Catégorie : Vos Articles

  • Crystal Fighters | Follow the vibe

    Crystal Fighters | Follow the vibe

     

    Groupe anglo-espagnol aux influences basques, les Crystal Fighters utilisent des instruments basques accompagnés de synthétiseurs pour créer des mélodies d’électro-pop originales et différentes. Un côté innovant qui sort du lot des nombreux sons « chill-out » ou électro deep, si populaires en ce moment. Avec un tempo plus rapide, les musiques des Crystal Fighters sont plus entraînantes et plus vivantes. Même si certains morceaux comme « Smallow » prennent des accords plus sombres, qui deviennent presque dérangeants. A l’inverse, des musiques comme « Plage » ou « LA Calling » nous redonnent l’impression d’être en vacances, sur une île, sirotant un jus de coco ! A écouter sans modération en cette récente rentrée !

     

     

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  • Nico Pusch | DJ aux mille inspirations

    Nico Pusch | DJ aux mille inspirations

     

    Avis aux amateurs de minimal, deep house, techno ou encore techno house !

    L’Allemagne nous régale de son dernier phénomène en date, Nico Pusch, DJ aux mille inspirations et mélodies, toutes aussi dynamiques qu’alternatives. Très jeune, Nico Pusch plonge dans le monde de la musique, et s’y impose rapidement grâce à l’originalité et la fraicheur de ses morceaux.
    Le DJ mixe, mais remixe surtout ; il touche à tout et s’approprie chaque sonorité, chaque langue, et chaque style. Pusch revoit ses classiques, nos classiques, et les met au goût du jour, il modernise, rajeunit, « Another Day in Paradise » de Phil Collins ou « Live Your Life » d’Otis Taylor. Il dynamise nos favoris les plus récents, « We Are the People » d’Empire of the Sun, « I Follow Rivers » de Lykke Li, accélère ce qui lui semble lent « Free » de KlangKluenster, et va même jusqu’à retravailler la fameuse « Una Mattina » de Ludovico Einaudi.

    Mais il crée aussi, invente, expérimente, et de là naissent des featurings impressionnants, comme « Around the World » avec Chris Valentino, ou bien des sons décalés qui semblent venir de très loin… « Children ».

    Bref, Nico Pusch revendique une liberté musicale à toute épreuve, joue avec ses platines, transforme, change, coupe, ajoute. Véritable artisan de la musique, laissons-nous séduire par son imagination débordante.

     

     

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  • Grégoire Delacourt | La liste de mes envies

     

    Deux heures… Le temps d’un Paris-Barcelone…

    Une parenthèse enchantée et surprenante, 160 pages qui remettent les petites choses de la vie en perspective… Soudain l’envie irrépressible de raconter et partager cette tranche de vie inattendue…

    Une petite mercière d’Arras, mariée, deux enfants, quelques kilos en trop et des illusions envolées. Elle rêvait de devenir styliste, et le décès brutal de sa mère l’en a empêché, suivi par l’avc de son père, à l’aube de ses 20 ans. Rien d’une Cosette, mais pas très glamour non plus comme vie.

    Son mari taiseux travaille chez Haagen Daazs, il la séduit d’une repartie charmante des années auparavant. Il ressemble à cet acteur italien des années 60, que chacun connaît mais dont personne ne se remémore le nom.

    Elle campe le décor en évoquant la naissance de son fils, résultant de sa première fois, et celle de sa fille, qui fut suivie inopinément par l’arrivée d’un ange mort né. Cette profonde blessure a creusé un gouffre d’incompréhension au sein de son couple. Mais elle résiste, vénère son ténébreux mari et lui a même pardonné ses accès de violence.

    Lorsqu’elle gagne 18 millions a l’Euromillion, elle tergiverse pour encaisser ou non le chèque, et dresse la liste des choses qu’elle souhaiterait pour améliorer son ordinaire. Mais le destin en décidera autrement, et elle ne saura pas profiter de cette manne, qui précipitera son malheur.

    Saura-t-elle rebondir et retrouver goût a la vie ? A sa façon subtile, l’auteur nous invite à nous poser des questions sur la quête du bonheur, qui se trouve parfois là, tapi sous nos yeux… Dissimulé par le stress de nos vies survoltées.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Grégoire Delacourt

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] JC Lattès

     

     

  • Focus | Steve Reich, tout est bruit pour qui a peur

    Focus | Steve Reich, tout est bruit pour qui a peur

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes » right= » » top= » » bottom= » »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

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    City Life est une œuvre du compositeur américain Steve Reich. Très bien. Mais encore ?

    Faisant partie d’un large mouvement artistique venu tout droit des États-Unis, nommé musique minimaliste, l’œuvre de Reich, inscrite dans ce que l’on appelle la musique répétitive, est en elle-même originale dans le sens où depuis la fin des 60’s, le compositeur a inventé, développé, perfectionné un style qui lui est propre : le phasing. Le déphasage, in French. Non pas que le monsieur soit lui-même déphasé, bien au contraire, et encore que, mais comme tout artiste qui se respecte ou se trouve respecté, Steve Reich conçoit et pense la musique, (les arts en général), dans sa réalité sociale.

    Déphasage et réalité sociale donc. Une interprétation. La mienne. Mais il n’y a pas que cela… D’autres œuvres peuvent différer, un peu, pas trop non plus, faut pas exagérer.

    Steve Reich a mis de coté ses études en philosophie pour se consacrer à la musique. Musique qu’il a toujours connue. Papa est compositeur à Broadway, maman est chanteuse. Le fiston, féru de jazz deviendra batteur, dans un premier temps. Depuis sa tendre enfance, il navigue entre New-York, où vit son père, et San Francisco, où vit sa mère. Il en fera état dans son œuvre « Different Trains ». Premiers déphasage ? Pour ses études en musique, pareil. La Julliard School of Music de New-York et le Mills College à Oakland, près de S.F.

    Bon. Mais encore ? Et bien ses rencontres. Celles de Philip Glass, dans un premier temps puis de Terry Riley. L’un sur la coté Est, l’autre sur la cote Ouest… Le grand écart, encore. Autre chose, il participe en 1964 à la musique « In C », l’œuvre fondatrice du mouvement minimaliste répétitif, composée par Riley. Et puis, hop, c’est parti. Il fonde son propre ensemble en 1966, le « Steve Reich and Musicians » et ainsi commence sa carrière.

    City Life, pour revenir au sujet, est une œuvre majeure dans la musique de Reich. Elle date de 1995. Steve Reich a presque cinquante ans. C’est une œuvre de pleine maturité donc. Maturité artistique, maturité philosophique, maturité spirituelle, maturité humaine. Elle met en œuvre le mélange de musique instrumentale et de sons préenregistrés. On nomme cela musique mixte. Elle met aussi en scène la ville de New-York et plus précisément un univers sonore de Manhattan.

     

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    Dans la note de programme, le compositeur nous dit ceci : « contrairement à mes précédentes compositions, Different Trains (1988) et The Cave (1993), les sons préenregistrés sont joués ici en direct sur deux claviers échantillonneurs. Il n’y a pas de bande magnétique dans la performance, ce qui ramène à cette petite flexibilité habituelle de tempo, caractéristique de la performance live ». Tiens ! J’ai déjà lu quelque chose comme cela lorsque Beethoven parlait du métronome…

    On y entend ainsi, mélangés aux instruments, des sons de Klaxons, claquements de porte, carillon de métro, des alarmes de voiture, des battements de coeur, sirènes de bateau et de police, des discours (notamment les échanges entre pompiers lors du premier attentat du World Trade Center le 26 février 1993). Tout ceci faisant partie intégrante du tissu générateur de la pièce.

    City Life s’ouvrant sur : « Check it out » et se concluant par : « Be careful », il est souvent écrit dans les différentes analyses que l’œuvre est à la fois reflet et rejet de la société. Qu’en nous plongeant dans un premier temps au centre de Manhattan, traduisant ainsi la vie trépidante, fourmillante qui y règne ; puis, en assombrissant peu à peu le ciel new yorkais, Steve Reich cherche à mettre l’accent sur une vie citadine de plus en plus stressante, correspondant à une vision plus sombre qu’il aurait de la ville. Preuve à l’appui le « Attention » concluant la fin de l’œuvre. Qu’en outre le regard du compositeur nous montre sa fascination/aversion pour la ville. Et pour finir qu’il s’agit en quelque sorte d’un documentaire sonore sur New York.

     

    City Life part. 1 :

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    Ce n’est pas mon interprétation de l’œuvre… Steve Reich n’est pas, à mon avis, dans cette forme de démonstration. Certes, la dualité existe en lui (ce fameux phasing). Certes, des forces opposées s’affrontent. Non seulement en nous, mais également dans notre monde (consonance/dissonance). Certes il expose, il figure mais il ne démontre pas (une forme en arche)*. Il témoigne, s’interroge et nous laisse à notre propre compréhension. L’homme est philosophe, spirituel. En cela il n’impose pas, ne résout rien, nous laisse dans l’ambiguïté.

    Dans ses œuvres, Reich utilise des matériaux volontairement réduits, musique minimaliste oblige : répétition continuelle de courtes phrases musicales (ostinato), écriture en canons rapprochés (déphasage graduel en boucle). Il y adjoint l’insertion de bruits plus ou moins musicalisés. En fait, souvent musicalisés.

    Sa recherche sur les cycles rythmiques infinis, le sens de toute son œuvre (il a étudié les percussions à l’Institut des Études Africaines à l’Université d’Accra, au Ghana ; puis de retour aux Etats-Unis, il a étudié la technique des gamelans balinais) témoigne non seulement d’un goût prononcé pour le rythme (son coté batteur de groupes de jazz – il a aussi une prédilection pour Parker Charlie et Davis Miles) mais aussi d’une vision circulaire du temps. Un peu comme dans la philosophie Bouddhiste (j’dis çà, j’dis rien non plus).

     

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    Pourtant, c’est là que réside la clef de son œuvre. Tous les compositeurs n’ont pas cette vision temporelle. Tu parles ! Nos sociétés occidentales ont une vision du temps… linéaire. En cela, dans leur musique, il devient difficile de se séparer de ce que nommait John Cage « la colle ». Comment se séparer de cette colle qui colle aux notes ? Un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock… Reich à sa réponse. Les minimalistes de sa génération ont tous peu ou proue la même. Un compositeur comme Morton Feldman en a une autre. Ça me fait penser qu’il faudrait que j’aille réécouter James Brown.

    D’autres musicologues font état, comme pour essayer de nous rassurer, d’une logique dans cette volonté d’inscrire des bruits dans la musique instrumentale ; et ils nous disent que Reich a repris l’idée de Gershwin dans « Un américain à Paris ». Pour le klaxon. Ah… Ouf ! Si Gershwin l’a fait… Peut-être. Mais que ne parle-t-on alors de Varese, Satie, Berlioz, Mozart (le père, pas le fils) ou bien Janequin (compositeur de François 1er) ? De tous temps, les compositeurs qui inscrivent leur œuvre dans leur réalité sociale, dans la vie, dans la ville, ont abordé le sujet. Il y en a bien d’autres sous d’autres formes.

    « Tout est bruit pour qui a peur », nous dit Sophocle. Steve Reich ? A pas peur, lui… Il prend des risques. En sculptant la matière brute, il fait état du tumulte de la ville, de la vie. Ses « bruits », musicalisés, suggèrent des réponses instrumentales en contrepoint des klaxons, freins pneumatiques, dérapages et autre pile-driver. Le bruit n’est pas traité comme une simple illustration, il est la matrice de la pièce. En cela, City Life n’est pas un documentaire sonore, elle est le reflet d’une part de notre vie, de ce que nous engendrons. Et si maux il y a, dans Manhattan ou ailleurs, ils sont le miroir des nôtres, Inside us. Les battements de cœur qu’il nous fait entendre, notre pulsation à nous, notre musique, est aussi cette pulsation urbaine sur laquelle nous évoluons. En contrepoint vous dis-je… Pour Reich, c’est à nous de réfléchir, voire d’agir sur notre environnement.

     

    Auteur: Vincent Dacosta

     

     

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    Pour une connaissance plus technique sur le plan harmonique, par exemple, quoi de mieux que de se référer aux mots du compositeur. On peut trouver cette analyse sur le site de l’IRCAM.

    * Une forme en arche : une forme musicale qui symbolise le cycle de la vie. Elle se présente ainsi : ABCB’A’ (ABC étant des thèmes et développements musicaux).

    En 1998, l’album « Reich Remixed » est un hommage rendu par le gratin des artistes de la musique électronique. DJ Spooky, Tranquility Bass, Mantronix, Nobukazu Tekamara et autres Coldcut, ont créé à partir d’une ou plusieurs pièces de Steve Reich, un nouveau morceau. En écoute ici :

     

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    Entre 1996 et 1999, le groupe Sonic Youth, par l’intermédiaire de son propre label SYR, sort une série de quatre albums expérimentaux. Avec SYR4, datant de 1999 : « Good Bye 20th Century », Sonic Youth donne la parole aux compositeurs américains du vingtième siècle en reprenant des morceaux de Cage, Cardew, Reich, Wolf, etc.

     

    SYR1 / Anagrama :

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    SYR4 / Good Bye 20th Century :

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    L’un des grands maîtres du chant polyphonique, Clément Janequin, Chantre du Roy François 1er, écrit en 1530 « Les cris de Paris ». Point de samplers, mais une ambiance, celle de Paris et de ses camelots.

     

    Les Cris De Paris :

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    PARTENAIRES :

     

     

     

     

  • Joey Badass | Nouvel espoir du Rap US

    Joey Badass | Nouvel espoir du Rap US

     

     

    Voici probablement un des plus grands espoirs du rap américain. A seulement 19 ans, Joey Badass est reconnu par ses pairs, au côté de producteurs comme DJ Premier ou Pete Rock ayant travaillé avec Tupac, Nas, Notorious BIG et autres légendes du rap US. Un véritable mélange de générations se ressentant dans des morceaux plus « old school » que ceux des rappeurs d’aujourd’hui. Un « retour aux sources » qui se trouve être en même temps une vague de fraîcheur amenant un peu de diversité dans le hip-hop. Malgré son jeune âge, Joey Badass possède une maturité et une expérience de la vie qui lui permettent de la voir sous tous ses aspects (philosophiques, politiques, sociologiques…). Mais avec l’insouciance du jeune qui sait tout !

    1er album studio « B4.Da.$$ » prévu pour fin 2014 !

     

     

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  • Hopsin

    Hopsin

     

    Son phrasé et son côté légèrement « psycho-hystérique » qui le pousse à l’auto-dérision, peuvent nous faire penser à un nouveau Slim Shady, provocateur et critique du rap et de la société d’aujourd’hui. Hopsin est un rappeur à part. Et le fait qu’il porte des lentilles de contact blanches n’est pas la seule raison. Il est contre les drogues, contre l’image des jeunes venant du ghetto promis au seul avenir de dealer, et contre les rappeurs qui ne rappent que pour s’enrichir. Il s’oppose à tous ces rappeurs idolâtrés bêtement par les jeunes. Pour lui, ils coulent le rap, « ne valent pas le coup », et ne sont là que pour l’argent.

    Hopsin revient le 18 juillet avec le 7eme épisode de sa série de clips musicaux « ill mind of Hopsin » (dont le 5eme épisode est l’une de ses plus grosses réussites). Espérons qu’il apporte un vent de fraîcheur sur ce rap « commercial » qu’il dénonce !

     

     

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  • Cro | Le Rap version allemande

    Cro | Le Rap version allemande

     

    Le jeune rappeur allemand de 24 ans, idole d’une adolescence allemande rebelle et cool, revient avec son nouvel album « Melodie » sorti en juin dernier. Portant toujours son masque de panda et alliant un parfait mélange de rap et de pop, le raop, Cro continue dans la même lignée que ses précédents albums et mixtapes. Le clip du titre « Traum » (rêve en Français) ouvre cet album avec une mélodie et un flow entraînant qui convient idéalement à l’été et aux vacances. Malgré une langue qui peut paraître gutturale et dure à l’oreille, Cro s’impose de plus en plus sur la scène européenne et internationale. Artiste à suivre…

     

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