Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Franck Valat | Made In France

    Franck Valat | Made In France

     

    Franck Valat joue live ou officie en tant que Dj dans tous les meilleurs clubs parisiens depuis la fin des années 90. C’est donc tout naturellement qu’il se lance alors dans la production de sa propre musique. C’est un passionné, et sa collection personnelle de vinyles en atteste…

    Ses productions reflètent naturellement la grande variété de ses racines musicales. Il n’a de cesse que de découvrir et explorer des couleurs, des rythmes et et des ambiances différentes. C’est ainsi qu’il est amené à travailler sur des projets variés, en faisant le grand écart entre des productions house, minimal, techno, voire hip hop.

    Ecoutez, vous découvrirez un son reconnaissable entre tous, alliant profondeur et puissance.

     

     

    [youtube id= »3uatuT5A1m0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Franck Valat Soundcloud

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Franck Valat Resident Advisor

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Gravite Records

     

     

     

  • Marsatac | 16ème Edition (Marseille, du 25 au 27 septembre 2014)

    Marsatac | 16ème Edition (Marseille, du 25 au 27 septembre 2014)

     

    En 15 ans, le Festival Marsatac a réussi l’exploit d’implanter, au coeur de la cité phocéenne, le plus important événement consacré aux musiques électroniques de la région, et l’un des premiers au plan national.

    Initialement créé dans le but d’assurer la promotion du hip hop marseillais lors de sa première édition, en février 1999, à l’Espace Julien, Marsatac a peu à peu fait évoluer sa programmation, pour s’ouvrir à l’ensemble des courants des musiques indépendantes. En 15 éditions, le festival a balayé le spectre de ces musiques électroniques, du hip hop au dubstep, en passant par electro, rock, techno, dub ou house.

    Pour sa 16ème édition, Marsatac souhaite se recentrer davantage sur Marseille, sa ville d’origine, tout en investissant de nouveaux espaces. En parallèle à une programmation toujours plus exigeante et variée, c’est en terme de scénographie et d’expérience inédite pour le public que Marsatac pense désormais.

    En bref…

    Retour à la Friche Belle de Mai, après le succès des éditions 2010 et 2011 du festival. Ce pôle pluridisciplinaire, ancienne manufacture de tabac, constitué de multiples plateaux et déambulations, sera le lieu principal du festival cette année, ainsi que le symbole culturel et artistique de la ville. Pour l’occasion, de nouveaux espaces encore inexploités seront dévoilés au grand public. Mystère !

    LA FRICHE BELLE DE MAI
    41 rue Jobin
    13003 MARSEILLE

    Le Silo, cet ancien bâtiment industriel de Marseille, est devenu une salle de spectacle incontournable, implantée au coeur de la cité phocéenne. Cet espace accueillera la programmation aux accents rock du jeudi soir.

    LE SILO
    35 quai du Lazaret
    13002 MARSEILLE

     

     

    [youtube id= »4mKKUiLv4N4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Marsatac

     

     

     

  • Picasso | La modernité espagnole

    Picasso | La modernité espagnole

     

    Depuis le 20 septembre 2014, le Palazzo Strozzi à Florence met de nouveau en exergue l’Art Moderne, en consacrant une grande exposition à l’un des plus grands maitres de la peinture du 20ème Siècle, Pablo Picasso.

    Cette exposition présente au public une large sélection d’oeuvres de Picasso, et s’attache à susciter une réflexion sur son influence et son interaction avec d’autres artistes espagnols majeurs tels que Joan Miró, Salvador Dali, Juan Gris, Maria Blanchard ou encore Julio Gonzalez. C’est l’art réfléchissant sur l’art, sur la relation entre le réel et le surréaliste, ainsi que sur l’implication de l’artiste dans la tragédie de l’histoire se déroulant sous ses yeux… L’apparition du monstre à visage humain, et la métaphore du désir érotique comme source première d’inspiration de la créativité artistique et de la vision du monde…

    Picasso et la modernité espagnole expose environ 90 oeuvres ou travaux de Picasso comme d’autres artistes, de la peinture à la sculpture, en passant par le dessin, la gravure, voire même le cinéma, grâce à la collaboration de la Fondation du Palazzo Strozzi et du Musée National Reina Sofí de Madrid.

    A admirer dans le cadre de cette exposition des oeuvres de Picasso, parmi lesquelles « Tête de femme » (1909), « Le portrait de Dora Maar (1937), « Le peintre et son modèle » (1970), ou encore « Siurana, le sentier » (1917), « Figure et l’oiseau dans la nuit » (1945), de Miró, « Arlequin » (1926) de Dali. Figurent aussi au programme de l’exposition des dessins, gravures ou peintures préparatoires au chef d’oeuvre absolu de Picasso, Guernica (1937).

    A noter que jamais un tel nombre d’oeuvres n’avait été exposé dans un même lieu hors d’Espagne…

     

    Heures: tous les jours du 9:00 au 20:00

    Informations
    Tel. +39 055 2645155

    Reservations
    Lundi – Vendredi
    9.00-13.00; 14.00-18.00
    Tel. +39 055 2469600
    Fax +39 055 244145
    prenotazioni@palazzostrozzi.org

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Palazzo Strozzi

     

     

     

  • Agent Provocateur by Penelope Cruz | Campagne Automne-Hiver 2013 / 2014

     

     

    Les débuts derrière la camera de Penelope Cruz, pour la campagne automne-hiver 2013-2014 de la ligne de lingerie très tendance Agent Provocateur.

     

    « J’avais à peine 20 ans, et déjà je disais à Almodóvar qu’un jour moi aussi je tenterai l’expérience. Mais je n’ai pas l’intention de tourner de longs-métrages. J’aime les courts, j’aime l’univers des films publicitaires, raconter une histoire tout en faisant un lien avec la marque. Je vais bientôt tourner deux autres pubs pour un client dont je ne peux pas encore dire le nom. »

    Et pour aller plus loin, c’est par-là que ça se passe : Agent Provocateur… Enfin, plus loin, c’est une expression, même si ça n’est pas l’envie qui nous en manque…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/71819750″ align= »center » title= »L’Agent by Agent Provocateur – Autumn Winter 2013 Campaign » description= »L’Agent by Agent Provocateur – Autumn Winter 2013 Campaign – Directed by Penelope Cruz » maxwidth= »900″ /]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Agent Provocateur

     

     

  • Anaïs s’en va-t-en guerre | Premier long documentaire de Marion Gervais (sur France 4 lundi 22 sept. à 23h30)

    Anaïs s’en va-t-en guerre | Premier long documentaire de Marion Gervais (sur France 4 lundi 22 sept. à 23h30)

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    Anaïs s’en va-t-en guerre, premier long documentaire de Marion Gervais, est diffusé lundi 22 septembre sur France 4 à 23h30, après plus de 520 000 vues sur le net. Un film d’une vérité exceptionnelle, né d’une étincelle, d’une rencontre entre deux jeunes femmes partageant la même soif de liberté. Elles ont passé quasiment deux ans côte à côte, l’une se battant pour réaliser son rêve, faire pousser des plantes aromatiques en Bretagne, l’autre filmant son combat, et réalisant tout autant son propre rêve. Deux ans pour aller au bout. Tout ça pour… tout ça et plus encore.

    Anne Rohou

     

    [kleo_divider type= »short » double= »yes » position= »center » text= » » class= » » id= » »]

     

    Interview de Marion Gervais, réalisatrice de Anaïs s’en va-t-en guerre

     

    Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez vu Anaïs ?

    On m’avait parlé d’une jeune femme qui essayait de s’installer comme agricultrice dans mon village en Bretagne. Je n’avais absolument aucune idée de film. Mais comme je suis curieuse de tout, j’aime bien chercher, comprendre, je suis allée à sa rencontre. Elle était seule dans son champ. Cela a vraiment été comme une apparition, pas dans le côté surnaturel, mais Anaïs irradiait. Cette fraîcheur, cette enfance encore-là et puis cette rage !…  Cette rencontre a tout construit. On a commencé à parler de son installation, sa détermination à vouloir y arriver, sa colère… Très vite, j’ai eu envie de la filmer, et je lui ai dit dès la première rencontre. Elle m’a répondu : si tu veux, mais je ne vois pas ce que tu me trouves d’intéressant, mais si cela te fait plaisir…

     

    Vous prenez contact alors avec des producteurs ?

     Je rentre chez moi, je rédige une lettre à Quark Productions. J’étais dans tous mes états. Je parle de cette rencontre,  de cette personne  incroyable, cette fougue à rester libre. Deux jours après, ils me disent Ok, même s’ils étaient un peu inquiets du côté « tisane », qui peut paraître un peu déprimant. Très vite, j’ai filmé la scène de la colère dans les champs. Par SMS, Anaïs m’avait prévenue qu’elle voulait tout arrêter. Je lui réponds, j’arrive. Je me suis allongée avec ma caméra dans les herbes pour être à sa hauteur, je ne dis pas un mot et elle crie sa colère. J’ai envoyé les rushes à Quark Productions, cela les a convaincus !

     

    Quelle est la part de mise en scène dans le documentaire ?

    Il y a eu des mises en situation, par exemple quand Olivier Roellinger vient chez elle, mais jamais de mise en scène, oh non, jamais, je n’aurais pas pu. Je n’ai jamais touché à quoi que ce soit. Anaïs était comme elle était. Je n’ai rien induit, je suis là, juste témoin de ce qui se passe. Je filme quand je le sens. Je filme très peu. Je suis dans la vie comme sur un fil. Je ne filme pas avec sécurité. Je ne me dis pas, je vais filmer ça pour avoir ça. Donc j’ai très peu d’heures de rushes. Je passe beaucoup de temps avec Anaïs sans filmer. Parfois, je loupe des trucs… Je ne suis pas du tout à l’abri des éléments de personnalité, du temps… Tout pouvait casser à tout moment, et son combat et mon film.

     

    L’avez-vous filmée aussi par exemple, sur les marchés, ou uniquement dans son champ, sa caravane, sa maison ?

    Je suis restée au cœur de ce qu’elle était, je n’avais pas envie de raconter les démarches administratives, cela ne m’intéressait pas. On reste autour d’elle. On ne s’éparpille pas. Il n’y a pas de démonstration de son combat. C’est elle qui l’incarne, son combat. Sa parole, son être, cette rage, cette colère, cette honnêteté exceptionnelle vis-à-vis d’elle-même, des autres. Anaïs ne triche jamais. C’est une personne très pure.

     

    Quelle est votre touche personnelle dans ce film ?

    Je pense que c’est cette quête que j’ai de l’intime, d’aller au cœur des choses, de ne pas sortir de l’humain. Cette relation d’intimité que j’ai avec Anaïs, ce lien qui nous unit. Etre libre, inventer sa vie, ne pas se soumettre, c’est pour moi, un non-sens de subir sa vie. La rencontre avec Anaïs a fait écho à ma propre quête.

     

    Quelle est la scène du film qui vous plait le plus ?

    C’est drôle, je ne me suis jamais posé cette question… J’ai été très touchée pendant le montage par toute une séquence. Quand Anaïs déterre ses plants de Saint Suliac pour les rapporter dans sa nouvelle maison, en « bleu de travail » trop grand pour elle, la clope au bec, sous la pluie, et qu’elle tente de les traîner avec sa brouette… avec difficulté, elle arrive enfin au bord de la route, entend le klaxon du scooter et elle dit :  » Ah les cons ». C’est une séquence brute, même l’image est brute, elle est différente des autres, dans la couleur… J’aime beaucoup aussi la scène du métro. Je n’ai évidemment demandé aucune autorisation. Anaïs irradie de toute sa fraîcheur… à côté les gens sont comme momifiés.

     

    Deux ans de tournage, c’est très long, comment l’expliquer ?

    Cela s’explique parce que je ne pourrais pas faire les choses autrement. Si l’on veut aller au cœur d’une histoire, de quelqu’un, la moindre des choses, c’est le temps. Ce n’est pas possible d’explorer, un univers, une personne, sans temps. Sinon, c’est du reportage.

     

    Qu’en a t-il été du montage ?

    Deux mois de montage avec la monteuse Solveig Risacher. On a travaillé main dans la main, en Bretagne dans une petite maison louée par Quark Productions, dans la nature, à la campagne. C’est une fée, qui a beaucoup d’intuition, qui a réussi un montage d’une grande subtilité. Solveig a participé pour beaucoup à ce qu’est le film.

     

    C’est votre premier long documentaire. Aviez-vous cette envie en vous depuis longtemps ?

    Depuis que j’ai 15 ans. J’ai retrouvé des dossiers, avec des projets de films sur un homme en prison, Claude Lucas, un gangster philosophe… Et puis, j’ai été plongée dans la brutalité de la vie, très jeune, je n’ai jamais été protégée de rien. J’ai passé une partie de ma vie à vivre mes expériences sans filet. J’ai vécu dans la rue, je suis partie suivre la route de Jack Kerouac qui était mon héros, j’ai vécu avec les Amérindiens. J’ai aussi travaillé à 19 ans à Canal+… Tout a été une histoire de rencontres et d’expériences… Mais après toutes ces années, arrive le moment de se dire : qu’est-ce qu’on fait de tout ça ? A l’aube de mes 40 ans, c’était de l’ordre du vital de filmer.

     

    L’histoire du film est doublement lumineuse. Il y a bien sûr, le personnage d’Anaïs qui irradie sous la lumière de votre caméra. Mais il y a aussi Anaïs qui vous révèle comme réalisatrice…

    C’est vraiment une histoire de rencontre extraordinaire. Cette rencontre m’a confortée dans ce que je cherchais. Cela me permet d’être encore plus ce que je suis. Je ne pourrais pas faire autre chose que filmer le réel avec mon propre regard. J’ai trouvé mon équilibre, tirer l’aspect lumineux de l’humain. Cela a agrandi mon champ de liberté. D’un seul coup, le champ des possibles s’ouvre encore plus.

     

    Le film et son succès ont-ils changé votre vie ?

    Non, j’ai créé mon Eden, j’ai ma vie très simple, très humble, un peu sauvage, solitaire en Bretagne. Quand je reviens à Paris, je suis projetée dans la violence des villes.

     

    Quel sens donnez-vous au film ?

    J’ai une véritable envie d’aller dans les prisons, dans les lycées, de transmettre qu’Anaïs, cette jeune femme qui a une vie modeste, qui ne peut compter que sur elle-même, est la preuve vivante qu’on a un potentiel humain incroyable. Elle ne laisse pas ce potentiel en jachère et met toutes forces pour aller au bout de son combat. Elle ne se soumet pas, cette quête de liberté est fondamentale pour être en accord avec soi-même.

     

    Avez-vous imaginé dans vos moments les plus optimistes, cette formidable trajectoire du film ?

    Je n’ai jamais pensé à demain. Parfois en montage, j’étais effrayée, je disais à Solveig, tu crois que les gens vont être touchés par ce que je raconte. J’étais tétanisée à l’idée que les gens qui allaient assister à l’avant-première à Saint-Malo ne comprennent pas tout ce que j’avais mis dans le film. Quand il y a eu la diffusion sur TV Rennes, je me suis dit : c’est fini, tout ça pour ça ! C’est quelque chose que je me suis dit souvent dans la vie…  Et après, il y a eu cette espèce de vague déferlante, c’était incroyable ! Les vues sur le net qui n’ont cessé d’augmenter…  Je veux préciser que pendant toute cette expérience, j’ai été extrêmement soutenue par Juliette Guignon et Patrick Winocour de Quark Productions. Il n’y avait pas d’argent mais humainement, dans le regard porté sur le monde et les êtres, on était très cohérents.

     

    Quelle est la prochaine étape du film ?

    Il est traduit en anglais par un Ecossais qui a été très ému par Anaïs, et qui veut projeter le film lors d’un festival autour de la gastronomie qu’il organise en mars à Edimbourg, auquel sera invité Olivier Roellinger.

     

    Vous continuez à vous voir avec Anaïs ?

    Oui, bien sur. On a dîné ensemble récemment à Paris. On a beaucoup ri. Je lui ai dit : tu te rappelles quand je suis venue te voir dans les champs, que je t’ai annoncé vouloir faire le film. Et que tu ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait avoir d’intéressant !…  Elle m’a raconté que dans le métro, plusieurs personnes l’avaient reconnue ! Elle n’en revient pas. Elle est très heureuse de ce que le succès médiatique lui a apporté mais elle veut continuer sa vie modeste, simple et à s’occuper de ses plantes.

     

    Image à la une de l’article : Marion (à droite) avec Anaïs lors de l’avant-première du film à Saint-Malo – Vendredi 11 avril 2014 au théâtre Chateaubriand.

    © Aurélie Haberey

     

     

    [youtube id= »720Hq81iP5k » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Quark Productions

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Tisanes d’Anaïs

     

     

     

  • E=MC215 | Quand le Street Art et la science entrent en collision

    E=MC215 | Quand le Street Art et la science entrent en collision

     

    Les 15, 16 et 17 juillet derniers, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) ouvrait ses portes au public, afin de faire découvrir des oeuvres du street artist C215, qui transformait en galerie d’art géante le village scientifique de Saclay, dans l’Essonne.

    C’est à l’instigation de Jean-Luc Sida, chercheur au CEA, que ce partenariat entre art et science était proposé à l’artiste deux ans plus tôt.  Dans un premier temps réticent, C215 accepte finalement la proposition, et investit les lieux, armé de ses pochoirs et bombes de peinture.

    C’est au même moment que le CEA, désireux de se débarrasser de cette image de centre de recherche nucléaire, décide se rebaptiser Centre aux Energies Alternatives.

    Vingt-cinq oeuvres sont aujourd’hui réparties sur tout le site, tant en intérieur qu’en extérieur. Pour C215, connu principalement pour ses portraits hauts en couleur, le choix de peindre les visages de personnalités qui ont marqué l’histoire de la recherche scientifique paraissait évident. On retrouve donc les portraits d’Albert Einstein, Pierre et Marie Curie, Erwin Schrödinger, Henri Becquerel, mais aussi des personnages de fiction célèbres tels que R2D2, ou encore des personnalités comme David Bowie ou le Commandant Cousteau.

    Face au succès rencontré par l’exposition E=MC215 en juillet dernier, à noter que le CEA ouvrira de nouveau ses portes au public en octobre. Et à suivre ensuite au début de l’année 2015 une exposition transversale au CNAM ainsi qu’au Musée des Arts et Métiers, afin de présenter une certaine vision de la recherche, avec la présentation mise en scène de divers objets scientifiques d’un autre temps.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] C215 Officiel

     

     

     

  • Man Ray | Trois-cents oeuvres exposées à la villa Manin (Provincia di Udine)

     

     

    Plus de trois cents oeuvres de Man Ray sont exposées à la Villa Manin depuis le 13 septembre 2014, et ce jusqu’au 11 janvier 2015, dans le cadre d’une grande rétrospective consacrée à un des créateurs majeurs du 20ème Siècle. Cette exposition balaie les grandes passions de l’artiste américain, naturalisé Français, de la peinture, son premier amour, à la photographie, en passant par le cinéma. Man Ray, chercheur visionnaire et grand explorateur, aura associé son nom à diverses techniques photographiques telles que le photogramme ou encore la solarisation. Ami de Duchamp, Breton, Dalì et Picasso, pour ne citer que les plus célèbres, Man Ray aura sûrement été un des personnages les plus influents de l’histoire de l’art.

     

    Villa Manin, Passariano, Codroipo, Provincia di Udine

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Man Ray Trust

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Villa Manin

     

     

  • Banksy | Au secours du Broad Plain Boys’ Club !

    Banksy | Au secours du Broad Plain Boys’ Club !

     

    A Bristol, une oeuvre du street artist Banksy sauve un cercle culturel pour garçons de la fermeture. Mobile Lovers, peint sur une paroi en bois d’une des pièces du club, représente deux amants dont l’étreinte se trouve perturbée par la consultation intempestive de leurs téléphones portables. En juin, cette oeuvre avait dû être enlevée de son support originel, afin d’éviter d’éventuels actes de vandalisme. Banksy avait alors décidé de faire don de Mobile Lovers au Broad Plain Boys’ Club. Dans une lettre adressée à Dennis Stinchcombe, le propriétaire des lieux, afin d’expliquer les raisons ayant pu justifier ce don, Banksy déclare « être très admiratif du travail accompli par le club, et qu’il serait fantastique que la vente de cette peinture puisse aider à le sauver ».

    C’est chose faite aujourd’hui, la vente de Mobile Lovers ayant rapporté plus de 500.000 Euros. Pour remercier l’artiste d’avoir sauvé cette institution vieille de 120 ans, les membres du club ont décidé de décorer eux-mêmes un autre mur, en y apposant l’inscription « Merci Banksy. »

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Mobile Lovers

     

     

     

  • Pier Paolo Pasolini | La disparition des Lucioles

    Pier Paolo Pasolini | La disparition des Lucioles

     

    Neuf mois avant son assassinat, survenu le 1er novembre 1975, Pier Paolo Pasolini publie l’article « La disparition des Lucioles » dans le Corriere.

    Ce texte désormais célèbre trouve écho à la lettre à son ami Franco Farolfi, du groupe littéraire Eredi, formé quand il vivait à Bologne 25 ans plus tôt : « Au début des années 60, à cause de la pollution atmosphérique, et surtout à la campagne, à cause de la pollution de l’eau (fleuves d’azur et canaux limpides), les lucioles ont commencé à disparaître. Cela a été un phénomène foudroyant et fulgurant. Après quelques années, il n’y avait plus de lucioles. (Aujourd’hui, c’est un souvenir quelque peu poignant du passé : un homme de naguère qui a un tel souvenir ne peut se retrouver jeune dans les nouveaux jeunes, et ne peut donc plus avoir les beaux regrets d’autrefois). Ce « quelque chose » qui est intervenu il y a une dizaine d’années, nous l’appellerons donc la « disparition des lucioles ».

    Quand on relit ce texte fondateur de la culture sociale, esthétique et politique de l’Italie des années 70, les Lucioles, chères au cinéaste italien, y symbolisent les derniers résistants à l’égarement de notre société moderne, éclairant le monde tels des veilleurs de nuit. Les lucioles disparaitront bientôt, avec les derniers scintillements d’une civilisation, celle d’une culture qui, partout en Europe, allait être dévorée par la société du spectacle.

    Durant les travaux d’agrandissement du lieu d’exception qui l’accueille habituellement en Avignon, La Collection Lambert, constituée de 556 oeuvres d’art contemporain léguées par Yvon Lambert à l’Etat français, investit l’ancienne prison Sainte-Anne. Dans ce lieu patrimonial datant de la fin du XVIIIe siècle, situé derrière le Palais des Papes, des oeuvres issues de la collection privée d’Enea Righi prennent place dans les couloirs, les cellules, les cours… Il y est question d’enfermement, bien sûr, mais aussi du temps qui passe, de la solitude et de l’amour !

    Le texte de Pasolini imprégne le cheminement du visiteur, pas après pas, si bien que l’exposition se vit comme une expérience sensible dans laquelle les lieux si chargés de mémoire et les oeuvres s’imbriquent parfaitement. Pour que le dialogue attendu entre les œuvres et le bâtiment ait du sens, le parti pris a été de laisser en l’état la Prison Sainte-Anne. Exposée dans sa cellule, chaque oeuvre deviendra ainsi luciole, élément poétique à la douce lumière résistante, offrant au spectateur la possibilité d’un nouveau champ d’expérimentation !

    Ce grand projet est complété d’une riche programmation culturelle. Vidéo projections, lectures, performances ou rencontres autour de l’histoire du lieu et de l’exposition, seront organisées pendant toute la durée de l’exposition, ainsi que des projets pédagogiques avec les scolaires, mais aussi les associations travaillant en milieu pénitentiaire.

    A noter : La Collection Lambert, en partenariat avec la section cinéma du lycée Mistral, propose une balade numérique, « Le Parcours des Lucioles ». Les quinze arrêts du parcours, matérialisés chacun par un QRcode, proposent des contenus historiques sonores ainsi que de courtes vidéos sur le thème de l’enfermement.

    Document disponible à l’Office de tourisme.

    Du samedi 17 mai au mardi 25 novembre. En mai et juin : du mardi au dimanche de 11h à 18h. En juillet, août et septembre : tous les jours de 11h à 19h. En octobre et novembre : tous les jours de 11h à 18h.

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Collection Lambert

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Avignon Tourisme

     

     

     

  • Etienne de Crécy | Back dans les bacs

    Etienne de Crécy | Back dans les bacs

     

    En 1996 sortait dans les bacs le premier volet des compilations Superdiscount, un des quelques albums fondateurs de la French Touch, réunissant à l’époque la crème des producteurs français les plus en vue : Etienne de Crécy, Air, Alex Gopher, La Chatte Rouge, Mooloodjee… Le morceau Prix Choc deviendra rapidement l’hymne de cette génération de surdoués qui marquera l’histoire de la House.

    Huit ans plus tard, Superdiscount 2 remet le couvert, avec toujours les pointures du moment : Etienne de Crécy, Philippe Zdar, Alex Gopher, Boombass, l’autre moitié de Cassius… Fast Track, tiré de cette compilation, est probablement un des morceaux d’Etienne de Crécy les plus joués en club à ce jour.

    Etienne de Crécy revient aujourd’hui avec le troisième volet, Superdiscount 3. Un premier extrait de cette nouvelle compilation, Night (Cut The Crap), est déjà en écoute libre sur sa page Soundcloud depuis un mois, et disponible sur iTunes.

     

    [youtube id= »pnp92P7X69M » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    On y retrouve toutes les bonnes vieilles recettes d’Etienne de Crécy… Grosse basse acide, synthés qui brillent, boite à rythme old school.

    Quelques jours après son passage à Rock En Scène le 22 août, Etienne de Crécy dévoilait un nouveau teaser, « Hastag My Ass », assorti d’une application qui permet aux membres du réseau social Instagram de créer leur propre clip personnalisé avec les photos présentes sur leur page. Ainsi, en trois clics et quelques secondes, vos photos sont triées, sélectionnées et intégrées au design des pochettes vinyles du vidéo-clip, et, si vous le désirez, selon l’ordre que vous choisissez en ajoutant le hashtag #superdiscount à vos photos préférées. Vous aurez ensuite le plaisir de découvrir votre vidéo perso sur la page YouTube de l’album Superdiscount 3.

     

    [youtube id= »hc0S9Qg9Imc » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hashtag My Ass

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Etienne de Crécy Officiel