on découvre en grattant le vernis et la poussière d’un vieux morceau de bois. La mécanique du thriller se met en place, à la façon d’un puzzle dont les engrenages s’emboîtent peu à peu. La réussite du film tient en un scénario, véritable petit bijou, quoique totalement invraisemblable. Peu importe… On se laisse emmener par la douce mélodie italienne du film, son atmosphère distinguée, ses décors élégants, et ses dialogues raffinés.

     

     

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    The Best Offer

     

     

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  • Jean-Paul Gaultier au Grand Palais

     

    Quoi de plus sexy, pour fêter ses 45 ans de carrière, que d’investir le Grand Palais pour une exposition-évènement ? Lorsque Jean-Paul Gaultier, le gamin de Bagneux, franchit les portes de la maison Pierre Cardin en 1970, le jour même de ses 18 ans, aurait-il pu raisonnablement entrevoir plus beau parcours professionnel ?

    Après avoir parcouru le monde durant quatre années, de Montréal à Londres, en passant par Madrid, Rotterdam ou New York, et attiré plus de 1.4 million de visiteurs, l’exposition s’arrête donc à Paris, du 1er avril au 3 août 2015, et constitue la dixième étape d’un projet initié par Nathalie Bondil, directrice du Musée des Beaux-Arts de Montréal.

    Cette rétrospective exceptionnelle présente ainsi des pièces inédites du créateur (haute couture et prêt-à-porter), créées entre 1970 et 2013. Elles sont accompagnées de croquis, archives, costumes de scène, extraits de films, de défilés, de concerts, de vidéoclips, de spectacles de danse et d’émissions télévisées.

    A travers cette exposition, il faut y voir en filigrane le portrait de l’enfant terrible de la mode. Jean Paul Gaultier voit de la beauté partout, et s’en inspire avec jubilation : cuir, dentelle, jean, plumes… Il célèbre la vie par le vêtement, et s’amuse à transgresser les codes.

    A ne rater sous aucun prétexte…

     

     

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    Jean-Paul Gaultier 003

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jean-Paul Gaultier

     

     

  • Les Daft Punk tombent le casque

     

     

    Voilà l’un des plus grands mystères du monde de la musique : quel est le visage actuel des Daft Punk ? L’exposition « Music » à la Galerie Perrotin de New York lève le voile, en vous permettant de contempler en chair et en os, ou presque, le duo électro Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, sans leurs casques.

    Les deux artistes se sont en effet prêtés au jeu du plasticien français Xavier Veilhan, qui les met en scène avec des sculptures réalisées à partir de scans en 3D. Très réalistes, ces statues sont présentées en version grand format (1,60 m de hauteur) à New York. Et si vous n’avez pas la chance de pouvoir traverser l’Atlantique, les versions miniatures des Daft Punk sont visibles jusqu’au 11 avril à la Galerie Perrotin de… Paris (76, rue de Turenne, métro Saint-Sébastien-Froissart).

    Jusqu’à présent, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo se sont très rarement affichés à visage découvert. En février 2014, Paris Match leur consacrait un long dossier intitulé « Le vrai visage de Daft Punk ». On pouvait y découvrir un cliché des deux artistes pris en 1995, l’année de leur premier tube, « Da Funk ». En attendant, il se pourrait que les deux acolytes reviennent pour un nouvel Alive – c’est ainsi qu’ils appellent leurs tournées – d’ici deux ans. Des concerts internationaux jusqu’ici organisés en 1997 et 2007…

     

     

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    Daft Punk 1995

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Music à la Galerie Perrotin NYC

     

     

     

  • Daft Punk, la révolution en marche (1995)

     

     

    1995, Londres… Les Daft Punk, découverts l’année précédente par le label écossais Soma Records, sont déjà des références en Angleterre, tandis que leur succès reste encore plus que confidentiel en France.

     

    Cette même année, ils font la première partie des Chemicals Brothers, tandis que sort chez Soma Records leur tout premier Ep sous le nom de Daft Punk, « Da Funk / Rollin’ & Scratchin’ », produit dans leur home-studio parisien.

    Leur brûlot électro « Da Funk » parait dans la foulée sur la compilation « Soma Quality Recordings – Volume 2 » le 30 octobre 1995.

    Toujours en 1995, tandis que Thomas Bangalter crée son propre label Roulé, avec comme première sortie le fameux « Trax On Da Rocks », « Da Funk » traverse la Manche d’une traite, pour atterrir sur la compilation « Future Funk » de Radio Nova.

    La révolution est en marche…

    Dans cette courte interview tournée en VHS, et datée de cette même année 1995, nos deux compères âgés de 21 ans affichent une maturité étonnante, et semblent déjà connaitre précisément la direction qu’ils souhaitent faire prendre à leur carrière…

     

     

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    Daft Punk 008

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daft Punk Official

     

     

     

  • Fruitvale Station (Biopic, 2013)

     

    Les médias américains regorgent de faits divers de ce genre : des flics blancs à la gâchette facile qui se prennent pour des cow-boys, des jeunes noirs à la dégaine de dealer et de gang rappeur. Une mauvaise rencontre, et ça vire au cauchemar. D’un côté un connard de flic, de l’autre un délinquant qui l’a bien cherché. Nos jugements à l’emporte pièce sont vite posés.

    C’est pour rompre avec cela que le réalisateur Ryan Coogler a voulu donner un nom, un visage et une vie, au jeune de 22 ans abattu ce soir-là devant ses copains. Pour rien… En 2008, Ryan a le même âge que la victime, se rendait à la même soirée de réveillon de Nouvel An, pour voir le même feu d’artifice dans la Baie de San Francisco.

    Il est presque minuit. Oscar Grant prend le métro avec ses amis et sa petite amie. Il est l’heureux papa d’une petite fille de quatre ans qui l’adore. Comme d’ailleurs sa mère, sa sœur, sa grand-mère, ou ses collègues de travail à la boucherie d’un supermarché.

    Flash-back : on vit avec Oscar sa journée du 31 décembre 2008. Le rythme est lent et sobre, sans effet de manche. Nous passons la journée avec Oscar, et c’est exactement ce que voulait le réalisateur : que nous passions du temps avec Oscar pour apprendre à le connaître. Jusqu’à l’enchaînement fatal. On sort de là en se disant « quel gâchis ! », « quelle tristesse ! ». On pense à sa famille, à sa mère Wanda, à ses amis, à sa femme et sa fille, réunis à l’hôpital dans une scène incroyable de dignité.

    Qu’en aurait-il été sans les preuves filmées par les portables de toutes les personnes présentes sur le quai ? Car malgré cela, deux ans, avec une sortie de prison au bout de onze mois, c’est bien peu de chose.

    Fruitvale Station Grand Prix du Jury et du Public au Festival de Sundance 2013.

     

     

     

     

    Fruitvale Station 001

     

     

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  • Foxcatcher (Biopic, 2014)

     

    Le 26 janvier 1996, le milliardaire John du Pont se rend chez Dave Schultz, lutteur médaillé d’or aux Jeux Olympiques en 1984, et le tue de trois balles de révolver. « Foxcatcher » retrace le cheminement psychologique qui a conduit cet homme à détruire la vie de toute une famille et les rêves de deux frères, sportifs de très haut niveau.

    Cadet d’une famille fortunée de quatre enfants, diplômé en sciences naturelles, il exerce sa philanthropie en créant un musée d’histoire naturelle dans le Delaware en 1972. Cependant, sa vraie passion, c’est le sport. Il rêve de devenir un grand athlète et de représenter les Etats-Unis aux JO, mais arrive avant-dernier aux sélections en pentathlon. Il choisit alors de devenir entraîneur, d’abord en natation, puis en lutte. Y arriver tourne à l’obsession. Il utilise sa fortune pour recruter des champions, faire construire dans son « jardin » un centre d’entraînement, y faire venir l’équipe américaine en échange d’un don de 500 000 dollars par an. Mal dans sa peau, l’alcool et la cocaïne aidant, en besoin de reconnaissance vis à vis de sa mère puis du monde entier, il sombre peu à peu dans la folie, exigeant de ses athlètes des vidéos à sa gloire, voulant être reconnu comme leur coach et mentor. Il devient cet homme seul et pathétique. Avec le départ programmé du dernier des deux frères, la solitude devient insupportable et le pousse à l’irréparable.

    « Foxcatcher » est aussi l’histoire de ces deux frères, tous deux champions du monde et médaillés olympiques, véritables prodiges du sport américain. Le film pose le problème du statut des athlètes, et de leur non-reconnaissance par leur pays. 19 000 euros pour une médaille, puis, plus rien… La question de salarier les athlètes entre deux championnats ou olympiades se pose, afin que ceux-ci puissent se consacrer à leur entraînement durant les deux années qui les précèdent.

    A noter que le réalisateur Benneth Miller s’est vu décerner le Prix de la mise en scène à Cannes, pour « Foxcatcher ».

     

     

     

     

    Foxcatcher 001

     

     

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  • Cro, le Rap version allemande

    Cro, le Rap version allemande

     

     

    Le jeune rappeur allemand de 25 ans, idole d’une adolescence allemande rebelle et cool, revenait en juin 2014 avec son dernier album « Melodie ». Portant toujours son masque de panda, et alliant un parfait mélange de rap et de pop, le raop, Cro continue dans la même lignée que ses précédents albums et mixtapes. Le clip du titre « Traum » (rêve en Français) ouvre cet album avec une mélodie et un flow entraînant qui convient idéalement à l’été et aux vacances. Malgré une langue qui peut paraître gutturale et dure à l’oreille, Cro s’impose de plus en plus sur la scène européenne et internationale.

    En novembre 2011, moins de deux semaines après sa mise en ligne, son clip « Easy » affichait déjà 500.000 vues au compteur sur YouTube.

    Artiste à suivre…

     

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    Cro 003

     

     

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  • Whiplash (Drame – 2014)

     

    Oscar du meilleur second rôle pour J.K. Simmons, Grand prix du Jury et Prix du Public aux éditions 2014 des festivals de Sundance et Deauville… Pas mal pour une adaptation de court-métrage, déjà primé à Sundance en 2013, et réalisé par le même Damien Chazelle.

    Tout se passe dans le décor très sobre et studieux du prestigieux Shaffer Conservatory à New-York. Andrew Neiman, jeune batteur de 19 ans, veut plus que tout attirer l’attention du professeur Terence Fletcher, dont la réputation ferait se damner tout musicien de jazz qui souhaiterait entrer dans son orchestre. Connu pour son intransigeance et ses coups de gueule, il fascine ses élèves par son charisme et son exigence extrême. D’inflexible, il devient intraitable puis tyrannique, oscillant entre brutalité et perversion.

    Le film pose la question de l’enseignement et du génie : jusqu’où aller pour tirer le meilleur de ses élèves ? Fletcher a sa propre conviction : retranché derrière l’histoire de Charlie Parker, qui reçut une cymbale lancée par son professeur, Jo Jones, sous prétexte d’un jeu particulièrement décevant, il rentra chez lui dépité, s’entraîna durant un an, avant de revenir, et devenir l’un des meilleurs musiciens de jazz de l’histoire. Buté, tyrannique, Fletcher va trop loin. « Whiplash » montre tour à tour les efforts du jeune Neiman pour séduire son professeur, puis, s’en affranchir. La tension monte jusqu’à l’extrême entre ces deux perfectionnistes, sur fond de solos de batterie impressionnants.

    Montez le son et régalez-vous !

     

    Whiplash, extrait du court-métrage de Damien Chazelle primé à Sundance en 2013

     

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    Whiplash 001

     

     

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