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  • D’Angelo, le retour inespéré…

     

    Black Messiah… Le dernier album de l’icône absolue du r’n’b, D’Angelo, a fait l’effet d’une bombe, en marquant le retour de l’artiste après 14 ans d’absence ! Quatorze années de lutte contre son addiction à l’alcool et aux drogues.

    Le retour inespéré de D’Angelo est donc accueilli comme une renaissance. Son troisième album studio, après Brown Sugar en 1995, et Voodoo en 2000, a pris de court son public. Un album neo-soul, à la fois étrange, religieux, voire psychédélique, néanmoins très éclectique, et qui renferme des textes forts comme 1000 Deaths, The Charade, Prayer… Des perles.

    D’Angelo n’a rien perdu de son talent, de sa voix si particulière. Ses mélodies enchantent nos oreilles. C’est un artiste complet, à la fois auteur/compositeur/interprète. Il ne fallait donc surtout pas manquer son passage à Paris, lors du concert donné le 16 Février au Palais des Congrès, la première date de sa tournée européenne. Un retour réussi pour ses fans de longue date, dont je fais partie. Il m’a conquise, et Black Messiah est déjà un Must Have ! Album à découvrir, à écouter d’urgence, et à réécouter encore, afin d’en apprécier la profondeur et le sens.

    Profitez du clip de « Untitled (How Does It Feel) » extrait de l’album Voodoo, sorti en 2000, juste avant sa disparition des écrans radars…

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] D’Angelo Official

     

     

  • Oscars 2015 – Le Debrief

     

    La Cérémonie des Oscars s’est tenue dimanche soir à Hollywood. Je m’interroge sur le fait que certaines statuettes tant attendues atterrissent entre des mains pré-désignées, tandis que d’autres échappent, de manière incompréhensible, au suprême honneur (Jake Gillenhall dans « Night Watch » ou Leonardo DiCaprio l’an dernier dans « Le Loup de Wall Street »). Cela fera sans doute l’objet d’un prochain article d’investigation…

    En attendant, Julianne Moore meilleure actrice pour « Still Alice », et Eddie Redmayne meilleur acteur pour « Une brève histoire du temps », c’était mon pronostic. Meilleur décor au « Grand Budapest Hotel », rien de plus normal. Patricia Arquette en meilleur second rôle, mérité. JK Simmons dans « Whiplash » pour le meilleur second rôle masculin , rien à dire.

    Mais « Birdman »… C’est tellement cousu de fil blanc, c’est une telle évidence ! Je n’ai pas aimé ce film, même s’il est respectable, excellemment bien filmé (surtout la lumière et les angles de vue), aux acteurs impeccables (Edward Norton, j’adore ! ) et à la Bande Originale géniale (uniquement un fond de batterie solo). Mais assister pendant 119 minutes au long combat d’egos surdimensionnés de deux comédiens, à cette joute de coqs intergénérationnelle, au duel de ces deux narcisses blindés de testostérone, m’a profondément agacée. Et que l’on puisse en faire un film entier, rien que sur ce sujet, m’a stupéfaite. Il n’en reste pas moins que Birdman est un excellent film sur l’égocentrisme, très bien réalisé et avec de grands acteurs. En cela, finalement, il mérite son Oscar. Bienvenue au Palmarès 2015 !

     

     

     

     

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Palmares Oscars 2015

     

     

  • Spot – Sounds of Two Eyes Opening

    Spot – Sounds of Two Eyes Opening

     

     

    Dans les milieux du punk et du hardcore, Glen Lockett alias Spot est une légende. Il s’est d’abord fait connaitre en tant que producteur du label punk indépendant SST Records. Il a d’ailleurs réalisé divers albums de quelques-uns des groupes majeurs des années 70 et 80, parmi lesquels Minor Threat, Black Flag, The Misfits, The Minutemen, The Meat Puppets, ou encore des cultissimes Hüsker Dü.

    Ainsi, pendant six ans, de 1975 à 1981, lorsqu’il n’officie pas derrière la table de mixage du label SST Records, il traîne ses guêtres sur les skate parks ou les plages des environs, derrière l’objectif de son boitier Nikon, y capturant des instantanés de cette contre-culture skate californienne des années 70, dénommée « So Cal« , pour Southern California. Un monde peuplé de bikinis, de surf et de skate, où les sujets de Spot passent leurs journées sous le soleil brûlant à skater ou surfer, avant de s’enfoncer à la tombée de la nuit dans les basements, pour y écouter les groupes du moment.

    Près de trente-cinq ans plus tard, à l’instigation de son ami Ryan Richardson, qui s’est attaqué à la lourde tâche de classer quelques milliers de négatifs, afin d’en sélectionner les meilleurs, Spot rend hommage à cette culture « So Cal », dans un bel ouvrage de 272 pages : Sounds of Two Eyes Opening.

    Entre couleur et noir & blanc, ces photos nous dépeignent une Amérique en pleine mutation, sortant des sixties et de la guerre du Vietnam, pour rentrer dans une nouvelle ère où rien ne sera plus jamais comme avant…

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Spot Official

     

     

     

  • Agent Provocateur – Love Me Tender

     

     

    Nous continuons à suivre avec un intérêt non-dissimulé, et quasiment chirurgical, les épisodes de la série Agent Provocateur, avec ce court daté de 2013, réalisé par le photographe Greg Williams pour la ligne de lingerie britannique, et au casting l’incarnation même du mal absolu, en la personne du mannequin Rosie Huntington-Whiteley. C’est beau, c’est gratuit, ça fait du bien… Bon, en ce qui me concerne, promis, l’année prochaine, je n’oublierai pas…

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Agent Provocateur

     

     

     

  • Focus : Tristes Tropiques

     

    Il y a 60 ans tout rond, paraissait « Tristes Tropiques » de l’ethnologue Claude Lévi-Strauss.

    Provocant de la part d’un anthropologue : « je hais les voyages et les explorateurs ». Perturbant : la description d’un tatouage primitif ou le récit  d’un voyage en pirogue font office de projecteur braquant une lumière crue sur les errements, renoncements, servitudes volontaires, inhérents à toutes les sociétés (l’Occident étant loti à la même enseigne que toutes les autres).

    Extraits décapants en quelques actes (et commentaires plus ou moins pertinents par moi-même) : distance, croyances, servitude, écriture… Et Père Noël.

    60 ans et pas une ride ! (le bouquin, pas le Père Noël).

    Acte 1 – Distance

    « Je savais que, de façon lente et progressive, ces situations [de conflit] se mettaient à sourdre comme une eau perfide d’une humanité saturée de son propre nombre, et de la complexité chaque jour plus grande de ses problèmes, comme si son épiderme eut été irrité par le frottement résultant d’échanges matériels et intellectuels accrus par l’intensité des communications. Toutes ces manifestations stupides, haineuses et crédules, que les groupements sociaux sécrètent comme un pus quand la distance commence à leur manquer, je ne les rencontrais pas pour la première fois. »

    (Tiens tiens, j’y penserai la prochaine fois que j’aurai mon nez collé à l’aisselle de mon voisin dans le métro)

    Acte 2 – Croyances

    « Il faut beaucoup de naïveté ou de mauvaise foi pour penser que les hommes choisissent leurs croyances indépendamment de leur condition. Loin que les systèmes politiques déterminent la forme d’existence sociale, ce sont les formes d’existence qui donnent un sens aux idéologies qui les expriment : ces signes ne constituent un langage qu’en présence des objets auxquels ils se rapportent. En ce moment, le malentendu entre l’Occident et l’Orient est d’abord sémantique : les formules que nous y colportons impliquent des signifiés absents ou différents. »

    (Naïveté, mauvaise foi… Claude, vous y allez fort quand même. On nous aurait donc menti ?)

    Acte 3 – Servitude

    « Ce problème du nombre, l’Inde s’y est attaquée il y a  quelques 3000 ans en cherchant, avec le système des castes, un moyen de transformer la quantité en qualité, c’est-à-dire de différencier les groupements humains pour leur permettre de vivre côte à côte. […] Il est tragique pour l’homme que cette grande expérience ait échoué, […] que les castes n’aient pas réussi à atteindre un état où elles seraient demeurées égales parce que différentes, et que se soit introduite une dose d’homogénéité qui permettait la comparaison, et donc la création d’une hiérarchie. […] Une société ne se perpétue qu’en sécrétant la servitude. »

    (Ouh là, pas très enthousiasmant pour la suite… De quoi regarder à deux fois les pseudo-révolutions de toutes origines. En espérant qu’à la fin, c’est le gentil qui gagne)

    Acte 4 – Ecriture

    « si mon hypothèse est exacte, il faut admettre que la fonction primaire de la communication écrite est de faciliter l’asservissement. L’emploi de l’écriture à des fins désintéressées, en vue de tirer des satisfactions intellectuelles et esthétiques, est un résultat secondaire, si même il ne se réduit pas le plus souvent à un moyen pour renforcer, justifier ou dissimuler l’autre. »

    (Affirmation extrême, mais… Faut-il ne donner au citoyen que  des outils émoussés (voire sabotés), des recettes incomplètes (voire mortelles), bref une illusion de libre arbitre et de pouvoir ? L’honnêteté voudrait qu’on le laisse en dehors de toute influence, ou qu’au contraire, on lui donne toutes les clés, sans exception. Mais d’ailleurs, en écrivant ce commentaire, ne suis-je pas déjà en train de manipuler quelqu’un ?)

    Acte 5 – Père Noël

    « Ce n’est pas seulement pour duper nos enfants que nous les entretenons dans la croyance au Père Noël : leur ferveur nous réchauffe, nous aide à nous tromper nous-mêmes, et à croire, puisqu’ils y croient, qu’un monde de générosité sans contrepartie n’est pas absolument incompatible avec la réalité. »

    (Ah… Tout s’explique… Mais au fait, lorsque dans la phrase ci-dessus, on remplace « Père Noël » par « Restos du Cœur » et « enfants » par « démunis », est-ce que ça marche encore ?)

     

     

    Claude Lévi-Strauss - Tristes Tropiques (Plon)

     

     

    https://vimeo.com/33358076

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Tristes Tropiques

     

     

  • The Loft – David Mancuso

     

     

    Après le Paradise Garage, auquel nous avons récemment consacré un article, nous nous devions d’évoquer un autre club mythique de New York : The Loft.

     

    En 1966, David Mancuso passe des disques pour ses amis, leur faisant découvrir les dernières nouveautés du moment. Devant le succès rencontré par ses soirées « By Invitation Only », organisées un peu partout à New York, lui vient alors l’idée d’institutionnaliser ces fêtes, sur base hebdomadaire, et dans un lieux plus adapté.

    Le 14 février 1970, il inaugure The Loft, au 647 Broadway, à l’angle de Broadway et Bleecker Street (Chelsea). Le lieu en question est en fait le domicile de Mancuso, un vrai loft de 220 m2, converti en club privé, qui réunira rapidement plus de 300 personnes dans le cadre des fameuses parties « Love Saves The Day ». Sur le modèle des « Rent Parties » organisées à Harlem dans les années 20, autour de musiciens de jazz qui viennent jouer dans des appartements privés, les soirées « Love Saves The Day » de David Mancuso ne sont accessibles que sur invitation, et on n’y vend ni alcool ni nourriture.

    Suite à l’effondrement d’un hôtel voisin en 1975, les soirées du Loft migrent au 99 Prince Street, à Soho. C’est à cette époque que surviennent les premiers problèmes avec la municipalité de New York, probablement sur « suggestion » d’autres lieux de fête plus conventionnels. David Mancuso est accusé à tort de vendre de l’alcool dans un lieu public sans la fameuse « Cabaret Licence », et il se voit contraint de suspendre l’organisation de ses fêtes pendant une année. Cette interruption permet à d’autres clubs new-yorkais d’émerger, comme le Paradise Garage, The Gallery ou le Studio54.

    A la fin des années 70, David Mancuso abandonnera le beatmatching pur et dur, pour se consacrer à la diffusion musicale sur un sound-system unique pour l’époque, inspiré du son dub jamaïcain.

    En dix ans d’existence, le Loft « originel » aura vu défiler la crème des Djs new-yorkais, de Larry Levan à Franckie Knuckles, en passant par David Morales, Francois Kevorkian, Nicky Siano ou Tony Humphries, qui s’illustreront tous par la suite dans les meilleurs clubs de la ville.

    A redécouvrir l’ambiance du Loft sur les compilations David Mancuso Presents The Loft Vol. 1 & 2 (sorties en 1999 et 2000 sur le label londonien Nuphonic). A signaler d’ailleurs sur le volume 1, plage E2, un morceau intitulé « Yellow Train » composé par un certain… Pierre Bachelet… Ainsi que le fameux « Soul Makossa » de Manu Dibango.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Loft Facebook

     

     

     

  • Instant City : mode d’emploi

    Instant City : mode d’emploi

     

    Pour fêter nos deux-mille followers sur facebook, nous vous avons concocté un petit tutorial vidéo, afin de vous ôter vos derniers doutes quant à la nécessité de vous inscrire sur Instant City, ou vos dernières bonnes excuses pour ne pas vous être déjà inscrit…

    Donc, la marche à suivre ne saurait être plus simple…

    ✔ Rendez-vous sur la Page d’accueil Instant City.

    ✔ Cliquez sur « Inscription » en haut et à droite de la page d’accueil, ou sur « s’inscrire à la version beta publique » en milieu de page, sous le slide-show.

    ✔ Vous accédez ainsi à la page « Créer un compte ».

    ✔ Une fois le formulaire d’inscription rempli, complétez le Captcha en bas de page, juste pour prouver que vous n’êtes pas un robot.

    ✔ Dès que le compte est créé, rendez-vous dans votre messagerie, afin d’activer votre compte en cliquant sur le lien que vous venez de recevoir. Faites-le immédiatement, car ce lien reste valide peu de temps, pour des raisons de sécurité.

    ✔ Vous pouvez à présent vous connecter à votre compte, et accéder à votre page personnelle.

    ✔ Pour ajouter une photo de profil, cliquez sur « Profile », puis « Changer la photo du profil ».

    ✔ Téléchargez la photo.

    ✔ Retaillez votre photo, et cliquez sur « retaillage ».

    ✔ Votre profil est maintenant à jour.

    ✔ Vous pouvez dès lors consulter le Mag, ou écouter les playlists.

    ✔ Dans le menu « Collaborations », vous pouvez soumettre un article, proposer une collaboration artistique, consulter les projets en cours ou aboutis.

    ✔ En accédant aux Focus, vous pourrez profiter d’une sélection des articles de fond publiés précédemment dans le Mag.

    ✔ Dans le menu « Instant City Live », vous pourrez consulter le fil d’actualité récent de la communauté, et accéder aux membres ou aux districts de la ville.

    ✔ Vous pouvez aussi retrouver l’actualité de la communauté sur Facebook, Twitter, Google+ ou Pinterest.

    Afin de revenir une dernière fois sur une année 2014 bien remplie, nous avons mis en ligne le site en juillet, et nous avons publié les premiers articles dans le Mag en août. Nous avons ensuite ouvert la version beta privée de la Communauté Instant City (inscription uniquement sur invitation) en septembre, avant de lancer finalement la version beta publique en décembre (inscription libre).

    A venir dans les prochains mois :

    ✔ Instant City Toulouse, avec l’actualité culturelle de Toulouse et ses environs, les bons plans, les artistes locaux.

    ✔ A suivre ensuite, Instant City Marseille, Bordeaux et Courbevoie.

    ✔ Une appli smartphone

    ✔ Un lecteur audio-video embedded

    ✔ Et plein d’autres projets encore…

    Ah oui, une dernière chose… La musique du tutorial est signée Mona & Co, « Atelier 154 » © 2012 Andco-Recordings.

    Open Your Eyes, Open Your Ears, and Never Surrender ! Revolution 2.0.14 @ Instant City !

     

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] SF Studio

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Andco Recordings

     

     

  • Paradise Garage (1978 – 1987)

     

    Le Paradise Garage peut avoir fermé ses portes en septembre 1987, son héritage est encore vivace auprès des nouvelles générations de New-Yorkais. Pour preuve, le 11 mai 2014, ce qui ne devait être qu’une simple fête de quartier organisée au 84 King Street, à Soho, face à l’entrée de l’ancien club, s’est spontanément transformée en énorme dance-floor, réunissant des milliers de participants venus rendre hommage au Paradise Garage, ainsi qu’à son DJ mythique Larry Levan.

    Durant ses dix années d’existence, ce club a défini les règles de la dance music pour imprégner tous les genres musicaux actuels, du garage à la house, en passant par la neo-soul, la funk ou la disco, voire même le hip-hop. Au Paradise Garage s’est composé la bande-son de plusieurs générations de clubbers. C’est au Paradise Garage que, pour la toute première fois, le DJ est au centre du show, fixant l’attention des danseurs. Ainsi, Larry Levan deviendra le premier DJ moderne, et la référence pour beaucoup de DJs actuels.

    Larry Levan nous a quittés en 1992, à 38 ans.

    L’ambiance du Paradise Garage à redécouvrir avec le double album enregistré live en 1979, et mixé par maître Larry Levan himself : « Live At The Paradise Garage ».

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Paradise Garage @ Facebook

     

     

  • Festival d’Angoulême : Nous Sommes Charlie…

     

    En signe de solidarité avec Charlie Hebdo et l’esprit de liberté qu’il incarne, un espace a été créé dans le cadre du 42ème Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, ouvert à toutes celles et ceux qui, dans l’univers du 9e Art, ont souhaité exprimer sous forme graphique ce que leur inspirent les tragiques événements survenus à Paris le 7 janvier dernier.

    « Le dessin, de tous temps, a été pour l’homme le moyen de s’exprimer : pour dire, partager, témoigner, protester, dialoguer, questionner, signifier, réunir. En un mot pour porter des idées. La bande dessinée est venue enrichir ce mode d’expression originel – qui a précédé l’écriture. Parfois dans l’humour, parfois dans la gravité. Et il apparaît qu’échanger des idées, pour tous les hommes de progrès et de bonne volonté, reste le meilleur moyen de vivre ensemble et d’avancer. Par petits pas. Par grands bonds. »

    Contact : jesuischarlie@bdangouleme.com

    Album Facebook JeSuisCharlie

     

     

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    Affiche Angouleme Jesuischarlie

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Prix JeSuisCharlie

     

     

  • Katsuhiro Otomo enfin sacré à Angoulême

    Katsuhiro Otomo enfin sacré à Angoulême

     

    Katsuhiro Otomo obtient le Grand Prix de la 42ème édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Cette récompense, la plus prestigieuse du palmarès du Festival, est pour la première fois attribuée à un auteur japonais, soulignant ainsi la place prise par le Manga dans l’histoire du 9e Art. Katsuhiro Otomo couronné, c’est le meilleur du Manga qui se voit ainsi légitimement célébré en Europe.

    Katsuhiro Otomo dessine professionnellement très tôt, et signe dès les années 70 ses premiers récits courts, souvent d’inspiration SF ou Fantastique. Ainsi, Domu – Rêves d’Enfants (1981) se signale déjà par une maîtrise narrative et une science du cadrage remarquables pour un si jeune auteur. D’emblée, son travail exprime son goût de toujours pour le cinéma, qu’il va satisfaire par la suite en devenant également cinéaste.

    Pour le jeune mangaka, c’est à partir de 1982 que le tournant s’opère véritablement. Le magazine Weekly Young entreprend un long récit post-apocalyptique : Akira. Vitesse, violence, drogues, rébellion, obsessions urbaines et fantasmes d’anéantissement (qui hantent de façon récurrente l’imaginaire japonais), Akira révèle un auteur qui en une seule œuvre bouleverse toutes les règles.

    Akira, cette fresque démesurée, fascine par son sujet, ses personnages, ses ambiances, son design, et son exigence esthétique, qui dès sa publication en fait une œuvre culte du 9e Art. Admiré par ses pairs, son influence sera considérable dans le monde entier, et Katsuhiro Otomo devient l’un des principaux pionniers d’une percée décisive du Manga en Occident. Depuis Katsuhiro Otomo, la bande dessinée japonaise est perçue comme un élément incontournable du 9e Art planétaire.

    Arigatō gozaimasu !

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Katsuhiro Otomo Official