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  • The Doors | Soundstage New York 1969 (Part 1)

     

     

    Une tranche essentielle de l’histoire du rock que cette performance live des Doors aux WNET-PBS TV Studios, à New York, les 28 et 29 avril 1969. Il s’agit en fait d’un extrait des « Soundstage Performances 1967-1969 » compilant trois showcases live du groupe, de Toronto (1967) à New York (1969), en passant par le Danemark (1968).

     

    Les Doors ne s’étaient plus produits ensemble depuis le concert calamiteux de Miami le 1er mars 1969, et la condamnation de Jim Morrison pour comportement indécent et outrage aux bonnes moeurs, qui conduira à l’annulation des concerts de la tournée américaine du groupe jusqu’en juillet de cette même année.

    Ce 28 avril 1969, Jim Morrison apparait donc barbu, sans son célèbre pantalon en cuir, éprouvé par ses démêlés avec la justice. Ce qui n’empêchera pas Les Doors de nous livrer ce jour-là une performance exceptionnelle, adaptant les quatre morceaux joués à la théâtralité, à la présence scénique énorme et à l’imprévisibilité d’un Morrison qui donne le meilleur de lui-même.

    Le lendemain de cette performance, le groupe donnera une interview exclusive à la chaine PBS. C’est à cette occasion que Jim Morrison se livrera à une prédiction étonnante préfigurant l’avenir de la musique dans les vingt ans qui suivront cet évènement : « I can envision one person, with tapes and electronic set-ups, singing or speaking, and using machines. (Je peux voir une personne, avec des bandes électromagnétiques et des configurations électroniques, chantant ou parlant et utilisant des machines) ».

    Suite à ce TV Show, les Doors ressentiront de nouveau l’envie de se produire sur scène, et entreront dans ce qui sera probablement l’une des périodes les plus créatives qu’ils aient connues, avec des concerts qui rentreront dans les annales, en constituant le matériel à leur nouvel opus live, « Absolutely Live », ainsi que l’enregistrement de l’album « Morrison Hotel » qui marquera le retour du groupe au tout premier plan.

     

    The Doors⎥ Soundstage New York 1969 (Part 1)
    Live of 28 – 29th April 1969, WNET-PBS TV Studios, New York.

    Track List :

    1) Tell All The People
    2) Alabama Song
    3) Back Door Man
    4) Wishful Sinful

     

     

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  • A113, le code illuminati dans les films Pixar

     

     

    Certaines personnes (qui n’ont que ça à faire) ont trouvé dans les films de Pixar, un code secret, notamment dans le petit dernier « The Good Dinosaur » : le A113.

    Trouverez-vous aussi le code secret caché ? 🙂

     

    Plus d’infos en sur Vulture (en anglais)

     

     

     

  • Jean Rochefort nous raconte Le Petit Prince

     

     

    « C’est un beau gosse aviateur qui se crashe dans le désert torride du Sahara. Il essaye de faire son MacGyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue, mais ça ne marche pas du tout ! Alors il tape la pose comme un boloss, et le lendemain, un p’tit keum lui dit tout de go : Dessine moi un mouton, gros ! »

     

    Ca y est, Jean Roch récidive… Neuf mois après nous avoir conté à sa manière l’histoire de « Madame Bovary », Jean Rochefort s’attaque maintenant au « Petit Prince » d’Antoine Saint-Exupéry. Ce qui ne devait être à l’origine qu’un one-shot de trois minutes produit dans le cadre du blog « Les boloss des Belles Lettres » de Quentin Leclerc et Michel Pimpant revient désormais sur base régulière.

    Jean Rochefort va ainsi revisiter les grands classiques de la littérature en moins de trois minutes, avec des mots utilisés par la nouvelle génération, chaque jeudi à 20h35 à partir du 21 janvier sur France 5. Il ouvre donc le bal par « Le Petit Prince » en avant première le 15 janvier. « L’Odyssée » d’Homère, « Le Cid » de Pierre Corneille et « Les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos sont également au programme.

    Maintenant, fais nétour ça à toute ta mifa et aux zouz ou keum que tu kiff pour chopper et kiss sur vos seufs…

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Boloss des Belles Lettres

     

     

     

  • Les Cabarets de Montmartre en 1909

     

     

    En 1789 est décidée la création des boulevards extérieurs le long de l’enceinte de Paris, séparée de ses faubourgs jusqu’en 1860 par les barrières d’octroi. De multiples cabarets et guinguettes fleurissent alors le long de ces barrières, et notamment entre celles des Martyrs et de Montmartre, dans lesquels on boit le vin de Montmartre au pied de sa Butte. Devenues Boulevard de Clichy ou Boulevard de Rochechouart, ces artères très passantes voient pousser à la fin du 19ème siècle des constructions nouvelles qui remplacent les anciennes guinguettes. Ces établissements affichent souvent des décors étonnants, destinés à attirer le promeneur ou le noceur en goguette. La plupart de ces cabarets n’existent plus aujourd’hui. Quant aux survivants de cette époque révolue, ils ont vu disparaitre depuis longtemps leurs exubérantes façades. En 1909, l’Agence Rol en immortalisait heureusement certaines…

    Source : John d’Orbigny Immobilier / Gallica / BNF

     

     

     

    Dans l’ordre d’apparition du diaporama :

     

    Le Moulin Rouge (82 Bd de Clichy – 1909) : Le Moulin-Rouge est un cabaret fondé en 1889 par Joseph Oller et Charles Zidler. Il est situé sur le boulevard de Clichy, au pied de la butte Montmartre. Le Moulin-Rouge est détruit lors d’un incendie le 27 février 1915. Ce n’est qu’en 1921 que les travaux de reconstruction du Moulin-Rouge débuteront.

    Les Quat’ Z’-Arts (62 Bd de Clichy – 1909) : Fondé vers 1893, le cabaret inaugura en ses lieux « Le Mur » qui consistait en un panneau situé dans l’enceinte et ouvert à toutes formes d’expression graphiques. La liberté de ton y était totale. Par la suite, le cabaret des Quat’z’Arts publia un journal illustré hebdomadaire à partir du 6 février 1897 intitulé « Les Quat’z’Arts Journal ».

    Le Trianon (80 Bd de Rochechouart – 1909) : bâti en 1894 à l’emplacement du jardin de l’Élysée-Montmartre, « Le Trianon-Concert », premier nom de cette salle de spectacles, accueille dès l’année suivante de célèbres artistes comme Mistinguett, La Goulue, Grille d’égout, Valentin le Désossé. Mais en 1900, un incendie détruit la salle et une partie des dépendances de l’Élysée-Montmartre. L’architecte Joseph Cassien-Bernard entreprend la reconstruction de l’établissement qui est inauguré fin 1902 sous le nom de Trianon-Théâtre, puis Trianon. En 1908, le Trianon devient une succursale de l’Opéra-Comique spécialisée dans l’opérette.

    Le Néant (34 Bd de Clichy – 1909) : Le Cabaret du Néant fondé en 1892 par Dorville se situait au 34 boulevard de Clichy. Il avait la particularité d’avoir des cercueils en guise de tables et un éclairage venant de bougies enfoncées dans des crânes.

    Le Moulin de la Galette (Façade sur la Rue Lepic depuis la Rue Tholozée – 1909) : Le Moulin de la Galette est constitué de deux moulins : le « Blute-Fin » et le « Radet ». Il est l’un des derniers témoins de l’ancienne Butte Montmartre, autrefois hérissée de moulins utilisés pour presser le raisin et moudre le grain. Le Moulin de la Galette (ex Blute-Fin) a été transformé en guinguette en 1870.

    La Cigale (120 Bd de Rochechouart – 1909) : La salle de café-concert a été construite en 1887 à l’emplacement du « Bal de la Boule Noire » (édifié en 1822). D’une capacité d’environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 et accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu, ou Max Linder. Après la Première Guerre Mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s’installe au sous-sol de l’établissement en 1924. Mais le caf’-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé « La Fourmi ». Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma, un moment spécialisée dans les films de Kung-Fu, puis dans les films classés X. En 1987, la Cigale est réouverte pour des concerts…

    La Lune Rousse (36 Bd de Clichy – 1909) : « Le Logiz de la Lune Rousse », plus connu sous son nom abrégé « La Lune Rousse », est un cabaret fondé en novembre 1904 et disparu en 1964. Ouvert au 36, boulevard de Clichy, il est ensuite transféré en 1914 au 58 Rue Pigalle, à l’emplacement du « Tréteau de Tabarin ». Lorsqu’il ferme définitivement ses portes en 1964, il avait été transféré au 58 Rue Victor Massé. À sa première adresse, boulevard de Clichy, se trouve aujourd’hui le « Théâtre de Dix Heures ».

    Le Cabaret Bruant (84 Bd de Rochechouart – 1909) : Le 84 Boulevard de Rochechouart a une longue histoire montmartroise, dominée par la figure d’Aristide Bruant. C’est là que Rodolphe Salis ouvrit en 1881 un cabaret dans un ancien bureau de poste. Il le baptisa « le Chat Noir ». En 1885, quand le cabaret est transféré au 12 Rue de Laval (aujourd’hui Rue Victor Massé), Bruant achète le local et le baptise : « le Mirliton ». Le Mirliton survit sous le nom de « Cabaret Bruant » jusqu’en 1958.

    Les cabarets jumeaux « Le Ciel » et « L’Enfer » (53 Bd de Clichy – 1909) : Considérés comme les pionniers des cafés-cabarets à thème, ils furent ouverts en 1896 par Antonin, le créateur du « Cabaret du Néant ». Le cabaret avait en fait deux entrées, l’une peinte en bleu et blanc menait au paradis, l’autre en rouge et noir conduisait à l’enfer ! Ils furent détruits après-guerre, vers 1952. Un supermarché a été construit à leur emplacement.

    Le Lapin Agile (22 Rue des Saules – 1909) : « Au Lapin Agile » est un cabaret situé sur la butte Montmartre. Le bâtiment date de 1795. L’année 1903 verra arriver Frédéric Gérard (photo), dit « Le Père Frédé », grâce à qui le Lapin Agile deviendra un lieu incontournable de la bohème artistique montmartroise.

    Le Cabaret des Truands (100 Bd de Clichy – 1909) : Cette salle, ouverte en 1905, connaîtra de nombreuses enseignes avant de devenir le « Théâtre des Deux-Ânes » en octobre 1921. La salle, inoccupée en 1916, est démolie et reconstruite en 1920 pour accueillir le « Théâtre des Deux-Ânes » quelques mois plus tard.

    La Boîte à Fursy (58 Rue Pigalle – 1909) : Cabaret artistique, fondé en 1899 par le chansonnier Fursy. Directeur du « Tréteau de Tabarin » (au 58 Rue Pigalle), Fursy fonda son propre cabaret, « La Boîte à Fursy », dans l’ancien « Hôtel du Chat-Noir », rue Victor Massé (1899), puis le transféra au 58 Rue Pigalle.

    Le Chat Noir (68 Bd de Clichy – 1909) : « Le Chat Noir » était un célèbre cabaret de Montmartre, fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis. Deux ans après la mort de Rodolphe Salis survenue en 1897, le cabaret est racheté par le chansonnier montmartrois Henri Dreyfus dit « Fursy » et rebaptisé « La Boîte à Fursy ». Situé au pied de la butte Montmartre au 68 boulevard de Clichy dans le 18ème arrondissement de Paris, « Le Cabaret du Chat-Noir » fut l’un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème de cette fin du XIXe siècle.

    Élysée Montmartre (72 Bd de Rochechouart – 1909) : Il est attesté que depuis 1807, un bal existait à cet endroit. Vers 1870, l’établissement se composait de trois corps de bâtiment et d’un vaste jardin. Dans les années 1885-1890, les lieux voient s’y produire des artistes aux noms étranges : La Goulue, Valentin le Désossé, Grille d’Egout, … En 1894, un nouveau propriétaire modifia les lieux de fond en comble. Le jardin fut supprimé pour faire place au « Trianon-Concert ». Un premier incendie détruisit l’Elysée-Montmartre en février 1900. Il fut reconstruit, et intègra des décorations Art Nouveau. En 2011, un second incendie détruisait de nouveau L’Élysée Montmartre, et rendit sa salle inutilisable. Elle fait l’objet de travaux de rénovation depuis 2014. La réouverture de l’établissement est prévue cette année.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les répertoires thématiques de l’Agence Rol

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’Agence Rol @ Portail de la Photographie

     

     

     

  • TheYellowBeats, à l’âge de raison

     

     

    Le 1er décembre 2015 sortait le dernier opus de TheYellowBeats, « Exotica », que nous attendions avec impatience, tant ses productions précédentes laissaient augurer encore bien des directions musicales à explorer. Et à l’écoute de ce nouvel album, force est de constater que le résultat est au-delà de nos espérances.

     

    « Exotica », c’est une invitation au voyage. Et pour cause, cet album est le fruit d’un séjour initiatique de plusieurs mois à Montréal. A son écoute, on sillonne la ville, on déambule, on descend l’Avenue du Parc, la Rue de Bleury, vers le Saint-Laurent… Et surtout, on fait de belles rencontres… On se laisse juste guider par le rythme de la cité et par les beats du maestro. Les nappes de clavier sont omniprésentes, en arrière-plan, créant une ambiance feutrée, ouatée, comme à travers la vitre de la voiture, les voix de la mutine Emilie McAll et de Griot s’entremêlent joliment avec le sax tenor de la belle Beth, tout cela soutenu par la basse ronde et néanmoins puissante de Shaun Ryan.

    Avec « Exotica », TheYellowBeats a indéniablement encore franchi un cap déterminant, en intégrant dans sa musique de coeur, le hip-hop, les multiples influences de la bouillonnante scène alternative soul et jazz de Montréal. Il en résulte un album magnifiquement produit, très abouti, tout en finesse et en subtilité.

    Pour cet opus, TheYellowBeats se met donc en retrait, caché derrière ses machines, pour laisser la part belle à de nombreuses collaborations, de l’immense Griot (Louis Aka Trudel), « Back To Reality », au flow implacable et à la spiritualité débordante, à l’envoutante Émilie McAll Pinard, en passant par l’époustouflante Beth McKenna, le très talentueux Gabriel Vinuela-Pelletier, l’incommensurable Shaun Ryan, sans oublier l’excellentissime Abiyshai Yisrael aka Odd Man Black, le frangin Aymeric Alias, et bien-sûr l’indéfectible partner Jean-Baptiste Beltra, aka TheNotch.

    En substance, encore une jolie pépite pour égailler notre hiver…

    A découvrir le track « Beat Around The Bush », extrait de l’album, en live au Bleury-Bar à Vinyle, dans le cadre de la soirée de lancement de l’album à Montréal.

    Et pour télécharger « Exotica » sans plus attendre, c’est ici !

    TheYellowBeats remercie Le Bleury-Bar à Vinyle, Urban Science, Laurine Haddock, XS Music, Instant City.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats.com

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Soundcloud

     

     

     

  • Un orage dans sa chambre

     

    Nuage, par le designer néozélandais, Richard Clarkson, est une lampe interactive créée pour imiter un nuage d’orage.

     

     

     

  • Star Wars | Madeleine industrielle…

     

     

    Un peu de numérologie et d’histoire…

     

    Ce sont pratiquement quarante années qui séparent l’épisode Star Wars (« A New Hope ») de celui qui vient tout juste de sortir, « The Force Awakens ». Quarante années qui embrassent aussi quatre générations, quatre réalisateurs et quatre scénaristes différents. Si vous aimez la numérologie à ce point, « La Guerre Des Étoiles » sortie en 1977 est devenue, dans la chronologie de la fresque globale, l’épisode 4. Bon, c’est George Lucas qui est le grand ordonnateur de tout cela. Le fondateur, le grand manitou, le gros bonnet, le boss quoi…

    Ce barbu grisonnant à l’allure dégingandé et timide, arborant une sorte de banane à la Dick Rivers et adepte des chemises à carreaux imagina un jour un mix improbable du « Seigneur des Anneaux » dont il n’avait pas pu acheter les droits à l’époque et de « Flash Gordon », un sérial comme on appelait ce genre de productions dans les années 50. Il crée en superposant toutes ces références, qu’elles soient littéraires (« LOTR », les Récits Arthuriens, ainsi qu’Asimov et Franck Herbert), télévisées (« Flash Gordon ») ou cinématographiques (Les films d’aventure et de cape et d’épée de l’âge d’or d’hollywood ou bien encore Kurosawa et ses films de sabres), le tout lié à la farine Joseph Campbell (un romancier historien spécialisé dans la mythologie) et obtient au final ce qui allait devenir l’ultime représentation de la pop culture mondiale, soit une vulgarisation des grands mythes fondateurs de notre histoire fondue avec de la religion Bouddhiste.

    L’identité Star Wars était née, modelée par les mains de l’alchimiste Lucas, et allait perdurer à travers les décennies suivantes, avec ou sans films nouveaux d’ailleurs, mais grossir, s’étendre et faire toujours plus de nouveaux adeptes. Le titre initial avec ce logo en grosses lettres jaunes sur fond de nuit galactique était devenu une formule magique, pas seulement pour tous ceux qui avaient compris assez tôt, comme Lucas lui-même, qu’il y avait beaucoup d’argent à se faire avec ces deux mots-là, mais aussi pour des enfants à l’époque qui grandiraient avec Ce et bientôt Ces différents films dans les yeux et dans le cœur.

    La force de cette saga, si je puis dire, c’est qu’à la différence du « Seigneur des Anneaux » ou de « Harry Potter » qui sont d’abord des œuvres littéraires à succès, pour devenir par la suite aussi des films acclamés, la première trilogie de Lucas vient quant à elle de nulle part. Rien qui ne précède ce phénomène de société devenu instantanément mondial… Dans l’histoire de la littérature et du cinéma, ou de tout autre support artistique d’ailleurs, c’était sans précédent. Star Wars, au delà de ces représentations cinématographiques que l’on connaît, peut aujourd’hui évoluer et continuer à grandir toujours dans l’imaginaire des fans, des concepteurs de jeux vidéo, des illustrateurs, des fabricants de jouets, de textile, de mugs ou des romanciers en mal de lecteurs.

     

    C’est un monde sans limite, sans contour, sans début et sans fin.

     

    C’est pour cela qu’il génère autant de passions, de débats, de haine et d’amour. Georges Lucas a enfanté un monstre qu’il a fini par ne plus pouvoir maîtriser du tout. Lui, reconnu justement comme un obsédé du contrôle absolu, de la fabrication de ses films de A à Z jusqu’au suivi des produits dérivés et du merchandising, finit par comprendre que cet enfant allait un beau jour se retourner contre son père.

    Lorsqu’il proposa sa nouvelle trilogie en 1999, « La Prélogie », qui situait l’univers de la saga antérieure à celle que l’on avait découvert en 77, il ne s’attendait sûrement pas à tout ce déchainement de gentils fans dociles devenus incontrôlables et acrimonieux. Pourtant Il avait déjà du faire face à la vindicte de ses « fans » lorsque bien mal lui en prit de vouloir « retoucher » sa première trilogie, en remaniant et boostant des plans ou des scènes entières qu’il jugeait avoir en partie ratés à l’époque de leur fabrication. Avec l’évolution des effets spéciaux, l’avènement du numérique et des images de synthèse, il pouvait enfin obtenir ce qu’il avait en tête depuis que Star Wars émergea de son cerveau… Mais profaner le temple, c’était comme insulter dieu lui-même ou ce que cela représentait de sacré pour des adeptes devenus entre temps fanatiques et donc radicaux.

    Il mit donc de côté cette première incitation à la révolte et ferma les yeux sur ces rebelles. Fort de tout ce que désormais proposaient les avancées en terme de modélisation gérée par ordinateur, c’est donc avec une ambition renouvelée et assez folle que Lucas souhaita enfin raconter l’histoire d’Anakin Skywalker, qui deviendrait Darth Vader. C’est avec les moyens technologiques dont il avait toujours rêvé qu’il allait enfin pouvoir faire tout ce qu’il désirait, tout montrer, tout concrétiser : sa fameuse guerre des clones.

    George Lucas, en créant Star Wars en 1977, ne voulait pas seulement raconter une épopée surannée, avec l’éternel combat des forces du bien contre celles du mal, mais se servir de tous ces thèmes forts et fédérateurs pour pourvoir surtout innover, surprendre et être à chaque fois le pionnier en termes d’effets spéciaux, de son et d’avancée technologique. Toujours plus audacieux, George Lucas tenta le pari de sublimer Le Star Wars tel qu’on l’aimait, mais cette fois en traitant aussi de politique, des arcanes du pouvoir et de ce qui amène une république à choisir un tyran plutôt que des solutions démocratiques. Bref, un pari à haut risque et surtout naïf que de croire en l’intelligence des masses endormies qui se réveillaient elles juste dès la moindre évocation du titre « Star Wars » sur un emballage de céréales.

    En essayant également de renouveler l’image que l’on connaissait de cette saga, d’avancer, d’innover, aussi passionnante qu’était la démarche intrinsèque de Lucas, il se heurta fatalement, violemment, au prosaïsme de tous ces gardiens du temple. Les épisodes I, II et III paradoxalement situés avant « Un Nouvel Espoir » faisaient trois bons en avant en explosant toutes les limites qui avaient jusqu’à présent frustré l’inventeur du son THX. Jamais une série de films ne fut autant décriée, conspuée, détestée par des fans qui, trois autres films plus tôt, ne juraient que par cet homme à l’allure débonnaire. Ces mêmes fans à qui il fallait désormais rendre des comptes et qui criaient à la trahison et au sacrilège en oubliant d’abord que celui qui leur proposait ces nouveaux films était pourtant George Lucas lui-même, le propriétaire intellectuel de toute cette histoire.

     

    Ce que l’on comprend et que l’on retient donc est sans appel.

     

    Star Wars ne peut pas évoluer, se transformer, devenir autre chose que ce qu’il a toujours été. Il doit se contenter d’être Star Wars, soit une certaine esthétique avec des canons biens définis et des personnages qui rentrent également dans un moule établi, un monde, un univers qui ne peut en aucun cas se modifier ou changer d’aspect. Immuable, un monde sous cloche et Lucas, passé de réalisateur à inventeur visionnaire, devait à présent endosser selon les ordres donnés par les « fans », la défroque d’un taxidermiste.

    Cependant, si on enlève Jar-Jar Binks, quelques mauvais dialogues de ci de là, des scènes de batifolage à la Sissi Impératrice entre Anakin tout niaiseux et sa dulcinée, il reste trois films aux idées sublimes, une certaine démesure, des batailles épiques et grandioses, des duels titanesques et une vision de cinéma assez euphorisante comme il était peu commun de voir cela même en ces fin du 20ème et début du 21ème. Et c’était bien du Star Wars que Lucas nous proposait, avec une esthétique autre, certes, des moyens qui avaient évolué, un aspect plus sérieux, mais c’était bel et bien le même homme qui était derrière cette entreprise. Un homme qui ne voulait en tout cas certainement pas faire du surplace et resservir les mêmes plats indéfiniment. Une nostalgie réchauffée au micro-ondes, très peu pour lui. C’est pourtant ce que ses fans semblaient vouloir malgré tout. Du lyophilisé…

    Walt Disney, en rachetant à George Lucas son bébé pour la modique somme de 4 milliards de dollars (ah tiens, encore ce chiffre 4…), n’allait pas se contenter de faire de Star Wars juste un objet pour quelque happy few ou d’anciens fans nostalgiques. Marvel ou bien encore Pixar, la compagnie tel un ogre jamais rassasié engloutit tout ce qui suscite le rêve et veut faire main basse sur ce qui représente la pop culture aujourd’hui. Et que nos rêves deviennent, se transforment, en billets verts. Amen !… En tout cas, la grosse firme à oreilles de Mickey a bien reçu et étudié le message des adorateurs de Star Wars, et le compte-rendu des financiers aux sorties des réunions était fort clair : donner à ce public ce qu’il attendait depuis 1983.

    Star Wars, la vieille chimère de George Lucas, qui conçut cette saga sur un malentendu et qui crut longtemps que sa création était et serait le refuge pour tous ceux dont l’imaginaire n’avait pas de limite. Ce fût une erreur amère et Lucas dut ravaler ses ambitions quand il comprit en fait que ce public passé présent et futur ne voulait voir juste que toujours la même chose et qu’on leur resserve en boucle le même plat « à la façon de ». Les films, les dessins animés, les livres et les jeux vidéos, créés par des fans zélés ont rendu Star Wars universel. George Lucas finit par être chassé de sa propre création tant des esprits plus jeunes et plus alertes se sont vite emparés de l’œuvre pour y mettre à leur tour leurs propres névroses, leurs propres fantasmes. Aujourd’hui, après moult rebondissements et trahisons, L’œuvre perdure en échouant entre les mains d’une multinationale que l’on sait ne pas vraiment s’embarrasser d’état d’âme.

    Cet épisode 7 sera donc décortiqué pièce par pièce et ce sont ses fans d’avant ou de maintenant qui combleront tout ce qui nous a échappé ou laissé dans l’expectative. Chaque film est devenu la petite pointe isolée d’un iceberg. Dessous se trouvent des quantités d’autres éléments qui rendent le tout cohérent.

     

    Et ce nouveau film, alors ?

     

    On a déjà tout entendu à son sujet. Un décalque de l’épisode 4, une refonte du mythe, un copié-collé de la première trilogie, etc… Ce qui est avant tout surtout une grossière erreur, c’est d’avoir fait abstraction de la Prélogie en se concentrant uniquement sur ce qui avait fait Star Wars entre 1977 et 1983. Oui mais c’est ce que les fans désiraient. Alors… Alors oui, tous ces fameux nostalgiques sont comblés en effet, tant on leur ressert la soupe qu’il avait adorée à grand renfort d’objets, de visuels et d’atmosphère proche des films originaux. Mais ce n’est pourtant pas à un bain de jouvence auquel on nous convie, mais plus à un musée poussiéreux ou un gardien nous ferait la visite en radotant. Il y a bien-sûr ce même plaisir de revoir des vieilles photos qu’on aurait scannées et qui se retrouvent non plus dans un album en dur mais dans un dossier archivé sur son ordinateur.

    J.J. Abrams n’est pas un manchot pour autant et n’a rien à envier à George Lucas en terme de réalisation. Sauf que Lucas prônait un grand classicisme qui collait plutôt bien à la Saga, lui apportant élégance et majesté, abandonné ici au détriment de cadrages plus serrés et plus télévisuels. A un montage académique et des plans où l’on prend le temps de montrer ce qui s’y passe, une succession de plans rapides avec la peur d’ennuyer les nouvelles générations de spectateurs. Le film s’autorise également un peu trop facilement les citations et les hommages appuyés à d’autres films de guerre, au lieu de renouveler et continuer à créer de la pure mythologie Star Warienne comme Lucas le faisait. Ici on nous sert du « Il Faut Sauver Le Soldat Ryan » ou plus tard un plan tiré d’« Apocalypse Now »… Le film souffre donc de ce manque d’ampleur et on ne retrouve plus tout l’aspect iconographique qui faisait la marque de fabrique des précédents opus plus ou moins bons. Dans tous les épisodes de Star Wars passés, vous pouvez empiler le nombre de plans somptueux qui jalonnent les films. Ce 7ème épisode n’en possède que très peu. Les plus beaux plans se situent au début du film, lors de l’exposition du personnage de Rey, pilleuse d’épaves, lorsque s’enchainent avec une certaine grâce une succession de jolis plans qui apportent enfin le fameux frisson attendu, mais qui ne sera plus ressenti jusqu’à la fin du film.

    Je n’avais pas encore parlé de musique… Pour toutes ces scènes introduisant cette future nouvelle héroïne, le thème composé par un John Williams essoufflé donne ici tout le crédit que l’on accorde à ce vieux compositeur qui n’a plus rien à nous prouver. Le thème s’inscrit immédiatement dans l’univers. C’est une gageure. Ce sera le seul. On cherche après désespérément une mélodie qui accroche, emblématique et qui puisse nous emporter. Mais ce ne sont que les airs que l’on reconnaît des thèmes de Leia, puis Han et Leia, ou encore celui de Luke et La Force, qui nous rappellent au bon souvenir que nous sommes bien en train d’assister à un nouvel épisode de Star Wars. Si la musique est à l’image de ce à quoi nous assistons, alors oui, John Williams n’est pas si vieux que ça et sait donc faire la différence entre du lard et du cochon. Où sont les envolées de cuivre d’« Un Nouvel Espoir », les Violons saccadés de la Marche Impériale de « L’Empire Contre Attaque », les chœurs sombres et puissants du combat entre Obiwan, Qui Gon Jinn et Darth Maul, le thème d’Anakin et Padmé, le thème de Yoda, Le duel entre Obiwan et Anakin sur la planète de lave, etc, etc, etc… Pour Star Wars VII, c’est une partition anémiée que nous propose là le compositeur d’E.T. et d’Indiana Jones.

    Mais on apprécie aussi cet épisode VII pour ces nouveaux personnages joués par des acteurs convaincus et convaincants qui heureusement finissent par supplanter les anciens venus transmettre le témoin et qu’on espère voir disparaître dans le prochain épisode. De bons dialogues et une bonne énergie d’ensemble permettent de ne jamais se sentir mal à l’aise durant les scènes en général, même si elles s’avèrent tièdes ou téléphonées. On se souvient des moments douloureux entre Anakin et Padmé dans « L’Attaque Des Clones », lorsque les deux acteurs devaient réciter des phrases absolument ineptes (Anakin à Padmé : « Je n’aime pas le sable. Il pique et s’insinue partout », ou encore Mace Windu dans « La Revanche des Sith », lors du combat contre Palpatine : « C’est lui le traitre » puis réponse de Palpatine « Non, c’est lui »… Embarras.

     

    Mais ne nous méprenons pas…

     

    Si beaucoup considèrent La Prélogie comme un ratage ou une insulte de George Lucas proférée à son public chéri, sa première trilogie tellement acclamée est loin d’être une réussite non plus. Elle a juste l’avantage de contenir le meilleur film de toute la Saga, « L’Empire Contre Attaque », et n’ayons pas peur de le dire, meilleur film tout court de tous les temps. En revanche, « Un Nouvel Espoir » souffre d’un manque de rythme assez carabiné, avec toute sa première partie et cette succession de plans avec C3PO et R2D2 dans le désert qui n’en finissent pas de marcher. Quant à « Le Retour Du Jedi », c’est l’exemple éclatant du renoncement et du manque d’ambition pour clore avec panache cette trilogie, avec déjà ce goût du recyclage tous azimuts (retour de l’Etoile Noire comme innovation scénaristique majeure). Sans doute le pire épisode des sept films, où l’Empire se fait renverser grâce et à l’aide d’oursons pelucheux qui, contre des blasters, des armes puissantes, proposent des frondes, des lance pierres et des rondins de bois. Le film en tout cas est le moins audacieux des sept, avec des héros tous encore vivants à la fin, qui se congratulent autour d’un feu de camp, les doigts dans le nez, en dansant sur de la musique d’Ewoks. Là oui, peut-être, on pouvait parler de la part de Lucas d’un sacré super foutage de gueule. Alors qu’est-ce qu’un Jar Jar Binks à côté ? Juste un idiot du village, un simplet apportant la dose de légèreté pour un premier film qui affiche très vite des intentions scénaristiques moins fun que précédemment.

    Chacun aime Star Wars, son Star Wars, avec à chaque fois des raisons différentes. « The Force Awakens » tente donc le pari de réconcilier tout le monde. Mais le pouvait-il vraiment ? Le film cartonne. C’est un immense succès à travers le monde. Oui car il correspond exactement aux attentes suscitées par le plus grand nombre. Resservir du Star Wars sans aucune prise de risque, attraper un public désireux de se replonger dans ce douillet lit où les rêves sont déjà définis pour vous, incrustés dans l’oreiller. Il faudra donc attendre 2017 pour se faire une opinion véritablement tranchée. Savoir si Walt Disney peut respecter malgré tout toutes les ambitions premières de George Lucas, ou bien juste s’en tenir à un rôle de sinistre industriel cynique et sans vergogne.

    L’ironie de tout cela, que d’avoir comparé longtemps George Lucas à ce jeune réalisateur sans avenir devenu avec un pari fou un nabab se servant de Star Wars comme poule aux œufs d’or. Lucas qui ne voyait avec cette entreprise qu’un moyen d’inventer de nouvelles choses (T.H.X, Skylwalker Ranch, I.L.M, …) et d’être tourné vers l’avenir. Sa déconvenue de constater que Sa création ne servira plus désormais qu’à produire toujours et encore le même plat sans saveur, sans âme. Mais après tout on s’en fiche. Star Wars est en partie en nous. Qu’il soit réussi avec des histoires nouvelles ou jetables, avec les mêmes moules à madeleine, Star Wars c’est nous et cette petite lueur tout au loin que l’on voudrait toucher du doigt mais qui s’éloigne dès que l’on s’en approche. Un amour impossible…

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Dévoreur Hubertouzot

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hubert Touzot : Photographe dévoreur d’images

     

     

  • Appel à Projet :  Luttons contre le SIDA

    Appel à Projet : Luttons contre le SIDA

    [vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_progress_bar values= »20|Appel à projet » bgcolor= »bar_black » options= »striped » title= »Le projet »][vc_empty_space][vc_tta_tabs][vc_tta_section i_icon_fontawesome= »fa fa-archive » title= »Le projet Collaboratif » tab_id= »1437715604091-90d05849-0d35″ add_icon= »true »][vc_column_text]

    LUTTONS CONTRE LE SIDA

    Leotardi ( @leotardibrandon ), Acteur

    La demande de Leotardi : « Je suis étudiant à la faculté de Lettres de Nice mais également comédien en troupe amateur. L’année dernière j’ai organisé un spectacle humanitaire caritatif au profit de UNICEF et de Water of Hope. Le spectacle a réunit environ 30 artistes sur scène et s’est déroulé à la salle Laure Ecard de la maison des associations de Saint-Roch. Cette année, avec certains de mes camarades, je désire renouveler l’expérience mais ce pour la recherche contre le SIDA. L’objectif de ce projet serait de faire un véritable travail tant au niveau social, communicatif, scientifique et bien entendu artistique. Ce projet serait bien entendu caritatif donc envelopperait des personnes bénévoles et volontaires. Il regrouperait plusieurs arts tel que la mode, le chant, la musique, le théâtre et la danse. Ce projet part de zéro et tout est à construire : mannequins, couturiers, dessinateurs, organisateurs, danseurs, chanteurs, musiciens. J’en appelle donc à la bonne volonté et à la solidarité de toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par ce projet qui est sérieux.»

    Posez vos questions à Leotardi ou en commentaires ci-dessous.

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    Bientôt[/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_tabs][vc_empty_space height= »10px »][/vc_column][/vc_row][vc_row padding_top= »10″ padding_bottom= »60″][vc_column][vc_progress_bar values= »%5B%7B%22label%22%3A%22%20M%C3%A9tiers%20du%20cin%C3%A9ma%20%2F%20Videaste%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Danseur%20et%20Chor%C3%A9graphe%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Graphiste%20et%20Designer%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Mode%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Musicien%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Photographe%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%2C%7B%22label%22%3A%22Styliste%22%2C%22value%22%3A%22100%22%7D%5D » bgcolor= »bar_blue » title= »Domaine du projet »][/vc_column][/vc_row]

  • Le show de Biosphere dans un planétarium : mystique

     

     

    Biosphere est le nom d’artiste de Geir Jenssen (né le 30 mai 1962 à Tromsø, Norvège), connu pour ses albums de musique électronique ambient créée à partir de boucles, de synthétiseurs et de Sampling. Le musicien norvégien nous livrait en février 2015 un show hallucinant et mystique dans le cadre du Planétarium de Prague. Etonnant…

    Musique: Biosphere
    Visuels: Dan Gregor, Dalibor Cée

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Biosphere Music

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Biosphere Bandcamp

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Palác Akropolis Prague

     

     

     

  • Chiharu Shiota à la Biennale de Venise

     

     

    Le pavillon du Japon investi par Chiharu Shiota a été un des hits de la Biennale de Venise cette année.

    Des milliers de clés suspendues à des fils rouges tissent une grotte arachnéenne dans le pavillon japonais, au milieu duquel flottent deux barques.

    Une installation immersive et poétique !

    Le travail de Chiharu Shiota se caractérise par un mélange de performances artistiques (art performance) et d’installations spectaculaires pour lesquelles elle utilise en les accumulant de vieux objets comme des lits, des châssis de fenêtre, des chaussures ou encore des valises. Elle explore ainsi les relations entre passé et présent. À cela s’ajoute parfois une dimension onirique par le tissage de véritables toiles d’araignées complexes et impénétrables, généralement en cordelette noire, parfois aussi rouge. La simplicité des matériaux rend d’autant plus fort l’impact des œuvres. Ses principales influences sont Christian BoltanskiAnnette Messager et William Kentridge.