Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Ok Go : en apesanteur

     

     

    Le groupe de rock américain OK Go, reconnu pour l’originalité de ses vidéos, nous revient avec son dernier clip, « Upside Down & Inside Out », qui présente la particularité d’avoir été entièrement tourné en apesanteur dans un avion Zero G de la compagnie russe S7 Airlines.

    Réalisé par Trish Sie, la soeur du leader du groupe Damian Kulash Jr, ce clip met en scène les musiciens dans une chorégraphie étonnante et colorée.

    Pour simuler cet état d’apesanteur, l’avion Zero G doit effectuer un vol parabolique de 27 secondes maximum. La réalisation de ce clip d’environ trois minutes aura donc nécessité huit vols paraboliques successifs. Entre chaque session d’apesanteur, l’équipe disposait de cinq minutes pour préparer la scène suivante, avant que l’avion n’entame son nouveau vol parabolique. On distingue d’ailleurs dans le clip les coupures entre les scènes, à 0:46, 1:06, 1:27, 1:48, 2:09, 2:30, et 2:50.

    Pour découvrir tous les détails de cette expérience étonnante, c’est ici.

     

    Le Clip…

    [youtube id= »AotDqbCXJes » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    Le Making-Of…

    [youtube id= »aRhchsKmoPg » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

    A noter que Damian Kulash Jr a rendu un hommage émouvant aux victimes du Bataclan sur son compte Soundcloud, avec son titre « Bataclan »…

     

     

     

     

  • Les Boloss des Belles Lettres : Le Père Goriot #BDBL

     

     

    « Le Père Goriot » # Honoré de Balzac

    Jean Rochefort interprète une oeuvre du patrimoine littéraire classique présentée de façon décomplexée et enthousiaste dans un langage très vivant.

    Pour retrouver Les Boloss des Belles Lettres, yo man, ben c’est ici !

     

     

     

  • Mikkel Laumann : « Para-Noir »

     

     

    Photographer & Retouch: Mikkel Laumann (@_mlaumann or http://www.mlaumann.com)
    Model: Cecilie Häggkvist (@sinners_choice_)

     

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  • Daido Moriyama | Printing Show

     

     

    « À La Carte » : vendredi 5 février de 16h à 22h
    Tarif Unique : 60€. Réservation  ici

    En 1974, Daido Moriyama réalise à Tokyo son premier atelier participatif de fabrication de livre qu’il intitule « Printing Show ». Dans le cadre de l’exposition « Daido Tokyo » à la Fondation Cartier, les Soirées Nomades en organise la cinquième édition sous le titre « À La Carte ».

    Performance éphémère, le « Printing Show » offre au visiteur l’expérience de réaliser son propre livre : chacun est invité à sélectionner 40 images parmi les 60 proposées par Daido Moriyama et en définit l’ordre afin de créer son exemplaire unique. Sur place, les pages sont imprimées et assemblées avec une couverture sérigraphiée ; le livre est ensuite signé par l’artiste dans l’effervescence d’un atelier animé par le bruit des photocopieurs en marche.

    « Lorsque je signe les livres, je regarde la première page et je me dis : Ah, cette personne a choisi cette image ! J’ai l’impression de connaître ses goûts et son caractère sans pourtant ne rien savoir de son quotidien ou de son travail. […] J’aime beaucoup cette idée. Je pense qu’il existe, grâce à la photographie, un moment de communication avec celui ou celle qui se tient devant moi à ce moment là. » (Daido Moriyama)

    © Daido Moriyama Photo Foundation

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daido Moriyama Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daido Moriyama @ Polka Galerie

     

     

     

  • Jack Broadbent : Incredible Slide Guitar

     

     

    Un incroyable chorus de slide guitar dans le Red Light District à Amsterdam.

    Et le guitariste en question s’appelle Jack Broadbent.

    Cette video a été visionnée par plus de deux millions de personnes, et partagée sur la page facebook de Canned Heat, rien que ça…

    Son nouvel album est disponible ici.

    Images capturées par Bashar Dawoody.

    A découvrir…

     

     

  • The Doors | Soundstage New York 1969 (Part 1)

     

     

    Une tranche essentielle de l’histoire du rock que cette performance live des Doors aux WNET-PBS TV Studios, à New York, les 28 et 29 avril 1969. Il s’agit en fait d’un extrait des « Soundstage Performances 1967-1969 » compilant trois showcases live du groupe, de Toronto (1967) à New York (1969), en passant par le Danemark (1968).

     

    Les Doors ne s’étaient plus produits ensemble depuis le concert calamiteux de Miami le 1er mars 1969, et la condamnation de Jim Morrison pour comportement indécent et outrage aux bonnes moeurs, qui conduira à l’annulation des concerts de la tournée américaine du groupe jusqu’en juillet de cette même année.

    Ce 28 avril 1969, Jim Morrison apparait donc barbu, sans son célèbre pantalon en cuir, éprouvé par ses démêlés avec la justice. Ce qui n’empêchera pas Les Doors de nous livrer ce jour-là une performance exceptionnelle, adaptant les quatre morceaux joués à la théâtralité, à la présence scénique énorme et à l’imprévisibilité d’un Morrison qui donne le meilleur de lui-même.

    Le lendemain de cette performance, le groupe donnera une interview exclusive à la chaine PBS. C’est à cette occasion que Jim Morrison se livrera à une prédiction étonnante préfigurant l’avenir de la musique dans les vingt ans qui suivront cet évènement : « I can envision one person, with tapes and electronic set-ups, singing or speaking, and using machines. (Je peux voir une personne, avec des bandes électromagnétiques et des configurations électroniques, chantant ou parlant et utilisant des machines) ».

    Suite à ce TV Show, les Doors ressentiront de nouveau l’envie de se produire sur scène, et entreront dans ce qui sera probablement l’une des périodes les plus créatives qu’ils aient connues, avec des concerts qui rentreront dans les annales, en constituant le matériel à leur nouvel opus live, « Absolutely Live », ainsi que l’enregistrement de l’album « Morrison Hotel » qui marquera le retour du groupe au tout premier plan.

     

    The Doors⎥ Soundstage New York 1969 (Part 1)
    Live of 28 – 29th April 1969, WNET-PBS TV Studios, New York.

    Track List :

    1) Tell All The People
    2) Alabama Song
    3) Back Door Man
    4) Wishful Sinful

     

     

    [youtube id= »L_qOXEAet2I » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Jean Rochefort nous raconte Le Petit Prince

     

     

    « C’est un beau gosse aviateur qui se crashe dans le désert torride du Sahara. Il essaye de faire son MacGyver avec trois allumettes et un rouleau de PQ pour réparer sa carlingue, mais ça ne marche pas du tout ! Alors il tape la pose comme un boloss, et le lendemain, un p’tit keum lui dit tout de go : Dessine moi un mouton, gros ! »

     

    Ca y est, Jean Roch récidive… Neuf mois après nous avoir conté à sa manière l’histoire de « Madame Bovary », Jean Rochefort s’attaque maintenant au « Petit Prince » d’Antoine Saint-Exupéry. Ce qui ne devait être à l’origine qu’un one-shot de trois minutes produit dans le cadre du blog « Les boloss des Belles Lettres » de Quentin Leclerc et Michel Pimpant revient désormais sur base régulière.

    Jean Rochefort va ainsi revisiter les grands classiques de la littérature en moins de trois minutes, avec des mots utilisés par la nouvelle génération, chaque jeudi à 20h35 à partir du 21 janvier sur France 5. Il ouvre donc le bal par « Le Petit Prince » en avant première le 15 janvier. « L’Odyssée » d’Homère, « Le Cid » de Pierre Corneille et « Les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos sont également au programme.

    Maintenant, fais nétour ça à toute ta mifa et aux zouz ou keum que tu kiff pour chopper et kiss sur vos seufs…

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Boloss des Belles Lettres

     

     

     

  • Les Cabarets de Montmartre en 1909

     

     

    En 1789 est décidée la création des boulevards extérieurs le long de l’enceinte de Paris, séparée de ses faubourgs jusqu’en 1860 par les barrières d’octroi. De multiples cabarets et guinguettes fleurissent alors le long de ces barrières, et notamment entre celles des Martyrs et de Montmartre, dans lesquels on boit le vin de Montmartre au pied de sa Butte. Devenues Boulevard de Clichy ou Boulevard de Rochechouart, ces artères très passantes voient pousser à la fin du 19ème siècle des constructions nouvelles qui remplacent les anciennes guinguettes. Ces établissements affichent souvent des décors étonnants, destinés à attirer le promeneur ou le noceur en goguette. La plupart de ces cabarets n’existent plus aujourd’hui. Quant aux survivants de cette époque révolue, ils ont vu disparaitre depuis longtemps leurs exubérantes façades. En 1909, l’Agence Rol en immortalisait heureusement certaines…

    Source : John d’Orbigny Immobilier / Gallica / BNF

     

     

     

    Dans l’ordre d’apparition du diaporama :

     

    Le Moulin Rouge (82 Bd de Clichy – 1909) : Le Moulin-Rouge est un cabaret fondé en 1889 par Joseph Oller et Charles Zidler. Il est situé sur le boulevard de Clichy, au pied de la butte Montmartre. Le Moulin-Rouge est détruit lors d’un incendie le 27 février 1915. Ce n’est qu’en 1921 que les travaux de reconstruction du Moulin-Rouge débuteront.

    Les Quat’ Z’-Arts (62 Bd de Clichy – 1909) : Fondé vers 1893, le cabaret inaugura en ses lieux « Le Mur » qui consistait en un panneau situé dans l’enceinte et ouvert à toutes formes d’expression graphiques. La liberté de ton y était totale. Par la suite, le cabaret des Quat’z’Arts publia un journal illustré hebdomadaire à partir du 6 février 1897 intitulé « Les Quat’z’Arts Journal ».

    Le Trianon (80 Bd de Rochechouart – 1909) : bâti en 1894 à l’emplacement du jardin de l’Élysée-Montmartre, « Le Trianon-Concert », premier nom de cette salle de spectacles, accueille dès l’année suivante de célèbres artistes comme Mistinguett, La Goulue, Grille d’égout, Valentin le Désossé. Mais en 1900, un incendie détruit la salle et une partie des dépendances de l’Élysée-Montmartre. L’architecte Joseph Cassien-Bernard entreprend la reconstruction de l’établissement qui est inauguré fin 1902 sous le nom de Trianon-Théâtre, puis Trianon. En 1908, le Trianon devient une succursale de l’Opéra-Comique spécialisée dans l’opérette.

    Le Néant (34 Bd de Clichy – 1909) : Le Cabaret du Néant fondé en 1892 par Dorville se situait au 34 boulevard de Clichy. Il avait la particularité d’avoir des cercueils en guise de tables et un éclairage venant de bougies enfoncées dans des crânes.

    Le Moulin de la Galette (Façade sur la Rue Lepic depuis la Rue Tholozée – 1909) : Le Moulin de la Galette est constitué de deux moulins : le « Blute-Fin » et le « Radet ». Il est l’un des derniers témoins de l’ancienne Butte Montmartre, autrefois hérissée de moulins utilisés pour presser le raisin et moudre le grain. Le Moulin de la Galette (ex Blute-Fin) a été transformé en guinguette en 1870.

    La Cigale (120 Bd de Rochechouart – 1909) : La salle de café-concert a été construite en 1887 à l’emplacement du « Bal de la Boule Noire » (édifié en 1822). D’une capacité d’environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 et accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu, ou Max Linder. Après la Première Guerre Mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s’installe au sous-sol de l’établissement en 1924. Mais le caf’-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé « La Fourmi ». Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma, un moment spécialisée dans les films de Kung-Fu, puis dans les films classés X. En 1987, la Cigale est réouverte pour des concerts…

    La Lune Rousse (36 Bd de Clichy – 1909) : « Le Logiz de la Lune Rousse », plus connu sous son nom abrégé « La Lune Rousse », est un cabaret fondé en novembre 1904 et disparu en 1964. Ouvert au 36, boulevard de Clichy, il est ensuite transféré en 1914 au 58 Rue Pigalle, à l’emplacement du « Tréteau de Tabarin ». Lorsqu’il ferme définitivement ses portes en 1964, il avait été transféré au 58 Rue Victor Massé. À sa première adresse, boulevard de Clichy, se trouve aujourd’hui le « Théâtre de Dix Heures ».

    Le Cabaret Bruant (84 Bd de Rochechouart – 1909) : Le 84 Boulevard de Rochechouart a une longue histoire montmartroise, dominée par la figure d’Aristide Bruant. C’est là que Rodolphe Salis ouvrit en 1881 un cabaret dans un ancien bureau de poste. Il le baptisa « le Chat Noir ». En 1885, quand le cabaret est transféré au 12 Rue de Laval (aujourd’hui Rue Victor Massé), Bruant achète le local et le baptise : « le Mirliton ». Le Mirliton survit sous le nom de « Cabaret Bruant » jusqu’en 1958.

    Les cabarets jumeaux « Le Ciel » et « L’Enfer » (53 Bd de Clichy – 1909) : Considérés comme les pionniers des cafés-cabarets à thème, ils furent ouverts en 1896 par Antonin, le créateur du « Cabaret du Néant ». Le cabaret avait en fait deux entrées, l’une peinte en bleu et blanc menait au paradis, l’autre en rouge et noir conduisait à l’enfer ! Ils furent détruits après-guerre, vers 1952. Un supermarché a été construit à leur emplacement.

    Le Lapin Agile (22 Rue des Saules – 1909) : « Au Lapin Agile » est un cabaret situé sur la butte Montmartre. Le bâtiment date de 1795. L’année 1903 verra arriver Frédéric Gérard (photo), dit « Le Père Frédé », grâce à qui le Lapin Agile deviendra un lieu incontournable de la bohème artistique montmartroise.

    Le Cabaret des Truands (100 Bd de Clichy – 1909) : Cette salle, ouverte en 1905, connaîtra de nombreuses enseignes avant de devenir le « Théâtre des Deux-Ânes » en octobre 1921. La salle, inoccupée en 1916, est démolie et reconstruite en 1920 pour accueillir le « Théâtre des Deux-Ânes » quelques mois plus tard.

    La Boîte à Fursy (58 Rue Pigalle – 1909) : Cabaret artistique, fondé en 1899 par le chansonnier Fursy. Directeur du « Tréteau de Tabarin » (au 58 Rue Pigalle), Fursy fonda son propre cabaret, « La Boîte à Fursy », dans l’ancien « Hôtel du Chat-Noir », rue Victor Massé (1899), puis le transféra au 58 Rue Pigalle.

    Le Chat Noir (68 Bd de Clichy – 1909) : « Le Chat Noir » était un célèbre cabaret de Montmartre, fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis. Deux ans après la mort de Rodolphe Salis survenue en 1897, le cabaret est racheté par le chansonnier montmartrois Henri Dreyfus dit « Fursy » et rebaptisé « La Boîte à Fursy ». Situé au pied de la butte Montmartre au 68 boulevard de Clichy dans le 18ème arrondissement de Paris, « Le Cabaret du Chat-Noir » fut l’un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème de cette fin du XIXe siècle.

    Élysée Montmartre (72 Bd de Rochechouart – 1909) : Il est attesté que depuis 1807, un bal existait à cet endroit. Vers 1870, l’établissement se composait de trois corps de bâtiment et d’un vaste jardin. Dans les années 1885-1890, les lieux voient s’y produire des artistes aux noms étranges : La Goulue, Valentin le Désossé, Grille d’Egout, … En 1894, un nouveau propriétaire modifia les lieux de fond en comble. Le jardin fut supprimé pour faire place au « Trianon-Concert ». Un premier incendie détruisit l’Elysée-Montmartre en février 1900. Il fut reconstruit, et intègra des décorations Art Nouveau. En 2011, un second incendie détruisait de nouveau L’Élysée Montmartre, et rendit sa salle inutilisable. Elle fait l’objet de travaux de rénovation depuis 2014. La réouverture de l’établissement est prévue cette année.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les répertoires thématiques de l’Agence Rol

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’Agence Rol @ Portail de la Photographie

     

     

     

  • TheYellowBeats, à l’âge de raison

     

     

    Le 1er décembre 2015 sortait le dernier opus de TheYellowBeats, « Exotica », que nous attendions avec impatience, tant ses productions précédentes laissaient augurer encore bien des directions musicales à explorer. Et à l’écoute de ce nouvel album, force est de constater que le résultat est au-delà de nos espérances.

     

    « Exotica », c’est une invitation au voyage. Et pour cause, cet album est le fruit d’un séjour initiatique de plusieurs mois à Montréal. A son écoute, on sillonne la ville, on déambule, on descend l’Avenue du Parc, la Rue de Bleury, vers le Saint-Laurent… Et surtout, on fait de belles rencontres… On se laisse juste guider par le rythme de la cité et par les beats du maestro. Les nappes de clavier sont omniprésentes, en arrière-plan, créant une ambiance feutrée, ouatée, comme à travers la vitre de la voiture, les voix de la mutine Emilie McAll et de Griot s’entremêlent joliment avec le sax tenor de la belle Beth, tout cela soutenu par la basse ronde et néanmoins puissante de Shaun Ryan.

    Avec « Exotica », TheYellowBeats a indéniablement encore franchi un cap déterminant, en intégrant dans sa musique de coeur, le hip-hop, les multiples influences de la bouillonnante scène alternative soul et jazz de Montréal. Il en résulte un album magnifiquement produit, très abouti, tout en finesse et en subtilité.

    Pour cet opus, TheYellowBeats se met donc en retrait, caché derrière ses machines, pour laisser la part belle à de nombreuses collaborations, de l’immense Griot (Louis Aka Trudel), « Back To Reality », au flow implacable et à la spiritualité débordante, à l’envoutante Émilie McAll Pinard, en passant par l’époustouflante Beth McKenna, le très talentueux Gabriel Vinuela-Pelletier, l’incommensurable Shaun Ryan, sans oublier l’excellentissime Abiyshai Yisrael aka Odd Man Black, le frangin Aymeric Alias, et bien-sûr l’indéfectible partner Jean-Baptiste Beltra, aka TheNotch.

    En substance, encore une jolie pépite pour égailler notre hiver…

    A découvrir le track « Beat Around The Bush », extrait de l’album, en live au Bleury-Bar à Vinyle, dans le cadre de la soirée de lancement de l’album à Montréal.

    Et pour télécharger « Exotica » sans plus attendre, c’est ici !

    TheYellowBeats remercie Le Bleury-Bar à Vinyle, Urban Science, Laurine Haddock, XS Music, Instant City.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats.com

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] TheYellowBeats Soundcloud

     

     

     

  • Chiharu Shiota à la Biennale de Venise

     

     

    Le pavillon du Japon investi par Chiharu Shiota a été un des hits de la Biennale de Venise cette année.

    Des milliers de clés suspendues à des fils rouges tissent une grotte arachnéenne dans le pavillon japonais, au milieu duquel flottent deux barques.

    Une installation immersive et poétique !

    Le travail de Chiharu Shiota se caractérise par un mélange de performances artistiques (art performance) et d’installations spectaculaires pour lesquelles elle utilise en les accumulant de vieux objets comme des lits, des châssis de fenêtre, des chaussures ou encore des valises. Elle explore ainsi les relations entre passé et présent. À cela s’ajoute parfois une dimension onirique par le tissage de véritables toiles d’araignées complexes et impénétrables, généralement en cordelette noire, parfois aussi rouge. La simplicité des matériaux rend d’autant plus fort l’impact des œuvres. Ses principales influences sont Christian BoltanskiAnnette Messager et William Kentridge.