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  • Silence Plateau | Voyage en Chine (Drame, 2015)

     

    « Voyage en Chine » – Film français de Zoltan Mayer (2015 – 1h36)

     

    Le fils de Liliane, Christophe, est mort. Comme c’est le cas dans de nombreuses familles, il s’était expatrié en Chine. Liliane et Christophe ne s’étaient donc plus vus depuis plusieurs années. Chacun attendant que l’autre fasse le premier pas et le trajet en avion. Obligée d’aller sur place pour des raisons administratives liées au rapatriement du corps, Liliane va redécouvrir son fils, sa vie, ses amis, ses passions et petit à petit, elle va se découvrir elle-même et renaître à la vie, aux autres, à l’amour.

    « Voyage en Chine » est une très, très belle histoire, toute en émotions et en sentiments. Il ne se passe rien, le rythme de narration est lent, pas non plus de musique ni de paysages à couper le souffle. On est dans la simplicité extrême : celle de ces habitants qui accueillent Liliane avec tant de respect et de partage. On est dans l’humilité et le recueillement. On est dans la méditation et la réflexion, le ressenti. Yolande Moreau est extraordinaire de silence et de retenue. On tombe amoureux de cette Chine-là, de ses traditions, de ses villageois, de ses coutumes. On comprend le choix de Christophe et on aimerait y aller pour simplement nous asseoir là avec eux et partager le thé. Un film attachant et émouvant. Un joli moment de cinéma. Une soirée toute en émotion.

    Zoltan Mayer signe là son premier film : il avait tourné un documentaire en 2011 sur la vieillesse intitulé « Le sens de l’âge ».

     

     

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    Instant-City-Voyage-en-Chine-001

     

     

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  • Silence Plateau | Up In The Air (Comédie Dramatique, 2009)

     

    « Up In The Air » – Film américain de Jason Reitman (2009 – 1h49) – 6 nominations aux Golden Globe 2010

     

    « Up In the Air » est un film de Jason Reitman, un jeune scénariste canadien de 37 ans, déjà remarqué en 2007 pour « Juno » qui trône régulièrement dans tous les top 30 des plus belles histoires d’amour, et le délicieux « Thank you for smoking » en 2006, aux répliques incroyables. Georges Clooney en guest star est irrésistible, comme d’habitude, dans un rôle qui ressemble étrangement à sa vie : celle d’un célibataire endurci, confiant dans ses certitudes et prosélyte du « tout laisser tomber » pour une liberté totale. Vous l’aurez compris : le prisonnier n’est pas celui qu’on croit. Et une jeune stagiaire au caractère bien trempé va se charger de le lui rappeler.

    Le film est intelligent. Les dialogues sont travaillés et savoureux. On ne s’ennuie pas et tout le monde s’y retrouve à travers la confrontation de ces deux générations aux aspirations opposées, sur fond de crise économique et de licenciements à outrance (ou comment annoncer à un salarié que sa vie est foutue). La réalisation est propre et efficace, à l’image du personnage de Ryan Bingham. On retrouve avec un réel plaisir l’actrice Vera Farmiga (Les Dossiers Warren, Les Infiltrés, The Judge, Un automne à New-York avec Richard Gere) et la jeune Anna Kendrick (Twilight). Un très bon moment de cinéma avec un excellent scénario, des répliques cinglantes, des rebondissements et une photographie soignée. L’occasion de se (re) demander : quoi faire de sa vie, seul ou accompagné ?

     

     

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    Instant-City-Up-In-The-Air-003

     

     

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  • Hubert Touzot : Photographe dévoreur d’images

    Hubert Touzot : Photographe dévoreur d’images

     

     

    Hubert Touzot aime raconter des histoires. A 46 ans, il a déjà un parcours bien rempli : il y a eu la bande dessinée, l’écriture de scénarii, de poésies et même la scène. Aujourd’hui, c’est avec la lumière qu’il souhaite écrire la suite de l’aventure en se consacrant à la photographie.

     

    Instant City a souhaité lui poser quelques questions afin de mieux connaître l’artiste et son travail.

    Sur sa page facebook, Hubert Touzot se présente comme un « Photographe dévoreur ». 

     

    IC : Pourquoi « Dévoreur » ?

    C’était à la base le nom que j’avais trouvé pour une série de photos à la thématique évoquant l’Afrique mystérieuse, ses esprits ancestraux et la magie des corps. « Dévoreur » m’était venu un peu comme ça. Plus tard, c’est en songeant à la manière dont j’allais signer mes photos que j’ai pensé à mettre un pseudo à l’évocation intrigante plutôt que de mettre mon vrai nom dont personne ne se souviendrait. Il m’a semblé que ce pseudo étrange serait plus efficace pour s’en rappeler. J’aime bien aussi l’analogie entre l’univers de mes photos assez « corsetées » et ce qu’inspire le mot « Dévoreur » où l’on pense à un monstre, un croque-mitaine, quelque chose qui vient vous faire peur la nuit.

    La photographie est vite devenue pour Hubert Touzot, alias « Dévoreur », une passion. « C’était devenu pour moi une évidence ». Mais ce qui l’intéresse, c’est davantage les possibilités qu’elle offre en tant qu’art qu’en tant que technique. Elle est un moyen d’expression et de partage d’idées. « Ce qui m’intéresse, c’est de mettre en forme ce qui me trotte dans la tête ».

     

    IC : Qu’est-ce pour vous, « une excellente photo » ?  

    Comme une chanson, une pièce musicale, un film, un poème, une peinture, c’est l’émotion qui s’en dégage. Quelque chose en vous qui remonte du passé ou d’ailleurs, quelque chose qui va vous envelopper, vous étreindre et ne plus vous lâcher, vous obséder, quelque chose que vous avez l’impression au fond de connaître.

    Trois photographes ont marqué son parcours : Joël-Peter Witkin, Robert Mapplethorpe et Sebastião Salgado « Parce qu’ils essaient de rendre sacré ce qu’ils photographient » : la mort ou la guerre, la souffrance, la douleur, la jouissance, la beauté sombre du monde.

     

    IC : Quelle est votre quête en tant que photographe ? 

    Je recherche la beauté en n’ayant jamais peur de pousser parfois les choses jusqu’au seuil du ridicule ou du pompeux. Essayer de toucher la pureté dans un geste, un regard, cela peut parfois prêter à sourire, surtout aujourd’hui.

     

    IC : Quelle est votre photographie fétiche ? (parmi les vôtres)

    C’est peut être celle de la série « Baobab ». Ce n’est d’ailleurs presque plus une photo tellement je l’ai saturée. L’ensemble est pratiquement noir avec un baobab au centre qui se découpe sur ce qui semble être un incendie tout autour et un éclair rougeoyant à droite comme sorti du sol.

     

    IC : Donnez-vous des noms à vos albums (vos séries), des titres à vos photos ?

    Pour les séries oui, toujours des noms comme les histoires, les films, les chansons… Parce que lorsque je me lance dans une nouvelle direction, il y a une thématique. C’est toujours un projet. Les choses se font naturellement sans se forcer. Une histoire va surgir d’après une idée. Il va y avoir un fil conducteur. Je ne fais jamais une photo isolée. D’autres suivront toujours.

    Plusieurs séries sont à découvrir sur sa page facebook. Parfois il s’agit de commandes comme l’album « Haute Couture », réalisé pour un ami couturier Benois Pons ou  les séries « Bassirou’s Tricks »  et « Sa Majesté », qui sont des books pour des mannequins. Parfois il s’agit d’une balade champêtre : « Je pars de la ville monochrome pour m’abandonner dans une nature élégiaque. Cette nature où lorsque l’on prend le temps de bien regarder, on peut peut-être croiser un faune ou une licorne ». Certains albums sont plus politiques, comme « Tourisme » et « Tourisme 2 », qui évoquent l’immigration et les pays du sud, ou la série « Noé Noé » qui délivre un message écologique à travers des animaux figés, non pas par le photographe, mais par le taxidermiste. Il y est également question d’usines chimiques et autres ensembles industriels.

    Dans l’album « Giallo », qui signifie « jaune » en italien, Hubert Touzot fait référence au style littéraire devenu également un courant cinématographique transalpin (Dario Argento) très à la mode dans les années 60 et 70, aussi surnommé « L’horreur à l’italienne ». Il s’agissait de mettre en scène l’assassinat tout à la fois sadique et sophistiqué de magnifiques jeunes femmes dans des appartements luxueux. « J’ai composé une sorte de roman-photo hommage. Cette série peut d’ailleurs être vue en clip sur Youtube ».

     

    IC : Présentez-nous l’album « Belial » :

    J’ai souhaité utiliser des vitraux d’église en occultant leur dimension première et pourquoi ils ont été réalisés. J’ai souhaité les assimiler à de pures représentations esthétiques, graphiques, grâce à l’association de photos de portraits qui n’ont strictement rien a voir avec le sacré. Désacraliser les idoles et sacraliser le commun.

    Le thème prédominant parmi tous ces albums reste ce qu’Hubert Touzot nomme « la négritude ». Celle-ci tient une place prédominante dans sa vie affective et artistique.

     

    IC : Présentez-nous l’album « Noir de Lumière » :

    Noir de Lumière… Tout est dit dans le titre. La négritude à travers des siècles d’histoire avec tous les clichés ainsi véhiculés. La confrontation entre l’homme blanc dit occidental, sa culture, sa civilisation et le plus vieux continent du monde, le berceau de l’humanité. Toujours avec cette passerelle très mince entre la poésie et l’image. Comme avec des vers ou des métaphores, je suis adepte des ruptures, des cassures, des changements de tons brusques et bien-sûr des oxymores. photos, poésie, même combat. L’homme noir est pour moi un sujet inépuisable. C’est un peu une obsession, une sorte de malédiction qui revient sans cesse car il y a quelque chose en moi que je trimballe depuis des années, comme une sorte de résonance qui viendrait de vies antérieures si l’on se raccrochait aux lois karmiques.

     

    IC : Est-ce vous qui choisissez la mise en scène de vos photos (costumes, maquillage) ?

    En effet, j’aime tout contrôler, du maquillage à la coiffure, les décors, les costumes, tout. Pour certaines séries qui sont des commandes, je me fais aider par un maquilleur professionnel et j’ai la chance d’avoir un ami couturier-styliste, Benois Pons, qui peut m’aider le cas échéant pour l’habillage, me fournir des vêtements et aussi me donner des idées lors du shooting. C’est assez difficile d’arriver à se concentrer sur le sujet, la photo, la lumière et en même temps sur le maquillage, la coiffure, le décor, les accessoires. C’est pour cela qu’une séance photo réussie, c’est avant tout en amont de la préparation. Tout doit être noté, pensé afin que le jour J, la séance ne soit plus que pur amusement et joie.

     

    IC : Plutôt couleur que Noir et Blanc, semble-t-il. La couleur apporte un élément visuel supplémentaire ? (série : un soleil jaune, une veste jaune)

    Cela dépend à quel temps vous souhaitez conjuguer votre photo. Pour ma part le N&B renvoie au passé et à la nostalgie. Le N&B est comme un filtre qui va d’abord flatter ce que vous avez photographié, le figer dans une petite solennité. Ensuite la démarche artistique, le processus créatif, seraient complètement différents qu’avec la couleur.

    Je préfère de toute façon la couleur pour son aspect graphique et frontal. Je fonctionne beaucoup plus comme un peintre qu’un réel photographe, avec le principe des aplats de couleur et en me moquant de la profondeur de champ, du relief, des ombres, etc, tout ce dont on doit tenir compte en principe dans la photo et qui plus est pour le N&B. J’aime beaucoup le principe de l’iconographie.

    Etant autodidacte, j’apprends au fur et à mesure. Ce sont souvent des peintres, d’ailleurs, qui m’ont influencé, plus que des photographes, de par la façon dont je compose mes cadres et les zones de couleurs. Klimt et Bacon pour ne pas les citer sont toujours là quelque part.

     

    IC : J’ai remarqué que vous aimiez bien mettre deux images en parallèle.

    Oui, les diptyques côte à côte ou haut et bas à la verticale et plus récemment depuis un an avec deux images superposées. J’utilise tout ce qu’il m’est possible de faire pour arriver à ce que j’ai dans la tête. Le fait également de travailler à l’intuition, sans argent ni moyens confortables, m’aide sans doute à toujours pousser plus loin les expériences. Parfois c’est loupé, parfois c’est encourageant pour la suite.

     

    Pour la rentrée, Hubert Touzot planchera sur une nouvelle série de photographies sur le thème « Le revival esthétique des années 80 ». A suivre donc…

     

     

     

     

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  • Envie d’une balade littéraire ? Marchez jusqu’au Marché…

     

    En cette fin d’été, profitez des derniers rayons de soleil pour aller flâner dans le XVe arrondissement de Paris. Le Parc Georges Brassens vous ouvre ses portes. Plus qu’un simple parc, c’est une promenade en pleine nature que vous propose ce site avec un relief vallonné, une rivière, un lac et d’immenses pelouses où vous allonger avec un bon livre, bercé par le chant des serins. Ca tombe bien, non loin de là, sous les halles jouxtant le parc, se trouve le Marché du Livre ancien et d’occasion. Vous pourrez déambuler  avec les nombreux Français ou étrangers, amateurs ou professionnels, qui viennent arpenter les allées des quelques 60 libraires, à la recherche de la perle rare ou tout simplement d’un roman de quelques sous à lire sous un arbre près de la rivière, avec les odeurs du jasmin et du chèvrefeuille. En arrivant, vous pouvez visiter le parc situé sur ce qui fut au 18ème siècle le vignoble Périchot puis des jardins maraîchers au 19ème siècle et les abattoirs de Vaugirard au 20ème siècle, dont on voit encore le beffroi, qui servait de point central au marché à la criée et la halle aux chevaux, le lieu de vente des chevaux destinés à l’abattoir.

    En plus de cette promenade à travers l’histoire de la ville de Paris, prenez le temps pour un peu d’art en plein air : les deux sculptures de taureaux de part et d’autre de l’entrée monumentale sont signées Isidore-Jules Bonheur. Ces taureaux ornaient à l’origine les jardins du Trocadéro. Il y a également un buste du docteur Emile Decroix (vétérinaire propagateur de l’Hippophagie, la consommation alimentaire de viande de cheval), un « porteur de viande » d’Albert Bouquillon, une tête de cheval, « L’Ane » de François-Xavier Lalanne et un buste de Georges Brassens par André Greck, un sculpteur français qui a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger, plusieurs fois Grand Prix de Rome puis pensionnaire à la Villa Médicis avant de terminer sa carrière comme professeur de dessin à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Pour l’anecdote, Georges Brassens lui-même commanda au sculpteur un buste de Jacques Brel en 1981.

    Le poète et chanteur vivait à proximité du Parc qui porte aujourd’hui son nom et dont toutes les allées portent le titre d’une chanson, au 42 de la rue Santos-Dumont. Vous pourrez longer cette rue en partant, un petit havre de paix avec de jolies maisons aux allures de cottages anglais, et vous asseoir au bar-restaurant « Chez Walzcak » autrement appelé « Aux Sportifs Réunis ». Ce lieu unique, au cachet des années 50, était fréquenté par Georges Brassens. Vous pourrez aussi visiter la Villa Santos-Dumont, conçue dans les années 20 par l’architecte Raphaël Paynot (en hommage à l’aviateur brésilien qui fit sensation par ses prouesses au Parc des Bagatelles). A l’époque, il n’y avait à cet endroit que champs de blé et vignes. Peu à peu, les propriétaires ont vendu les parcelles à des promoteurs. L’architecte en achète pour y construire un lotissement de 25 villas vendues à des artistes comme Fernand Léger au n°4, les sculpteurs Ossip Zadkine au n°3, Grandet au n°6 et Emmanuel Guerin au n°13, Malvina Hoffman, élève de Rodin au n°25, son atelier au n°10, Mme Zack, galeriste, au n° 8… La maison du n°15, recouverte de mosaïques, était celle du mosaïste italien Gatti.

    De retour à la maison, dégustez le bon miel ramené des ruches du parc et ouvrez une bouteille de « Clos des Morillons », le pinot noir issu des vignes du parc situées en haut de la colline et qui sont encore exploitées. La vigne comporte 700 pieds, ce qui en fait la seconde plus importante de Paris après celle de Montmartre. Les vendanges ont lieu à la mi-septembre (200 kg de raisin) et les bouteilles sont vendues aux enchères à la mairie du 15ème (320 bouteilles par an), un autre moment pittoresque à passer en plus d’un acte généreux, les bénéfices de la vente étant reversés à une œuvre sociale de l’arrondissement. Et pour finir cette journée ensoleillée et bucolique en plein Paris, rien de tel qu’une petite soirée au théâtre Silvia Montfort (du nom d’une actrice, « Les Misérables » en 1958 avec Jean Gabin) qui jouxte lui aussi le Parc. Pour un spectacle de cirque « Celui qui tombe » en septembre, ou la projection d’un film « Célébration » en hommage au créateur Yves Saint-Laurent aussi en septembre 2015.

     

    Marché du Livre

    104 rue Brancion

    Métro Porte de Vanves

    de 9h à 18h

     

    Parc Georges Brassens

    Ouvert tous les jours de 8h30 à 21h30

    42 rue des Morillons

    Métro Convention

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vidéos « Sur les pas de Georges Brassens »

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Programmation du théâtre Silvia Montfort

     

     

  • Batgirl s’en est allée…

     

     

    Yvonne Craig, alias « Batgirl » dans la série tv « Batman » des années 1960, est décédée mardi 17 août à l’âge de 78 ans dans sa maison de Pacific Palissades en Californie. Elle jouait le rôle de Barbara Gordon, une bibliothécaire qui se transformait en Batgirl, effectuant elle-même toutes ses cascades. Actrice et danseuse de ballet, elle apparaît dans deux autres séries cultes de l’époque : « Les mystères de l’ouest » en 1966 et « Star Trek » (Marta) en 1968.

     

    « Ils avaient besoin de quelqu’un qui pourrait attirer un public masculin de moins de 40 ans et une audience féminine pré-pubère. C’est la vraie raison pour laquelle ils m’ont engagée » confiait-elle dans un entretien.

     

    De nombreux hommages lui ont été rendus : par ses partenaires de tournage comme Adam West (Batman) ou William Shatner (capitaine Kirk), la star télé des années 60 Patty Duke ou la chanteuse Nancy Sinatra. C’est une icône qui disparaît, « la toute première super-héroïne féminine » comme le résume Matt Sorum, le batteur des Guns N’ Roses. Sur Twitter, de nombreux fans la qualifie de « celebrity crush », bien avant la princesse Leïa.

    Série culte dans les années 70 créée par William Dozier, « Batman » gagna le cœur du public grâce à son humour au second degré et des onomatopées sous forme de bulles de couleur fluorescentes ajoutées à l’image durant les scènes de combat. Pas moins de 120 épisodes très courts de 25 minutes ont fait le bonheur des aficionados durant trois saisons. Un rendez-vous kitchissime où tous les gadgets étaient en plastique (le téléphone rouge de la Batmobile), à voir et revoir en vidéo ou en DVD.

     

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    Et en cadeau, le même en LEGO…

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  • Inception | La théorie de l’alliance

     

     

    Le film « Inception », réalisé par Christopher Nolan, aura attiré depuis sa sortie en France en juillet 2010 plus de cinq millions de spectateurs.

    Quand on se remémore la scène finale, on peut raisonnablement imaginer qu’il y eut presque autant d’interprétations de cette scène que de spectateurs…

    Christopher Nolan, que l’on connaît pour les divers niveaux de lecture présents dans ses films, nous livre ici sa définition de la frontière ténue entre rêve et réalité(s). Dans le cadre du premier niveau de lecture, il y a cette toupie que le personnage principal, Dominic Cobb, interprété par Leonardo Di Caprio, a toujours dans sa poche, afin de lui indiquer s’il est dans le rêve ou la réalité. Il y a aussi « Non, je ne regrette rien » de Piaf indiquant le passage d’un niveau de conscience à un autre. Ou d’une réalité à une autre…

    Et puis il y a un détail qui aura probablement échappé à la plupart des spectateurs, mais relevé par The Big Fan Theory dans cette vidéo publiée sur YouTube en 2017.

    A vous de juger…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Inception

     

     

     

  • Votre bureau de 1980 à aujourd’hui…

     

    En moins d’une minute, cette vidéo pour le moins originale produite pour BestReview nous montre à quel point notre poste de travail s’est transformé en l’espace de trois décennies.

    1980 : un bureau sur lequel sont disposés un fax, un vieil ordinateur, une mappemonde, un calendrier papier, une calculatrice, des dictionnaires, et tout un tas d’autres objets devenus dispensables au fil du temps. Plus la vidéo avance chronologiquement, plus ces accessoires disparaissent, pour se retrouver dans une machine aujourd’hui incontournable.

    2014 : un bureau, un ordinateur plus récent, et c’est tout.

    À noter : tous les objets utilisés pour cette animation, signée Harvard Innovation Lab, ont été achetés sur Ebay et datent des années 80.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] BestReview

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Harvard Innovation Lab

     

     

  • Nadège Michel | Des histoires indicibles

     

    « Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre ».

    Nadège Michel, peintre passionnée, pourrait très bien faire sienne cette citation d’Edward Hopper. Elle sait qu’il est des histoires indicibles, des souffles épiques portés par l’évanescence de toute chose, des instants vaporeux qui chamboulent tout. Et on le lit dans sa peinture.

    Nadège Michel, c’est une envie de restituer le monde en couleurs de rêve, de se laisser envoûter par la nature humaine et fasciner par toutes ses émotions. Elle a choisi de travailler un registre abstrait, à tout le moins non figuratif, le plus spontané possible. Inspirée entre autres par Juan Gris, Jackson Pollock et François Archiguille, elle combine acrylique, pour son dynamisme et sa fludité, avec des techniques de bombes aérosols, pour leur modernité. Sa peinture est pleine de vie et on y devine ce désir de découvrir, au fil de ses créations, qui elle est, qui est l’autre.

    Elle expose au Hilton de La Défense, à Paris, du 4 Août au 30 Octobre 2015, et elle sera au Hilton Hôtel Airport à Zurich du 21 Janvier 2016 jusqu’a fin Mai 2016.

    Julien Okrzesik

     

     

    Instant-City-Nadege-Michel-Flyer-Paris

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nadège Michel @ Artistes Contemporains

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nadège Michel Officiel

     

     

  • Silence Plateau | One Chance (Biopic, 2015)

     

    One Chance : « Un incroyable talent » – Film britannique de David Frankel (Le diable s’habille en Prada – 2006)  2015 – 1h45

    On les aime bien, ces films britanniques qui racontent simplement mais sans vulgarité, et surtout avec beaucoup d’humour, la vie des ouvriers de l’industrie dans des villes oubliées et perdues. Après « Full Monty » et dans la veine de « Billy Eliott », avec « One Chance », on retrouve avec plaisir l’envie de rêver et d’espérer. Et pourquoi pas ? Après la danse, c’est l’opéra (qui n’est pas sans rappeler « Le Concert » sorti 2009) qui est mis à l’honneur.

    Paul Potts (ça ne s’invente pas…) chante depuis l’enfance et n’a qu’un rêve : se produire devant Pavarotti, son idole. Il va tout faire pour atteindre ce rêve, malgré les obstacles, nombreux. Parmi eux, ses copains d’école dont il est devenu le bouc émissaire, son père qui ne jure que par l’usine et déteste l’opéra, les accidents de la vie, le manque d’argent, la maladie : on peut le dire, Paul Potts a la poisse. Ce qui le sauvera, c’est l’amour. Celui de sa femme sans doute et celui de sa mère.

    Dans « One Chance », il y a beaucoup de fraîcheur, d’humour, de bons mots, de réparties savoureuses, de situations burlesques. C’est ce qu’on appelle « un film qui fait du bien ». On a plaisir à le regarder et petit bonus, il nous redonne la patate ! Moralité : ne jamais au grand jamais renoncer à son rêve. Y croire, encore et toujours, envers et contre tous. Car « One Chance » est inspiré d’une histoire vraie. Celle d’un timide vendeur de smartphones qui se retrouve à chanter devant la reine d’Angleterre après avoir gagné un télécrochet « Britain’s Got Talent » en 2007. Exactement comme Susan Boyle en 2009.

     

     

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    Instant-City-One-Chance

     

     

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  • Happy 40′ Monty Python !

     

    « Monty Python and the Holy Grail » en version musicale pour les 40 ans de la sortie du film.

    Monthy Python Flying Circus, c’est une troupe britannique composée de six humoristes qui se sont rencontrés à la fac et se produisent dans des spectacles composés de sketchs, jusqu’à ce que la BBC leur propose de créer une série TV échappant à toute censure. Durant 45 épisodes, de 1969 à 1974, les Monty Python travaillent leur style, comme les collages surréalistes dans les images d’animation. Chaque émission est une succession de sketchs unis par un fil conducteur qui lui donne son identité propre. Leurs succès est tel qu’il dépasse largement les frontières du Royaume-Uni, en 1975 à l’occasion de leur second long métrage :  « Monty Python Sacré Graal ! ». Suivront « La Vie de Brian » en 1979 et « Le Sens de la Vie » en 1983. Ils seront même invités à se produire dans un show à New-York qu’on peut voir en version filmée dans « Monty Python à Hollywood » (Monty Python Live at the Hollywood Bowl) en 1980. Un temps séparés, ils suivront chacun leur chemin sur des projets différents avant de se retrouver en 2013, alors que l’un d’entre eux, Terry Jones, annonce la reformation de la troupe en même temps qu’un nouvel et ultime spectacle lors d’une conférence de presse à Londres. Les dix représentations données en juillet 2014 afficheront complet. 20 000 tickets partis en 45 secondes pour la première représentation. La troupe désormais à cinq (Graham Chapman est décédé en 1989) joue ses meilleurs sketchs pour son spectacle d’adieu. La dernière représentation sera rediffusée dans le monde entier (sur Arte pour la France).

    La seule parenthèse à leurs vies de célibataires de la troupe fut leurs retrouvailles en 2009, pour un reportage tourné à l’occasion des 40 ans de leur première apparition à l’antenne de la BBC. Pour fêter cet anniversaire, Bill Jones tourna un documentaire racontant en six épisodes l’histoire des Monty Python par eux-mêmes : « Monty Python, toute la vérité ou presque ». Aujourd’hui, c’est un autre anniversaire que fêtent le distributeur Park Circus et Sony Pictures : les 40 ans de la sortie du film « Monty Python and the Holy Grail ». Pour un soir seulement, une version nouvelle, complètement musicale, sera diffusée le 14 octobre 2015. Plus de 500 cinémas britanniques participeront à cette soirée unique avant la sortie par la suite d’une version DVD / Blue Ray dans les pays anglophones. Une seconde vie pour ce film tourné avec des bouts de ficelle (et quelques noix de coco) et financé par des groupes de rock fans comme Led Zeppelin ou Pink Floyd (2 millions d’entrées pour seulement 250 000 dollars de budget de tournage). Terry Gilliam a souvent raconté que le National Trust leur avait refusé de tourner dans les châteaux, les accusant de ne pas respecter la dignité du lieu, ce qui avait obligé la troupe à découper de faux décors en carton peint et à tourner plusieurs scènes simplement dans un parc en plein centre de Londres. L’occasion de voir et revoir ces scènes tordantes, de se remémorer toutes ces anecdotes de tournage et de vérifier si Arthur et ses chevaliers ne trouvent finalement pas le Graal chez Harrod’s.

     

     

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    Et en cadeau, « Monty Python and the Holy Grail » en Lego…

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Monthy Python Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] « Live at Aspen » (1998)