Catégorie : Musique

  • Instant City Playlist – Avril 2016

     

     

    Avril 2016

    Allez, c’est parti, la Playlist Instant City d’avril 2016 est enfin en ligne !

    On attaque avec le « Time For Us » de Nicolas Jaar sorti en 2010. Du plus pur style estampillé Jaar, avec ce son précis, fin et ciselé. C’est avec ce morceau que le producteur américano-chilien accédera à la reconnaissance des médias spécialisés, deux ans après s’être fait remarquer avec son premier Ep, « Marks and Angles », paru en 2008.

    On continue avec la dernière sensation du moment, Marst et son track « I C U Shakin’ » sorti en 2012. Tout le monde en parle, à commencer par Laurent Garnier, qui le playliste dans son émission de radio hebdomadaire « It Is What It Is » (Le Mouv’ / Pure Fm / Couleur 3) et qui ne cesse de le jouer partout sur la planète, quasiment à chacune de ses représentations (Time Warp, Nuits Sonores, Berghain & Panorama Bar, Londres, New York…). Il en vient même à le comparer à son célèbre « Crispy Bacon », un honneur pour Marst ! Quant au magazine Tsugi, il écrit à son propos : « Laurent Garnier a vu juste, Marst est le nouveau qui monte dans la techno française. Le Rouennais électrise avec ses arpèges profonds et ses basses cataclysmiques ! Les stroboscopes sont sur le point d’exploser, la foule est aussi compacte qu’à la première heure ».

    Derrière « Strip Steve » se cache un jeune Dj producteur d’origine bordelaise, Théo Pozoga. Il sort son premier Ep en 2007 sur le label berlinois Boysnoize Records, « Skip School Ep », et nous distille depuis sa house punchy et brillante. Installé depuis quelques années à Berlin, Strip Steve s’inspire tant du hip-hop que du son de Chicago. Découvrons maintenant son titre « Hood », extrait de l’album « Micro Mega » sorti en 2012. Attention, tuerie absolue…

    Terence N’Guyen aka Darius est un artiste de 26 ans, lui aussi originaire de Bordeaux, signé sur le label Roche Musique aux côtés des FKJ, Kartell, Cherokee ou encore Plage 84. Darius fait ses premiers pas dans le monde de la musique il y a environ six ans, après avoir suivi des études dans le graphisme du côté de Lyon. Son titre « Hot Hands » est absolument irrésistible.

    Back to Classics avec St Germain et son « Alabama Blues » sorti en 1995 sur le label français F Communications, composé autour d’un sample du « Stranger Here » de Lightnin’ Hopkins. Ce titre sera remixé par de nombreux producteurs, à commencer par Mr Todd Edwards himself. Un immense carton qui fera la renommée de St Germain à l’international.

    A suivre le collectif de remixeurs londonien Electric Method qui nous livre son « Brief History of Sampling ». On y retrouve beaucoup de tracks qui ont forgé l’histoire du hip/hop condensés en 3:02. Souvenir, souvenir…

    SoulChef Music nous envoie maintenant une jolie carte postale hip-hop, funky soul à souhait, depuis Auckland, Nouvelle-Zélande. A retrouver sur le Ep « Good Vibes » sorti en 2015 sur le label parisien Délicieuse Records.

    Nom de code Nezi Nomodu… La MC nigériane nous assène son flow implacable sur son désormais célèbre « Snippet Of The Texas Tech Cypher ». ce freestyle d’une minute trente nous motive à en savoir plus sur la lady. Redoutable…

    Le 1er décembre 2015 sortait le dernier opus de TheYellowBeats, « Exotica », que nous attendions avec impatience, tant ses productions précédentes laissaient augurer encore bien des directions musicales à explorer. Et à l’écoute de ce nouvel album, force est de constater que le résultat est au-delà de nos espérances. A découvrir ici le titre « Beat Around The Bush » feat. l’envoutante Emilie Pinard et l’immense Griot, au flow implacable et à la spiritualité débordante.

    Deux ans après son premier Ep, « Box #1 », TheNotch est de retour avec son nouvel opus, « Odd Haze ». Entouré de ses potes TheYellowBeats et Griot, le musicien aixois de 22 ans nous livre un Ep naviguant entre hip-hop, beatmaking, neo-soul et pop 80’s. « Odd Haze » s’ouvre donc avec « You Never Really Try », qui laisse la part belle aux claviers et à une rythmique guitare bensonienne à souhait. C’est frais, léger, même s’il s’y exprime quelques reproches à l’encontre de quelqu’un qui n’essaye jamais vraiment, apparemment… La mélodie reste en tête, s’installe insidieusement, et n’est pas sans rappeler « Outta Space » de Jimmy Tenor, sur son premier album « Intervision » sorti en 1997.

    « Stéphane Salvi alias Lapin est le guitariste d’A.S. Dragon et comme tous les Dragons, c’est à la fois un musicien hors-pair, un songwriter de première bourre, tant accrocheur que raffiné, et un artiste aux talents multiples : la peinture et le dessin. » (Bertrand Burgalat, Tricatel)

    Fauve… porte bien son nom. Avec son « Hauts Les Coeurs », Le collectif parisien nous balance à la face son slam rageur et bouillant, dans une sorte d’urgence, comme si ces rimes étaient ses dernières. on sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on retrouvera…

    Les Inrocks disait de Michael Wookey en 2013 : « Cet Anglais qui, en plus de se révéler brillant artisan en chanson cabaret mal barré / malfamé, fabrique lui-même certains de ses instruments, d’où ce son inédit… Ses Submarine Dreams. Des cauchemars, plutôt, hantés de chorales de sirènes follasses, maltraités de bruits taquins, torch-songs égarées dans une casse automobile des années 50, dont Tom Waits détient le plan secret. ».

    On continue avec Karolina Pop, jeune chanteuse polonaise, toulousaine d’adoption, qui nous délivre ici son « Memory’s Pieces », extrait de son premier Ep « Haiku » sorti en 2015. Piano-voix mélancolique à souhait, on adore.

    A suivre le duo australien Tarcar, et son titre « Eija » sorti en 2015 sur la compilation « I Can’t Give You The Life You Want » du label londonien Blackest Ever Black. Pour découvrir le premier Ep de Tarcar, c’est ici.

    Et pour finir en beauté, une reprise inédite du « Chou Wasabi » de Julien Doré par la petite Vicky, six ans…

    Allez, salut maintenant ! See you soon on the Moon !

    Soumettez-nous vos morceaux sur notre Page Soundcloud.

     

     

     

     

    TheYellowBeats : « Beat Around The Bush »  feat. Emilie Pinard McAll & Griot, en live au Bleury-Bar à Montréal

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    Eclectic Method – A Brief History of House Music

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    Nicolas Jaar Boiler Room NYC DJ Set at Clown & Sunset Takeover

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  • Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran | Concerts Mai 2016

     

     

    Mardi 3 mai, 18h30 @ Auditorium du Conservatoire (La Roche Sur Yon)

    Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran
    Kamilya Jubran (oud, voix) / Sarah Murcia (cb) / Christophe Lavergne (dm) / Sylvain Cathala (ts, comp.)

    CRD La Roche Sur Yon
    Place Napoléon
    85000 Roche-Sur-Yon

    Production : Connexe Sphère avec le soutien de la DRAC IDF, la Spedidam (1) et l’Adami (2)

     

    Jeudi 5 mai Jam (Montpellier)

    Sylvain Cathala Trio + Kamilya Jubran
    Kamilya Jubran (oud, voix) / Sarah Murcia (cb) / Christophe Lavergne (dm) / Sylvain Cathala (ts, comp.)
    100 rue Ferdinand de Lesseps
    34070 Montpellier

    Production : Connexe Sphère avec le soutien de la DRAC IDF, la Spedidam (1) et l’Adami (2)

     

     

    Instant-City-Sylvain-Cathala-Trio-007

     

     

    A VENIR :

    !!!! Enregistrement Live !!!!

    Jeudi 30 juin : Sylvain Cathala Septet ‘More Power’ @ Triton (Les Lilas)

    Save the date

     

    BONUS :

    Vidéo Sylvain Cathala Septet ‘More Power‘ (Marc DucretBenjamin Moussay, Guillaume Orti, Bo Van der WerfSarah MurciaChristophe Lavergne) : création au Triton

    Concert du 27/11/2015  / réalisation : Gersende Godard

     

    DISQUE :

    La Boutique en Ligne, c’est ici !

    Pour la vente numérique, c’est sur Bandcamp que ça se passe !

    Pour les photos, c’est Fokale32 !

    Et pour retrouver l’article que nous avions consacré à Sylvain Cathala, ben c’est !

     

     

     

     

  • Le Roi est mort…

     

     

    J’ai découvert Prince en 1983 avec son album « Purple Rain ». Un choc…

    Adolescent à cette période et tiraillé par des choix cornéliens, hésitant entre le spleen de la New Wave et devenir curiste, ou suivre cet étrange lutin androgyne habillé comme Elvis Presley période Las Vegas, jaillissant sur une grosse cylindrée et se déhanchant en bottines à talons aiguilles. Prince et ses allures improbables, son univers mêlant kitch et premier degré, a fait jaillir d’une autre dimension des chansons hallucinantes, hallucinées. Des mélodies aux arrangements sophistiqués, baroques et funky, des volutes enveloppantes érotisant chacune des sonorités venant lécher nos oreilles.

    Durant toutes ces années 80 et une bonne partie des années 90, il nous aura gratifié d’un concentré de chefs d’œuvre, à raison d’un album par an. Des tubes en rafale tels les balles d’un fusil mitrailleur, nous atteignant dans la tête, dans le cœur, dans les jambes, dans les bras. Criblés, nous dansions jusqu’au matin, pantins possédés par ces airs fous, puissants, sexuels, lascifs, grisants, abolissant toute notion de temps.

    Prince était unique, aussi petit que géant, un prince devenu roi.

    Musicien complet, génial, aux concerts, qui pour tous ceux ayant eu la chance d’y avoir assisté, étaient des moments uniques, inoubliables. Ce stakhanoviste de la musique, cette réincarnation mégalomane de Mozart à défaut d’un Bach, s’était certes peut-être un peu dilué dans les années 2000 avec des doubles, triples ou quadruples albums concept quelque peu bourratifs.

    Mais ce que Prince, ou Love Symbol, laisse aujourd’hui, avec dans son sillage, Wendy, Lisa, The Revolution, The New Power Generation et tous les autres qui ont contribué à son œuvre, est gigantesque. Une oeuvre tant puissante que frêle, rare, précieuse, comme une eau vive qui circule toujours autour de nous.

    Une eau, une pluie pourpre et maintenant des larmes. Il fait froid.

    Parfois il neige aussi en avril…

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Dévoreur Hubertouzot

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hubert Touzot : Photographe dévoreur d’images

     

     

     

     

  • Le Printemps de Bourges fête ses quarante ans

     

     

    Le Printemps de Bourges est un festival où tous les genres musicaux sont à l’honneur. Organisé chaque année au mois d’avril, il dure une petite semaine et investit le centre-ville de Bourges. En 1977, Alain Meilland et Daniel Colling, comédien et chanteur, s’associent à l’ancien collaborateur de Léo Ferré, Maurice Frot. Ensemble, ils créent Le Printemps de Bourges.

    Présenter les nouveautés, mêler les artistes célèbres aux jeunes talents, mixer les différents styles de musique et multiplier les concerts dans la ville, autant de richesses qui définissent la grandeur de ce festival. En 1990, le succès est enfin au rendez-vous et la barre des 100.000 spectateurs est dépassée. Environ 80 spectacles sont présentés et 200 artistes sont attendus. Ils sont accueillis dans de multiples salles telles que les théâtres ou l’auditorium, mais se savourent aussi en plein air ! Pour l’occasion, des scènes de concert sont montées en extérieur.

    Le Printemps de Bourges est un festival audacieux, n’hésitant pas à mettre en avant les nouveaux chanteurs et les jeunes talents. Des artistes de rue sont conviés à exposer leur passion au grand jour. Des concerts sont joués dans la cathédrale et dès le début de l’après-midi, les vibrations et la musique atteignent le centre de Bourges, pour franchir la porte des bars de la ville ! Cette année, Mika, LEJ et Marina Kaye lançaient le début des festivités. Au total, pas de moins de 240.000 festivaliers sont attendus. Des dizaines de concerts sont prévus chaque jour, et de talentueux artistes s’apprêtent à donner de la voix.

     

    En écoutant les reportages consacrés au premier Printemps de Bourges en 1977, on mesure le chemin parcouru par un festival largement dépolitisé. Retour donc il y a quasiment 39 ans jour pour jour. À Bourges, s’ouvre le 6 avril 1977 le premier Printemps du même nom. FR3 Orléans s’en fait évidemment l’écho :

     

    « Les festivaliers ? Des marginaux qui se proclament comme tels. Mais le Printemps de Bourges, ce sont aussi des mélomanes qui se réunissent en ateliers, vont discuter à perte de vue, certains diront à perte de temps, sur le devenir de la chanson, de la société, des hommes et des choses. »

     

    C’est un peu là l’esprit de ce premier Printemps de Bourges, même si Daniel Colling a aussi trouvé un bon moyen de faire connaître des jeunes artistes dont il s’occupe… Là, à la fin des années 1970, on brocarde la chanson qui marche, celle qui passe à la télévision, la chanson dite bourgeoise, on vante la chanson dite prolétaire, même si quelques têtes d’affiche sont bel et bien présentes à Bourges, à l’image du grand Charles Trenet, sous le grand chapiteau dès la première édition. Il est introduit par un chanteur de la nouvelle génération, Jacques Higelin. Comment le public va-t-il accueillir Trenet ? Le risque est grand. Higelin interpelle un spectateur qui siffle par ces mots :

     

    « Siffle… Quand tu siffles, tu salues Charles Trenet, car Charles Trenet est le serviteur des oiseaux. »

     

    Et Trenet triomphera… Deux ans plus tard, en 1979, pour sa 3ème édition, le Printemps accueille 40.000 festivaliers, trois fois plus que la première édition. Mais le credo reste le même : faire la part belle à l’autre chanson. Alain Souchon, qui chante à Bourges cette année-là, défend le Printemps avec Daniel Colling son programmateur.

     

    Alain Souchon« Je vois des disques qui sortent, que j’écoute et tout, et souvent je me dis que ça devrait marcher et souvent ça ne marche pas… Bon alors c’est un bien, un truc comme Bourges parce qu’on entend tous ces gens-là. »

    Journaliste : « Ça ne marche pas, peut-être parce que tout n’est pas de qualité égale… »

    Alain Souchon : « Oui mais y’a tellement de trucs qui marchent qui ne sont pas de bonne qualité… »

    Journaliste : « Je vous trouve un petit peu dur pour une partie du métier, de la chanson. Vous excluez complètement une certaine forme de chansons. Alors, quels sont vos critères pour exclure des chanteurs populaires ? »

    Daniel Colling : « C’est un critère de qualité. C’est extrêmement difficile à définir. Je vous ai dit tout à l’heure que la programmation était subjective… »

    Au début des années 1980, Jack Lang décide de subventionner un festival qui devient de plus en plus le lieu incontournable de la chanson française, et désormais de toutes les chansons françaises. En 1985, Johnny Hallyday y triomphe. Absolument inimaginable en 1977…

     

    Thomas Snégaroff @ France Info

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Printemps de Bourges

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Printemps de Bourges 2016 : Le Programme

     

     

     

  • Hiatus Kayote, le sommet de la neo-soul !

     

     

    Hiatus Kayote est un groupe de soul australien, dirigé par l’incroyable Nai Palm, guitariste et chanteuse du projet. Connu en partie grâce à un featuring avec Q-Tip (rappeur hors-norme de Tribe Called Quest), Hiatus Kayote gagne par la suite un grammy bien mérité !

    Le 1er Mai 2015 sortait « Choose Your Weapon », le meilleur album des vingt dernières années. Les musiciens originaires de Melbourne ont cette fois encore créé un monde qui nous dépasse ! Quelque chose d’insensé ! Un interdit incroyablement jouissif ! Une bombe atomique de la Soul ! Une pépite, un trésor, un bonheur qui se savoure du début jusqu’à la fin !

    Âmes sensibles s’abstenir…

     

     

    Retrouvons Hiatus Kayote en live au Village Underground à Londres (2014)

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hiatus Kayote Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Hiatus Kayote @ The Guardian

     

     

     

  • Bob Marley & Stevie Wonder : The Wonder Dream Concert (October 75)

    Bob Marley & Stevie Wonder : The Wonder Dream Concert (October 75)

     

     

    Comment qualifier cette rencontre hors-norme entre deux des musiciens les plus visionnaires de leur génération ? On parle là d’un temps où Bob Marley, Bunny Wailer et Peter Tosh se produisaient ensemble pour la toute dernière fois, au National Stadium, Kingston, Jamaïque, ce soir d’octobre 1975.

     

    Cet événement intitulé « The Wonder Dream Concert » a vu les trois musiciens jouer des titres solos, mais aussi des morceaux de l’époque Wailers, dont le classique ska « Simmer Down »…

    Mais un autre événement au coeur de ce concert fut la prestation en duo de Stevie Wonder et Bob Marley, deux figures qui incarnaient déjà tellement de choses à l’époque. Ce fut donc une rencontre au sommet lorsqu’ils jammèrent sur scène en reprenant « I Shot The Sheriff » et « Superstition »…

    S’il n’existe pas de trace vidéo de cette performance, un rush audio de plus d’une heure a été préservé, sur lequel vous pouvez entendre le « Superstition » à la fin de l’enregistrement, ce qui devrait vous faire vibrer un peu…

    Ça ne sera d’ailleurs pas la seule fois que les deux hommes joueront ensemble, puis qu’ils renouvelleront cette performance au Black Music Association Concert à Philadelphie en 1979. Stevie rendra ensuite plusieurs fois hommage à Bob après la disparition de ce dernier, notamment avec le morceau « Master Blaster (Jammin’) » en 1982.

    Exceptionnel…

     

     

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    © Jean Morel @ NovaPlanet

     

     

     

  • TheNotch | Odd Haze

     

     

    Deux ans après son premier Ep, « Box #1 », TheNotch est de retour avec son nouvel opus, « Odd Haze ». Entouré de ses potes TheYellowBeats et Griot, le musicien aixois de 22 ans nous livre un Ep naviguant entre hip-hop, beatmaking, neo-soul et pop 80’s.

    A l’écoute de « Odd Haze », on se rend vite compte du chemin parcouru. C’est plus abouti, plus pensé. TheNotch a pris son temps pour intégrer à son style musical de coeur, le jazz, « son premier excitant mental », comme il se plaisait à le définir il y a deux ans, les diverses influences qui ont peu à peu construit son propre son, sa propre martingale…

    « Odd Haze » s’ouvre donc avec « You Never Really Try », qui laisse la part belle aux claviers et à une rythmique guitare bensonienne à souhait. C’est frais, léger, même s’il s’y exprime quelques reproches à l’encontre de quelqu’un qui n’essaye jamais vraiment, apparemment… La mélodie reste en tête, s’installe insidieusement, et n’est pas sans rappeler « Outta Space » de Jimmy Tenor, sur son premier album « Intervision » sorti en 1997.

    Toute autre ambiance avec « Birds Sing In The Dark » et son atmosphère très pop anglaise 80’s, depuis la voix caractéristique de l’époque aux nappes de synthé omniprésentes.

    Puis TheNotch nous fait faire un bond en arrière, avec le très cinématographique « That’s Where You’re Wrong Frank », mêlant joliment le flow de Griot à la voix de Whispering Jack Smith, extraite de la comédie musicale « Blossoms on Broadway » (1937). On se croirait presque dans un film de Woody Allen. A creuser, semble-t-il…

    Suit une belle reprise bien jazzy du « Crazy » de Gnarls Barckley, avec la mutine Loï aux vocals. Classe…

    Retour de l’ambiance neo-soul avec « Awake ». You have brain in your head, you have feet in your shoes, so come on…

    A découvrir…

     

     

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  • Festival Américain de Danse : American Realness

     

     

    Pour la première fois en Europe et en France, le festival américain de danse « American Realness » pose ses valises près de Paris du 07 au 09 avril 2016. Pendant trois jours, des chorégraphes américains vont investir le Centre National de Danse de Pantin, aux bords du Canal de l’Ourcq. Ce festival créé en 2010 par Benjamin Snapp à New-York, en partenariat avec le Abrons Arts Center, s’intéresse à la nouvelle danse et à la danse contemporaine. Les artistes programmés représentent la création artistique et les pratiques contemporaines.

    Cette programmation intervient dans le cadre du projet DANSE initié par les services culturels de l’Ambassade de France à New-York. Ce plan d’échange en est à sa seconde année et doit durer jusqu’en 2018.

    American Realness célèbre donc le printemps au CND, mais aussi dans le cadre des Subsistances à Lyon et du Théâtre Garonne à Toulouse, présentant les œuvres performatives de Ligia Lewis, Dana Michel ou encore du très radical Keyon Gaskin.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] American Realness

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  • Falco, le premier rappeur blanc (1982)

     

     

    1982. Johann Hölzel a 25 ans. Né à Vienne en Autriche, il sort son premier album solo « The Einzelhaft » (le mitard). Celui-ci compte dix chansons, parmi lesquelles « Der Kommissar », le second morceau de la tracklist.

     

    Durant 3 minutes 52, Falco parle de drogue, de rap, de descente de police, de dealers, de gangs et de murs tagués, le tout en allemand teinté d’un très fort accent autrichien, avec quelques mots et expressions anglaises ou italiennes. Un vrai charabia. Et pourtant ! Très vite le titre sort en solo et grimpe jusqu’à la première place en Autriche avant de passer la frontière pour atteindre la France. En quelques mois, il gagne le Royaume-Uni, franchit l’Atlantique et en mars 1983 se positionne en tête des charts aux Etats-Unis.

    Du jamais vu ! Le titre fait le tour de la planète et devient un succès international. Inspiré par la new-wave et le rap américain, le morceau se vend à plus de 7 millions d’exemplaires dont 1 million en France, où la chanson est reprise en français sous le titre « Clair commissaire » par Matthew Gonder. Surnommé « le premier rappeur blanc », Falco est aussi le premier à aligner un titre en allemand au classement du Billboard et le seul germanophone à avoir été n°1 aux Etats-Unis. Une légende.

    Falco (en hommage au skieur sauteur à ski Falko Weisspflog, médaille de bronze aux championnats du monde épreuve grand tremplin en 1978) sortira un second album en 1984 qui fera un flop, puis un troisième en 1986, « Rock me Amadeus » qui sera à nouveau un grand succès, numéro 1 du Hit-Parade aux USA pendant trois semaines. Il décède à 40 ans dans un accident de voiture en République Dominicaine, percuté par un bus. Le film « Verdammt wir leben noch » auquel participe Grace Jones, retrace sa vie et sa carrière fulgurante et incroyable.

     

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    Music video by Falco performing Der Kommissar (Original Video)

    © 1982 GIG Records, Markus Spiegel Ges.m.b.H.,Vienna, Austria

     

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    Music video by Falco performing Der Kommissar (U.S. Official Video)

    (C) 1982 GIG Records, Markus Spiegel Ges.m.b.H.,Vienna, Austria

     

     

  • Floxyd : DJ mais pas que…

     

     

    Comment devient-on DJ ? La musique c’est une passion, un déclic et beaucoup, beaucoup de travail, car ce sont des heures passées à s’entraîner. Ensuite, il faut se lancer, un véritable défi ! Florian est un de ces passionnés qui a réussi à force de travail et de persévérance, mais aussi avec une bonne dose d’optimisme et de confiance en soi, à transformer cette passion en profession. Il a accepté de se livrer avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité à Instant City afin de mieux nous faire comprendre comment Florian est devenu Floxyd. Une très belle rencontre avec un homme talentueux et éclectique.

     

    iCity : Quel a été votre tout premier contact avec la musique ?

    Mes parents et mon oncle écoutaient beaucoup de musique. A la maison, petit, mes parents écoutaient du jazz et de la variété française. Lorsque nous partions en vacances, mon père aimait faire des playlists que nous écoutions dans la voiture durant le trajet. J’ai toujours eu énormement de musique autour de moi.

     

    iCity : Quand avez-vous eu un déclic pour le mixage ?

    J’écoutais ce que je voyais à la télévision : beaucoup de hip-hop et rap. Et puis à l’adolescence, j’ai découvert Radio FG dont les compilations étaient vendues à la FNAC. J’ai tout de suite accroché. A 14 ans, je faisais les playlists quand il y avait une boum. Très vite, c’est devenu une habitude : on s’adressait à moi pour la musique. J’allais sur internet pour télécharger des musiques que je mettais sur le Mp3 que m’avaient offert mes parents, l’un des tous premiers avec une capacité de 256 mégas. C’est mon père qui m’a initié à internet, qui m’a appris à fouiller sur la toile, à télécharger. Entre copains, au collège, on parlait des grands qui sortaient en boite le week-end. Ce n’est qu’à 16 ans que je suis entré dans un club pour la première fois. Je m’en souviens parfaitement : c’était au Red Light à Montparnasse, une boite gigantesque pouvant accueillir près de 2.000 personnes. C’était très impressionnant. La musique était forte et il y avait tous ces gens qui dansaient. Tout de suite, je ne saurais dire pourquoi, j’ai été intéressé par le mix et fasciné par le DJ de la boite. Dans les années 2000, les DJ n’étaient pas encore les stars qu’ils sont aujourd’hui. J’ai eu alors ce « déclic » : je n’avais plus qu’une idée en tête, réussir à mixer, à passer d’un morceau à un autre exactement comme eux. Comme j’étais débrouillard, j’ai téléchargé le premier logiciel gratuit que j’ai réussi à trouver sur internet. On avait des ordinateurs, mais internet était très lent. Il n’y avait pas encore YouTube. J’étais obsédé par cette simple question : « Comment font-ils ? » et je n’ai plus cessé de m’entraîner, par défi.

     

    iCity : Ce fut le départ de votre apprentissage de DJ ?

    En effet. Mes parents m’ont offert ma toute première table de mixage mais il s’agissait plus d’un jouet. Je suis très vite arrivé au bout des capacités de la machine et j’ai compris qu’il me faudrait du matériel un peu plus sérieux. Pour cela j’avais besoin d’argent, donc d’un travail. J’en ai trouvé un et avec mon premier salaire, j’ai acheté ma première table de mixage. N’ayant aucune notion encore, j’ai juste pris le premier prix. De retour à la maison, je suis allé dans ma chambre et j’ai tout posé sur mon bureau à la place des cours et tout branché sur ma chaîne Hifi. C’était du bricolage, avec des câbles qui n’étaient pas forcément les bons, les platines n’étaient même pas au même niveau, l’une sur un dictionnaire, l’autre sur une pile de livres. J’ai dévoré le manuel de la platine et de la table de mixage. Je vivais encore chez mes parents. Ca ne les dérangeait pas de m’entendre m’entraîner des heures durant à essayer de caler deux morceaux. Je n’y connaissais rien et n’avais personne autour de moi pour m’apprendre. Pendant quatre à cinq mois, mes mix ont été inaudibles. Quand j’ai commencé, ce que j’entendais dans le casque était plus du raté que de la musique qui s’enchaine correctement. Je voulais que ce bruit-là devienne un enchainement de musique. Ca m’obsédait jour et nuit. Je rentrais vite fait de cours et il fallait que j’allume mes platines pour m’entrainer parfois trois ou quatre heures d’affilée.

     

    iCity : Et vous n’avez pas laissé tomber ?

    Non, parce que ça m’intriguait. Je voulais capter le truc. J’allais sur des forums sur internet pour voir ce que les gens disaient. J’ai remarqué que mon matériel était obsolète alors je l’ai revendu. J’ai fait ça des dizaines de fois pour avoir un matériel plus performant. Quand enfin j’y suis arrivé, je suis passé à la deuxième étape : devenir un bon technicien. J’arrivais à mixer dans ma chambre, mais dès que je me retrouvais dans une autre pièce face à du monde, le trac m’envahissait. Mixer devant des personnes qui parlent et font du bruit, c’est autre chose. Je me suis entraîné des heures durant pour essayer de trouver des techniques, arranger mes mix, prendre confiance en moi grâce à ma technique afin d’ôter le trac et d’être plus à l’aise. J’ai affiné ma sélection musicale. Je me suis forcé à sortir de mes repères confortables pour aller explorer des styles musicaux inconnus, ce qui me faisait progresser. Je galérais mais cela me permettait de repousser mes limites et de devenir meilleur. J’ai pris de l’assurance et j’ai mixé en public au bal de fin d’année du lycée, ma toute première soirée avec une scène et un public. J’avais 18 ans et du matériel à peu près potable. J’étais au lycée. C’était ma passion. Jusqu’au moment où j’ai été payé.

     

    iCity : Avez-vous immédiatement décidé d’en faire votre métier ?

    Non. Mes parents m’ont mis la pression pour que je passe le baccalauréat et que j’aie un diplôme de fin d’études. J’ai donc passé une licence de mathématiques à la faculté de Jussieu suivi d’un master d’école de commerce en événementiel. C’était plus rassurant pour eux. Tout en menant mes études, j’ai continué à mixer dans des soirées. J’ai énormement participé à la vie étudiante de ma fac qui, entre autres, organisait des soirées. J’ai donc cumulé deux fonctions : organisation et mixage. J’ai saisi cette opportunité pour me renseigner et sortir dans des soirées spécialisées au cours desquelles j’ai rencontré des patrons de clubs et des labels, ce qui m’a permis de commencer à créer mon réseau.

     

    iCity : Et vous avez commencé à composer vos propres morceaux ?

    Oui, la troisième étape a été de passer à la production. Ma production s’affine avec le temps et l’expérience, ce qui me permet d’avoir des sets tres personnels et originaux avec mes propres remix. J’ai des productions signées sur des labels. Floxyd a signé son second EP intitulé « Wildente » chez Jean Yann Records. Je fais partie de collectifs très actifs sur Paris.

     

    iCity : Etape suivante, vous passez au booking ?

    Ce fut, là encore, une nouvelle étape. Après le mixage, l’organisation de soirées, est venu le booking. En mixant dans des clubs ou en organisant des soirées, j’ai rencontré du monde, je me suis fait connaître. On me téléphonait pour me proposer un set. Si je n’étais pas disponible, je proposais un copain, puis le copain d’un copain ou un DJ que j’avais croisé une fois, puis je suis allé directement à la « chasse au DJ » pour me faire un carnet de contacts. Je travaille donc pour des agences de booking qui recrutent des DJ et les proposent à leurs clients. Je recrute, je gère les emplois du temps, je fais les plannings. Finalement, je me rends compte que cette constante évolution m’a permis de ne jamais m’ennuyer ni me lasser de ce métier. J’aime tout ce qui gravite autour du métier de DJ. J’ai eu la chance de faire toutes ces rencontres et de pouvoir, grâce à mon travail, prouver ma valeur pour décrocher de nouvelles opportunités. En variant les activités, j’ai pu constamment évoluer : d’abord les anniversaires, les boums, le bal du lycée, les soirées étudiantes, les clubs, les festivals puis la production, le booking… Je ne suis jamais tombé dans la routine. Je trouve ce métier créatif et j’aime ça.

     

    iCity : Comment concilier ce métier et la vie privée ?

    Je suis rarement aux 35 heures, alors la difficulté est en effet de trouver le bon compromis entre travail et vie privée car c’est un métier qui peut très vite devenir envahissant. Il y a en tout premier lieu le matériel : avoir dans son appartement des tables de mixage, platines, vinyles, et tout le reste, ça demande beaucoup de compromis. J’ai de la chance avec ma copine. Elle me motive et m’encourage dans mes projets. Elle est tres compréhensive.

     

    iCity : Quels sont vos projets ?

    J’ai monté une start-up : Soondy. Le projet a collecté 10.000 euros sur internet atteignant 100 % de son objectif avec 162 contributeurs. Le slogan, c’est : « Offrez-vous un vrai DJ on line ». Après la version Bêta, le lancement est prévu en mars 2016 en France, puis si ça fonctionne en Europe et aux Etats-Unis. L’argent a servi à créer un site professionnel, un logiciel, à payer les taxes. Il faudrait encore plus de fonds pour une application tablettes et smartphones (25.000 euros). Je donne aussi des cours à l’Ecole DJ Network à Paris (l’article que nous lui avions consacré en décembre 2015, c’est ici). Je me pose sans cesse des questions : est-ce que je suis bon ? Comment fait tel ou tel DJ ? Pourrai-je faire ce métier longtemps ? Mais par contre, je n’ai jamais peur. Je sais que si ça devait s’arrêter, je rebondirais et je ferais autre chose sans problème. Je n’en ai pas envie, bien-sûr. Ce que j’essaie de dire c’est que lorsqu’on me propose un nouveau challenge, je dis toujours « oui ». Je me dis que j’ai tout à y gagner. Au pire, j’aurai perdu du temps. Au mieux, j’aurai vécu une nouvelle expérience. J’ai cette philosophie de vie. Je fonce, et puis on verra. Il y a toujours une solution à tout problème.

     

    iCity : Le Graal pour un DJ, qu’est-ce que c’est ?

    C’est d’avoir un vrai public qui me suis et être reconnu dans mon style de musique. Devenir une référence dans le lieu, ça serait top et peut-être un exemple… (rires). Le but ultime c’est surtout de sortir LE morceau qui va faire le tour de la planète !

     

    iCity : Quels sont vos goûts musicaux et vos références ?

    J’écoute de tout avec plaisir mais je joue principalement de la tech house et de la techno (musique que je produis). En voiture, j’écoute du hip hop, de la variété et de la musique pointue, en fonction de mes humeurs. Le hip hop pour la technique : eskei83, Q-Bert, DJ Mehdi. Tous les grands DJ qui on percé sont des modèles pour moi en fait : Laidback Luke, Laurent Garnier, Carl Cox. Ils ont chacun un truc. Le top serait de rassembler toutes leurs qualités en une seule personne, moi de préférence… mais c’est compliqué… (rires).

     

    iCity : A quoi ressemble la journée de Floxyd ?

    En semaine, je suis formateur chez DJ Network : au programme, de la technique de mix, de la MAO, de la programmation musicale et de la communication. A la fin de ma journée, je rentre travailler sur mes projets personnels : mix, podcast, booking et prod. J’ai des loisirs également comme l’escalade et le VTT. Le week-end, je m’occupe comme tout le monde et je vais mixer le soir.

     

    iCity : Est-il facile de vivre de son métier aujourd’hui quand on est DJ ?

    Il faut savoir être polyvalent : je mixe, j’organise des soirées, je me produis en tant que guest pour jouer mes sons, je fais de l’événementiel et du management. Je vis de ma passion.

     

    iCity : Est-ce qu’un DJ va en boite pour danser ?

    Avec des amis pour des occasions spéciales, oui, ou lorsqu’un grand DJ passe dans un club généraliste. Quand je vais en soirée avec des amis, je danse, mais mon oreille va tendre vers la musique et je vais être plus concentré sur la musique qui passe. Déformation professionnelle. Je danse un peu derrière les platines quand il y a beaucoup d’énergie, je bouge disons. Comme je mixe en soirées dans des clubs, forcément je n’y retournerai pas pour m’amuser car les clubs sont devenus davantage des lieux de travail et de rendez-vous pour moi. Je suis plus à l’aise derrière les platines que sur une piste de danse et si le DJ est bon je préfère l’écouter que de danser. Quand j’écoute de la musique je suis dans une phase de recherche musicale.

     

    iCity : Qu’est-ce qui vous émeut et vous touche chez un DJ ?

    Quand je vais dans un festival et que je vois un DJ qui vit la musique, ça me touche beaucoup : il passe sa propre musique, il a les yeux fermés, il plane à 400.000 mètres et il y a une alchimie qui se fait avec le public. Tout le monde saute en l’air, lève les mains, ça fait chaud au coeur. Créer sa propre musique et se rendre compte qu’elle a un impact sur les gens, c’est prenant ! L’idéal serait de faire vibrer les gens du monde entier sur ma musique avec un tube planétaire. J’y travaille, j’y travaille dur.

     

    Vous pouvez retrouver Floxyd en Replay sur M6 dans l’émission “Kid et Toi” du 10 février 2016, lors d’un reportage sur le métier de DJ, interviewé par un reporter en herbe :

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    Et dans un reportage de l’émission « Cultures Urbaines » sur France 3 :

    [youtube id= »eOLRrN0_ThM » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

     

    Video

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

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