Étiquette : Matthew McConaughey

  • La Sortie DVD du Mois : Interstellar (S.F. – 2014)

     

    La Terre se meurt. Seule solution : trouver une autre planète sur laquelle fonder une nouvelle humanité. Aux commandes : Matthew MacConaughey (Oscar du meilleur rôle pour « Dallas Buyer’s Club » la même année), Anne Hathaway (qui ne sera pas en Prada) et Jessica Chastain (très remarquée pour son rôle dans « Zero Dark Thrity » retraçant l’arrestation de Ben Laden).

    Le projet du film « Interstellar » avait été initié par Steven Spielberg en 2006, abandonné, puis finalement repris six ans plus tard par Christopher Nolan (« Inception », « Batman 3 », « Insomnia », « Memento » et « Man of Steel »), une pointure en matière de films spectaculaires. C’est le physicien américain Kip Thorne, un des plus grands experts de la théorie de la relativité, qui sert de caution au scénario. Ses sujets de prédilection : le temps, l’espace et la gravité. Et plus précisément : les trous noirs, les trous de ver et les ondes gravitationnelles. Le tournage a eu lieu au Canada et en Islande, pays lunaire des origines.

    Avec « Interstellar », on se pose la question suivante : peut-on voyager dans le temps à travers un « trou de ver », comme à travers un vortex ou une machine à remonter le temps ? Peut-on relier deux régions distinctes de l’espace-temps ? Cooper, projeté dans l’avenir, pourra-t-il retourner dans le passé, en utilisant le passage dans un trou de ver, pour délivrer un message à sa fille, et ainsi sauver l’humanité toute entière ?

    « Interstellar » est aussi un hommage rendu au courage des astronautes qui partent explorer l’espace sans garantie de retour, laissant derrière eux leurs familles si précieuses. Il renoue avec un genre oublié depuis « Apollo 13 » en 1995, et qu’on a eu plaisir à retrouver avec« Gravity » en 2013. Il y est question de la mort, de l’oubli, du deuil et de la passion, de la vocation, mais aussi de la folie des hommes, incapables de gérer le capital-planète de notre incomparable Terre.

    Avec plus de neuf millions d’entrées dans le monde, et 75 % de critiques positives, « Interstellar » aura rapporté à ses producteurs depuis sa sortie en novembre 2014 environ 675 millions de dollars.

    Le débat sur l’effet Doppler (aspect brillant ou sombre de la coquille de lumière autour de Saturne) ou sur la logique du scénario (retourner dans le passé sauver une humanité qui l’est puisqu’elle a un futur, ou parce que le temps est immuable) ne gâchent en rien le plaisir éprouvé pour ce voyage incroyable, bien au contraire. Qu’il est excitant de se poser toutes ces questions, de s’intéresser à toutes ces énigmes, et de nous plonger dans ces théories sans rien connaître de leurs équations mathématiques ! Pour l’anecdote, Kip Thorne et Stephen Hawkings (Une brève histoire du Temps) sont amis. Leurs théories sont dans l’ensemble assez proches, hormis sur la question de la perte ou non d’information dans les trous noirs.

    Top 10 des meilleurs films de l’année 2014 :

    ✓ Meilleurs effets spéciaux

    ✓ Meilleur film de science- fiction (Awards 2015)

    ✓ Meilleurs effets visuels

    ✓ Meilleurs décors

    ✓ Meilleur réalisateur

     

    [youtube id= »VaOijhK3CRU » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Interstellar 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook

     

     

  • Dallas Buyers Club (Drame – 2013)

     

     

    Le voilà, le film qui a volé la vedette au « Loup de Wall Street ». Quel dommage que ces deux-là soient sortis la même année. Ils méritaient tous deux un Oscar, et leurs rôles principaux respectifs également.

     

    Qu’est-ce qui fait la qualité de « Dallas Buyers Club » ? Son scénario, tout d’abord : il s’inspire de la véritable histoire de Ron Woodrof, un cowboy macho adepte de cocaïne, de sexe, d’alcool et de rodéo, qui découvre en 1985 qu’il est séropositif. Le film est un plaidoyer contre l’AZT, l’industrie pharmaceutique, le business de la maladie, les lobbies pour lesquels une vie n’est rien, comparée au billet vert et à l’hypocrisie des agences gouvernementales de surveillance et d’autorisation des médicaments. C’est aussi un film sur l’homophobie, l’apparition du sida dans les années 80, la difficulté à vivre son homosexualité, et ses conséquences sur les liens familiaux.

    Deuxième raison pour voir le film : les acteurs. Entre Matthew McConaughey qu’on avait oublié dans un coin, à tort visiblement, et Jared Leto qui crève l’écran dans le rôle de Rayon, c’est un pur régal. Du coup, on n’a qu’une envie : se précipiter sur leur filmographie, pour les voir et les revoir. Enfin, dernière raison : les critiques sont excellentes (4,4 / 5 sur Allociné). Le film a été tourné en 25 jours, pour 5 millions de dollars. Il a pourtant récolté pas moins de 37 récompenses. Avec son « Dallas Buyers Club », Jean-Marc Vallée (réalisateur de « Wild » sorti en janvier 2015) a décidément été bien inspiré…

     

    [youtube id= »koAXLkIs9H4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    Dallas Buyers Club 001

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Ciné Cinéma Facebook