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  • George Martin, le cinquième Beatle, s’en est allé…

     

     

    George Martin, le producteur légendaire et mentor des Beatles, surnommé « le cinquième Beatle », est décédé le mardi 8 mars, à l’âge de 90 ans, a annoncé ce mercredi Ringo Starr. « Que Dieu bénisse George Martin, la paix et l’amour pour Judy et sa famille […] George va nous manquer », a écrit l’ex-batteur des Fab Four sur son compte Twitter, avant de publier une ancienne photo du producteur accompagné des membres du groupe.

     

    George Martin, jeune directeur artistique de Parlophone, division de EMI, produisait du jazz et de la musique classique lorsqu’il découvrit les Beatles en 1962. Il les auditionne pour la première fois le 6 juin 1962, alors que le groupe a essuyé un refus catégorique de tous les labels de musique d’Angleterre auxquels son manager Brian Epstein a proposé ses morceaux. Le premier sentiment de Martin sur ce qu’il entend ce jour-là n’est guère engageant. Il les trouve « assez horribles ». Il décide malgré tout de les signer, Parlophone voulant rajeunir son image tout en s’ouvrant à d’autres genres musicaux que le classique ou le Jazz.

    Plus que la qualité intrinsèque des premières compositions des Beatles, ce qui a attiré l’attention de George Martin, c’est leur humour, d’abord, et un fort potentiel artistique, fait d’enthousiasme, de fraîcheur, de candeur et d’insouciance. Son oreille infaillible a aussi été séduite par l’enchevêtrement des voix de Lennon et McCartney, qui constitue une originalité certaine dans le paysage du rock ‘n’ roll à l’époque, où on a plus affaire à des formations accompagnant un chanteur qu’à un groupe en tant que tel, sans leader mais avec plusieurs voix se complétant si parfaitement. Préalablement à l’enregistrement des deux premiers singles des Beatles chez Parlophone, « Love Me Do » et « Please Please Me », Martin décide d’évincer le premier batteur, Pete Best, au profit de Richard Starkey, alias Ringo Starr, qui officie alors avec Rory Storm and The Hurricanes.

    Un bon ingénieur du son, c’est celui qui écoute les propositions, qui les analyse et qui passe les idées initiales des musiciens au spectre de son propre ressenti et de sa propre expérience, tout en respectant le sens premier voulu par le compositeur. George Martin impose que le tempo de « Please Please Me » soit accéléré, Et par ce simple artifice, ce qui ne devait être qu’un coup d’essai au destin assez incertain devient rapidement le premier coup de maître d’une longue série. Le single monte ainsi à la première place des charts anglais en cet automne 62.

     

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    L’accession de « Please Please Me » à la première place des charts anglais marque donc le début d’une fructueuse collaboration entre les Beatles et George Martin, qui durera sept années et produira ces chefs d’oeuvre absolus qui mèneront les Beatles du Cavern Club à Liverpool jusqu’au toit du monde. Bien-sûr, il y a le talent des Fab Four, et leurs mélodies imparables, mais c’est bien cet ingénieur du son de génie qui va façonner cette pierre brute pour en faire un diamant à la beauté incomparable.

    De « Strawberry Fields Forever » à « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », en passant par « Eleanor Rigby », « Yesterday » ou « Penny Lane », dans les studios d’Abbey Road, l’expérimentation devient la règle, avec le grand sorcier George Martin qui accompagne la mutation des quatre garçons dans le vent, devenus en quelques années des compositeurs tant géniaux que prolixes. Il intervient en matière de composition ou d’orchestration, et c’est encore lui qui, en plus de jouer du piano, arrange trompettes, hautbois, violoncelles, swarmandal et mellotron, le tout agrémenté d’effets sonores et autres innovations technologiques.

     

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    George Martin, le cinquième Beatle… Le compositeur, producteur et arrangeur détestait ce surnom, attribué à tant d’autres, et ne voulait pas en entendre parler. « Cinquième Beatle ? C’est stupide. Je n’aurais jamais pu écrire et encore moins interpréter toutes ces chansons ».

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Quand George Martin inventait le son des Beatles

     

     

     

  • Une idée de lecture ? L’horizon à l’envers de Marc Levy (Mars 2016)

     

     

    Fan de la première heure, je guette avidement LA sortie annuelle de Marc Levy. Cependant, sans dire que les deux derniers livres étaient « Bof », il m’a fallu du temps pour rentrer dans l’histoire… Là, avec « L’horizon à l’envers », dès le début, on fonce avec les trois protagonistes, Hope, Josh et Luke, trio d’étudiants surdoués en neurosciences, pas boutonneux à lunettes pour deux sous, plutôt le genre à fumer des cigarettes illicites sur la pelouse du campus. Dès les premières pages, on comprend que cela va mal finir pour Hope, on nous le dit, c’est là… Puis le flash-back commence, et on repart au moment de la rencontre du trio un peu à la « Jules et Jim », afin de comprendre pourquoi cette pauvre Hope en est arrivée là.

    Les deux garçons, en collaboration avec un labo ultra secret dont on peut douter des intentions humanistes, travaillent sur la cartographie d’un cerveau. Pour être plus clair, comment cloner un cerveau humain dans un ordinateur, un peu comme l’une de ces applis qui transfèrent d’un smartphone à un autre les contacts, mais aussi toutes les photos, les fichiers cachés et même l’historique de connexions sur des sites pourris. On parle de cartographie complète, y compris les souvenirs d’enfance qu’on a complètement oubliés ! Ils vont réussir, et je ne vais pas vous gâcher le plaisir de découvrir la suite.

    Le temps de faire quelques balades sur les plages du Massachusetts en hiver, en petites touches revigorantes, qui donnent envie de continuer la lecture devant la cheminée dans un gros pull en laine bien chaud, avec un thé bien chaud et un chat sur les genoux (vous avez l’image ?) ; et les nouvelles s’amoncellent, bonnes ou mauvaises. On est avec eux, on a envie de leur dire : ne lâchez pas ! Le final est inattendu, une chute comme on les aime dans les livres de cet auteur, avec un soupçon d’amour, une petite larme et une pincée de magie. On se laisse prendre, on se laisse porter… Et dire qu’il va falloir attendre un an pour le prochain… Bonne lecture.

     

     

     

  • La tour de Shanghaï en construction | 上海中心大厦

     

    La tour de Shanghai en construction haute de 632m, le deuxième plus haut bâtiment du monde (après la Burj Khalifa à Dubai).

     

     

     

  • Salon Mondial du Tatouage… Tous à vos aiguilles !

     

     

    Les 4, 5 et 6 mars 2016 se tient le Mondial du Tatouage à la Grande Halle de la Villette à Paris. Chaque année, les records d’affluence sont battus, faisant de cette convention une rencontre mythique, incontournable et prestigieuse : 15 000 spectateurs venus du monde entier en 2013… 32 000 en 2015, le salon est un véritable succès. L’occasion aussi de voir à l’oeuvre les meilleurs artistes tatoueurs mondiaux en plus des nombreuses animations annexes : Dj sets, séminaires, concerts, expos ou de la vente de matériel mais surtout, un prestigieux concours comprenant trois catégories : meilleur petit couleur, meilleur petit noir et blanc et best of day, et un jury d’exception constitué de la légendaire Kari Barba et des illustres Filip Leu, Bill Salmon et Luke Atkinson.

    Il est aussi possible de se faire tatouer pendant le salon en prenant rendez-vous avec les artistes de la galerie qui sont présentés via un lien web sur le site officiel. Certains travailleront en walk-in ou en free hand lors de flashs infos-animations, ce qui permettra à quelques chanceux d’y avoir accès sans avoir pris rendez-vous.

    Côté musique et côté scène, les Sticky Boys, véritable comète du Rock tombée sur Terre, qui viendront atomiser la scène de la Villette en première partie de concert vendredi soir à 20h, suivis de Uncle Acid and the Deadbeats, un groupe de doom psychédélique britannique. Samedi ce sont des Parisiens qui seront à l’honneur avec Hangman’s Chair, habitués de la scène sludge française suivis d’Orange Goblin, un groupe anglais de stoner metal. De quoi mettre l’ambiance.

    Et pour la seconde année consécutive, la marque invitée d’honneur cette année sera Fender dont neuf modèles de guitare seront en exposition afin de servir de modèles aux tatoueurs en plus des modèles déjà cultes.

     

     

    Instant-City-Mondial-Tatouage-2016-Affiche

     

     

    Vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 mars 2016

    Grande Halle de la Villette – Parc de la Villette

    211 Avenue Jean Jaurès – 75019 Paris

    Billets à la journée (30 euros) ou Pass 3 jours (60 euros)

    Gratuit pour les – 12 ans

    12h30 à minuit

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Mondial du Tatouage 2016

     

     

     

     

  • Pronostics Oscars 2016 d’Instant City

     

     

    Et voici les pronostics tant attendus d’Instant City pour les Oscars 2016 :

    ✓ Film = The Big Short

    ✓ Réalisateur = Inarritu

    ✓ Acteur = Leonardo DiCaprio (Redmaine super aussi)

    ✓ Actrice = Saoirse Ronan

    ✓ Second rôle masculin = Sylvester Stallone

    ✓ Second rôle féminin = Alicia Vikander

    ✓ Scénario adapté = The Big Short

    ✓ Scénario original = Straight Outta Compton

    ✓ Costumes = The Danish Girl

    ✓ Animation = Vice-Versa

    ✓ Musique = Star Wars

    ✓ Effets spéciaux = Star Wars

     

     

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  • Chocolat | Le Clown Nègre

     

     

    Footit et Chocolat étaient les clowns vedette des cirques de Paris en 1900.

    L’un était blanc, Georges Foottit (orthographié souvent Footit) ; l’autre, noir, fut surnommé… Chocolat. Certes, l’époque était coloniale, avec des zoos humains, des bals Nègres et des clowns Chocolat. Mais l’histoire va bien au delà de ce constat…

    Issu d’une famille africaine réduite en esclavage et déportée à Cuba, Chocolat semble s’être appelé de son vrai nom Rafael Padilla. Né vers 1868, il est rapidement devenu orphelin, et à l’âge de 8 ou 10 ans, il est vendu comme garçon de ferme à un riche marchand qui possède un comptoir à Bilbao, et qui l’emmène en Espagne. Après s’être enfui vers l’âge de 14 ans, il traine sur les quais où il danse dans les cafés. Il est repéré en 1884 par un célèbre clown, Tony Rice, qui le prend à son service. Rafael Padilla est tour à tour domestique, homme à tout faire, avant de devenir le partenaire de Rice. C’est à cette époque qu’il prend le nom de « Chocolat ». Arrivé à Paris vers 1885, il fait ses débuts au Nouveau Cirque, Rue Saint-Honoré, toujours avec Tony Rice. Il est ensuite le partenaire de Jérôme Médrano, puis d’un autre clown, George Foottit, dit « Footit ».

    Footit et Chocolat connaissent un grand succès en imposant un duo comique entre un clown blanc autoritaire et un auguste noir souffre-douleur. L’expression « je suis chocolat », signifiant « je suis berné », a été popularisée par les dialogues de leur numéro. Ils resteront partenaires pendant une vingtaine d’années. Dès 1887, Chocolat se vit donner le rôle titre d’une pantomime comique à grand succès, « La Noce de Chocolat », construite autour de son personnage d’auguste, et dans laquelle toute la noce finissait dans l’eau… Henri de Toulouse-Lautrec l’a immortalisé en 1896 et c’est d’abord par cette illustration que l’on connaît Chocolat. Saisi de trois quarts dos, casquette vissée sur le crâne, une main à la taille, un bras relevé en corolle, on y voit Chocolat dansant au Irish American Bar.

    « Footit enchantait les enfants ; mais il réussissait ce tour de force de plaire aussi aux grandes personnes et de leur restituer leur enfance. L’enfance se trouve de plain-pied avec cette excitation nerveuse des clowns lorsqu’ils apprennent une farce nouvelle et décident de l’essayer sur un camarade, avec le ton de gronderie de l’écuyer-chef, les refus de travailler, les désobéissances et les fautes de syntaxe. Chocolat, nègre stupide en culotte de soie noire collante et frac rouge, servait de prétexte aux brimades et taloches. Par ses gros mollets nus, ses culottes à pompons, ses cols empesés, sa mèche d’étoupe blonde, son maquillage cruel, la grimace de ses lèvres sanglantes, son chapeau pointu d’où les claques faisaient sortir un nuage de farine, ses corselets de paillettes, sa voix de duchesse folle, bref par un mélange de bébé, de nurse et de grande dame anglaise (sa coiffure tenait de Sarah Bernhardt et de la Reine Alexandra), Footit apportait sur la piste une atmosphère de nursery du diable, où les enfants retrouvaient leurs malices sournoises et dont les grandes personnes subissaient la grandeur. » (Jean Cocteau, Portraits-Souvenirs 1900-1914, Paris, 1935).

    Plusieurs films de Louis Lumière immortalisent leurs numéros au Nouveau Cirque, Rue Saint-Honoré, le 30 septembre 1900. Footit et Chocolat ont aussi prêté leurs noms et leurs visages à de nombreuses publicités, notamment celle pour le savon La Hêve, vers 1895. En 1905, leur contrat au Nouveau Cirque n’est pas renouvelé. Ils sont ensuite engagés aux Folies Bergère, jusqu’à leur séparation en 1910.

    Chacun poursuit désormais sa carrière en solo, mais le succès n’est plus vraiment au rendez-vous. Chocolat s’essaye à une carrière d’acteur, puis revient au cirque comme clown avec son fils adoptif Eugène Grimaldi (1891-1934) dans « Tablette et Chocolat » en 1912. Eugène obtiendra quant à lui une certaine renommée comme clown blanc dans les années 1920 et jouera même les succès de son père en duo avec le fils de George Foottit en 1921.

    Chocolat sombre dans l’alcoolisme et finit sa vie dans la misère à 49 ans, en 1917, alors qu’il travaille dans la troupe du cirque Rancy de Bordeaux. Il sera inhumé dans la partie du cimetière protestant de Bordeaux réservée aux indigents, carré M, rangée 7, emplacement 2.

    Footit, quant à lui, lança son propre cirque, puis tint un bar, 6 Rue Montaigne à Paris. Alcoolique également, il meurt à son domicile, Rue Montaigne, le 29 août 1921 à l’âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, division 93.

    Un film sur la vie de Chocolat est sorti le 3 février, avec Omar Sy dans le rôle du clown.

     

    Source : Circopedia et Dominique Jando

     

     

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  • Les Césars 2016, c’est vendredi soir…

     

     

    La 41ème cérémonie des Césars commence à 20h00 en clair sur Canal+ vendredi 26 février 2016 en direct du Théâtre du Châtelet à Paris et sous la présidence de Claude Lelouch. En maîtresse de cérémonie, la pétillante Florence Foresti, cinquième femme à remplir ce rôle après Cécile de France et Valérie Lemercier. L’une des personnalités préférées des Français précise s’être elle-même proposée pour le job, un gros défi pour l’humoriste :  « Animer cette cérémonie est un vieux rêve. J’espère y faire des parodies inspirées du cinéma. Ce qui m’intéresse dans l’exercice, c’est que c’est un véritable terrain de jeux pour moi. » (interview de Mouloud Achour pour « Clique »). Nul doute que le public, curieux de découvrir les surprises qu’elle lui aura concoctées sera au rendez-vous. « Mon rôle, c’est de rendre la soirée des Césars la plus divertissante possible ». En 2009, elle avait plaisanté avec l’acteur Sean Penn. Cette année, on attend avec impatience de voir quelle entrée en matière elle aura trouvée avec Michael Douglas qui sera l’invité d’honneur.

    Côté Prix, la liste des nommés avait été dévoilée le 26 janvier dernier. On retrouve sans surprise les principaux films déjà honorés au Festival de Cannes en mai l’année dernière, comme « Dheepan », « Mon Roi », « La Loi du Marché », « Mustang », « La Tête Haute » auxquels s’ajoutent « Marguerite », « Fatima » et « Trois souvenirs de ma jeunesse » de Desplechin (« Un conte de Noël »).

    Certains Césars sont attendus comme le César du meilleur film pour « La Loi du Marché » et de meilleur acteur pour Vincent Lindon. Le César du meilleur réalisateur pour Emmanuelle Bercot avec « La Tête Haute » et Rod Paradot pour celui du meilleur espoir masculin. D’autres sont espérés comme un prix pour Loubna Abidar, menacée de mort dans son pays, le Maroc, pour avoir joué un rôle de prostituée dans « Much Loved ». Les 4 598 membres de l’Académie oseront-ils jouer la carte de l’actualité ou se conforteront-ils avec des valeurs sûres comme Catherine Deneuve ou Isabelle Huppert ? Réponse vendredi…

     

     

    Foresti Bande-Annonce Flashdance

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  • Oscars 2016 : Episode 3

     

     

    OSCARS 2016 – Episode 3 : Les Nominations

     

    Les nominations aux Oscars 2016 ont été annoncées le 14 janvier 2016. La cérémonie, elle, est prévue le 28 février 2016 au Dolby Theatre de Los Angeles. Seront récompensés les films sortis en 2015.

    Les grandes questions de ces Oscars sont :

    • Chris Rock réussira-t-il à être drôle ?
    • Le record d’audience d’Ellen DeGeneres en 2014 avec son célèbre selfie sera-t-il battu ?
    • Y aura-t-il comme l’an passé des manifestations d’associations afro-américaines pour dire leur désapprobation face à un palmarès jugé un peu trop blanc ?
    • Stallone et Di Caprio auront-ils, enfin, leur Oscar ?
    • Combien d’Oscars décrochera le dernier Star Wars ?
    • La France remportera-t-elle un Oscar grâce à « Mustang » ?

     

    Meilleur acteur :  cinq nommés

    2016 serait-elle enfin l’année de la consécration pour Leonardo DiCaprio avec la nomination du film « The Revenant » ? Il aura en face de lui Matt Damon pour « Seul sur Mars » et Eddie Redmayne dans le rôle transformiste de la première femme transgenre des années 1930, l’artiste Lili Elbe, Michael Fassbender pour « Steve Jobs » et Bryan Cranston pour « Dalton Trumbo ».

    A 41 ans, nommé à quatre reprises sans succès, Leonardo Di Caprio a dû affronter plus durs concurrents par le passé, comme l’excellentissime Matthew McConaughey l’année du « Loup de Wall Street » en 2014 ou Clint Eastwood et Johnny Depp l’année de « Aviator » en 2005, ce qui lui laisse une réelle chance cette année. Cette 5ème nomination sera-t-elle enfin la bonne ? Le fait d’avoir gagné les Golden Globes, anti-chambre des Oscars, est un bon présage, mais sans plus, car il avait déjà reçu ce prix pour « Aviator » et « Le Loup de Wall Street » sans pour autant gagner l’Oscar ensuite. Redmayne ayant déjà eu un Oscar en 2015 pour son rôle dans « Une merveilleuse histoire du temps », la porte reste ouverte. Mais Matt Damon n’a jamais reçu d’Oscar lui non plus. Le jury pourrait-il se laisser influencer pour récompenser à posteriori la carrière d’un membre de la bande de Georges Clooney, très appréciée à Hollywood ? Même si sa prestation dans « Seul sur Mars » n’est en rien comparable à celle de Léonardo DiCaprio dans « The Revenant »…

     

    Meilleur film : huit nommés

    « The Revenant », « Mad Max », « Seul sur Mars », « Le Pont des Espions » (très mou et vite oublié), « Spotlight » (une enquête journalistique haletante), « The Big Short : le casse du siècle » (au casting de rêve), « Brooklyn » et « Room ».

    Huit très bons films mais il faut le dire, parmi lesquels seul « The Revenant » sort du lot par son originalité et sa réalisation. Un western comme on n’en a jamais vu, traité de manière totalement nouvelle, avec un parti pris singulier. Une découverte comme on aime en faire au cinéma. Meilleur film dramatique aux Golden Globes 2016.

     

    Meilleure Actrice : cinq nommées

    La nomination de Jennifer Lawrence pour le film « Joy » fait polémique, certains critiques se demandant ce qu’elle vient faire là. Peut-être rattraper, elle-aussi, des Oscars manqués par trois fois les années précédentes. On dirait ainsi, avec les nominations cette année, que le manque de concurrents sérieux et méritants laisse libre champ à d’autres artistes oubliés auparavant. La cérémonie des Oscars de cette année ressemble quelque peu à une séance de rattrapage…

     

    Meilleur second rôle masculin

    Sylvester Stallone est le grand favori : à 69 ans, il a été ovationné aux Golden Globes lors de la remise de son prix comme meilleur second rôle masculin dans « Creed ». Il décroche de fait le record du plus grand écart entre deux nominations : la première pour « Rocky » en 1977 et la seconde pour « Creed » en 2016, 39 ans plus tard. Cet Oscar ressemblera là encore, sans doute, à un Oscar d’honneur pour l’ensemble de la série des « Rocky » et pour son influence sur le cinéma américain.

     

    Petites anecdotes

    Steven Spielberg obtient le record de nominations avec 128 pour l’ensemble de sa filmographie. Inarritu est le premier réalisateur, depuis 1950, à être nommé deux années de suite en même temps que son film (« Birdman » en 2015 et « The Revenant » en 2016). Avec sa 4ème nomination, Jennifer Lawrence, à 25 ans, est l’actrice la plus jeune à avoir été autant nommée.

     

    Ce qu’on ne comprend pas…

    L’absence de Maggie Smith (81 ans), déjà deux Oscars, et celle de Tarantino pour « Les Huit Salopards ».

     

    La polémique

    Elle bat déjà son plein. Il s’agit exactement de la même que l’an dernier, visant de nouveau des Oscars « trop blancs », dont les nominations manquent de diversité. Même le maître de cérémonie, Chris Rock, s’y met sur son compte Twitter le samedi 16 janvier, seulement deux jours après l’annonce officielle des nominés, en surnommant les Oscars « BET Awards Blancs », en référence aux BETS, une cérémonie dédiée aux plus grands artistes afro-américains. A quels acteurs noirs aurait-on dû s’intéresser en 2016 ?

     

     

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  • L’Habibliothèque Needs U

     

     

    En mai 2015, nous consacrions un article à la start-up « L’Habibliothèque » fondée par trois soeurs passionnées de mode et persuadées qu’il existe une autre façon de la consommer.

    L’Habibliothèque, c’est le nouveau concept tendance, pour louer les collections actuelles des créateurs les plus en vogue à prix accessible. De partout en France, vous choisissez vos pièces sur le e-shop de L’Habibliothèque, et en 48 heures, elles sont chez vous ! Et pour les Parisiennes, vous pouvez également vous rendre au Showroom du Marais.

    Depuis un an et demi, L’Habibliothèque vous propose donc des créateurs à emprunter au quotidien. Aujourd’hui, elle revient avec une nouvelle offre, qui vous permet de louer des pièces de créateurs pour tous vos événements. La « Designers Room » était lancée il y a un mois, ainsi qu’une nouvelle offre de location ponctuelle sans abonnement, sans engagement.

     

    La Designers Room, qu’est ce qu’est ?

    La Designers Room, ce sont les créateurs les plus renommés, les best sellers, les plus belles pièces des collections à emprunter à prix accessible. L’Habibliothèque propose aujourd’hui dans sa Designers Room : Kenzo, Carven, Alexander Wang, Cacharel, Red Valentino, Vanessa Bruno…

     

    Et l’offre de location ponctuelle ?

    Un mariage, un anniversaire, une soirée, Noël, le Réveillon… ? Vous avez toutes des événements particuliers au cours de l’année, et vous avez toutes envie d’une nouvelle robe, d’un nouveau look pour ces occasions. Mais surtout pas envie de porter la même pièce à chaque fois, ou d’acheter une tenue que vous ne porterez qu’une seule fois. L’offre de location ponctuelle vous permet ainsi de renouveler votre look à l’occasion de chacun de ces événements, sans engagement et surtout sans vous ruiner. Entre 25 et 80 €, vous empruntez des pièces en location ponctuelle pour 10 jours. Ce prix comprend le pressing, les frais de port aller-retour, et la réservation des pièces jusqu’à deux mois à l’avance. C’est facile, vous ne vous souciez que de choisir vos pièces et d’en profiter !

     

    Aujourd’hui, L’Habibliothèque souhaite continuer à améliorer sa Designers Room et vous proposer plus de marques, plus de choix, plus de modèles à emprunter. Presque deux ans après la première campagne de crowdfounding, cette nouvelle phase de développement doit permettre de proposer le service de location à encore plus de personnes, et en faire la nouvelle tendance de demain pour devenir le concept numéro 1 de location de mode en France. L’Habibliothèque a donc besoin de vous pour collecter un montant minimum de 15 000 €, afin de faire rentrer trois nouvelles marques dans la Designers Room :

    ✓ Sonia by Sonia Rykiel : le chic de la Parisienne par excellence
    ✓ Paul & Joe : Des pièces chics et raffinées
    ✓ Manoush : Les pièces fortes et événementielles que vous avez toujours rêvé de porter

     

    L’Habibliothèque espère ainsi pouvoir continuer cette belle aventure grâce à vous.

    Le lien de la campagne, c’est ici !

     

     

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