Il y a tout juste soixante ans, le 3 février 1959, Buddy Holly, Ritchie Valens et JP « The Big Bopper » Richardson, trois stars de la musique qui figuraient parmi les premières icônes du rock’n’roll, ainsi que leur pilote, sont tués dans un accident d’avion survenu dans l‘état de l’Iowa, aux États-Unis.
Une enquête révèlera que de mauvaises conditions météorologiques et une erreur du pilote, peu habitué à voler dans des conditions si difficiles, étaient les principales causes du crash.
JP « The Big Bopper » Richardson, bien connu pour son tube « Chantilly Lace » n’était pas censé se trouver sur ce vol. Atteint d’une grippe, il avait décidé au dernier moment de prendre la place de Waylon Jennings (membre du groupe de Buddy Holly) dans l’avion, pour éviter de se retrouver dans un bus non chauffé.
Ritchie Valens, âgé seulement de 17 ans au moment du drame, s‘était notamment fait connaître du grand public par son tube « La Bamba », enregistré peu de temps avant l’accident. Largement inspiré d’un huapango (chanson de mariage mexicaine), c’est le premier tube dans lequel la contrebasse est remplacée par une basse électrique. Il avait gagné sa place dans l’avion après une victoire au « pile ou face » avec Tommy Allsop.
Buddy Holly, âgé à l‘époque de 22 ans, reste sans doute le plus célèbre des passagers. Lui et son groupe « The Crickets » avaient connu une série de succès tels que « Peggy Sue », « That’ll Be the Day », « Oh Boy! » et « Maybe Baby ».
Depuis cet accident, d’innombrables hommages leur ont été rendus. Le plus illustre reste sans doute celui réalisé en 1971 par Don McLeans, avec son titre « American Pie ». Référence au 3 février 1959, décrit comme « le jour où la musique est morte ».
Né le 24 décembre 1919, le peintre français Pierre Soulages est entré dans sa centième année. Pour célébrer l’évènement, le Musée Soulages de Rodez expose pour la première fois la totalité des peintures sur papier de l’artiste, soit près de 120 œuvres.
« C’est la première fois que la totalité des peintures sur papier, réalisées par le peintre entre 1946 et 2004, est présentée au musée. Pour cette raison, c’est un évènement tout à fait unique », souligne Benoît Decron, le directeur du Musée Soulages.
Et cette exposition fera date, en effet… L’institution, qui possède environ un quart des peintures sur papier de l’artiste, ne les montre habituellement jamais ensemble, pour des questions de conservation des oeuvres. La salle d’exposition en accueille actuellement une centaine, quand une vingtaine d’autres sont présentées dans les collections permanentes. Toutes sont désormais protégées par des verres spéciaux. Ces peintures sur papier occupent ainsi une place essentielle dans l’oeuvre de Pierre Soulages.
« Soulages prétend que tout vient de là… S’il n’avait pas réalisé ces peintures sur papier, il n’aurait pas pu évoluer dans sa technique picturale, d’abord à l’huile et plus tard à l’acrylique. » (Benoît Decron, Directeur du Musée Soulages à Rodez)
Car ces peintures sur papier, composées d’abord dans les années 40, puis dans les années 1950, c’est précisément ce qui va faire la renommée de Pierre Soulages ; des signes, des formes extrêmement strictes, très austères, qui le différencient totalement des autres artistes français et qui l’ont rapidement propulsé au niveau international, aux côtés des Américains ou des Allemands.
Dans la salle d’exposition, l’accrochage rend spectaculaire la présentation de cette centaine de peintures sur papier. On y découvre les premiers fusains de l’artiste de 1946 – il n’y en a pas d’autres dans les collections publiques françaises – les brous de noix – le peintre est le seul à utiliser cette matière première empruntée aux ébénistes – mais aussi les encres de Chine et les gouaches. Soixante-dix ans de création, de recherche et d’inventivité et une œuvre en constante évolution. Parmi les peintures présentées, une gouache de 1973 très caractéristique du travail de Pierre Soulages.
« Dans cette oeuvre, on a un fond de bleu qui est préparé au lavis de bleu, et puis par-dessus, on a des passages de bandes de gris, à la fois verticalement et horizontalement, des croisements, donc parfois du bleu qui devient gris et vice versa. Et en avançant vers le regard du spectateur, ce qui est passé sur le dessus du papier, toujours au pinceau, ce sont de grandes masses de noir. Ces peintures sur papier vont en quelque sorte préfigurer ce que sera l’outrenoir. Vous pouvez d’ailleurs en admirer toute une série au musée. Ils sont extrêmement rares et parmi les œuvres les plus appréciées des visiteurs », explique Benoît Decron.
A bientôt cent ans, Pierre Soulages continue de réaliser environ 25 oeuvres par an, et probablement que bien d’autres peintures sur papier dorment encore dans le secret de son atelier…
Pour tous ceux qui n’ont jamais aimé Michel Legrand, à qui la musique de « Peau d’âne », des « Demoiselles de Rochefort » ou des « Parapluies de Cherbourg », ou plus encore cette voix, lorsqu’il lui arrivait de pousser la chansonnette derrière son piano, provoquent des crises d’urticaire aigües…
Pour tous ceux qui abhorrent celui qui avait comme amis Jacques Demy, Quincy Jones et Henry Mancini, dont le timbre de voix mélodieux et juvénile, tout comme son physique, exprimait une certaine candeur… Vous tous qui n’avez jamais cherché plus loin, simplement parce que plus loin, c’est plus tôt, à l’époque où l’on découvrait toute l’audace qui collait aux partitions de ce jeune pianiste, qui débuta comme arrangeur pour Maurice Chevalier, Henri Salvador, Catherine Sauvage, avant de collaborer avec les plus grands noms du jazz, de Dizzy Gillespie à Miles Davis, en passant par John Coltrane ou Bill Evans…
Je dirais ceci… S’il-vous-plait, avant toute chose, faites juste l’effort de réécouter la musique du film « L’Affaire Thomas Crown » de Norman Jewisson, avec Steve Mac Queen et Faye Dunaway. Et avant de geindre, de gesticuler, laissez-vous envahir par ces sons sophistiqués et suaves et rendez-vous à l’évidence…
Cette musique-là, celle de ce film à la notoriété au demeurant très surfaite, permet de juger sur pièce de l’immense talent de Michel Legrand, de l’onctuosité de son swing et la puissance d’évocation de ces différents thèmes. Toute cette maîtrise est la preuve intrinsèque, de celles qui propulsent le compositeur des « Moulins de Mon Cœur » dans la courte liste des élus, entre Lalo Schifrin, Ennio Morricone et John Barry.
Car ce mélodiste hors pair est aussi un chercheur méticuleux de nouveaux sons. Et ce n’est pas pour rien que les années 60 lui ont servi d’écrin, lorsque Godard, Varda, Losey, Jewisson ou Demy le sollicitaient pour faire vivre un peu plus leurs films.
Michel Legrand ne s’est jamais contenté de suivre la tendance, comme il ne s’est jamais permis de proposer indéfiniment la même chose. Pour chaque nouveau projet, il abordait son travail et ses recherches, avec comme unique but celui de surprendre. A l’aise au début de sa carrière dans le jazz, il pourra ensuite, avec une facilité déconcertante, s’entourer d’orchestres symphoniques pour les besoins d’un film d’époque, d’un thriller ou d’un grand film d’action.
Alors oui, comme beaucoup de compositeurs ayant tutoyé les anges dans les années 60 et 70, les 80’s auront aussi été fatales à Michel Legrand. Ses quelques collaborations avec Claude Lelouch s’avéreront être la limite qu’il n’aurait pas dû franchir.
Ici et là parfois, resurgiront pourtant encore quelques pépites. Dans le film « Parole et Musique » d’Elie Chouraqui, devenu sujet à moqueries et ricanements, on se souvient avant tout de ces chansons qui sonnaient très Christopher Cross et qui déjà à l’époque paraissaient désuètes. Pourtant, on y trouve aussi quatre ou cinq magnifiques pièces au piano. De ces petites fugues qui ravivent alors tous le romantisme échevelé et en même temps intime dont était capable Michel Legrand.
Mais replongez maintenant dans la luxuriance musicale de ces chères années 60 et c’est aussitôt la magie qui opère, un bonheur à chaque note. Une musique à faire chavirer les étoiles…
Michel Legrand sera toujours immense, précieux, généreux et scintillant, « comme un manège de lune avec ses chevaux d’étoiles, comme un anneau de saturne, un ballon de carnaval, comme le chemin de ronde que font sans cesse les heures, le voyage autour du monde, d’un tournesol dans sa fleur. Tu fais tourner de ton nom tous les moulins de mon cœur ».
L’Impératrice est à l’Olympia les 29 et 30 janvier, une salle mythique pour conclure une grande tournée, un an après l’album « Matahari » et à l’aube d’une succession de rendez-vous capitaux pour un groupe au succès foudroyant.
En mars 2015, nous tombions raides-dingues du track edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, au point de les faire figurer régulièrement dans nos playlists depuis… Aujourd’hui, quasiment quatre ans plus tard, il faut bien reconnaître que nos petits parisiens ont fait un sacré bout de chemin depuis leurs débuts en 2012, et ces deux dates à l’Olympia concluent sept années bien remplies.
Alors, sans fausse pudeur, « faire l’Olympia », de surcroît deux soirs de suite, et à guichet fermé, excusez du peu, ça n’est pas rien pour un jeune groupe. La chanteuse de L’Impératrice, Flore Benguigui, en convient aisément : « On ressent un énorme stress… Pour les Français, c’est un peu la consécration de faire l’Olympia, alors c’est génial pour nous. Et surtout d’avoir rempli deux soirs de suite, c’est assez fou… »
Deux soirs archi-complets… L’Impératrice ne surfe pas simplement sur le succès de son premier album « Matahari », sorti il y a presque un an. Mais, encore plus sur des prestations scéniques époustouflantes, de la soul à paillettes, du disco-rock, tout ça dans une grande alchimie collective. Six membres à égalité dans le groupe, qu’il a fallu faire exister précisément.
« L’Impératrice, c’est un groupe qui est difficile à identifier, car justement, il est composé de six membres, et qu’aujourd’hui, il est beaucoup plus facile pour les médias d’axer leur message sur une personnalité, de parler de Juliette Armanet, d’Eddy de Preto ou d’Angèle… Mais ce groupe est bel et bien composé de six musiciens à part entière, qui composent ensemble, et non d’une chanteuse accompagnée de ses musiciens. » (Charles de Boisseguin, l’Impératrice)
Et à L’Impératrice, la France ne suffit plus… Ils étaient au festival Eurosonic à Gröningen il y a quelques semaines, s’envoleront bientôt pour les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne, des territoires déjà conquis ces derniers mois lors d’une tournée au long cours. Et tout cela en s’amusant des différences culturelles et en s’inspirant de Sarah Bernhardt : « Le public français est un homme froid et capricieux quand le public américain est un adolescent optimiste et bienveillant. La différence, sans cliché, se fait ressentir, en fonction du pays, de sa culture, de la météo, de ce que les gens mangent, de la musique qu’ils écoutent… ».
« L’Impératrice, c’est du classique, du jazz, du rock, du disco, mais L’Impératrice, ce n’est pas un groupe qui fait du disco. Dans ce sens, on n’est pas incompris, mais en tout cas, la définition est incomplète. » (Charles de Boisseguin, l’Impératrice)
En attendant la réédition de leur album le mois prochain, aves des remixes et des duos, dont un très réussi avec Lomepal, L’Impératrice n’a qu’un but : réussir son Olympia. Et on peut leur faire confiance…
Honneur aux Renoir père et fils au Musée d’Orsay. L’exposition met en regard l’oeuvre du peintre, Auguste Renoir, et celle du cinéaste Jean Renoir.
Entre deux artistes, père et fils, entre un peintre et un cinéaste, la relation a toutes les chances d’être féconde. C’est ce que nous montre l’exposition consacrée à Auguste et Jean Renoir au Musée d’Orsay, « Renoir Père et Fils », jusqu’au 27 janvier 2019. Il ne vous reste donc plus que quelques jours pour découvrir ces tableaux, photographies, extraits de films, affiches ou costumes.
Le peintre Pierre-Auguste Renoir a 53 ans lorsque naît son fils, Jean. Il est déjà un maître incontesté de l’Art français. Quant au réalisateur de « La Grande Illusion », il n’a que 25 ans lorsque son père disparaît en 1919, il y a cent ans. Tous deux partagent une profonde humanité et un goût affirmé de la liberté.
Le Musée d’Orsay propose une exposition familiale inédite, un dialogue entre un père et son fils. Retour sur une filiation artistique unique… Auguste Renoir, le célèbre peintre impressionniste, à qui l’on doit, entre autres, « Le Déjeuner des Canotiers », et Jean Renoir, le réalisateur de quelques uns des plus grands classiques du cinéma français, comme « La Règle du Jeu » en 1939.
« Les relations entre Jean Renoir et son père évoluent au fil du temps. Il dira d’ailleurs qu’il a passé sa vie entière à déterminer l’influence de son père. Il alternait, dit-il, des périodes durant lesquelles il se gavait de formules qu’il croyait tenir de lui, et d’autres périodes où il a rejeté en bloc cet héritage. » (Sylvie Patry, Commissaire de l’Exposition)
« Jean fut assez vite mis en pensionnat, et il voyait assez rarement son père. Il conservait néanmoins un contact privilégié à la création, puisqu’il a posé à une soixantaine de reprises pour son père. » (Sylvie Patry, Commissaire de l’Exposition)
Jusqu’à la mort d’Auguste Renoir en 1919, les modèles défilent dans son atelier, notamment Catherine Hessling. Jean Renoir tombe sous son charme et l’épouse en 1920.
« Jean Renoir a vu Catherine Hessling poser pour son père quand il était jeune homme, et il a pu effectivement la désirer. La voir là, avec cette manière de capter la lumière, quelque chose de si important pour son père et qui deviendra tout aussi important pour lui… Rien d’étonnant que Catherine Hessling devienne ensuite sa muse inspiratrice, celle pour qui finalement Jean Renoir aura envie de faire des films… » (Matthieu Orléan, collaborateur artistique de la Cinémathèque de France)
Il prétendra plus tard qu’il est venu au cinéma uniquement car il voulait faire de sa femme une vedette, simplement parce qu’elle était passionnée de cinéma. Mais il se trouve que lui aussi était tout aussi passionné. Ils allaient d’ailleurs voir beaucoup de films ensemble, d’Erich Von Stroheim, de Chaplin. Le cinéma fut un trait d’union entre eux, pour devenir ensuite un projet commun, avec en toile de fond un besoin profond de créer.
« On a du mal à voir la même femme, entre les tableaux la représentant, peints par Auguste, et les films dans lesquels elle joue ensuite, car d’un côté, elle tend vers l’idéal pictural renoirien, avec cette beauté presque « antique », quand de l’autre, elle se métamorphose dans les films de Jean, pour devenir un corps moderne, différent, presque grotesque, qui a du beaucoup surprendre le spectateur de l’époque. » (Matthieu Orléan, collaborateur artistique de la Cinémathèque de France)
De 1924 à 1928, Jean et Catherine tournent six films ensemble, notamment « Nana » en 1926, tiré du roman d’Emile Zola, dont Auguste Renoir était très proche. Jean Renoir reste encore très influencé par les références culturelles paternelles, ainsi que par les nombreux dialogues qu’il a pu nouer avec les amis de son père, ou dans son entourage proche, parmi les peintres ou les écrivains.
Mais Jean s’intéresse aussi beaucoup à l’art de son propre temps… Sa grande culture s’est éminemment forgée au contact d’artistes plus contemporains qu’il rencontrera sur sa route, tels que le photographe Henri Cartier-Bresson ou l’écrivain Georges Bataille. Renoir a su en tout cas catalyser toutes ces influences dans ses films.
Jean Renoir s’émancipe enfin de l’influence paternelle, et va réaliser en l’espace de trois ans, entre 1937 et 1939, ses trois grands chefs d’oeuvre, rentrés depuis au panthéon du cinéma français : « La Grande Illusion », « La Bête Humaine » et « La Règle du Jeu ».
Dans cette partie plus « politique » des années 30, on est assez loin de l’impressionnisme renoirien… Au début du second conflit mondial, fort de son succès d’avant-guerre, Renoir décide de rejoindre les Etats-Unis, où il tournera sept films.
Jean Renoir rentre en France en 1946, pour « un retour aux sources » justifié par un certain nombre de raisons, la maturité, la vieillesse, la douleur de l’exil, et c’est un peu comme s’il ressentait de nouveau le besoin de remettre ses pas dans ceux de son père. Avant la guerre, « Partie de Campagne » sorti en 1936 en était déjà probablement le symptôme le plus visible, avec certaines scènes du film en résonance avec les tableaux d’Auguste. Après la guerre, c’est avec « French Cancan » en 1954, et le Montmartre de son père qui resurgit sur le plateau de cinéma, que le dialogue reprend…
« Et de nouveau, l’approche de la création les réunit ; le fait que l’artiste soit avant tout un artisan, cet attachement au modèle, une certaine conception de la nature, dans une forme de panthéisme. Et puis, évidemment, ce travail autour de la couleur et de la lumière, et cette volonté de donner une impression de naturel… » (Sylvie Patry, Commissaire de l’Exposition)
En deux siècles, donc, les Renoir père et fils auront révolutionné la peinture et le cinéma. De grandes familles d’artistes, il y en eut, mais chez les Renoir, la singularité, c’est que nous avons affaire à l’un des plus grands peintres de l’histoire, comme à l’un des plus grands cinéastes… Et que chacun ait apporté une pierre significative à l’édifice de leur art respectif.
« Il faut travailler comme si on allait vivre cent ans, et s’amuser comme si on allait mourir demain. »
Il était l’un des chefs français les plus célèbres au monde, Paul Bocuse nous quittait il y a un an précisément, à l’âge de 91 ans. Figure de la gastronomie et du patrimoine français, il avait bâti un véritable empire. Paul Bocuse a dédié sa vie à la cuisine, et sa carrière fut consacrée par trois étoiles au Guide Michelin, restées accrochées à son uniforme durant plus de cinquante ans. Un record… Portrait de Monsieur Paul, en compagnie de l’un de ses disciples, Yannick Alléno.
« Comme on dit à Lyon, tous nos plats sont gourmands… Gourmands de crème, gourmands de beurre… » (Paul Bocuse)
Le Chef vous propose ce soir une soupe aux truffes, un loup en croute sauce Choron, et pour finir, une tarte au citron… Tous ces plats sont signés par celui que l’on surnomma « Le Cuisinier du Siècle », Monsieur Paul Bocuse. Originaire de la région lyonnaise, berceau de la gastronomie française, il porta haut l’étendard de la cuisine française. Un an après sa disparition, revenons sur la carrière de ce révolutionnaire culinaire.
« Paul Bocuse a joué un rôle social important pour tous les cuisiniers, dans la mesure où il leur a permis de sortir de leur cuisine. Ce qui était important à l’époque, on pense d’ailleurs à Louis de Funes dans « Le Grand Restaurant », c’était l’homme de la salle. Le cuisinier était quant à lui relégué dans l’ombre. » (Eve-Marie Zizza-Lalu, Auteur de « Paul Bocuse, le Feu Sacré », Ed. Glénat)
En 1973, Paul Bocuse, entouré des critiques gastronomiques Henri Gault et Christian Millau, veut moderniser l’art culinaire et lance « La Nouvelle Cuisine ». A l’époque, on avait toujours un peu la même manière de dresser, avec la sempiternelle peluche de persil au même endroit de l’assiette, sur le poisson ou sur la viande, et c’était la règle respectée scrupuleusement depuis des décennies.
Paul Bocuse casse les codes, et un vent de liberté commence à souffler sur la cuisine. On parle alors de « Nouvelle Cuisine » comme on parle de « Nouvelle Vague » au cinéma, la caméra à l’épaule… On a désormais une façon plus naturelle de présenter les plats.
« La plus grande qualité d’un cuisinier, c’est la sobriété. Et avec ça, on va très loin… » (Paul Bocuse)
« Paul Bocuse a su avant tout s’adapter au monde qui l’entourait. Il est parti dans un délire de Nouvelle Cuisine, et il s’est finalement aperçu qu’à Lyon, les clients ne voulaient pas forcément manger un petit pois, posé là sur le côté gauche de l’assiette. Il a donc allégé la cuisine bourgeoise. » (Yannick Alléno, Chef étoilé)
« Il s’est lancé dans ce travail de cuisine à l’assiette qui n’existait pas. Avant Paul Bocuse, on envoyait tout en plat. Il est le premier à construire une assiette, à être attentif à son équilibre et son harmonie. » (Alain Le Cossec, Meilleur Ouvrier de France et Enseignant à l’Institut Paul Bocuse)
En 1975, Paul Bocuse est fait Chevallier de la Légion d’Honneur par le Président Valéry Giscard d’Estaing. Spécialement pour cette cérémonie, il crée la fameuse soupe aux truffes « VGE ». Et Paul Bocuse s’est évidemment saisi de cette occasion pour en faire une redoutable opération marketing : « Le Chef d’aujourd’hui est un chef qui fait de la relation publique, qui va voir ses clients en salle, qui ne reste plus dans ses cuisines, qui regarde ce qui se passe ailleurs… » (Paul Bocuse)
« Paul Bocuse est quelqu’un qui a toujours accordé une grande importance à son image, et qui a travaillé dur pour que sa maison rayonne. Il connaissait parfaitement les tendances du moment. » (Yannick Alléno, Chef étoilé)
Et Dieu sait si Paul Bocuse rayonna, en France mais aussi partout dans le monde. Il acquit une dimension internationale, en partant faire la promotion de la gastronomie française sur tous les continents. De cette renommée mondiale acquise dans les années 70 et 80 naîtra l’Institut Paul Bocuse, situé à Ecully, près de Lyon, où des élèves de plus de cinquante nationalités différentes viennent y apprendre non seulement la méthode et le style Bocuse, mais aussi un savoir-être et un savoir-vivre à la Française.
Ainsi, alors que l’objectif premier était de faire rayonner la gastronomie française à l’étranger, grâce à Paul Bocuse, c’est l’étranger qui a commencé à venir en France. Il a permis de créer des flux dans les deux sens, et à ce que chaque pays commence à s’intéresser à son propre terroir et mettre en application l’enseignement de Bocuse afin de révéler ses propres racines. Paul Bocuse a partagé avec le monde une méthode, une vision…
« Il avait cette curiosité et surtout une envie énorme d’aider tous ces chefs. Quand il arrivait en cuisine, il serrait la main du plongeur comme du chef, et tout le monde l’appelait Monsieur Paul… C’était un rassembleur, toujours dans le partage. » (Alain Le Cossec, Meilleur Ouvrier de France et Enseignant à l’Institut Paul Bocuse)
« Il faut toujours mettre sa toque. C’est le chapeau que l’on n’enlève pas, même devant le Président de la République… » (Paul Bocuse)
Quand Truffaut interviewe Hitchcock, cela donne un livre qui a révolutionné la face du cinéma. Retour sur une rencontre mythique entre deux géants du septième art. Une véritable leçon de cinéma qui continue, plus de cinquante ans après, de nourrir les propos des grands réalisateurs contemporains…
« Ce livre a été une révolution. C’est à partir de lui que nous nous sommes radicalisés, comme si quelqu’un nous avait libérés d’un poids ». Martin Scorsese n’est pas le seul réalisateur à se sentir redevable à François Truffaut de la publication en 1966 du « Cinéma selon Hitchcock ». Ce recueil d’entretiens avec le maître anglais a marqué plusieurs générations et déclenché des vocations. Il a aussi ouvert des perspectives : le cinéma pouvait dès lors se revendiquer à la fois comme un art de masse et comme producteur d’œuvres personnelles, nées d’auteurs à part entière.
Leçon magistrale
À partir des archives sonores de la rencontre qui dura près d’une semaine, dans un bureau sans fenêtre d’Hollywood, entre François Truffaut et Alfred Hitchcock, Kent Jones retrace la complicité naissante entre les deux géants du septième art. Pour le réalisateur des « Quatre-Cents Coups », admiratif et clairvoyant, la « leçon » de cinéma se révèle d’autant plus précieuse qu’elle est donnée par un génie humble et peu avare de détails.
En restituant les enjeux de ce dialogue, ce documentaire, sélectionné dans de nombreux festivals (Cannes, Deauville, Saint-Sébastien…), propose une relecture contemporaine du style de l’auteur de « Vertigo », à travers la psyché de ses personnages, la dilatation du temps ou l’héritage du cinéma muet. Dix réalisateurs, d’Olivier Assayas à David Fincher en passant par Wes Anderson ou Kiyoshi Kurosawa, évoquent ce qui relie leur univers à l’œuvre d’Hitchcock, disparu en 1980. Un portrait émouvant de celui qui reconnaissait, au final, n’avoir traité qu’un seul thème : l’homme face aux dilemmes moraux.
Le temps passe vite, les années défilent et la mémoire flanche… Pas toujours facile de se souvenir quand les gens auxquels on pense parfois ont disparu. Nous avons donc dressé une liste, qui ne pourra de toute façon pas être vraiment exhaustive, de ceux qui nous ont quittés en 2018.
Jacques Lassalle, le 02 janvier
Le dramaturge, metteur en scène et écrivain est mort à 81 ans à Paris. Jacques Lassalle, qui a dirigé le Théâtre National de Strasbourg de 1983 à 1990 et la Comédie-Française de 1990 à 1993, est une des grandes figures du théâtre français depuis les années 70.
Ray Thomas, le 04 janvier
Le musicien, flûtiste et chanteur Ray Thomas, un des membres fondateurs du groupe britannique Moody Blues, est décédé jeudi 4 janvier à son domicile du Surrey, en Angleterre, à l’âge de 76 ans. Les Moody Blues, actifs pendant plus de 40 ans, ont vendu plus de 70 millions d’albums dans le monde, grâce notamment à des tubes incontournables comme « Nights in White Satin ».
John Young, le 06 janvier
L’astronaute John Young, pionnier du programme spatial américain avec six sorties dans l’espace et un atterrissage sur la Lune, est décédé à l’âge de 87 ans, a annoncé samedi 6 janvier la Nasa. Il faisait partie des douze personnes à avoir un jour posé le pied sur la surface du satellite naturel de la Terre.
France Gall, le 07 janvier
« Il jouait du piano debout », « Résiste », « Ella, elle l’a »… Après les années yéyés, une nouvelle carrière démarrait pour France Gall dans les années 80, elle qui gagnait le statut de star sous l’impulsion de Michel Berger dont elle fut l’épouse, la muse et l’interprète pendant près de 20 ans.
Edward Allan Clarke, le 10 janvier
Il était connu sous le nom de « Fast » Eddie Clarke. Le guitariste iconique du groupe Motörhead est mort à 67 ans à l’hôpital, où il était soigné pour une pneumonie.
Françoise Dorin, le 12 janvier
Fille du chansonnier René Dorin, Françoise Dorin avait commencé sa carrière comme comédienne aux côtés notamment de Michel Piccoli et Roger Hanin. Elle s’était ensuite mise à l’écriture (sans abandonner sa carrière de comédienne), devenant dans les années 1970 l’un des auteurs de théâtre les plus joués en France. Elle était en couple avec le comédien Jean Piat depuis 1975.
Daniel Lindenberg, le 12 janvier
Daniel Lindenberg, historien des idées et philosophe, auteur d’un livre sur les « nouveaux réactionnaires » qui avait suscité de vives polémiques, est décédé à l’âge de 77 ans.
Dolores O’Riordan, le 15 janvier
Originaire de la ville de Limerick en Irlande, Dolores O’Riordan avait rejoint The Cranberries en 1990. Quatre ans plus tard, le groupe sortait son deuxième album « No Need to Argue », et deux des morceaux qui feront son succès : « Zombie », qui reste sans doute son morceau le plus connu à ce jour, et « Ode to my Family ».
Edwin Hawkins, le 15 janvier
Le chanteur de gospel Edwin Hawkins, principalement connu pour son énorme succès en 1969 avec un nouvel arrangement de la chanson « Oh Happy Day », est mort dans la soirée du lundi 15 janvier à l’âge de 74 ans.
Jacinte Giscard d’Estaing, le 16 janvier
Jacinte Giscard d’Estaing, fille de l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing, est décédée dans la soirée du mardi 16 janvier à l’âge de 57 ans des suites d’une longue maladie.
Dorothy Malone, le 19 janvier
L’actrice Dorothy Malone est décédée le 19 janvier 2018 à l’âge de 93 ans. Figure du cinéma hollywoodien classique, elle a notamment joué dans le mélo « Written on The Wind ».
Paul Bocuse, le 20 janvier
Le chef cuisinier Paul Bocuse est décédé le 20 janvier 2018 à 91 ans. Véritable figure de la gastronomie française, celui que l’on surnommait « Monsieur Paul » a dirigé de nombreux restaurants à Lyon et dans le monde.
Yves Afonso, le 21 janvier
« Il a parcouru le cinéma français et joué avec les plus grands ». Voilà les mots choisis par Mathieu Kassovitz pour rendre hommage à Yves Afonso, comédien français décédé dimanche 21 janvier à l’âge de 73 ans. Un décès et un hommage qui surviennent quelques jours avant la sortie du film « Sparring », dans lequel Mathieu Kassovitz tient le premier rôle et où apparaît Yves Afonso.
Alain Devaquet, le 21 janvier
L’ex-ministre RPR Alain Devaquet, père d’une réforme de l’université avortée en 1986 après un large mouvement de contestation et la mort d’un étudiant, Malik Oussekine, est décédé à l’âge de 75 ans.
Ursula K. Le Guin, le 22 janvier
La romancière américaine Ursula K. Le Guin, considérée comme l’un des auteurs de science-fiction majeurs, est décédée à 88 ans.
Naomi Parker Fraley, le 22 janvier
Naomi Parker Fraley, l’Américaine qui a inspiré l’icône au foulard rouge à pois et aux manches retroussées, est décédée ce lundi 22 janvier à l’âge de 96 ans.
Hugh Masekela, le 23 janvier
La légende sud-africaine du jazz, le trompettiste Hugh Masekela, est décédée le mardi 23 janvier à l’âge de 78 ans, des suites d’un cancer. Il s’était notamment engagé contre l’apartheid et avait composé « Bring Him Back Home » (Le ramener à la maison), où il demandait la libération de Nelson Mandela.
Jack Ketchum, le 24 janvier
Jack Ketchum était un auteur de roman d’horreur américain, considéré comme l’un des spécialistes du genre.
Arnaud Giovaninetti, le 25 janvier
L’acteur français Arnaud Giovaninetti est décédé à l’âge de 50 ans le 25 janvier 2018. Il a été découvert par le grand public avec la série « Candice Renoir » diffusée sur France 2.
Jean-Claude Lattès, le 27 janvier
Le célèbre éditeur Jean-Claude Lattès est mort à l’âge de 76 ans. L’éditeur avait revendu depuis des années à Hachette sa maison d’édition, qui a notamment publié des best-sellers comme « Un sac de billes » de Joseph Joffo en 1973, « Louisiane » de Maurice Denuzière en 1977 ou encore « Da Vinci Code » de Dan Brown en 2003.
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Ingvar Kamprad, le 28 janvier
Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est décédé le 28 janvier 2018. Connu pour son sens de l’économie, le milliardaire avait fondé son entreprise à l’âge de 17 ans.
Pierre Péchin, le 30 janvier
L’humoriste Pierre Péchin, auteur du fameux sketch « La Cigale et la Fourmi » dans les années 70 et de près de 5000 canulars téléphoniques sur Europe 1, où il officia dans les années 70 et 80. Il avait démarré au Café d’Edgar en 1974, joué avec Sylvie Joly, avant de décrocher un an plus tard le Prix de l’Humour de la Sacem. Il est décédé à son domicile de Marly-le-Roi à l’âge de 70 ans.
Mark Salling, le 30 janvier
L’acteur Mark Salling, l’une des stars de la série musicale « Glee », a été retrouvé mort et s’est probablement suicidé quelques semaines avant le début de son procès pour possession d’images pédopornographiques. Il avait 35 ans.
Dennis Edwards, le 01 février
Le chanteur de The Temptations, qui a notamment interprété le tube « Papa was a rolling stone », aurait fêté ses 75 ans le 3 février. Il avait rejoint en 1968 les Temptations, l’un des groupes emblématiques lancés par le promoteur Berry Gordy et son label Motown, qui existaient depuis 1961 et avaient déjà connu une série de succès.
Pierre Agnès, le 02 février
Boardriders, l’entité qui regroupe la marque Quiksilver (mais aussi Roxy et DC Shoes), a confirmé le 2 février la mort de son PDG, Pierre Agnès. Âgé de 54 ans, le Français était porté disparu en mer depuis trois jours. Son bateau avait été retrouvé échoué à Soorts-Hossegor (Landes).
Margot Duhalde, le 05 février
Margot Duhalde, seule femme pilote des Forces Françaises Libres durant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à 97 ans à Santiago.
Reg E. Cathey, le 09 février
L’acteur américain Reg E. Cathey, surtout connu pour ses rôles dans « House of Cards » et « The Wire », est mort à l’âge de 59 ans. C’est avec la série de HBO, « The Wire », dans laquelle il interprète le rôle du politicien Norman Wilson, qu’il se fait véritablement connaître à l’international, avant d’obtenir un Emmy Award en 2015 pour son rôle dans la série de Netflix, « House of Cards ». Il y campe Freddy Hayes, propriétaire désabusé d’une petite échoppe qui fait de la cuisine au barbecue dont raffole Frank Underwood (Kevin Spacey).
Johann Johannsson, le 11 février
Il était un compositeur islandais, auteur de nombreuses musiques de films, comme celle du thriller « Sicario » de Denis Villeneuve ou « Une merveilleuse histoire du temps » de James Marsh.
Didier Lockwood, le 18 février
Le célèbre violoniste de jazz est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 62 ans. Il avait participé la veille de sa mort à un concert au bal Blomet, une salle de jazz parisienne. Tout au long de sa carrière, il a sans cesse occupé le paysage musical français en participant à de nombreux projets et rencontres, dans divers styles musicaux.
Emma Chambers, le 21 février
L’actrice Emma Chambers, qui incarnait la petite soeur du personnage incarné par Hugh Grant dans le film culte « Coup de Foudre à Notting Hill » en 1999, est morte le 21 février, dans sa maison de Lymington, Hampshire, en Angleterre, à l’âge de 53 ans.
Sridevi Kapoor, le 24 février
La star de Bollywood Sridevi Kapoor, considérée comme une des plus grandes actrices du cinéma indien, est morte à Dubaï des suites d’une attaque cardiaque. Elle avait fait ses débuts devant la caméra à la fin des années 1960, à l’âge de quatre ans.
Lewis Gilbert, le 28 février
Il était réalisateur de trois James Bond : « On ne vit que deux fois » (1967), « L’espion qui m’aimait » (1977) et « Moonraker » (1979).
Marcel Philippot, le 02 mars
Le comédien Marcel Philippot, connu pour son rôle de client mécontent dans la série des années 80 « Palace », repris des années après dans des publicités pour une société d’assurance, est mort à 64 ans. Il a été retrouvé mort à son domicile parisien.
Hubert de Givenchy, le 10 mars
Le couturier Hubert de Givenchy, fondateur de la marque de luxe qui porte son nom, est décédé à l’âge de 91 ans. Il a habillé des personnalités aussi emblématiques qu’Audrey Hepburn, dont il a fait sa muse.
Craig Mack, le 12 mars
Ce rappeur américain était considéré comme l’une des figures de proue du label « Bad Boy » de Puff Daddy, qui l’avait pris sous son aile. Craig Mack était l’auteur du tube « Flava in Ya Ear » (1994).
Stephen Hawking, le 14 mars
L’astrophysicien britannique Stephen Hawking, devenu une célébrité pour ses travaux sur l’Univers, qu’il scrutait depuis son fauteuil roulant, est mort à l’âge de 76 ans à Cambridge, suscitant un hommage unanime à travers le monde. Chercheur reconnu notamment pour ses découvertes sur les trous noirs, il était devenu une icône après la publication en 1988 de l’ouvrage de vulgarisation scientifique « Une brève histoire du temps ».
Geneviève Fontanel, le 17 mars
La comédienne Geneviève Fontanel, actrice de théâtre qui fut l’interprète de grands auteurs comme Cocteau, Pirandello ou Ionesco, est décédée à l’âge de 81 ans.
Arnaud Beltrame, le 23 mars
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 45 ans, a perdu la vie en se sacrifiant pour sauver plusieurs otages lors de l’attaque d’un supermarché par un terroriste près de Carcassonne. Trois autres personnes sont décédées ce jour-là lors des attaques dans l’Aude : le chef-boucher du magasin, âgé de tout juste 50 ans, une personne âgée, cliente du supermarché et un sexagénaire habitant du petit village de Villedubert, abattu pour sa voiture.
Philip Kerr, le 24 mars
L’écrivain écossais Philip Kerr, connu pour ses romans policiers historiques, est décédé à l’âge de 62 ans, le 24 mars. Il était l’auteur de la série « Bernie Gunther », mettant en scène un détective privé dans le Berlin des années 30.
Linda Brown, le 26 mars
Cette noire américaine, dont le refus d’inscription par une école publique du Kansas a débouché en 1954 sur l’interdiction de la ségrégation raciale dans les écoles des États-Unis, est morte à l’âge de 76 ans.
Stéphane Audran, le 27 mars
Elle a incarné des bourgeoises devant la caméra décapante de son ex-époux Claude Chabrol, et connu deux de ses plus beaux rôles avec les films « Le Charme discret de la bourgeoisie » et « Le Festin de Babette ».
Christophe Salengro, le 30 mars
Figure historique de Canal+, Christophe Salengro a incarné « l’inmourrable » président de Groland. Il faisait régulièrement des apparitions dans l’émission satirique présentée par Jules-Edouard Moustic.
Winnie Mandela, le 02 avril
L’une des plus grandes icônes de la lutte contre l’apartheid et ex-épouse de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, est décédée à l’âge de 81 ans des suites « d’une longue maladie ».
Jacques Higelin, le 06 avril
Le chanteur et comédien français Jacques Higelin est mort vendredi 6 avril. Le père de Arthur H et de la chanteuse Izïa Higelin avait 77 ans. Attiré par le monde du spectacle depuis son plus jeune âge, il avait émergé dans les années 1970 avant de s’imposer durablement sur la scène musicale. Ce pionnier du rock français laisse derrière lui une vingtaine d’albums et quelques chansons inoubliables, parmi lesquelles « Pars », « Champagne » ou encore « Tombé du Ciel ».
Véronique Colucci, le 06 avril
L’administratrice des Restos du Coeur et ex femme de Coluche avait 77 ans. En 2018, elle avait reçu la Légion d’Honneur pour son engagement humanitaire pendant plus de trente ans.
Franck Bauer, le 06 avril
C’était la voix de la résistance à l’occupation nazie : Franck Bauer, ultime survivant de l’équipe de speakers français de Radio-Londres durant la Seconde Guerre mondiale, est décédé le vendredi 6 avril à l’âge de 99 ans.
Milos Forman, le 14 avril
Le réalisateur américano-tchèque Milos Forman est mort à 86 ans. « Il est décédé paisiblement, entouré de sa famille et de ses proches », a dit sa femme Martina citée par l’agence de presse tchèque CTK. Milos Forman avait reçu deux fois l’Oscar du meilleur réalisateur, en 1976 pour « Vol au dessus d’un nid de coucou » (qui avait également valu à Jack Nicholson la récompense de meilleur acteur et à Louise Fletcher meilleur actrice) et en 1985 pour « Amadeus ».
Vittorio Taviani, le 15 avril
Le cinéaste italien Vittorio Taviani qui, avec son frère Paolo, a signé certains des grands films du cinéma transalpin est mort à Rome, à 88 ans.
R. Lee Ermey, le 16 avril
L’acteur R. Lee Ermey, rendu célèbre par son interprétation du sergent Hartman dans le film « Full Metal Jacket » de Stanley Kubrick, est décédé des suites d’une pneumonie.
Barbara Bush, le 17 avril
Barbara Bush, femme de l’ancien président américain George H.W. Bush et mère de l’ancien président George W. Bush, est décédée à l’âge de 92 ans.
Avicii, le 20 avril
Le Suédois Avicii, un des DJs les plus célèbres de la scène électro, est mort ce vendredi 20 avril à l’âge de 28 ans à Oman. Tim Bergling, de son vrai nom, a été retrouvé sans vie à Mascate, la capitale du sultanat, selon un communiqué. L’artiste, qui avait été consacré par Forbes comme l’une des trente personnalités de moins de 30 ans les plus influentes de la scène musicale, avait débuté une carrière internationale en 2011 mais s’était révélé au grand public en 2013 avec son titre « Wake Me Up! », devenu un carton de l’été.
Verne Troyer, le 21 avril
Le plus petit acteur professionnel connu, selon le Guinness Book des Records, est mort à l’âge de 49 ans. Verne Troyer, 81 cm, était célèbre pour son rôle de Mini-Moi dans les deuxième et troisième volets de la saga « Austin Powers ».
Henri Michel, le 24 avril
International français à 58 reprises entre 1967 et 1980, Henri Michel a évolué pendant seize ans au milieu de terrain du FC Nantes (1966-1982), dont il est devenu un joueur légendaire. Il sera ensuite sélectionneur de l’équipe de France olympique en 1982, avec laquelle il a remporté la médaille d’or aux JO de 1984, face au Brésil en finale. Après ce succès, Michel a succédé à Michel Hidalgo à la tête de l’équipe de France en 1984, et atteint les demi-finales du Mondial 1986 au Mexique.
Rose Laurens, le 30 avril
La chanteuse Rose Laurens, qui s’est illustrée avec le morceau « Africa », tube des années 80, est décédée à 65 ans des suites d’une longue maladie.
Maurane, le 07 mai
La chanteuse belge Claudine Luypaerts, connue sous le nom de Maurane, a été retrouvée morte le lundi 7 mai à son domicile de Bruxelles, à l’âge de 57 ans. Maurane était connue en France depuis les années 1980 et sa participation à la comédie musicale « Starmania » coproduite par Michel Berger, et plus récemment pour avoir été jurée dans l’émission de télévision « La Nouvelle Star ».
Gérard Genette, le 11 mai
Gérard Genette, le théoricien de la littérature, considéré comme l’un des plus éminents critiques littéraires, s’est éteint à l’âge de 87 ans. « Sa rigueur, son style, son ironie, son travail sur la matière des texte, (…) a influencé sous le nom de narratologie quelques générations d’étudiants, et donc de lecteurs et de professeurs, bien au-delà de sa propre matière littéraire », écrit Libé au sujet de ce « fauve » à l’intelligence quasi-parfaite.
Margot Kidder, le 14 mai
L’actrice canadienne Margot Kidder, connue notamment pour avoir interprété Lois Lane dans la saga « Superman » avec Christopher Reeve, est décédée à 69 ans. Margaret Ruth « Margot » Kidder, née en octobre 1948, est devenue célèbre grâce à son interprétation de Lois Lane, la compagne de Superman, dans les quatre films consacrés au super-héros, entre 1978 et 1987. Elle y rendait la réplique à Christopher Reeve, décédé en 2004. Un accident d’équitation l’avait rendu tétraplégique en 1995.
William Vance, le 14 mai
Le dessinateur belge William Vance, qui a créé la série à succès « XIII », est mort à l’âge de 82 ans.
Tom Wolfe, le 15 mai
L’écrivain américain Tom Wolfe, auteur notamment du best-seller « Bûcher des Vanités » et figure du « nouveau journalisme », est mort lundi 15 mai à New York à 88 ans. Cet auteur de plus d’une dizaine d’essais et de romans, connu pour son look de dandy au chic démodé, est mort dans un hôpital de Manhattan où il avait été transporté pour une infection, selon le New York Times, tandis que le Wall Street Journal parlait d’une pneumonie.
Patricia Morison, le 20 mai
L’actrice américaine Patricia Morison est morte le 20 mai à l’âge de 103 ans. Née le 19 mars 1915, l’actrice avait joué dans de nombreux films des années 40, notamment dans « Kiss me Kate ». Elle s’était également illustrée au théâtre, jouant dans de nombreuses pièces à Broadway.
Allyn Ann McLerie, le 21 mai
Allyn Ann McLerie était une actrice, chanteuse et danseuse d’origine canadienne, née à Brooklyn, qui a travaillé avec les plus grands chorégraphes du théâtre musical du Golden Age, notamment George Balanchine, Agnes de Mille et Jerome Robbins. Elle est décédée le 21 mai 2018, à l’âge de 92 ans.
Philip Roth, le 23 mai
L’un des auteurs américains préférés des Français s’est éteint à l’âge de 85 ans. Il était considéré comme l’un des témoins les plus lucides et implacables des travers de la société américaine et a écrit, entre autres, « Portnoy et son complexe » et « Pastorale américaine », prix Pulitzer en 1998.
Alan Bean, le 26 mai
L’ancien astronaute américain Alan Bean, le quatrième homme à marcher sur la Lune lors de la mission Apollo 12 en novembre 1969, est décédé le 26 mai, à l’âge de 86 ans.
Pierre Bellemare, le 26 mai
L’homme de radio et de télévision est mort à 88 ans. Animateur, producteur, patron de radio (pendant quelques mois), Pierre Bellemare a porté toutes les casquettes. Il a surtout marqué les Français par ses talents de conteur.
Roger Piantoni, le 26 mai
Roger Piantoni (37 sélections, 18 buts) fut l’un des héros, avec Raymond Kopa, Jean Vincent, décédés il y a peu, et Just Fontaine, de l’épopée de la Coupe du monde de 1958 en Suède, où la France, 3ème, avait échoué en demi-finale face au Brésil de Pelé, futur vainqueur.
Georgann Johnson, le 04 juin
Georgann Johnson était une actrice américaine de théâtre, de cinéma et de télévision.
Marc Ogeret, le 04 juin
Le chanteur engagé Marc Ogeret, célèbre pour avoir chanté les poètes comme Aragon et pour ses reprises de chansons révolutionnaires, s’est éteint à l’âge de 86 ans.
Kate Spade, le 05 juin
La créatrice Kate Spade, 55 ans, l’une des grandes signatures de la mode américaine, a été retrouvée morte mardi 5 juin au matin à New York.
David Douglas Duncan, le 08 juin
Le photographe américain David Douglas Duncan, célèbre pour ses clichés de la guerre de Corée en 1950, est décédé à l’âge de 102 ans à Grasse.
Anthony Bourdain, le 08 juin
Anthony Bourdain, célèbre chef américain, est décédé ce vendredi 8 juin à Paris. Ancien chef de la « Brasserie Les Halles » à New York, il était âgé de 61 ans.
Danny Kirwan, le 08 juin
Danny Kirwan, ancien guitariste du groupe américano-britannique de rock Fleetwood Mac, qui a connu un énorme succès mondial dans les années 70, est décédé à Londres vendredi 8 juin à l’âge de 68 ans.
Eunice Gayson, le 08 juin
Elle était, aux côtés de Sean Connery en 1962, la toute première James Bond Girl. La comédienne britannique Eunice Gayson s’est éteinte vendredi 8 juin l’âge de 90 ans.
Jackson Odell, le 08 juin
Le jeune acteur américain Jackson Odell est décédé le vendredi 8 juin à San Fernando en Californie. Il avait seulement 20 ans. Jackson Odell était un habitué des écrans depuis l’âge de 12 ans. Il avait à l’époque fait une apparition dans la série « Private Practice », mais c’est sa participation à « Modern Family » et « Les Goldberg » qui le fera mieux connaître du grand public.
Yvette Horner, le 11 juin
La célèbre accordéoniste est décédée à l’âge de 95 ans à Courbevoie.
Matt Murphy, le 15 juin
Matt « Guitar » Murphy, guitariste des Blues Brothers et sideman pour des légendes du blues comme Howlin’ Wolf, Muddy Waters et Memphis Slim, est décédé le 15 juin à l’âge de 88 ans.
Nick Knox, le 15 juin
Il était membre d’un des deux groupes de rock les plus cultes avec le Velvet Underground, Nick Knox, le batteur des Cramps, a tiré sa révérence. Il avait tout juste 60 piges. Le monde du rock en général et du psychobilly en particulier rend un hommage unanime à celui qui a su contribuer à propulser l’inimitable beat des Cramps au panthéon de nos héros immortels. So long Nick !
XXXTentacion, le 18 juin
Le sulfureux rappeur américain XXXTentacion, dont le dernier album a fini à la première place du classement de référence Billboard, est mort assassiné en Floride à l’âge de 20 ans.
Le baron Édouard-Jean Empain, le 21 juin
Héritier de la dynastie d’industriels Empain-Schneider, le baron Édouard-Jean Empain est décédé le 21 juin 2018, à l’âge de 80 ans. Sa vie avait été bouleversée par son enlèvement, le 23 janvier 1978. Des malfaiteurs réclamaient 80 millions de francs à sa famille, et ne l’avaient relâché que 63 jours plus tard.
Vinnie Paul, le 23 juin
Vincent Paul Abbot, connu sous le surnom « Vinnie Paul », est décédé ce samedi 23 juin à l’âge de 54 ans, a annoncé le groupe Pantera, dont il était le cofondateur et batteur.
Edu del Prado, le 24 juin
Edu del Prado, qui incarnait le personnage de César, est décédé dimanche 23 juin. Âgé de 40 ans, il est aussi connu pour avoir été professeur de chant lors de la septième saison de Star Academy en 2007-2008 et pour avoir fait partie du groupe espagnol Upa Dance.
Joe Jackson, le 27 juin
Atteint d’un cancer du pancréas en phase terminale, Joe Jackson est décédé à l’âge de 89 ans le 27 juin 2018. Manager des Jackson 5, de Michael et de Janet Jackson, il a été très impliqué dans la carrière de ses enfants. Il avait fondé les Jackson 5, groupe au sein duquel son fils Michael, notamment, donnait de la voix, avec des tubes comme « I Want You Back », sorti en 1969.
François Corbier, le 01 juillet
Il a notamment été le complice de Dorothée et Jacky dans Récré A2 sur Antenne 2, puis dans l’émission jeunesse culte diffusée sur TF1 entre 1987 et 1997.
Richard Swift, le 03 juillet
Richard Swift est décédé le 3 juillet 2018 des suites d’une maladie grave, à 41 ans… Musicien, chanteur, compositeur, producteur, cet artiste multi-casquettes avait collaboré avec de nombreux groupes de rock indé. Il fut membre des groupes The Black Keys et The Shins.
Georges-Emmanuel Clancier, le 04 juillet
Georges-Emmanuel Clancier, romancier, poète, essayiste, critique, journaliste, homme de radio et résistant, s’est éteint chez lui, à Paris, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 juillet. Il était âgé de 104 ans.
Claude Lanzmann, le 05 juillet
Le réalisateur de « Shoah » est décédé à l’âge de 92 ans le jeudi 5 juillet à Paris. Né le 27 novembre 1925 à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Claude Lanzmann était l’auteur d’une dizaine de films, dont, en 1985, le film documentaire « Shoah » sur l’extermination des juifs d’Europe durant la Seconde guerre mondiale. Son dernier film, « Les Quatre Sœurs », le cinquième monté à partir des rush de « Shoah », était sorti ce mercredi 4 juillet.
Roger Perry, le 12 juillet
Acteur américain connu pour son rôle du Capitaine de l’US Air Force John Christopher dans la série « Star Trek » (1967, science-fiction), épisode « Demain sera hier ». Il avait 85 ans.
Oksana Chatchko, le 23 juillet
Oksana Chatchko, cofondatrice et ex-membre du groupe féministe des Femen, s’est suicidée dans son appartement à Paris à l’âge de 31 ans.
Jean-Yves Chatelais, le 31 juillet
Cet acteur était notamment connu pour ses rôles dans « Kaamelott » et « Dix pour Cent ».
Rick Genest (Zombie Boy), le 01 août
Mieux connu sous le nom de Zombie Boy, le mannequin canadien Rick Genest a été retrouvé sans vie ce mercredi 1er août. Souffrant de troubles mentaux, il s’est suicidé à son domicile de Montréal. Zombie Boy s’est notamment fait connaître du grand public en 2011 dans le clip « Born This Way » de Lady Gaga. Ses tatouages recouvraient 90 % de son corps.
Joël Robuchon, le 06 août
Le chef cuisinier, l’un des plus célèbres représentants de la gastronomie française dans le monde, est mort à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer.
Etienne Chicot, le 07 août
Il était l’un de ces acteurs dont on ne retient pas forcément le nom mais dont le visage et la voix nous sont familiers : Etienne Chicot est mort subitement à l’âge de 69 ans. Au cours de sa carrière, mêlant le cinéma, la télévision et le théâtre, il aura joué plus d’une centaine de rôles.
V.S. Naipaul, le 11 août
V.S. Naipaul, écrivain britannique et prix Nobel de littérature, est mort à l’âge de 85 ans. Son épouse a indiqué que « Sir Vidia », né en 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago, est décédé « entouré par ceux qu’il aimait ».
Aretha Franklin, le 16 août
La légendaire reine de la soul Aretha Franklin est morte à l’âge de 76 ans. Monument de la chanson américaine, elle laisse derrière elle des tubes planétaires comme « Respect », « Think » ou encore « I Say a Little Prayer ».
Kofi Annan, le 18 août
L’ancien secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la Paix Kofi Annan est mort à 80 ans, des suite d’une « courte maladie ».
Ed King, le 22 août
L’ancien guitariste du groupe Lynyrd Skynyrd, Ed King, est décédé des suites d’un cancer le 22 août, à l’âge de 68 ans, dans sa maison à Nashville. Il avait co-écrit l’un des plus grands tubes du groupe, « Sweet Home Alabama », avec Ronnie Van Zant et Gary Rossington.
Robin Leach, le 24 août
Robin Leach, personnalité de la télévision britannique, praticien sans réserve du « Jacuzzi Journalism », dont la voix a cristallisé les opulentes années 1980 sur le mode de vie des riches et célèbres avec son émission « Lifestyles of the Rich and Famous », est mort le 24 août. Il avait 76 ans.
John McCain, le 25 août
Grande figure du monde politique américain, le sénateur républicain John McCain est mort à l’âge de 81 ans.
Rosa Bouglione, le 26 août
Rosa Bouglione, matriarche de la célèbre famille du cirque qui continue à perpétuer la tradition au Cirque d’Hiver, à Paris, est morte à l’âge de 107 ans.
Neil Simon, le 26 août
Marvin Neil Simon, dit Neil Simon, est un producteur, dramaturge et scénariste américain, né le 4 juillet 1927 dans le Bronx à New York et mort le 26 août 2018 à Manhattan.
Vanessa Marquez, le 31 août
Entre 1994 et 1997, elle avait joué le rôle de Wendy Goldman, une infirmière du Cook County Hospital dans la série « Urgences ». Vanessa Marquez est décédée ce jeudi 30 août, tuée par la police à son domicile. Selon les policiers, elle aurait pointé un pistolet vers eux. Elle avait 49 ans.
Christopher Lawford, le 04 septembre
Nouvelle disparition au sein de la famille Kennedy… L’acteur Christopher Lawford, l’un des neveux de l’ancien président américain John F. Kennedy, s’est éteint à l’âge de 63 ans d’une crise cardiaque.
Burt Reynolds, le 06 septembre
L’acteur américain Burt Reynolds, vedette d’Hollywood dans les années 70 et 80, est mort à l’âge de 82 ans.
Mac Miller, le 07 septembre
Le rappeur américain Mac Miller a été retrouvé mort à son domicile californien vendredi 7 septembre. Âgé de 26 ans, l’ex-petit ami d’Ariana Grande était connu pour avoir des problèmes d’addiction. La thèse de l’overdose a été très rapidement évoquée.
Rachid Taha, le 12 septembre
Le chanteur Rachid Taha, connu pour sa reprise de « Douce France » ou encore sa version orientale de « Rock on the Casbah » est mort dans la nuit du 11 au 12 septembre, à l’âge de 60 ans.
Marceline Loridan-Iven, le 18 septembre
La cinéaste at auteure Marceline Loridan-Ivens, camarade de déportation de Simone Veil pendant la Seconde guerre mondiale au camp d’Auschwitz-Birkenau, est morte mardi 18 septembre à Paris.
Jean Piat, le 18 septembre
Le comédien Jean Piat, homme de théâtre connu du grand public pour son rôle dans le feuilleton télévisé « Les Rois Maudits » dans les années 70, est mort mardi 18 septembre à Paris l’âge de 93 ans.
Arthur Mitchell, le 19 septembre
Arthur Mitchell (né le 27 mars 1934 dans le quartier de Harlem à New York et mort le 19 septembre 2018 à Manhattan) est un danseur et chorégraphe de ballet afro-américain. Il est le premier danseur afro-américain engagé au New York City Ballet (NYCB), et le seul jusqu’en 1970. Il danse dans des ballets majeurs du maître du ballet américain George Balanchine, tels que « A Midsummer Night’s Dream », « The Nutcracker » , « Bugaku », « Agon » et « Arcade ».
Serge Larivière, le 22 septembre
L’acteur belge Serge Larivière, qui avait récemment joué dans « Le Tout Nouveau Testament » de son compatriote Jaco Van Dormael, est décédé à 60 ans.
Gary Kurtz, le 23 septembre
Gary Kurtz, producteur des deux premiers « Star Wars », est décédé ce dimanche 23 septembre en Grande-Bretagne des suites d’un cancer, à l’âge de 78 ans. Il a notamment contribué à développer le concept de la « Force » dans la Saga. Gary Kurtz avait soutenu George Lucas contre vents et marées – et le scepticisme des studios – pour sortir « Star Wars IV: Un Nouvel Espoir » (1977) et sa suite, « L’Empire contre-attaque » (1980).
Marty Balin, le 28 septembre
Le guitariste Marty Balin, cofondateur du groupe de rock psychédélique californien Jefferson Airplane dans les années 1960, est mort à l’âge de 76 ans.
Otis Rush, le 29 septembre
Otis Rush, chanteur et guitariste de blues, dont l’influence s’est fait notamment ressentir sur le rock’n’roll, est décédé ce samedi 29 septembre à l’âge de 83 ans, a annoncé sa femme. « M. Rush, un des acteurs du Chicago blues les plus importants de tous les temps, est mort à la suite de complications liées à une attaque survenue en 2003 ».
Pétillon, le 30 septembre
Le dessinateur René Pétillon, qui avait signé la BD à succès « L’enquête Corse » et avait longtemps travaillé pour le « Canard Enchaîné », est mort le 30 septembre à l’âge de 72 ans, ont annoncé les éditions Dargaud. « Emporté par une longue maladie » selon un communiqué de Dargaud, Pétillon était le père du détective Jack Palmer. L’une de ses aventures, « L’enquête Corse », avait reçu le Prix du meilleur album au festival d’Angoulême en 2001 avant d’être adaptée au cinéma en 2004.
Antoine Sfeir, le 01 octobre
Ce grand spécialiste du monde arabe et musulman, fondateur de la revue « Les Cahiers de l’Orient », s’est éteint dans la nuit de dimanche 30 septembre à lundi 1er octobre, à l’âge de 69 ans.
Charles Aznavour, le 01 octobre
Le chanteur-compositeur d’origine arménienne Shahnour Vaghinag Aznavourian, dit Charles Aznavour, s’est éteint dans la nuit du dimanche au lundi 1er octobre, à l’âge de 94 ans.
Marianne Mako, le 01 octobre
La journaliste sportive Marianne Mako est morte à l’âge de 54 ans, « des suites d’une longue maladie ».
Scott Wilson, le 06 octobre
L’acteur américain Scott Wilson, qui incarnait Hershel Green, l’un des personnages principaux des premières saisons de « The Walking Dead », est décédé à l’âge de 76 ans.
Montserrat Caballé, le 06 octobre
La soprano espagnole Montserrat Caballé s’est éteinte samedi 6 octobre à l’âge de 85 ans. Surnommée « La Superba », elle était considérée comme l’une des plus grandes chanteuses lyriques du monde.
Venantino Venantini, le 09 octobre
L’acteur italien, inoubliable porte-flingue du film culte de Georges Lautner, « Les Tontons Flingueurs », s’est éteint ce mardi 9 octobre. Il avait 88 ans.
Paul Allen, le 15 octobre
Cofondateur de Microsoft, Paul Allen est mort des suites d’un cancer. Comme son ancien associé Bill Gates, il a décidé de donner la plus grosse partie de sa fortune à des oeuvres de charité, dans l’espoir de changer le monde…
Joachim Rønneberg, le 21 octobre
Héros norvégien de la Seconde Guerre mondiale, Joachim Rønneberg est mort le 21 octobre, à l’âge de 99 ans. À la tête d’un groupe de neuf hommes, il avait saboté dans la nuit du 27 au 28 février 1943, une usine norvégienne essentielle au programme de recherches nucléaires de l’Allemagne nazie.
Gilberto Benetton, le 22 octobre
Le cofondateur de la marque de vêtements du même nom est mort à l’âge de 77 ans, des suites d’une maladie. Avec ses frères Luciano et Carlo, et sa soeur Giuliana, il avait fondé l’entreprise en 1965 à Ponzano Veneto, un village du nord-est de l’Italie.
Philippe Gildas, le 28 octobre
L’animateur de télévision et de radio est mort à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer. Son émission « Nulle Part Ailleurs », diffusée tous les soirs en clair de 1987 à 1997, reste l’une des plus emblématiques de Canal+.
Francis Lai, le 07 novembre
La musique de « Un homme et une femme », les thèmes de « Love Story » ou « A bicyclette », c’était lui… À 86 ans, le compositeur Francis Lai, musicien attitré de Claude Lelouch, est décédé le 7 novembre, laissant derrière lui ses mélodies à la fois simples et inoubliables.
Stan Lee, le 12 novembre
Stan Lee, le scénariste américain qui a notamment créé pour l’éditeur Marvel Comics des personnages iconiques comme Spider-Man, les X-Men ou Hulk, est décédé à l’âge de 95 ans.
Katherine McGreggor, le 14 novembre
Katherine Mc Greggor s’était illustrée dans la série à succès « La Petite Maison dans la Prairie », en interprétant le rôle de l’acariâtre Harriet Oleson, la mère de Nellie.
William Goldman, le 16 novembre
William Goldman, scénariste de grands classiques tels que « Les Hommes du Président », « Butch Cassidy et le Kid » ou « Marathon Man », est décédé à 87 ans. Il avait remporté deux oscars pour son travail d’écriture sur des scénarios originaux ou adaptés.
Nicolas Le Jardinier, le 21 novembre
Le célèbre chroniqueur des années 80 Nicolas Le Jardinier, de son vrai nom Raymond Mondet, est mort à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Sa moustache et ses célèbres dictons ont notamment marqué l’émission « La Maison de TF1 », où il apparaissait aux côtés d’Evelyne Dhéliat.
Bernardo Bertolucci, le 26 novembre
Le cinéaste italien est mort à 77 ans. Il était le réalisateur de plusieurs films cultes comme « Le dernier Tango à Paris », « 1900 », « Little Buddha » ou encore « Le Dernier Empereur ».
George H. W. Bush, le 30 novembre
L’ex-président des États-Unis George Bush est mort à l’âge de 94 ans. Le 41ème président américain, dont l’unique mandat fut marqué par la fin de la Guerre froide, souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.
Maria Pacôme, le 01 décembre
La comédienne française Maria Pacôme est morte à l’âge de 94 ans. Ancienne élève du Cours Simon, elle s’est fait connaître sur les planches dans des pièces de Sacha Guitry, avant de passer pour la première fois à l’écran en 1959 dans « Voulez-vous danser avec moi ? » de Gérard Oury.
Joseph Joffo, le 06 décembre
Joseph Joffo est mort à 87 ans. L’auteur français connaît le succès avec son célèbre livre autobiographique « Un sac de billes » (1973), publié par Jean-Claude Lattès, également décédé en 2018, et racontant la fuite de deux jeunes frères juifs à travers la France occupée. Une œuvre qui sera couronnée par l’Académie française en 1974, puis adaptée deux fois au cinéma (en 1975 et 2017).
Nancy Wilson, le 13 décembre
Nancy Wilson, légende du jazz maintes fois récompensée et dont la carrière s’est étendue sur des décennies, est décédée à l’âge de 81 ans. Elle est morte le 13 décembre en Californie des suites d’une longue maladie, a rapporté un communiqué publié sur son site internet.
Bernard Darty, le 15 décembre
Bernard Darty, cofondateur de l’enseigne Darty rachetée en 2016 par la Fnac, est mort à l’âge de 84 ans aux États-Unis. Il était le fondateur, à la fin des années 1950, de l’enseigne d’électroménager avec ses deux frères Natan et Marcel, tous deux décédés.
Penny Marshall, le 17 décembre
L’actrice et réalisatrice Penny Marshall, première femme à avoir récolté plus de 100 millions de dollars avec un film, est morte lundi 17 décembre à Los Angeles, à l’âge de 75 ans.
Ringo Lam, le 29 décembre
Ringo Lam (林嶺東 en chinois, Lín Lǐngdōng en hànyǔ pīnyīn, Lam Ling-tung en cantonais) est un réalisateur, producteur et scénariste hongkongais. Il est célèbre pour sa série de films « On Fire » et en particulier le cultissime « City on Fire », qui a largement inspiré Quentin Tarantino pour « Reservoir Dogs ».
Bonne année 2019 #Guggenheim! En brisant le rythme orthogonal de la Cinquième Avenue, l’architecte Frank Lloyd Wright a réussi à faire du musée Guggenheim un des monuments les plus connus de New York. L’établissement célèbre cette année son 60ème anniversaire.
Frank Lloyd Wright n’assista pas à l’inauguration du Musée Solomon R. Guggenheim en octobre 1959. Sa mort, cinq mois plus tôt, fit de cette dernière œuvre une sorte de manifeste posthume et un pied de nez géant : l’architecte, adepte d’une parfaite symbiose entre ses constructions et leur environnement, avait dessiné, pour la sévère et classique Cinquième Avenue, un coquillage de marbre dont la couleur, la taille et le volume juraient avec tous les immeubles voisins. Dans cette « sculpture » moderne se trouvent concentrées nombre d’idées testées sur des villas tout au long de la carrière de Frank Lloyd Wright.
Une rampe en hélice pour colonne vertébrale
Le bâtiment est simplissime. A l’extérieur, il a l’aspect d’un cône renversé aux parois bombées, posé sur son socle comme un gros escargot de béton. Quatre grandes meurtrières horizontales en font le tour, annonçant l’architecture et la géométrie intérieures. Cette grande coquille est creuse, éclairée par un dôme de verre.
Un ascenseur conduit les visiteurs au sommet, et tous, pour redescendre, empruntent le même chemin. La fameuse rampe hélicoïdale de Frank Lloyd Wright, ici parfaitement aboutie, se déroule en pente douce jusqu’au rez-de-chaussée. Cette spirale, déjà testée par l’architecte au centre touristique de Sugar Loaf Mountain, un parc touristique du Maryland (1925), puis lors de la transformation du magasin Morris à San Francisco (1948), évoque une continuité spatiale autour de formes géométriques variables et la fluidité d’usage d’un bâtiment.
Au Guggenheim, les fameuses collections du magnat de l’argent et du cuivre sont accrochées dans les salles des 2ème et 4ème niveaux, alors que la place réservée aux expositions permanentes traduit toute la modernité du lieu : elles occupent les 400 mètres de mur bordant la rampe et le vide central visible au-dessus des balustrades. C’est à une artiste allemande réfugiée aux Etats-Unis que Frank Lloyd Wright doit cette fabuleuse commande : Hilla Rebay. Elle conseille Salomon R. Guggenheim et gère ses achats depuis les années trente. Elle choisit l’architecte pour ses théories sur les constructions organiques et son goût des volumes ouverts.
Le projet survit à ses instigateurs
La mort de Solomon R. Guggenheim, l’industriel amoureux de Mondrian et de Kandinsky, en 1949, va mettre en péril le projet pourtant accepté à l’état de maquette depuis 1946. Hilla Rebay est remerciée par le nouveau directoire. Il est trop tard pour renoncer, mais le chantier restera bloqué jusqu’en 1955. Frank Lloyd Wright a 86 ans lorsque les travaux reprennent.
Les principes essentiels de son musée sont conservés, mais des « détails » chers à l’architecte, et significatifs de sa démarche, sont tout bonnement supprimés. Faute d’argent ou d’audace, les nouveaux maîtres d’ouvrage décident de remplacer par de la peinture le placage de marbre poli des murs extérieurs qui devait évoquer la pureté du coquillage.
Le nom de « musée d’art non objectif » est remplacé par celui, plus neutre, du généreux mécène. Frank Lloyd Wright meurt sans avoir achevé son « Panthéon », comme il l’avait baptisé. La forme de ziggourat du musée devait évoquer, telle une tour de Babel, le mélange des arts et des cultures. La fin de l’histoire lui aurait prouvé que cet espace refermé sur lui-même et « protégé de l’absurdité de la métropole américaine » avait bien sa place au milieu des gratte-ciel et de la nouvelle Babylone en perdition.
Happy New Year from the #Guggenheim! In 1959 the museum opened its doors and became a striking addition to New York City’s architecture. Thank you for helping us make the last 60 years of radical art and architecture so unforgettable—here's to the next 60. #Guggenheim60pic.twitter.com/h7igv3nmUn
Le dernier King of Blues nous quittait le 14 mai 2015, à l’âge de 89 ans. Après Freddie King en 1976 et Albert King en 1992, c’était au tour de B.B. King de tirer sa révérence.
Nous retrouvons donc B.B. King en 2010, dans le cadre du Crossroads Festival, organisé au Toyota Park à Bridgeview, IL (en banlieue de Chicago).
Réunie sur scène, au service de « Blues Boy » et Lucille, qui ne l’aura jamais quitté jusqu’à la fin, pour célébrer le blues, une sacrée brochette de musiciens : Eric Clapton, Robert Cray, Jimmie Vaughan et d’autres, pour une reprise dantesque de « The Thrill Is Gone ».