Catégorie : Photographie

  • Marianne Waquier | Pourvu que la lumière soit

    Marianne Waquier | Pourvu que la lumière soit

     

     

    Marianne Waquier aime ce qui n’est pas figé. C’est une communicante. Ancienne de la com et du spectacle vivant, elle ré-oriente son parcours pour aller vers le monde mouvant de la photo. Son but ? Réaliser les images qu’elle a en tête et donner à voir ce qui l’entoure.

    Photo-journaliste de formation, elle collabore avec le monde de l’entreprise en réalisant des portraits, des reportages photo, mais aussi des supports multimédia comme le diaporama sonore ou le reportage vidéo.

    Son territoire ? L’inconnu. Pourvu que la lumière soit ! Très attachée aux images qui ont du sens, elle porte un regard attentif au vacillement fragile de la lumière. Celui qui permettra de plonger le spectateur dans une ambiance, une histoire, parfois à part…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Marianne Waquier

     

     

     

  • Focus | Antoine Danon

    Focus | Antoine Danon

     

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes » right= » » top= » » bottom= » »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    Antoine Danon se définit lui-même comme un néo-photographe, s’appuyant sur le fait qu’il n’est assidu dans la pratique de la photo que depuis 2010. Si malgré tout, considérant son travail, on parvient à accepter ce postulat, on peut alors parler de débuts plus que prometteurs… Et on lui souhaite tout le succès possible.

     

    Enseignant-chercheur en biologie végétale à l’UPMC, il est très sensible à la notion d’environnement, et aux droits des animaux. Mais là où il excelle et nous montre tout son talent, c’est dans la photo « urbaine ». Ainsi, au travers de son travail, il tente de retranscrire sa vision de la ville, et sa perception des matières, des textures ou des structures. Dans ses photos, la vision du matériel urbain s’en trouve presque « humanisée », et ces « habitants » inertes et immobiles sont mis en scène, prennent vie, et nous parlent. Vous trouverez notamment sur son site une série consacrée aux lampadaires, « Street Lamps », dans laquelle, du décor ambiant, surgissent des formes humaines, qui souvent, par contraste, apparaissent comme des ombres, des spectres et des silhouettes. Des êtres pressés, de passage…

    Ce phénomène est encore exacerbé dans une autre série, « Half A Second« , où il s’astreint à utiliser une exposition de 0,5 seconde, tout en bougeant suivant différents axes, afin d’imprimer un mouvement artificiel à des objets, ou à des scènes originellement figées. Dans sa série « Mirrors« , il s’emploie à créer des symétries, au travers de jeux de reflets ou de réflexions.

    Antoine Danon a aussi un goût prononcé pour les voyages. Si Paris est son terrain de jeu privilégié, beaucoup de ses photos proviennent de villes plus exotiques. Une de ses séries les plus récentes est issue d’un récent voyage en Californie (Californian Mood).

    Il n’a pas encore exposé ses photos, si ce n’est grâce à des concours gagnés, comme celui du Concours SNCF / Festival de Marne (exposition dans toutes les gares RER du Val de Marne en septembre 2012), du Salon de la Photo 2010 (Concours Nikon), ou dans des parutions comme «Le Monde Magazine» (09/2011), ou le blog de Libération.

    En attendant le succès, qui ne saurait tarder, ses photos sont visibles sur son site internet, ou sur quelques sites photo tels que Critique Photo  ou Prime 5OOpx, et évidemment l’incontournable Facebook.

    Antoine Danon travaille depuis le début avec un Nikon D300s.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Antoine Danon Officiel

     

     

     

  • Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

    Making Peace | Lieu d’Europe (Strasbourg)

     

     

    Présentée sur les grilles du Lieu d’Europe à Strasbourg jusqu’au 30 novembre 2014, et organisée par le Bureau International De La Paix, l’exposition « Making Peace » illustre par l’intermédiaire de 124 photos les principes fondamentaux nécessaires à une paix durable.

    À travers ces œuvres engagées, l’exposition a avant tout pour but de rendre hommage et d’encourager chaque citoyen à agir pour un monde meilleur.

    En 2014, « Making Peace » est exposée également à Sarajevo, à Bâle et au Cap.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Making Peace

     

     

     

  • La première photo de l’histoire où figure un être humain | Boulevard du Temple, Paris (1839)

    La première photo de l’histoire où figure un être humain | Boulevard du Temple, Paris (1839)

     

     

    Vous êtes Boulevard du Temple en 1839.

    Voici probablement la première photographie de l’histoire où figure un être humain, prise à Paris il y a 177 ans par Daguerre.

    Ce daguerréotype représente avant tout une rue fréquentée, à l’instant où il est pris. Cependant, le temps d’exposition ayant dépassé les dix minutes, le trafic sur le boulevard défile trop rapidement pour y figurer. Seul apparaitra finalement l’homme en bas à gauche, resté immobile le temps de faire cirer ses chaussures. D’autres y verront un homme en train de remplir deux seaux à une pompe à eau…

    Mais quelle que soit l’interprétation faite de ce daguerréotype, cet homme restera le premier être humain à avoir été photographié…

     

     

     

  • Carte Blanche à Pierre et Gilles | Galerie des Gobelins

     

     

    Dans le cadre de l’exposition « Les Gobelins au Siècle des Lumières. Un âge d’or de la manufacture royale. », cette nouvelle Carte Blanche propose à Pierre et Gilles de dialoguer avec le monde décoratif du XVIIIe siècle.

     

    Le couple artistique passionné de motifs iconiques apporte au premier étage de la Galerie des Gobelins, un souffle inimitable qui mêle comme à son habitude esprit baroque et scènes oniriques. Recréant un univers décoratif avec le Mobilier National mis à leur disposition, Pierre et Gilles réalisent une installation qui servira d’enveloppe richement parée à un portrait de Zahia Dehar réalisé pour cette occasion. Zahia Dehar s’est naturellement imposée aux deux artistes, « telle une Diane ou une Marie-Antoinette contemporaine ».

    Retrouvez tout l’univers de Pierre et Gilles du 8 avril au 5 octobre 2014 dans le Salon Carré de la Galerie des Gobelins à Paris.

    42, Avenue des Gobelins Paris 13
    8 avril au 27 juillet 2014
    6.00 €

     

    pierre-gilles-galerie gobelins

     

     

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  • Tiny Collective and The Impossible Project | Around the world in 9 days with

     

     

    Edwin Land, l’inventeur des premiers appareil photo et film instantanés, et fondateur de Polaroid, dit un jour : « Ne vous lancez pas dans un projet s’il n’est pas manifestement important, et presque impossible ». En 2008, les fondateurs du « Impossible Project » le prirent au mot en rachetant la toute dernière usine au monde fabriquant encore des films Polaroid (située à Enschede, aux Pays-Bas). Six ans plus tard, ils ont appliqué à la lettre les conseils d’Edwin Land. « Impossible Project » produit ses propres films instantanés, avec l’impossible projet… de sauver de l’oubli éternel quelques 200 millions d’appareils photo.

    130 employés dans deux usines et huit bureaux de par le monde, 3500 clichés uploadés sur la galerie en ligne chaque mois, 35 000 appareils photo remis à neuf chaque année…

    Avec « Impossible Project », la photo instantanée a de nouveau le vent en poupe, et de nombreux collectifs ont vu le jour ces dernières années. Parmi ceux-ci, Tiny Collective, avec leur dernier project « Around the world in 9 days ». A découvrir sur www.the-impossible-project.com

     

     

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Man Ray & Lee Miller

     

     

    Lee Miller fut trop souvent définie, de façon extrêmement réductrice, comme l’épouse et une des nombreuses muses du photographe Man Ray. La décrire comme telle, c’est juste occulter l’influence majeure qu’elle eut sur l’Ecole Surréaliste et la photographie moderne. Cette influence s’est non seulement exprimée dans la collaboration artistique fructueuse avec son mari, mais aussi avec d’autres artistes contemporains tels que Cindy Sherman ou la portraitiste Francesca Woodman. Lee Miller fut sans conteste une femme extraordinaire. Sa beauté, d’abord, étonnante… Une beauté pure, altière, sculpturale. Elle eut cent vies,  fut modèle, photographe, journaliste. Elle navigua entre Surréalisme, hommes, mode, guerre, et tant d’autres mondes encore. Elle co-inventa, avec Man Ray, la technique de solarisation. A redécouvrir…

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Robert Mapplethorpe & Louise Bourgeois

     

     

    Dans ce portrait photographique en noir et blanc, l’artiste franco américaine Louise Bourgeois (1911-2010) pose légèrement à droite du cadre, devant un fonds gris. Elle est dépeinte à partir du buste, le profil de trois quarts, son visage est tourné vers l’objectif. Elle porte un manteau en fourrure de singe comme fait de velours sombre et porte une de ses sculptures sous son bras droit, qui apparaît à la place de sa main droite. Cette sculpture de forme phallique, Fillette, qui se traduit par petite fille en français, est un buste en plâtre recouvert de latex, qu’elle a réalisé 14 ans plus tôt. Louise Bourgeois sourit de façon espiègle face au photographe.

    Cette photographie fut réalisée par Mapplethorpe dans son atelier de Bond Street, New York, en 1982. Sa biographe Patricia Morrisroe souligne qu’il n’était pas un artiste intrusif, et si ses modèles semblent utiliser des appuis verticaux, cela reflète leur propre décision, ce qui fut le cas pour cette image. Louise Bourgeois était convaincue que cette séance serait un désastre, par conséquent elle s’y était préparée : « je ne pouvais imaginer ce qui irait de travers, mais je savais que cela n’irait pas si je n’étais pas préparée. Par conséquent, même si j’y allais l’esprit léger, j’ai malgré tout pris une partie de moi-même » (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988). Elle a ainsi choisi de prendre Fillette, comme si elle savait qu’elle serait rassurée à l’idée de la tenir et de la bercer (citation tirée de Nixon 2005, p 80). Mapplethorpe décrivit la séance et Louise Bourgeois elle-même comme irréelle : « vous ne pouviez pas, en quelque sorte, lui dire quoi faire, elle était juste là » (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988).

    Louise Bourgeois travailla en tant qu’artiste à compter des années 30 jusqu’à sa mort en 2010. Tout comme Robert Mapplethorpe, Louise Bourgeois créa souvent des objets sexuellement sans ambiguité. Elle identifia la connexion entre Mapplethorpe et elle-même : « je pensais qu’il s’agirait d’une bonne collaboration parce qu’il était célèbre, non pas pour ses photos de fleurs, mais par son approche de la représentation sexuelle… Il est célèbre pour son côté controversé, et cette photographie avait sa place dans son album (citation tirée de Arena : Robert Mapplethorpe, 18/03/1988).

    L’objectif de cette séance avec Mapplethorpe était de trouver un portrait qui figurerait dans le catalogue de l’exposition rétrospective de Louise Bourgeois au Musée d’Art Moderne, organisée à New York en 1982. Le musée utilisa ce portrait pour la couverture du catalogue, mais recentra la photographie sur un portrait, retirant Fillette. Cette coupe élagua de l’image l’humour érotique qui s’en dégageait, et comme l’artiste elle-même le souligna : « l’oeil qui pétille se réfère à ce que je porte. mais ils l’ont coupé. Ils l’ont coupé parce qu’ils étaient trop prudes » (citation de Nixon, 2005, p 85). L’historien de l’art Mignon Nixon note à quel point le style de la photographie de Mapplethorpe souligne l’image, au travers d’une grand limpidité de l’impression, et le fait de ressortir la poésie de la chair dans le cadre avec un humour transgressif (Nixon 2005, p 73).

    Références :

    Arena: Robert Mapplethorpe, dir. by Nigel Finch, BBC television documentary, 18 March 1988.
    Patricia Morrisroe, Mapplethorpe. A Biography, London 1995.
    Mignon Nixon, Fantastic Reality: Louise Bourgeois and a Story of Modern Art, Cambridge, Massachusetts 2005, pp.71–81.

     

     

     

  • Collaboration célèbre | Chuck Close & Philip Glass

     

     

    Beaucoup reconnaissent Chuck Close pour ses oeuvres « pixelisées », admirées universellement, et définissant le plus cet artiste iconique du 20ème Siècle. S’inspirant de ces motifs emphatiquement répétitifs qui caractérisent l’oeuvre de Chuck Close, Phillip Glass lui rend hommage en composant « Philip Glass: Up Close », conçu comme accompagnement sonore au « Chuck Close Prints: Process and Collaboration », à l’occasion de l’exposition qui lui fut consacrée au Metropolitan Museum de New York en 2013.

    A découvrir…