Catégorie : Evénements

  • Dada Africa au Musée de l’Orangerie jusqu’au 19 février 2018

     

     

    Instant City étant une plateforme de collaboration artistique, comment aurions-nous pu passer à côté de l’exposition « Dada Africa » au Musée de l’Orangerie à Paris, jusqu’au 19 février 2018 ?

     

    Fil rouge de cette exposition, comme d’ailleurs un des principes fondateurs du mouvement Dada né au coeur de la 1ère guerre mondiale, le besoin des artistes de l’époque de repousser les frontières de leur art en recherchant des « collaborations » avec les civilisations africaines, océaniennes ou amérindiennes, comme conséquence immédiate d’un sentiment profond de lassitude et du rejet des valeurs traditionnelles des sociétés occidentales, celles-là même qui ont précipité le monde dans la guerre.

    Leur regard se pose ainsi sur ces civilisations définies comme « barbares ou sauvages » par l’Occident, mais force est de constater qu’elles aussi, malgré leurs différences, peuvent fonctionner tout autant et constituer une alternative intéressante aux conventions académiques que s’imposent les artistes occidentaux. L’art devient ici plus une attitude qu’une simple recherche de beauté, avec des artistes qui souhaitent se découvrir, voire se redécouvrir, dans le cadre d’un échange avec des peuples dont le regard sur la vie répond à des codes différents.

    La scénographie de « Dada Africa » se veut ludique, en nous donnant à voir des oeuvres éclectiques qui rendent cette notion d’échange accessible. De part la variété des oeuvres et des formats exposés, des sculptures aux peintures, en passant par la mise en scène ou les films, même les enfants y trouvent leur compte et leur curiosité est vite titillée.

    La collaboration devient ainsi un prétexte, moins pour mettre en avant l’artiste et son travail que pour ouvrir l’esprit et repousser la crainte de l’être inconnu. Dans le contexte international actuel, où l’individualisme et la performance trônent en but ultime de nos sociétés modernes, cette ouverture d’esprit s’avère des plus précieuses, en nous donnant la force, la sagesse et l’impulsion, quand l’échange de regard crée de nouvelles envies et de saines ambitions. Et même si un Teletubbies orange à la coiffure ridicule a récemment jugé ces peuples comme étant « de merde »…

    Il y a un siècle, seulement et déjà, les artistes Dada investissaient donc toutes les formes d’art, de la peinture à la mode, en passant par la littérature ou la photo, ne se fixant aucune limite et ne s’interdisant rien : « Dada ose tout, Dada renverse tout »

    A découvrir au Musée de l’Orangerie jusqu’au 19 février 2018.

     

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  • Monsieur Paul est mort

     

     

    « Pape de la gastronomie française », « primat des gueules » ou simplement « Monsieur Paul », le grand chef français Paul Bocuse, infatigable héraut du prestige tricolore et de sa propre renommée, est mort dans son sommeil, samedi 20 janvier à l’âge de 91 ans. Celui qui fut élu « cuisinier du siècle » s’est éteint dans sa célèbre auberge de Collonges-au-Mont-d’Or, près de la capitale des Gaules, a annoncé sa famille. Il était atteint depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

     

    Paul Bocuse, un nom qui rayonne aux quatre coins de la planète. En près de 50 ans sous les étoiles, ce héros de la gastronomie française a construit un empire autour d’une cuisine de terroir, puisant ses racines dans la simplicité et la générosité. Lorsque Monsieur Paul arrivait en salle pour saluer ses invités, toque haute, veste immaculée bleu blanc rouge, le temps s’arrêtait, plus un murmure. Tous contemplaient avec admiration cette stature imposante et charismatique. L’instant était sacré.

    Aujourd’hui, la première gastronomie au monde, la cuisine française, est donc en deuil. Il n’y a pas une cuisine qui a réouvert ses fourneaux sans un pincement au coeur, tant Paul Bocuse aura marqué de son empreinte la gastronomie mondiale. S’il n’y avait pas eu Monsieur Paul, s’il n’y avait pas eu ce demi-siècle de cuisine et d’excellence à Collonges-au-Mont-d’Or, il n’y aurait pas eu de chefs stars comme on les connait de nos jours. Ces chefs qui ont leur profil Facebook, leur compte Instagram et leurs milliers de fans, et qui lui ont rendu un dernier hommage hier à Lyon. Paul Bocuse a permis à ces chefs de sortir de leur cuisine, en ouvrant sa propre cuisine sur le monde.

    Lorsque vous arriviez chez lui, il y avait cette grande baie vitrée qui vous permettait de voir la brigade. Paul Bocuse a ainsi compris que le client devait voir les cuisines et qu’on ne pouvait plus cacher le chef comme auparavant. Dès lors, on venait manger chez Monsieur Paul pour sa cuisine, certes, mais aussi pour le chef qui officiait aux fourneaux. Et ça, ce fut une véritable révolution.

     

    Et puis, il y a cette histoire incroyable… Depuis le 17ème siècle, chez les Bocuse, de père en fils, on cuisine à Collonges-au-Mont-d’Or, là même où le monde entier est venu, des stars aux gens les plus modestes, qui ont économisé pour s’offrir ce rêve absolu d’aller diner une fois dans leur vie chez Monsieur Paul. 

     

    Tout commence donc à Collonges-au-Mont-d’Or, au bord de la Saône, où plusieurs générations de Bocuse se succèderont aux fourneaux, jusqu’aux grands-parents et aux parents de Paul Bocuse. Monsieur Paul fera ensuite son apprentissage au Col de la Luère, chez la célèbre Mère Brazier, la toute première chef trois-étoiles, qui lui dit un jour : « Toi, si tu es venu jusqu’ici sur ton petit vélo, c’est que tu es un gars courageux. Je t’embauche. ». Mais son père spirituel fut définitivement Fernand Point, propriétaire du restaurant « La Pyramide » à Vienne et maître incontesté de la gastronomie française de l’époque. Chez Fernand Point, Paul Bocuse se révélera et cela marquera le début de sa carrière.

    En 1956, Monsieur Paul reprend donc l’affaire paternelle, l’Auberge du Pont de Collonges et sa fameuse « Salle de la Cheminée », dont le sol sera foulé par tous les grands de ce monde, de Brigitte Bardot à Jacques Chirac, en passant par Miles Davis ou François Mitterrand.

    En 1965, Paul Bocuse sera le précurseur de l’ouverture au monde de la cuisine française en se rendant au Japon, où il inaugurera quelques années plus tard ses premiers corners et épiceries fines, et en s’établissant aussi aux Etats-Unis. Son nom restera ainsi associé à toute une lignée de chefs prestigieux, parmi lesquels Jean et Pierre Troisgros, Roger Vergé, Louis Outhier, Charles Barrier, Paul Haeberlin, Michel Guérard, Alain Chapel, Gaston Lenôtre, Raymond Oliver, René Lasser ou encore Pierre Laporte.

    Alors que restera-t-il de Monsieur Paul, pour tous ceux qui l’ont connu ou fréquenté ? Sans conteste sa simplicité, sa sympathie et son humilité. Mais surtout, Paul Bocuse aura été un visionnaire, et à en croire toutes les personnalités mais aussi la foule d’anonymes présentes à ses funérailles hier, la flamme n’est pas près de s’éteindre…

     

     

     

  • Hommage à Stéphane Grappelli

     

     

    Mathias Lévy rend hommage à Stéphane Grappelli le 9 janvier 2018 à Versailles, dans le cadre de « Musiques à Versailles ».

     

    Après avoir reçu des mains mêmes de Didier Lockwood le « Grand Prix Stéphane Grappelli » en 2011, Mathias Lévy a choisi pour ce concert exceptionnel en hommage à Stéphane Grappelli la formule du trio acoustique chère au grand violoniste, mais avec un guitariste jouant également du violoncelle, ce qui permet d’alterner avec un trio à cordes frottées violon/violoncelle/contrebasse.

    Ce trio à deux faces nous offre donc à cette occasion une palette de couleurs et une expressivité sans limite.

    Mathias Lévy souhaitait s’associer pour ce projet à des musiciens capables de jouer « dans le style », bien-sûr, mais aussi d’aller plus loin, de dépasser pour déconstruire, de décaler, pour offrir au public une vraie proposition musicale actuelle. Une rencontre créative et jubilatoire autour des compositions des maîtres du jazz manouche, où les traditions seront tour à tour saluées, bousculées et transcendées… mais toujours avec amour.

    Réservez vos places pour cet événement au 06 65 23 90.07.

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Musiques à Versailles

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Mathias Lévy Officiel

     

     

     

  • Les derniers mots écrits par Jean d’Ormesson

     

     

    « Tout passe. Tout finit. Tout disparaît. Et moi qui m’imaginais devoir vivre pour toujours, qu’est-ce que je deviens ? »

     

    Par ces mots s’achève le manuscrit du dernier livre de Jean d’Ormesson, « Un Hosanna sans Fin », qu’il aurait selon sa fille Héloïse rédigés trois jours avant sa mort et laissés sur son bureau. C’est à l’occasion de l’hommage qui était rendu à son père le 07 décembre par la Grande Librairie, l’émission littéraire de France 5 animée par François Busnel, qu’Héloïse d’Ormesson nous présentait la toute dernière page du manuscrit, écrite de la main de l’académicien.

    L’écriture est posée et claire. Les modifications apportées au texte sont assurées. Jean d’Ormesson préfère d’ailleurs finalement évoquer son propre passage « sur et dans ce monde » plutôt que celui de « l’histoire ». Les mots semblent certes prémonitoires, mais n’expriment pas la moindre peur, tout au plus une interrogation : « qu’est-ce que je deviens ? ». Peut-être a-t-il la réponse à cette question, mais il nous laisse en suspension, avec nos propres interrogations : « Il n’est pas impossible…. ». Pense-t-il à Dieu en rédigeant ces derniers mots ?

     

     

    « Une beauté pour toujours. Tout passe. Tout finit. Tout disparaît. Et moi qui m’imaginais devoir vivre pour toujours, qu’est-ce que je deviens ? Il n’est pas impossible… Mais que je sois passé sur et dans ce monde où vous avez vécu est une vérité et une beauté pour toujours et la mort elle-même ne peut rien contre moi. »

     

     

     

  • Le clip spectaculaire d’Akatre pour JB Dunckel

     

     

    Futuriste, transhumaniste, optimiste. Le sublime clip de « Hold On », titre inaugural du nouvel album de JB Dunckel, moitié du mythique groupe Air, est une pépite visuelle réalisée par le studio de création français Akatre. La dualité des couleurs, l’omniprésence de la technologie et l’optimisme des paroles place le chanteur dans un contexte visuellement futuriste et inspirant, à l’image de ce morceau, entêtant et pop, avant-goût de H+. Dix ans après son dernier album solo, JB Dunckel annonce magnifiquement ce projet à venir. Sortie le 16 mars 2018.

     

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    Directed by Akatre | akatre.com
    Music « Hold On » by JB Dunckel
    Label: Sony Music
    Model: Sophie Gordon
    Executive production by Lambert Company
    Producer: Amaury van Ryswyck

    D.O.P: Jean-Baptiste Villechaize
    First Assistant: Sepher Azadiborujeni
    Chef décorateur : Geraldine Estivet & Bertrand Leclerc
    Chef Machiniste: Vincent Blasco
    Chef Electro : Brice Tupin

    Casting director: V&Y Casting
    Agency: Metropolitan Model

    Post Production: Mc Murphy
    Director of post-porduction: Benoit Armstrong
    Editor: Gopal Puntos
    3D: Jérome Oliveras
    Grading: Valentin Goguet-Chapuis
    Flame Artist: Tristan Barbaron
    Modeling : Effigy / Vincent Heaffner

    Thanks to Studio Rouchon

     

     

  • Ils nous ont quittés en 2017

     

     

    Ils nous ont quittés en 2017…

     

    Emmanuelle Riva

    L’actrice de cinéma et de théâtre et poétesse française Emmanuelle Riva est née le 24 février 1927 à Cheniménil (Vosges) et morte à Paris le 27 janvier 2017. C’est en la découvrant sur l’affiche de L’Épouvantail, une pièce de Dominique Rolin, mise en scène par André Barsacq, qu’Alain Resnais l’imagine pour son premier long métrage, « Hiroshima mon amour », qui la fait mondialement connaître. En septembre 1958, avant le tournage, treize ans après l’explosion de la bombe du 6 août 1945, Emmanuelle Riva parcourt les rues de la ville martyre avec son appareil photo Ricohflex et en saisit la vie retrouvée. Ces photos illustreront l’ouvrage collectif « Tu n’as rien vu à Hiroshima ».

     

    Paris, France – CIRCA 1960: French actress Emmanuelle Riva in Paris, Sixties. (Photo by BOTTI/Gamma-Keystone via Getty Images)

     

    Raymond Kopa

    Le légendaire Raymond Kopa, de son vrai nom Kopaszewski, s’est éteint à l’âge de 85 ans, le 3 mars 2017. Premier footballeur français à remporter le Ballon d’Or en 1958, il a contribué à la réputation du grand Stade de Reims des années 1950-1960. Avec l’équipe de France, il termine troisième de la Coupe du Monde 1958 en Suède. Kopa a aussi gagné trois fois la Coupe d’Europe avec le Real Madrid (1957, 1958 et 1959).

     

     

     

    Chuck Berry

    Le guitariste et chanteur américain Chuck Berry, l’un des pères fondateurs du rock’n’roll, est décédé le 18 mars 2017, à l’âge de 90 ans, dans sa maison du Missouri (Etats-Unis). Il était l’auteur de tubes tels que Johnny B. Good.

     

     

    Henri Emmanuelli

    L’ancien ministre et président de l’Assemblée Nationale, Henri Emmanuelli, figure de l’aile gauche du Parti socialiste, est décédé le 21 mars 2017 à l’âge de 71 ans.

     

     

    Victor Lanoux

    Victor Lanoux s’est éteint à l’âge de 80 ans, le 4 mai 2017, à Royan (Charente-Maritime). Né le 18 juin 1936 à Paris, le comédien et scénariste a réalisé une carrière aussi riche au cinéma qu’à la télévision.

     

     

    Roger Moore

    Le 23 mai 2017, l’acteur britannique Roger Moore, qui a interprété James Bond à sept reprises, est décédé en Suisse à l’âge de 89 ans.

     

     

    Anita Pallenberg

    Anita Pallenberg, née le 6 avril 1942 à Rome en Italie, et morte le 13 juin 2017 à Chichester (Angleterre) au Royaume-Uni, est un mannequin, une actrice et une styliste de mode italo-allemande. Anita Pallenberg est connue pour avoir été la maîtresse de trois des membres fondateurs des Rolling Stones : Brian Jones (de 1965 à 1967) puis Keith Richards (de 1967 à 1980), et on lui prête une brève aventure avec Mick Jagger durant le tournage de Performance en 1968.

     

     

    Hervé Ghesquière

    Le journaliste Hervé Ghesquière est décédé le 14 juin 2017 à Paris, à l’âge de 54 ans. Avec Stéphane Taponnier, ils avaient été détenus en Afghanistan du 30 décembre 2009 au 29 juin 2011. Ici, le 30 juin 2011, lors de son retour au siège de France Télévisions.

     

     

    Simone Veil

    Simone Veil est décédée le 30 juin 2017, à l’âge de 89 ans. Elle avait tenu à bout de bras le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) devant un parterre d’hommes. Cette rescapée des camps nazis est née Simone Jacob le 13 juillet 1927 à Nice. Sa vie a été constamment marquée par la déportation de sa famille.

     

     

    Max Gallo

    L’historien et académicien Max Gallo, auteur à succès de plus d’une centaine de romans et d’ouvrages historiques, est mort le 18 juillet 2017, à l’âge de 85 ans.

     

     

    Chester Bennington

    Le chanteur Chester Bennington du groupe de métal Linkin Park est décédé le 20 juillet 2017 à l’âge de 41 ans. Il était également fondateur du groupe Dead by Sunrise ainsi que du groupe Stone Temple Pilots.

     

     

    Claude Rich

    Claude Rich, né le 8 février 1929, est décédé le vendredi 21 juillet 2017, à l’âge de 88 ans. Ce monument du théâtre et du cinéma français laisse derrière lui une carrière couronnée de succès.

     

     

    Sam Shepard

    Samuel Shepard Rogers III (dit Sam Shepard) est un écrivain, dramaturge, acteur, metteur en scène, scénariste, réalisateur et producteur américain, né le 5 novembre 1943 à Fort Sheridan (Illinois) et mort le 27 juillet 2017 à Midway (Kentucky), dont la carrière a couvert plus d’un demi-siècle.

     

    Jeanne Moreau

    Actrice, chanteuse et réalisatrice, Jeanne Moreau est décédée le 31 juillet 2017, à l’âge de 89 ans. Elle fut une icône du cinéma et l’égérie de la Nouvelle Vague.

     

     

    Jerry Lewis

    L’humoriste et acteur américain Jerry Lewis est décédé à l’âge de 91 ans, à son domicile de Las Vegas, le 20 août 2017.

     

     

    Mireille Darc

    La comédienne et réalisatrice Mireille Darc est décédée à l’âge de 79 ans, le 28 août 2017. Du cinéma à la télévision, en passant par sa relation avec Alain Delon, elle a marqué plusieurs générations.

     

    18 Jul 1998, Normandy, France — Image by © Richard Melloul/Sygma/Corbis

     

    Pierre Bergé

    Pierre Bergé est décédé le 8 septembre 2017, à l’âge de 86 ans. Mécène et homme d’affaires, il a partagé la vie du célèbre couturier Yves Saint-Laurent pendant 50 ans.

     

    Pierre Bergé, à Paris en septembre 1991.

     

    Gisèle Casadesus

    La doyenne des comédiennes françaises est décédée à l’âge de 103 ans, le 24 septembre 2017.

     

     

    Hugh Hefner

    Le fondateur de Playboy, Hugh Hefner, est décédé à l’âge de 91 ans, a annoncé le magazine américain, le 28 septembre 2017. Filles, lapins, fêtes et peignoirs ont rythmé la vie de ce pionnier de la presse érotique.

     

     

    Jean Rochefort

    Le comédien Jean Rochefort est décédé dans la nuit de dimanche à lundi 9 octobre 2017, à l’âge de 87 ans. Personnalité très populaire, le célèbre acteur à la moustache laisse derrière lui une carrière riche de 130 films.

     

     

    Daniele Darrieux

    L’actrice légendaire du cinéma français Danielle Darrieux est décédée le 17 octobre 2017, à l’âge de 100 ans. Ici, en 1936.

     

     

    George Young

    George Redburn Young, né selon les sources le 6 novembre 1946 ou le 6 novembre 1947, à Glasgow (Écosse, Royaume-Uni) et mort le 23 octobre 2017, est un musicien de rock, auteur-compositeur et producteur de musique australien. George Young est connu pour le hit « Friday on My Mind » avec le groupe The Easybeats au sein duquel il était guitariste rythmique, et pour la production, en compagnie d’Harry Vanda, du groupe AC/DC, dans lequel officiaient ses frères Angus et Malcolm Young.

     

    Robert Hirsch

    Robert Hirsch, un des derniers monstres sacrés du théâtre français, est décédé le 16 novembre 2017, à l’âge de 92 ans.

     

    Le comedien Robert Hirsch c. 1960 — © René Saint Paul / Rue des Archives

     

    Malcolm Young

    Malcolm Mitchell Young est un musicien australien d’origine écossaise, né le 6 janvier 1953 à Glasgow en Écosse et mort le 18 novembre 2017, fondateur et guitariste rythmique du groupe de hard rock australien AC/DC. Il est le frère de George et Angus Young.

     

    Jean d’Ormesson

    Jean d’Ormesson, né le 16 juin 1925, est décédé à l’âge de 92 ans dans la nuit de lundi à mardi 5 décembre 2017. Ce fut un homme d’exception, à la fois journaliste, écrivain et académicien, très présent à la télévision.

     

     

    Johnny Hallyday

    Johnny Hallyday nous a quittés à l’âge de 74 ans, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2017. Il laisse derrière lui un demi-siècle de tubes mémorables, une vie amoureuse très médiatisée, des looks, une carrière au cinéma et de nombreux fans inconsolables.

     

     

     

     

  • Sister, Mr J & B and Me… Chronique d’une soirée électorale

     

     

    19h45  : j’arrive chez ma Sister, pour la soirée électorale. Pour l’occasion, elle a convié son meilleur ami, Mr J & B. Avant, il y eut d’autres fiancés, Jacks Daniels, William Lawson, William Peel, et puis aussi ce vaurien de Johnnie Walker, mais finalement, c’est Mr J & B l’élu. Les sentiments, ça ne se commande pas.

    19h50  : On parle de ce qu’on fait si Marine Le Pen est élue ; nous avons prévu un exil, en réunissant nos économies. Nous avons envisagé l’Australie, les îles grecques. Nous faisons le compte de nos avoirs respectifs. En vidant nos livrets A, nous devons avoir environ 1038 euros. Suffisant pour des billets pour Marseille, mais ensuite, il nous faudra rallier la Grèce à la nage. Dépitées, nous décidons de rester et d’organiser la résistance.

    19h53  : Il y a du Jean Moulin en nous… Avec un soupçon de J & B, je vous l’accorde. Mais sans glaçon.

    19h55  : La tension monte.

    19h56  : Le niveau de Mr J & B descend.

    19h58  : Je me ronge les ongles, Sister tripote Mr J & B.

    19h59  : …….

    20h00 : Nous poussons un cri de soulagement. Nous trinquons à la santé de notre nouveau président.

    20h03 : Nous portons un toast à la défaite de Marine Le Pen.

    20h06 : Nous portons un toast à la France.

    20h07 : Nous portons un toast à François Fillon et aux Républicains, qui ont été exemplaires dans leurs reports de voix.

    20h08 : Impartiales, nous portons également un toast aux socialistes, qui ont aussi fait preuve d’exemplarité.

    20h09 : Sister s’énerve toute seule en parlant de Mélenchon qui n’a pas été suffisamment clair dans son positionnement. Mr J & B est obligé d’intervenir. Nous portons un toast à nos amis insoumis qui sont allés voter.

    20h14 : Nous avons oublié Jean Lassalle. C’est un comble… Sister, qui a toujours eu un faible pour les hommes à grand nez, porte un double toast au berger pyrénéen.

    20h16 : je vais faire pipi.

    20h18 : Sister et Mr J & B commencent à être bien en forme. Nous regardons les débats. Il y a Dominique de Villepin. Sister, qui a toujours eu un faible pour les hommes aux tempes blanches déclare rêveuse : « lui, même maintenant, tout vieux, quand il veut je le suce ». Je suis un peu choquée, mais il est vrai qu’elle a toujours été centriste.

    20h27 : Nathalie Kosusko Morizet est sur le plateau. Elle est magnifique, et elle a une jolie coiffure, avec de superbes boucles. Ça tombe bien, Sister vient d’investir dans un mystérieux appareil qui s’appelle « Curl Air Protect », qui promet des ondulations naturelles. Elle veut le tester sur moi. Je proteste que je ne veux pas que quelqu’un qui se porte volontaire pour faire une fellation à un ancien ministre de Chirac me touche les cheveux.

    20h30 : Je fais remarquer que, d’un point de vue purement visuel, mettre David Rachline entre Kosusko Morizet et De Villepin, c’est pas très sympa.

    20h31 : Je vais faire pipi.

    20h39 : Alexis Corbière s’énerve sur le plateau. Il parle des minorités pour qui il faut se battre. Par une curieuse association d’idées, Sister propose de témoigner sa solidarité avec les DOM TOM en ouvrant une bouteille de Rhum. Je sens bien qu’elle va se battre. Je suis médusée, c’est la première fois qu’elle cède aux injonctions d’un insoumis.

    20h42 : Alexis Corbière, éructant, prévient : « ça va mal finir ». Je suis assez d’accord, mais je me demande comment il sait, pour le mélange whisky / rhum. Ce type est un visionnaire.

    21h00 : Julien Dray prend la parole. Sister dis : « je l’aime assez, lui, il est gros ». (Je n’arrive pas toujours à saisir la subtilité de ses analyses politiques)

    21h06 : je vais faire pipi.

    21h13 : C’est au tour de Cécile Duflot d’intervenir. Sister dit : « t’as vu, elle a maigri, elle, je suis sûre qu’elle a fait Weight Watchers ». Heureusement qu’elle est mal coiffée.

    21h14 : Il y a de l’énervement dans l’air, à cause de l’agaçante Cécile Duflot, qui raconte n’importe quoi et s’est délesté de ses kilos en même temps que de ses principes, contrairement à Julien Dray qui est au moins resté fidèle à sa masse graisseuse. Mr J & B est une nouvelle fois mis à contribution.

    21h36 : Dominique de Villepin est toujours là. Sister s’interroge sur ses chances de se marier avec lui un jour. Je suis contente de constater une saine évolution dans leur relation. J’encourage cette union avec enthousiasme. Avec Mr J & B, nous portons un toast nuptial par anticipation.

    21h46 : Interview de Vanessa Schneider du Monde. Elle aussi a de jolies ondulations. Avec des reflets auburn. J’émets l’hypothèse que ces histoires de castes, de journalistes et d’élites, seraient avant tout capillaires. Si ça se trouve, le complot, la grande conspiration, tout ça, c’est un truc de Franck Provost et de Jean Louis David pour diriger le monde ?

    21h50 : Perplexe devant l’étendue de cette découverte, Sister et Mr J & B sont en plein dialogue. Je vais faire pipi.

    22h04 : Emmanuel Macron quitte son QG. La caméra s’attarde complaisamment sur un policier armé, joliment moulé dans son petit pantalon taupe.

    22h06 : Le mariage est annulé, tout est fini avec De Villepin, le CRS au petit cul tient la corde. Résignée, je lève mon verre à mon futur beau-frère motard.

    22h11 : Les caméras suivent les voitures officielles à travers Paris. Sister dit : « ils roulent trop vite là, non ? Tu vois pas qu’ils nous refassent le coup de Lady Di ? ». Même si la vision d’Emmanuel Macron en princesse anglaise me laisse un peu dubitative, je sens bien qu’elle s’angoisse. Avoir échappée à l’exil politique, eu une relation sexuelle buccale avec un ancien ministre grisonnant, trouvé l’amour dans la maréchaussée et devenir veuve dans la même soirée, ça fait beaucoup… Mr J & B est une nouvelle fois obligé d’intervenir en urgence.

    22h18 : Emmanuel Macron est arrivé, il entreprend sa marche seul sur l’esplanade du Louvre. Sister dit : « tu vois pas qu’un sniper lui tire dessus comme pour Kennedy ? ». Elle m’énerve à s’inquiéter comme ça pour tout. Heureusement que Mr J & B est là pour l’apaiser.

    22h20 : Il faudrait qu’il arrête de marcher, là, parce que je n’ai pas l’intention d’aller à l’épicerie du coin racheter une bouteille.

    22h21 : Je vais faire pipi.

    22h22 : Putain, il marche toujours. C’est long… Je suggère de diluer avec quelques glaçons, mais rien à faire, le souvenir de Kennedy assassiné dans sa voiture rode toujours. Elle concède juste un peu de Coca.

    22h23 : Pour calmer son angoisse, nous imaginons comment égayer cette austère marche solitaire. Nous avons des suggestions audacieuses mais intéressantes. Un peu moins solennelle, un peu plus groovy, un peu moins « Mitterrandienne », un peu plus « MickaelJacksonnienne ». Nous nous demandons si Macron sait faire le Moonwalk…

    22h24 : Le nouveau président, insensible à nos suggestions mentales, a terminé sa marche d’une manière désespérément conventionnelle. Qu’importe, nullement découragées et toujours désireuses d’apporter un sang neuf à la scénographie présidentielle, nous imaginons sa montée sur scène. En ce qui me concerne, je vois bien un truc un peu sauvage, genre torse nu en rugissant, à la manière de Joey Starr. Sister imagine plus une entrée débonnaire et joyeuse, sur du Francky Vincent. Elle est vexée quand je lui dis que sa mise en scène est juste influencée par sa nouvelle passion pour le rhum.

    22h25 : Pleines d’espoirs, nous formons le vœu que Brigitte Macron descende sur scène à l’aide d’un filin, comme Johnny Halliday au stade de France.

    22h26 : Nous sommes assez déçues du manque d’audace de la première dame.

    22h27 : Nous retrouvons le sourire en constatant qu’elle a une jolie coiffure, avec un chignon gracieusement relevé et quelques ondulations discrètes. Brigitte a sûrement elle aussi un « Curl Air Protect » et Sister est toute émue de cette communion capillaire avec la première dame.

    22h34 : Debout, nous entonnons « La Marseillaise ». Je sens bien que Sister est à deux doigts de monter sur la table basse mais je lui fais remarquer qu’elle n’est pas comme cette collabo hypocalorique de Cécile Duflot, et que la table n’y résisterait pas.

    22h36 : Debout, nous entonnons « Une Petite Française » de Michelle Torr.

    22h50 : Couché, Mr J & B n’a pas survécu.

    23h00 : Nous esquissons quelques pas de danse, un inédit mélange de valse, de zouk et de danse contemporaine. André Rieu, Franky Vincent et Pina Bausch.

    Nous sommes joyeuses, légères et soulagées. Nos parents viennent de cet autre côté de la Méditerranée, qui fait si peur à certains. Notre sang est mélangé, Maroc, Algérie, Pologne et France. Notre cœur est tellement français qu’il en a palpité d’émotion ce soir.

    Bien entendu, nous aurons peut-être la gueule de bois, nous ne sommes pas naïves, mais vous n’êtes juste pas obligés de nous le rappeler. Pas tout de suite…

     

    Chronique d’une soirée électorale par Nathalie Bianco

     

     

  • Agent Provocateur | Autumn Winter 2017 Campaign #TeaseAndHustle

     

     

    Agent Provocateur, la saga continue…

     

    Allez, parce que c’est l’hiver et que nous avons besoin de nous réchauffer, parce que c’est Noël et que nous avons tous hâte que cette année 2017 se termine, remettons-nous un petit coup d’agent provocateur, en guise d’apothéose finale, avec la dernière campagne Automne-Hiver #TeaseAndHustle de la ligne de lingerie britannique.

    Nous continuons donc à suivre année après année, avec un intérêt non-dissimulé et quasiment chirurgical, les épisodes de la série Agent Provocateur, avec ce court réalisé en 2017 par le photographe néerlandais Anton Corbijn pour #TeaseAndHustle, et au casting l’incarnation même du mal absolu, en la personne du mannequin polonais Magdalena Frackowiak, assistée de ses deux anges, la top model belge Elise Crombez et Abbie Fowler, en préposée au vestiaire trash d’un billard club sordide.

    C’est beau, c’est gratuit, ça fait du bien… Bon, en ce qui me concerne, promis, l’année prochaine, je n’oublierai pas…

     

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    Musique © Massive Attack : « Pray For Rain »

     

    Et pour finir, le teaser parce qu’on ne peut pas se quitter comme ça…

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    Allez, une dernière pour la route…

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Agent Provocateur

     

     

  • Exposition « Marilyn, encore un instant » à la Galerie de l’Instant à Paris, jusqu’au 13 février 2018

     

     

    Julia Gragnon, directrice de la Galerie de L’Instant, consacre une nouvelle exposition à l‘icône américaine absolue, Marilyn Monroe, avec des clichés inédits de Sam Shaw, Lawrence Schiller ou encore Bert Stern.

     

    Julia Gragnon, fille du grand photographe de « Paris Match » François Gragnon, croyait décidément avoir fait le tour de Marilyn Monroe en lui ayant consacré trois expositions depuis l’ouverture de sa Galerie de l’Instant dans le Marais (Paris), il y a treize ans. Mais c’était sans compter sur des rencontres opportunes, la chance et surtout l’envie de faire partager encore et encore sa passion pour la belle blonde. « Depuis que je suis petite, j’ai toujours aimé Marilyn. C’est quelqu’un que je trouve très émouvant et qui me touche beaucoup », confie-t-elle. Et comme elle est seule maître à bord à la galerie, elle a décidé de se faire plaisir en présentant au public de nouvelles images de Norma Jeane Baker.

    On pensait donc avoir tout vu ou tout entendu sur Marilyn Monroe… La tragédie de sa vie, sa beauté insolente, son jeu, ses hommes…Alors pouvait-il exister encore des images inédites de la star qui auraient échappé au filtre implacable des médias modernes ? Apparemment oui… Car Marilyn fait bel et bien partie de ces rares personnages publics qui fournissent encore de la matière à notre insatiable appétit, même plusieurs décennies après leur disparition. Et face à la profusion des photos de Marilyn, en découvrir des inédites, c’est un peu comme retrouver un Picasso dans un grenier ou découvrir un Chagall au fond d’un tiroir…

     

    « Il faut bien comprendre que Marilyn Monroe a été photographiée toute sa vie. Elle a joué de son image plus que n’importe quelle autre star. J’ai eu la chance d’être invitée par la famille du photographe Sam Shaw à consulter ses archives. Et j’y découvris des images peut-être moins habituelles sur Marilyn. La photo où elle mange un hot-dog, par exemple. A l’époque, personne n’aurait publié ça. On découvre ici une autre facette de Marilyn, moins glamour et sexy, plus mélancolique mais probablement plus proche du personnage réel. »

     

    Julia Gragnon est une chasseuse d’images, capable de parcourir le monde à la découverte de clichés méconnus. Mais la passion ne suffit pas, et il faut aussi pouvoir compter sur des contacts pris lors de ses nombreux voyages, parmi lesquels parfois les enfants ou des membres de la famille des photographes qui ont eu la chance d’immortaliser la star, et qui viennent vers Julia pour lui proposer des photos retrouvées dans les archives de leurs parents. C’est ainsi qu’elle a réussi à réunir tous ces clichés exceptionnels et surtout complètement inédits. Notamment ces photos que Marilyn avait elle-même écartées de sa sélection en les barrant au marqueur rouge, tant l’iconique actrice pouvait être perfectionniste.

     

    « Les croix au marqueur sur les planches-contact ou les diapos, ce sont toutes les photos qu’elle n’a pas choisies et qu’elle ne souhaitait pas voir publier. Le photographe n’a finalement pas respecté sa volonté… D’un côté, c’est amoral parce que c’est malhonnête, mais nous serions passés à côté de photos extraordinaires. Quand on regarde cette photo, la mélancolie qu’elle a dans le regard… Cette autre photo surnommée « le crucifix » est tellement prémonitoire de ce qui va arriver deux mois plus tard. Avec cette croix qui barre la photo, on a l’impression que Marilyn est crucifiée, et quelque part, ça nous renvoie à son histoire personnelle, comme si Marilyn avait été crucifiée sur l’autel de la gloire et du star system… »

     

     

    Marilyn avait une façon de poser face à l’objectif qui était très particulière, toujours avec une précision incroyable. Les yeux mi-clos, la tête vers le haut… Alors ces clichés écartés par Marilyn fournissent la matière à cette exposition exceptionnelle.

     

    « Avec Marilyn, tout était dans le contrôle. Elle avait tellement travaillé cette image parfaite qu’elle renvoyait sans cesse. L’ouverture de la bouche, cette façon de fermer les yeux, cette espèce de glamour posé, elle avait assimilé toutes les techniques. Quand on voit cette dernière séance avec Bert Stern, la plupart des photos sont sur ce mode extrêmement travaillé. Cette séance était une commande du magazine Vogue en 1962, deux mois avant sa mort. Il y a plusieurs jours de shooting, entre mode pure, nu et glamour. »

     

    Cette exposition nous fait donc découvrir de nouveaux trésors, tandis que Marilyn nous emporte avec elle, sa grâce, son sourire, sa mélancolie… comme un puits sans fond ! On connaît, bien sûr, les images de Sam Shaw, surtout celles si célèbres du tournage de « 7 ans de réflexion », avec sa robe volant sur la bouche de métro, qui avait fait scandale à l’époque. Mais surtout, l’exposition nous fait découvrir ici des images méconnues, datant notamment de sa première année de mariage avec le dramaturge Arthur Miller, au printemps 1957…

     

    « On présente aussi beaucoup de photos de tournage, notamment à la période du « Milliardaire », ou encore des clichés plus personnels, avec Yves Montand ou lors d’un diner en compagnie de Simone Signoret, Montand et Arthur Miller. On plonge ici au coeur de ce huit-clos entre ces quatre personnages. Tout le monde sait ce qui se passe entre Marilyn et Montand, et tout le monde joue à faire semblant, comme si de rien n’était. Une série assez étonnante… »

     

    On y découvre une Marilyn joyeuse, resplendissante, sans doute à un des meilleurs moments de sa vie, dansant dans son jardin comme une enfant, se promenant dans New York, s’arrêtant pour prendre un hot dog, se reposant sur une fontaine… On est loin des poses figées de la star inaccessible, et s’y révèle une femme épanouie, facétieuse et amoureuse. Des photographies plus naturelles, plus en phase avec leur époque…

     

    « C’est quelqu’un qui n’a pas eu une vie facile. On parle actuellement beaucoup de l’affaire Weinstein. Je pense que des affaires Weinstein, Marilyn en avait sans doute beaucoup dans ses dossiers. C’était une autre époque, très violente pour les femmes. Pour réussir, il fallait vraiment être forte et prête à tout… »

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] La Galerie de l’Instant

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Marilyn Monroe, sa dernière séance

     

     

     

  • Hello My Game Is…

     

     

    Depuis vingt ans, Invader a réussi à « coller » sur les murs du monde entier pas moins de 3500 « Space Invaders ». Des interventions qu’il nomme des « Invasions ». Parmi ses performances, une invasion du Louvre, et même une invasion de l’espace en 2014, avec une de ses mosaïques qui a embarqué à bord d’un vaisseau spacial lancé par Ariane 5.

     

    Ses oeuvres, vous les connaissez probablement sans le savoir. Si en levant les yeux à Paris, Montpellier ou encore Londres, vous avez aperçu des carreaux de faïence utilisés à la manière de « Pixels » pour reproduire un personnage de jeu vidéo, alors vous connaissez au moins l’une des oeuvres d’Invader, qui a commencé à « coller » près de la place de la Bastille en 1996. Au Musée en Herbe, on peut ainsi s’arrêter devant une mappemonde répertoriant toutes les invasions réalisées par Invader lui-même.

     

    « J’ai connu quelques moments difficiles… Etre attrapé en flagrant délit de collage, et voir sa pièce arrachée, encore fraiche. Au Japon, c’est encore pire, je suis recherché par les autorités et je ne peux donc plus m’y rendre. Ce que je fais depuis vingt ans, d’une certaine manière, est politique. A savoir revendiquer l’espace public comme un espace de création. C’est aussi lutter contre la publicité omniprésente. Dans une ville, on trouve de la publicité partout, mais finalement très peu d’art. »

     

    Invader se définit donc comme un hacker de l’espace public, qui a réussi comme Banksy à préserver son anonymat. Il est ainsi masqué à chacune de ses apparitions publiques.

     

    « Au début, c’était surtout pour des raisons de sécurité. Il pourrait y avoir beaucoup de plaintes à mon encontre si je révélais mon nom et mon adresse. Et peu à peu, le personnage d’Invader a fini par s’installer dans mon oeuvre. Je réalise aujourd’hui que cet anonymat m’offre une complète liberté. »

     

    Avis aux fans, des mosaïques extrêmement fragiles et une colle très forte rendent le vol des « Space Invaders » presque impossible…

     

    Avec l’exposition « Hello My Game Is… », le Musée en Herbe est donc devenu le nouveau terrain de jeu d’Invader. Les jeunes visiteurs et leurs parents sont invités à s’immerger dans l’univers de l’artiste à travers un parcours thématique dévoilant plus d’une centaine d’œuvres inédites. Des bornes d’arcade, une grande carte du monde interactive, des tableaux en Rubik’s cubes, un mur de magnets et bien d’autres installations leur permettront de jouer avec l’œuvre d’Invader. Une occasion unique de marcher dans les pas d’un des pionniers du Street Art, dont l’œuvre a maintes fois fait référence à l’univers de l’enfance.

    Invader « entre des murs », ce n’était pas arrivé à Paris depuis 2011 !

     

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    Le Musée en Herbe

    23, rue de L’Arbre-Sec
    75001 Paris

    Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 19h sans interruption, vacances et jours fériés.
    Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
    Fermeture exceptionnelle les 24 et 31 décembre à 17h
    Fermeture les 25 décembre et 1er janvier