Étiquette : L’Olympia

  • L’Impératrice, un succès fou

     

     

    L’Impératrice est à l’Olympia les 29 et 30 janvier, une salle mythique pour conclure une grande tournée, un an après l’album « Matahari » et à l’aube d’une succession de rendez-vous capitaux pour un groupe au succès foudroyant.

     

    En mars 2015, nous tombions raides-dingues du track edit « Vanille Fraise » de L’Impératrice, au point de les faire figurer régulièrement dans nos playlists depuis… Aujourd’hui, quasiment quatre ans plus tard, il faut bien reconnaître que nos petits parisiens ont fait un sacré bout de chemin depuis leurs débuts en 2012, et ces deux dates à l’Olympia concluent sept années bien remplies.

     

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    Alors, sans fausse pudeur, « faire l’Olympia », de surcroît deux soirs de suite, et à guichet fermé, excusez du peu, ça n’est pas rien pour un jeune groupe. La chanteuse de L’Impératrice, Flore Benguigui, en convient aisément : « On ressent un énorme stress… Pour les Français, c’est un peu la consécration de faire l’Olympia, alors c’est génial pour nous. Et surtout d’avoir rempli deux soirs de suite, c’est assez fou… »

     

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    Deux soirs archi-complets… L’Impératrice ne surfe pas simplement sur le succès de son premier album « Matahari », sorti il y a presque un an. Mais, encore plus sur des prestations scéniques époustouflantes, de la soul à paillettes, du disco-rock, tout ça dans une grande alchimie collective. Six membres à égalité dans le groupe, qu’il a fallu faire exister précisément.

     

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    « L’Impératrice, c’est un groupe qui est difficile à identifier, car justement, il est composé de six membres, et qu’aujourd’hui, il est beaucoup plus facile pour les médias d’axer leur message sur une personnalité, de parler de Juliette Armanet, d’Eddy de Preto ou d’Angèle… Mais ce groupe est bel et bien composé de six musiciens à part entière, qui composent ensemble, et non d’une chanteuse accompagnée de ses musiciens. » (Charles de Boisseguin, l’Impératrice)

     

    Et à L’Impératrice, la France ne suffit plus… Ils étaient au festival Eurosonic à Gröningen il y a quelques semaines, s’envoleront bientôt pour les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Allemagne, des territoires déjà conquis ces derniers mois lors d’une tournée au long cours. Et tout cela en s’amusant des différences culturelles et en s’inspirant de Sarah Bernhardt : « Le public français est un homme froid et capricieux quand le public américain est un adolescent optimiste et bienveillant. La différence, sans cliché, se fait ressentir, en fonction du pays, de sa culture, de la météo, de ce que les gens mangent, de la musique qu’ils écoutent… ».

     

    « L’Impératrice, c’est du classique, du jazz, du rock, du disco, mais L’Impératrice, ce n’est pas un groupe qui fait du disco. Dans ce sens, on n’est pas incompris, mais en tout cas, la définition est incomplète. » (Charles de Boisseguin, l’Impératrice)

     

    En attendant la réédition de leur album le mois prochain, aves des remixes et des duos, dont un très réussi avec Lomepal, L’Impératrice n’a qu’un but : réussir son Olympia. Et on peut leur faire confiance…

     

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  • Aretha Franklin, « Force et Grâce » à l’Olympia en 1968

     

     

    Ancien chroniqueur de jazz au Monde, Lucien Malson publiait le 8 mai 1968 une critique enjouée à l’issue d’un concert à l’Olympia de la légende de la soul, Aretha Franklin, décédée le 16 août.

     

    8 mai 1968. Que le jazz ait fécondé les variétés, qu’il ait eu avec elles des rejetons plus ou moins charmants, qu’il ait en tout cas modifié l’apparence de l’art populaire occidental, voilà ce dont on ne peut douter. D’autre part, ce grand séducteur voyage sous des noms nouveaux et, muni de faux papiers d’identité, va de New York à Londres et de Londres à Paris. Qu’est-ce donc que le « rhythm and blues » authentique, sinon une musique qui n’existe que pour le swing et ne vaut que par lui ?

    En ce domaine, les Noirs des Etats-Unis nous ont toujours paru difficilement imitables, non par le fait de quelque génie racial – à supposer qu’il soit concevable, celui-ci se trouverait aujourd’hui fort dilué – mais en raison des circonstances de leur vie. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si les talents de la plupart des chanteuses de couleur, depuis la guerre, éclosent dans les églises avant de s’épanouir dans les salles de concert. Cette expérience du rythme extatique, dès l’enfance, a marqué Fontello Bass, Mitty Collier, Byrdie Green, Etta James, Gloria Jones, Kitty Lester et, bien sûr, Aretha Franklin, que nous avons applaudie hier soir aux galas d’Europe 1.

     

    La voix puissante d’une Mahalia Jackson et un tempérament scénique remarquable

     

    Aretha Franklin, fille d’un pasteur baptiste, née à Memphis en 1942, s’est consacrée d’abord au gospel song et, pendant sept ans, jusqu’à la saison dernière, à toutes les formes de l’art vocal de divertissement chez Columbia. Désormais, Atlantic la révèle telle qu’elle est au plus profond d’elle-même : musicienne de jazz dans l’âme, et que la critique, outre océan, compare déjà – un peu hâtivement – à Ray Charles.

    La troupe d’Aretha Franklin, c’est vrai, s’apparente à celle de Charles. Elle apporte partout où elle passe un mélange réjouissant de chants et de danses, de musique et de spectacle. Pourtant, le groupement criard et assommant, qui assure la première partie, n’a rien à voir avec celui de son illustre confrère ni même avec l’ensemble de James Brown. Les douze musiciens jouent selon le vieux principe du « chacun pour soi et Dieu pour tous » et ne se rachètent qu’après l’entracte en accompagnant tout de même assez bien la chanteuse. Celle-ci a la voix puissante d’une Mahalia Jackson et un tempérament scénique remarquable. Sa très jeune sœur, Caroline Franklin, anime un aimable trio vocal qui tient ici le rôle des « Raelets ».

    Tant de force et tant de grâce alliées font merveille. Le public parisien a beaucoup aimé une Aretha Franklin qui se promet de revenir et nous donne ainsi l’espoir d’assister plus souvent à ces « soirées de la 125ème Rue », auxquelles nous restons très attachés.

     

    Source : Archive du journal « Le Monde » du 08 mai 1968

     

     

     

  • Aretha Franklin à l’Olympia en 1968

     

     

    C’est en 1968 qu’Aretha Franklin pose pour la première fois le pied en France (et en Europe) pour une tournée. Dans la foulée de sa signature chez Atlantic l’année précédente et de son premier tube mondial, « Respect », celle qu’on n’appelle pas encore la « Reine de la Soul » se produit à l’Olympia le 6 mai 1968, non loin d’un Quartier Latin déjà bouillonnant.

     

    Aretha Franklin bénéficie déjà d’un solide succès en France qui lui permet de remplir l’Olympia lors des deux concerts organisés le même jour, un lundi, le jour de «  Musicorama », les concerts organisés par Europe 1. Quelques semaines plus tard, sortira d’ailleurs l’album live « Aretha in Paris ».

     

    La chanteuse fait un triomphe en France

    La presse accueille avec enthousiasme ce premier concert parisien. Lucien Malson dans Le Monde salue « un mélange réjouissant de chants et de danses, de musique et de spectacle » et évoque « tant de force et tant de grâce alliées qui font merveille ». Kurt Mohr, la plume rythm & blues de Rock & Folk et grand passeur de la musique noire américaine en France, s’emballe : « Ce que nous avons entendu avec Aretha Franklin, ce n’est pas seulement l’une des plus grandes voix de ces cinquante dernières années, mais une artiste au sommet de sa forme. Ce n’est pas dans dix ou vingt ans qu’il faudra se réveiller pour la découvrir, mais maintenant ! ».

    Elle reviendra triompher à l’Olympia en 1971, et ce malgré une presse presque silencieuse. Elle avait déjà un public qui lui vouait un culte.

     

    Extrait du concert d’Aretha Franklin à l’Olympia le 21 juin 1971. Elle chante « Respect », accompagnée par trois choristes et l’orchestre King Pins sous la direction de King Custis (with courtesy of INA, Institut National de l’Audiovisuel)

     

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    Source : Thomas Snégaroff pour France Info

    Image à la Une : La chanteuse Aretha Franklin au Madison Square Garden à New-York, le 28 juin 1968. (Walter Iooss Jr / Hulton Archive / Getty Images)

     

     

     

  • Weezer fête ses 25 ans de carrière

     

     

    Avec 25 ans de carrière et 10 albums à son actif, la renommée de Weezer n’est plus à faire.

     

    Influencé par The Pixies et The Beach Boys, le groupe originaire de Los Angeles se fait remarquer avec un premier album éponyme, également connu sous le nom de « The Blue Album », qui s’inscrit dans la vague Post-Grunge du milieu des années 90.

    Au fil des années, Weezer a su se démarquer, notamment par la créativité dont le groupe fait preuve dans ses clips vidéo. Il n’a pas hésité à s’associer au réalisateur Spike Jonze pour les clips de « Undone (The Sweater Song) » et « Buddy Holly », deux hits qui les propulsent alors dans la cour des grands. Le clip de « Porks & Beans », chanson issue de «  Weezer: The Red Album », a marqué la fin des années 2000 en incluant personnalités et vidéos virales de l’époque.

     

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    Marquée par plusieurs hiatus, la carrière du groupe n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, loin s’en faut, mais les Californiens ont toujours su rebondir et se renouveler, passant de la Pop au Modern Rock pour revenir à un son plus Alternative Rock sur leur 10ème album, « Weezer: The White Album », sorti en avril 2016.

    Retrouvez Weezer en concert à l’Olympia de Paris le 19 octobre 2017 !

     

    Artistes présentés par Live Nation.

    Photo à la Une © Michal Czerwonka for The New York Times

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Weezer Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Weezer L’Olympia

     

     

     

  • OnStage | M

     

    M : « Machistador »

    Extrait de la tournée « Le Tour de M »

    Enregistré à l’Olympia – Paris fin 2000

     

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