Étiquette : 1979

  • Histoire d’un Hit : I Was Made for Lovin’ You

     

     

    A l’occasion du 45ème anniversaire de la sortie du premier album éponyme du groupe de hard rock américain Kiss, revenons ici sur le morceau devenu culte, et qui les propulsa au devant de la scène internationale : « I Was Made for Lovin’ You », originellement enregistré sur leur album « Dynasty » sorti en 1979.

     

    Avec ce titre sorti le 20 mai 1979, Kiss cèdent à leur tour à la déferlante disco de cette fin des années 70. Le single se hisse aux toutes premières places des divers charts de par le monde, en faisant le premier hit planétaire du groupe. En revanche, le revers de la médaille de ce succès, c’est que le public traditionnel de Kiss s’éloigne du groupe, le jugeant trop opportuniste…

    Il faudra attendre 1982, et l’album « Creatures of the Night » marquant le retour à un son plus rock, puis l’album « Lick It Up » sorti un an plus tard, dont la pochette montre les membres de Kiss apparaissant pour la première fois sans maquillage, pour voir leur public originel revenir vers eux.

    Replongez-vous donc dans le parfum d’une époque révolue, avec le clip de « I Was Made for Lovin’ You ». Rock et disco à la fois, glam à souhait et délicieusement kitch…

     

     

    [youtube id= »ZhIsAZO5gl0″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Kiss Official

     

     

     

  • Quand Jim Fitzpatrick créait la pochette de l’album « Black Rose, a Rock Legend »

     

     

    Suivons les étapes successives de la conception de la pochette de l’album mythique de Thin Lizzy « Black Rose, a Rock Legend » par le dessinateur Jim Fitzpatrick en 1979.

     

    Voici quelques-unes des planches préliminaires du design de la pochette de l’album de Thin Lizzy sorti en 1979, « Black Rose, a Rock Legend », commentées par son créateur lui-même…

    En général, le travail de conception du design d’une pochette d’album démarre par un brief avec le groupe ou la maison de disques, mais dans ce cas précis, le dessinateur Jim Fitzpatrick deala à l’époque uniquement avec Phil Lynott, en solo.

    Les deux compères se connaissaient déjà plutôt bien et Phil Lynott participa activement à la création de cette pochette devenue mythique, en s’appuyant d’abord sur des esquisses brutes tracées au crayon ou sur de simples griffonnages, voire au téléphone… Vous savez, à cette époque bénie où un simple coup de fil depuis Dublin à Londres coûtait un bras…

    Dans le cas de « Black Rose », Phil Lynott souhaitait dès le départ une pochette assez réaliste. « Rien de bien compliqué », comme il se plaisait à le dire. Mais compliqué, ça le fut finalement. Car l’idée de départ d’une rose noire assez réaliste s’avéra en fait beaucoup plus complexe à réaliser que prévu.

    Lynott avait demandé auparavant à un photographe londonien de lui soumettre des clichés d’une rose noire pour la pochette d’un single extrait du futur album. Pour prendre ces photos, une belle rose rouge avait été pulvérisée avec de la peinture noire et fanée artificiellement pour les besoins de la photo. Le résultat ne fut pas vraiment satisfaisant et la rose paraissait plus morte qu’un clou de cercueil…

    Pendant ce temps, Jim Fitzpatrick faisait de son coté quelques essais, en partant de clichés en noir & blanc de roses qu’il tentait de coloriser. Mais Lynott n’était pas plus convaincu.

    Voici donc quelques ébauches de la fameuse pochette que Jim Fitzpatrick a déterrées pour nous…

     

    01. Esquisse brute d’une rose noire, tirée d’une photo de vraie rose, mais qui semblait quelque peu… morte.

     

     

     

    02. Phil suggéra aussi l’idée d’une pochette un peu sexy, suite à une conversation assez arrosée un soir au Bailey Pub à Dublin. Le dessinateur imagina donc une rose noire tatouée sur la cuisse d’une femme, mais l’idée ne fut pas retenue, jugée trop sexiste et macho. Une version en couleur existe, mais toujours enfouie à ce jour dans le fatras du grenier de Fitzpatrick…

     

     

     

    03. Une composition brute utilisant une police de caractère de type élisabéthain fleuri.

     

     

     

    04. Une autre composition griffonnée au crayon de bois, se rapprochant déjà plus du résultat final.

     

     

     

    05. Jim Fitzpatrick part finalement sur cette dernière idée et dessine au crayon cette magnifique rose noire. Après quelques tentatives infructueuses, le résultat lui semble assez satisfaisant pour le soumettre à Lynott qui lui donne son feu vert quelques jours plus tard. « J’adore, Jimmie. Tu peux partir là-dessus. »

     

     

     

    06. Le croquis final au crayon de bois, avec logo et lettrage du titre.

     

     

     

    07. L’étape suivante de la pochette ainsi que le lettrage définitif du titre de l’album restent introuvables au fin fond du grenier de Fitzpatrick…

     

     

     

    08. Le lettrage définitif du titre de l’album au stylo et à l’encre, de style élisabéthain, inspiré du travail du célèbre typographe anglais Herb Lubalin pour le magazine « Avant-Garde » qui paraissait à la fin des années 60.

     

     

     

    09. Le croquis final réalisé au crayon, très détaillé, fut ensuite photographié, tracé et redessiné à l’aérographe, puis peint à l’aide d’encres transparentes afin de laisser les lignes de crayon apparentes. Le fond était composé de plusieurs couches successives de peinture bleue, séchées et fixées au vaporisateur.

     

     

     

    10. Le résultat final, avec l’ajout de gouttes de sang sur la rose, pour que la pochette ne se résume pas à un vulgaire croquis botanique. L’idée de ces gouttes de sang surgit juste avant que la maquette ne soit livrée pour impression.

     

     

     

    Quant à l’idée initiale de la pochette de l’album « Black Rose, a Rock Legend », elle provient d’un poème qu’on apprenait à l’école en ce temps-là, un de ces vieux poèmes irlandais dont Phil Lynott s’inspirait tant : « I See His Blood Upon The Rose », écrit en 1916 par le leader nationaliste irlandais Joseph Mary Plunkett, qui fut exécuté durant l’écrasement de l’insurrection la même année et qui en reste encore aujourd’hui l’icône.

    Lorsque Fitzpatrick soumit l’idée à Lynott, il fut emballé. Le dessinateur avait besoin d’un ou deux jours supplémentaires pour finaliser la maquette définitive, mais pressé par le temps, il fut contraint de travailler toute la nuit pour pouvoir livrer son oeuvre à la maison de disques.

    Quarante ans après la sortie de l’album mythique de Thin Lizzy, Jim Fitzpatrick est toujours aussi fier d’en avoir réalisé la pochette, en collaboration avec son ami Phil Lynott, disparu en 1986 : « Yep, Philip, really, really loved this one, and the rest is only rock history ».

     

     

     

  • 33 tours autour d’un microsillon | Thin Lizzy : « Black Rose, a Rock Legend »

     

     

    L’album « Black Rose, a Rock Legend » est le neuvième album studio du groupe de rock irlandais Thin Lizzy. Sorti le 13 avril 1979 sur le label Vertigo Records (Warner Bros. aux USA), il a été réalisé par Tony Visconti, le producteur historique de David Bowie.

     

    « Black Rose, a Rock Legend » marque le retour au sein de Thin Lizzy du guitariste Gary Moore en remplacement de Brian Robertson, ce dernier ayant mis fin à sa collaboration avec le groupe après le double album live « Live and Dangerous ». Gary Moore avait déjà fait quelques courtes apparitions en 1974 et 1977, mais « Black Rose » est le seul album pour lequel il resta suffisamment longtemps dans la formation pour participer entièrement à son enregistrement.

     

     

     

    « Bad Reputation » avait déjà sacrément explosé les compteurs du plaisir en 1977, « Live And Dangerous » enfonçait le clou l’année suivante, pour faire de Thin Lizzy un géant presque aussi essentiel que Led Zeppelin. Mais un an plus tard, les fans ont peur, très peur… Le groupe n’est plus aussi soudé qu’auparavant et des fissures de plus en plus nombreuses apparaissent à la surface de l’édifice celte.

    Et là, première tuile, Brian Robertson, c’est terminé… Le guitariste aura résisté de longs mois avant son éviction définitive. De longs mois vécus en pointillés, qui auront débuté par une vulgaire bagarre et une vilaine blessure au bras, certainement le détonateur d’un mal ancien entre le chanteur star Phil Lynott et son tricoteur de manche. Simple musicien de session sur « Bad Reputation », Brian Robertson ne participe pas à l’enregistrement de « Black Rose » et se voit remplacé pour de bon par Gary Moore.

    Un mec de Belfast chez Thin Lizzy ?? Le ver est dans le fruit, fuyons vite ! Bon, on se calme et on se souvient… Gary Moore, une première apparition sur l’album « Nightlife » en 1974 et une amitié vieille comme la conquête anglaise avec Phil Lynott. Gary Moore, celui d’un « Parisienne Walkways » sorti peu de temps avant « Black Rose » et co-composé par Phil Lynott himself, un instrumentiste qui aura depuis accédé au ciel des guitar heroes, étoile très brillante de la galaxie Hard, Rock et Blues. Un monsieur qui connaît la maison et une putain de bonne pioche, pas de crainte à avoir.

     

     

     

    Second malheur, la boisson et diverses autres drogues. De sacrées addictions qui auront raison de la patience de notre ami Gary Moore, incapable de supporter plus longtemps ses camarades trop souvent éméchés durant l’enregistrement du neuvième album du groupe à Paris. Tournée des bars sur tournée des clubs et un leader de plus en plus dans les nuages. On tremble pour la voix du maître qui, on le sait maintenant, aura beaucoup perdu en majesté sur les derniers disques précédant la mort du divin métis. Une nouvelle fois on peut souffler, « Black Rose » ne connaît pas les mêmes déraillements vocaux que « Life », témoignage déprimant des ravages provoqués par les substances toxiques. Au contraire, tout au contraire. Sourire maintenant !

    Galette produite alors que les premiers indices de la chute n’atteignent pas encore sa création discographique, la Rose Noire pousse à l’extrême limite de la falaise. Et on grimpe encore de quelques petits centimètres avant le plongeon avec l’album « Chinatown » (bon, admettons que cette critique est quelque peu exagérée, pour un opus tout de même plus que correct mais incapable de rivaliser avec ses deux prédécesseurs). Lynott devenu risque-tout et laboratoire chimique ambulant, le chant du cygne plus impérial que jamais…

    Alors, pourquoi cet album « Black Rose » reste-t-il aussi ancré dans nos coeurs ? Ça commence par un jeu de basse toujours aussi grandiose, comme en atteste le groovissime « Waiting For An Alibi » et cet organe vocal qui vit ses dernières heures de perfection black and soul. Ô miracle, une soie toujours immaculée, un timbre flirtant avec la tragédie qui s’annonce déjà (six ans passeront encore avant le dernier souffle), une rockitude fatale.

    Et pour alimenter le leader, un ensemble de compositions sans le moindre point faible. L’appel au secours de « I Got To Give It Up », le gros Metal beau à hurler de « Toughest Street In Town », la déclaration d’amour filiale de « Sarah ». Une ingénierie sonore osée et qui abuse pour notre bonheur total des effets enveloppants (« Get Out Of Here », « With Love » et toutes les autres), le doigté qu’on découvre phénoménal de mister Moore, également compositeur sur quelques titres. Intégration parfaitement réussie.

     

     

     

    Et pour conclure cette orgie tantôt énergie pure, tantôt mélancolie, tantôt déhanchement sudatoire, une apogée gaélique dantesque. Thin Lizzy n’aura finalement jamais autant embrassé ses racines qu’en s’inspirant d’un des hymnes politiques les plus fameux de son île natale, une chanson vieille de 500 ans. « Roisin Dubh », « Black Rose », une Rose Noire 200 % éclose.

    Un bémol, peut-être ? La réverbe omniprésente et ce chorus qui ne laisse jamais respirer la basse, deux présences étouffantes qui agaceront les non-initiés à ce son si particulier du génie irlandais ici poussé à l’extrême. Mais un ultime tremplin vers une totale jouissance pour les habitués.

    Et comment, après avoir goûté à ce délice des délices, ne pas verser sa larme lorsqu’on se perd à deux pas de Grafton Street, principale artère commerçante de Dublin avec Henry, et qu’on tombe nez à nez avec un Phil Lynott de bronze, l’air cow-boy, son arme au pied, la main dans le cuir, serein devant un des mille pubs de la capitale verte ?

    Allez, salut maintenant !

     

    Article : Possopo @ Nightfall in Metal Earth

     

     

     

  • Paradise Garage : La bande-son d’une époque bénie

     

     

    Le Paradise Garage peut avoir fermé ses portes en septembre 1987, son héritage est encore vivace auprès des nouvelles générations de New-Yorkais.

     

    Pour preuve, le 11 mai 2014, ce qui ne devait être qu’une simple fête de quartier organisée au 84 King Street, à Soho, face à l’entrée de l’ancien club, s’est spontanément transformée en énorme dance-floor, réunissant des milliers de participants venus rendre hommage au Paradise Garage, ainsi qu’à son DJ mythique Larry Levan.

     

    Bill Bernstein Disco Utopia © Bill Bernstein 1979
    DJ Larry Levan at the Paradise Garage, 1979 (Bill Bernstein Disco Utopia © Bill Bernstein)

     

     

    Durant ses dix années d’existence, ce club mythique a défini les règles de la dance music pour imprégner tous les genres musicaux actuels, du garage à la house, en passant par la neo-soul, la funk ou la disco, voire même le hip-hop. Au Paradise Garage s’est composé la bande-son de plusieurs générations de clubbers. Et c’est au Paradise Garage que, pour la toute première fois, le DJ est au centre du show, fixant l’attention des danseurs. Ainsi, Larry Levan deviendra le premier DJ moderne, et la référence pour beaucoup de DJs actuels.

    Larry Levan nous a quittés en 1992, à 38 ans.

    L’ambiance du Paradise Garage à redécouvrir avec le double album enregistré live en 1979, et mixé par maître Larry Levan himself : « Live At The Paradise Garage ».

     

    [vimeo id= »100114366″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paradise Garage @ Facebook

     

     

     

  • AC/DC | Let There Be Rock | Live in Paris 1979

     

     

    A l’occasion du concert d’AC/DC samedi soir dernier au Stade de France, replongeons dans 40 ans d’histoire de ce groupe qui reste aujourd’hui un des tous derniers survivants, avec les Rolling Stones, d’une époque à jamais révolue.

     

    Et pour certains d’entre nous, cette vidéo ne va pas nous rajeunir… Ce concert d’AC/DC, tourné le 09 décembre 1979 au Pavillon de Paris – je venais d’avoir quatorze ans, et j’y étais – restera dans l’imaginaire collectif comme probablement un de ces derniers shows mythiques qui marqueront cette époque bénie, et ce à double titre.

    En effet, nous sommes toujours dans le minimalisme scénique de ces années 70, avec peu d’effets de scène et pas de pyrotechnie, ce qui caractérisera ensuite les concerts-monstres des années 80. Cette tournée, qui suit la sortie de l’album « Highway To Hell », et qui propulsera AC/DC dans les charts, ainsi qu’au firmament du Rock, est aussi la dernière pour Bon Scott, qui décèdera quelques mois plus tard, à Londres, le 19 février 1980, marquant le début de la légende du groupe. En effet, l’album suivant, « Back In Black », avec un nombre de copie vendues autour de cinquante millions, sera le deuxième album le plus vendu au monde, derrière « Thriller » de Michael Jackson vendu à plus de 65 millions d’exemplaires. Le jour de la sortie de « Back In Black », une rumeur courut que l’album hommage à Bon Scott sortirait en pressage limité. Il en résulta des heures d’attente devant les magasins de disques. Une heure après leur ouverture, l’album était épuisé, pendant des semaines…

    Mais plus généralement, ce concert sonne le glas du Pavillon de Paris, qui aura accueilli en l’espace de cinq années tous les groupes majeurs des années 70, d’Alice Cooper à Roxy Music, en passant par les Rolling Stones (enregistrement de « Love You Live » en 1976), Bob Marley (enregistrement de « Babylon By Bus » en 1978) ou encore Supertramp (enregistrement du live « Paris » en 1979). La salle de concert de la Porte de Pantin, qui fut construite sur le site des anciens abattoirs de la Villette, fermera définitivement en 1980, pour laisser la place au futur Zenith, qui ouvrira ses portes en 1983.

    Ce concert filmé au Pavillon de Paris est entrecoupé de séquences d’interview des membres du groupe, tournées deux jours plus tôt à l’occasion d’un concert à Reims. Il servira de base au documentaire musical « Let There Be Rock » réalisé par Eric Dionysius et Eric Mistler, sorti sur grand écran en 1980, et qui restera à l’affiche de quelques cinémas parisiens pendant des années…

    A découvrir, ou à redécouvrir… C’est juste énorme.

     

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] AC/DC Official

     

     

     

  • Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

    Histoire d’un sample : Spoiled By Your Love

     

     

    En 1979, sort l’album « Songs Of Love » d’Anita Ward sur le label de Miami T.K. Records, qui comptera dans son écurie des artistes tels que KC & The Sunshine Band, George McCrae, et même James Brown, le temps d’un album et de quelques singles.

     

    Dans la tracklist de « Songs Of Love » (T.K. Records), on retrouve l’incontournable « Ring My Bell », mais c’est finalement une boucle du morceau « Spoiled By Your Love » qui sera utilisée à plusieurs occasions depuis la sortie de l’album en 1979.

    A commencer par Carole Gonzales qui nous livre sa version reggae dub du morceau en 1991, suivie par le DJ producer allemand Ian Pooley en 1998, avec son « Disco Love », extrait de l’album « Meridian », puis par le collectif français La Clinique, formé par Doc Gyneco à l’occasion de la parution de son album « Première Consultation », avec le titre « La Playa », sorti en 1999, pour en arriver à la version de L’Impératrice, « Vanille Fraise », sortie il y a un mois, et qui sent bon l’été… Profitons de l’occasion pour vous suggérer d’aller faire un petit tour sur son site internet. C’est beau et original…

     

     

    [vimeo id= »120735078″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [youtube id= »Ml7XcHJQsJY » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [youtube id= »yKEIgg4g6Rg » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [arve url= »https://www.dailymotion.com/video/xa5l6″ align= »center » title= »La Clinique : « La Playa »  » maxwidth= »900″ /]

     

     

    [soundcloud url= »https://api.soundcloud.com/tracks/188294794″ params= »color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false » width= »100% » height= »166″ iframe= »true » /]

     

     

    [vc_empty_space height= »32px »][kleo_divider type= »full » position= »center » icon= »building » icon_size= »large » text= »Les artistes d’Instant City présents dans cette playlist »][vc_column_text css_animation= »right-to-left »]@monandco

    Vous pouvez  en discuter aussi dans ce District d’Instant City