Catégorie : Evénements

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

    Enregistrer la musique relève, depuis plus d’un siècle, d’une formidable épopée artistique et technologique. Cinquième épisode : les supports enregistrés (disques, cassettes, CD ou MP3) comme reflets de leur époque. Avec les témoignages d’Elton John, Annie Lennox, Jean-Michel Jarre, Catherine Ringer et Mark Knopfler.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

    Du rudimentaire cornet acoustique, dont Caruso fut la star, au logiciel Auto-Tune, qui connut son premier tube avec le « Believe » de Cher, de l’art du crooning de Crosby ou Sinatra à la subtilité du murmure chez Gainsbourg, de la recherche d’authenticité des grandes voix de la soul à la quête d’artificialité de Kraftwerk, cet épisode retrace cent ans de bouleversements techniques et esthétiques qui ont transformé l’enregistrement de la voix.

    Au fil du temps, pourtant, chanteurs, producteurs et ingénieurs du son ont poursuivi un seul et même objectif : capter, pour la faire entendre, l’émotion délivrée par la voix. Avec les confidences de Smokey Robinson, Catherine Ringer, Christina Aguilera, Suzanne Vega ou encore des producteurs d’Adele et Kurt Cobain.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (3/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (3/6)

    Loin des clichés, le film dresse le portrait d’un maillon essentiel du monde musical, qui doit être, au même titre que les musiciens qu’il aide à accoucher de leur oeuvre, considéré comme un artiste. George Martin, Phil Spector, Renaud Letang, Rick Rubin, c’est de ces artistes et de leur rôle dans le processus de création qu’il s’agit ici… Et naturellement des musiciens dont ils sont indissociables : les Beatles, Tina Turner, Manu Chao, Johnny Cash…

    Avec notamment George Martin, Quincy Jones, Jimmy Iovine, Rick Rubin, Don Was, Tony Visconti…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (2/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (2/6)

    C’est à la plus importante révolution technique et esthétique de l’histoire de la musique enregistrée qu’est dédié cet épisode : celle du multipiste, qui permet l’enregistrement et le réenregistrement de plusieurs sources sonores. Le studio se transforme alors en véritable laboratoire où toutes les manipulations sont désormais possibles. Les Paul, son brillant inventeur ; Pierre Schaeffer, son pionnier méconnu ; les Beatles et leur producteur George Martin, ses maîtres incontestés ; Brian Wilson, son génie torturé ; Pink Floyd, ses audacieux expérimentateurs…

    C’est aux figures majeures du multipistes, dont la plupart témoignent elles-mêmes, que « Soundbreaking » rend hommage. A leurs héritiers aussi, tenants du home studio et de l’informatique musicale. Fascinant récit de la manière dont la musique populaire est entrée dans la modernité. Avec notamment Roger Waters, Paul McCartney, Ringo Starr, Annie Lennox, Catherine Ringer, Beck, David Gilmour, Bon Iver…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (1/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (1/6)

    Au coeur de cet épisode, la révolution qu’a constitué l’arrivée, dans le monde de la musique populaire, de l’électricité et de ses deux enfants naturels : la guitare électrique puis le synthétiseur. Du pionnier Charlie Christian au dieu Jimi Hendrix, en passant par Muddy Waters, The Rolling Stones ou Cream, ce sont quelques-uns des plus grands maîtres de la guitare électrique qui sont évoqués.

    Cette révolution, si elle permet à la guitare de jouer plus fort et de faire entendre des sons jusqu’alors inédits, donne également naissance à un nouvel instrument et avec lui, à de nouveaux univers sonores : le synthétiseur. Musique électronique (Kraftwerk ou Jarre), Pop-Rock (The Who ou Stevie Wonder) ou musiques de danse (Disco ou French Touch), très vite, l’instrument devient omniprésent… Avec notamment Ben Harper, George Benson, Jean-Michel Jarre, Giorgio Moroder, Je Beck, B.B King, Roger Daltrey, Brian Eno…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Quand Paco Rabanne révolutionnait la mode

     

     

    A l’occasion de la semaine de la mode parisienne 2019, nous rendons hommage au couturier Paco Rabanne qui vient tout juste de fêter ses 85 ans.

     

    Homme visionnaire, qui fit des études d’architecture, Paco Rabanne utilisera durant sa carrière les matières les plus modernes pour créer ses collections. Son premier défilé avait pour titre « douze robes importables en matériaux contemporains ». Le créateur s’est retiré en 1999 mais sa maison perpétue son oeuvre et défilait hier à la Fashion Week de Paris.

     

    « Pour certains, c’est un illuminé, pour d’autres, un farfelu. A y voir de plus près, c’est tout de même un créateur, mais un tantinet provocateur. » (Journal de TF1, juillet 1976)

     

    Provocateur, c’est bien le mot qui qualifie le mieux ce curieux créateur. De ses robes en cotte-de-mailles à ses prédictions apocalyptiques, Paco Rabanne aura enchanté, surpris et choqué le monde de la mode durant trois décennies.

     

    « La mode est essentiellement prophétique. Elle annonce toujours des catastrophes, quelques années avant qu’elles ne surviennent. » (Paco Rabanne, août 1977)

     

    Vingt ans déjà qu’il a tiré sa révérence, pourtant les graines du futur qu’il a semées sur les podiums continuent d’inspirer les créateurs, comme Julien Dossena qui a repris la maison de haute-couture il y a cinq ans.

     

    « C’était un designer génial. Paco Rabanne avait un monde en lui, un monde global et entier. » (Julien Dossena, Directeur Artistique de la maison de haute-couture Paco Rabanne)

     

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    « C’est une figure qui a vraiment révolutionné une certaine conception de la mode et de la haute-couture. » (Géraldine Sarratia, Journaliste Mode aux Inrocks)

     

    En 1966, à 32 ans, le couturier espagnol intitule sa première collection « douze robes importables en matériaux contemporains ». Elles sont faites d’acier, d’aluminium et de Rhodoïd. « Celle-ci, c’est la plus lourde. Elle est en acier pare-balles et elle fait 8 kg » (Paco Rabanne, Panorama, Archive Ina, janvier 1968). Et il faut bien avouer qu’à l’époque, toute la vieille garde de la couture a crié au scandale et l’a qualifié de futuriste, alors qu’il parlait juste de son temps.

     

    « Nous sommes à mon sens dans une époque excessivement médiévale, agressive, brutale. C’est la raison pour laquelle j’essaie de faire des robes qui représentent cette époque. Des robes cotte-de-mailles, pour que les femmes se protègent contre les agressions qui se multiplient. » (C’est la vie, Archive Ina, juillet 1978)

     

    Dès ses débuts, Paco Rabanne revendique sa différence. Formé à l’architecture aux Beaux-Arts de Paris, il s’affranchit des codes et introduit toutes sortes de matières industrielles dans ses créations haute-couture, comme le caoutchouc, la fibre optique ou encore le verre. Coco Chanel le surnomme même à l’époque « le métallurgiste ». Et Paco Rabanne ne recule devant rien…

     

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    « Voilà une tôle fantastique. Ça sert normalement pour la carrosserie, mais ça peut aussi carrosser les femmes. » (La robe métallique de Paco Rabanne, Archive Ina, juillet 1976)

     

    Paco Rabanne invente également le concept de mode en kit, avec la tenue de mariée à fabriquer soi-même, ou encore la robe en papier réparable à l’aide d’un simple bout de scotch.

     

    « Paco Rabanne a convié Elga Andersen à essayer la robe de demain en lamé de papier. La robe se vendra 20 francs et on la jettera dès qu’elle aura perdu sa fraîcheur. » (Archive Ina, janvier 1967)

     

    A la veille de mai 68, il n’hésite pas à raccourcir les robes des femmes. Les formes sont assez simplifiées, et mettent en valeur les courbes féminines. Paco Rabanne va ainsi accompagner leur émancipation. Il va habiller Françoise Hardy, il conçoit les costumes du film « Barbarella » avec Jane Fonda. Et ce sont en général des femmes qui assument leur sexualité. Le talon devient plat, à mesure que les femmes marchent plus vite car elles sont de plus en plus actives. C’est une mode qui est assez féministe, dans ce sens.

     

     

     

    « Ses créations ont donné aux femmes une autre perception de leur corps, leur attitude et leur impact sur le monde. Visuellement, déjà, mais il les a aussi accompagnées dans leurs premiers pas vers l’émancipation et la liberté. C’est probablement la raison pour laquelle ses vêtements sont restés à ce point iconiques. » (Julien Dossena)

     

    Depuis la fin des années 90, et après de nombreuses prédictions hasardeuses, le créateur a peu à peu disparu des podiums. En 1999, il prédisait même un grand incendie sur Paris qui serait provoqué par le crash de la station Mir…

     

    « La dernière partie de sa vie, lorsqu’il a commencé à être assez délirant, avec toutes ces prophéties, il a préféré finalement parler de Nostradamus plutôt que de mode. Il a progressivement abandonné ce terrain et ça a vraiment terni son héritage. Le public s’est désintéressé de Paco Rabanne et a oublié à quel point il a été un créateur innovant et avant-gardiste. » (Géraldine Sarratia)

     

    Dans ses dernières collections, Julien Dossena rend hommage aux assemblages iconiques du créateur et remet au goût du jour la fameuse cotte-de-mailles. Toujours aussi avant-gardiste, l’esprit de Paco Rabanne plane encore plus que jamais sur sa maison…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/56684592″ align= »center » title= »Paco Rabanne : Million Interactive by FullSix » description= »Gold Trophy at World Luxury Awards 2012″ maxwidth= »900″ /]

     

     

     

  • Le Bauhaus célèbre son Centenaire

     

     

    2019 célèbre l’architecture. L’année s’ouvrait en effet sur les événements consacrés aux soixante ans d’un édifice iconique de l’architecture mondiale, le Guggenheim Museum de New York, et se poursuit à présent avec le centenaire du Bauhaus, une école et un mouvement culturel qui auront profondément marqué le XXème siècle.

     

    Il y a cent ans, donc, en avril 1919, l’architecte Walter Gropius publiait le manifeste et programme du Bauhaus d’état de Weimar, premier acte officiel de naissance de la célèbre école et du mouvement qui transformèrent l’architecture, le design, les arts appliqués et plus généralement l’art du 20ème siècle.

    L’école fondée à Weimar par Gropius réunissait ainsi dans un même lieu un institut supérieur des beaux-arts et une école d’art appliqué, avec une nouvelle section consacrée à l’architecture. Le Bauhaus était destiné à former les architectes du futur, des professionnels aux compétences techniques, artistiques et artisanales pointues, et qui pourraient répondre en tous points aux besoins des nouveaux citoyens.

    Dès 1925, l’école emménagea à Dessau, dans l’édifice devenu célèbre, conçu par Gropius comme véritable manifeste du mouvement rationaliste de ces années. Gropius fut remplacé à la direction de l’école de Dessau par Hannes Meyer, auquel succéda Ludwig Mies van der Rohe, jusqu’à la fermeture définitive du Bauhaus par les nazis en 1933.

     

     

     

    Paradoxalement, c’est précisément la fermeture de l’école, entraînant la dissémination de ses enseignants un peu partout dans le monde, qui permit la diffusion la plus large possible des idées et des expériences mûries au sein du Bauhaus. A commencer par Mies van der Rohe et Gropius eux-mêmes qui perpétuèrent l’enseignement des préceptes du mouvement, respectivement à l’ITT de Chicago et à l’Harvard University.

    Du 16 au 24 janvier, le festival d’ouverture à l’Akademie der Künste de Berlin marquait le début des commémorations qui se poursuivront dans toute l’Allemagne durant cette année 2019, afin de célébrer le centenaire de la fondation du Bauhaus. Un programme riche en événements en tous genres, entre expositions, concerts, installations éphémères, théâtre, danse, cinéma, ainsi que des ateliers et bien d’autres performances artistiques, pour faire revivre l’esprit du Bauhaus dans la tradition de ses grands maîtres, d’Oskar Schlemmer à Wassily Kandinsky, en passant par László Moholy-Nagy ou Paul Klee.

    La directrice artistique du festival, Bettina Wagner-Bergelt, s’est d’ailleurs largement inspirée de la « Bauhaus Week » de 1923 et des fêtes du Bauhaus afin de recréer l’atmosphère d’expérimentation et de recherche, d’apprentissage et d’enseignement, qui la caractérisait, l’objectif étant de fournir une relecture contemporaine de ces événements ; un véritable Bauhaus du 21ème siècle…

     

     

     

    Pour preuve, l’installation de réalité virtuelle « Das Totale Tanz Theater » est bien contemporaine… Réalisée par l’Interactive Media Foundation et le chorégraphe Richard Siegal, en association avec le studio de design digital Artificial Rome, elle transporte les visiteurs sur une scène virtuelle et explore à travers la danse le rapport entre l’homme et la machine, thème central du festival d’ouverture.

    Nombreux sont aussi les événements dédiés à l’architecture et au design qui se succéderont dans différentes villes d’Allemagne, pour célébrer le centenaire du Bauhaus. Vous pourrez notamment découvrir les sites historiques du mouvement à Weimar et Dessau, classés au Patrimoine de l’UNESCO depuis 1996. Et parmi ces événements, « Bauhaus Imaginistaest », le projet international qui vise à analyser l’influence du Bauhaus sur le monde contemporain et à se concentrer notamment sur les rapports qu’il entretint avec des écoles et des mouvements hors d’Europe. Le projet itinérant constitué de quatre expositions a démarré en 2018 au Japon. Depuis, il a traversé la Chine, la Russie et le Brésil et se conclura à Berlin en mars 2019.

    Cette année sera donc marquée au sceau du Bauhaus… Parmi les nombreux documentaires qui lui sont récemment consacrés, nous en avons sélectionné un, « Bauhaus : An History of Modern Architecture », qui nous semblait mettre en lumière ce qui rendait ce mouvement si particulier, et peut-être expliquer pourquoi il aura à ce point marqué le 20ème siècle.

     

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  • Revolution 2.0.19 @ Instant City

     

     

    « La parole s’envole, les écrits restent. »

     

    Here we are ! 9600 followers, en quatre ans et demi ! Et plus de 800 articles au compteur du Mag Instant City ! Merci à tous pour votre soutien !

    Nous avons mis en ligne Le Mag d’Instant City le 06 août 2014, nous avons ensuite ouvert la version bêta privée de la Communauté le 25 sept. 2014, et pour finir, lancé la version bêta publique fin décembre 2014. Pour finir, ou devrais-je plutôt dire pour commencer…

    Car nous nous sommes lancés depuis deux mois dans la refonte complète de la partie « Communauté » du site. Alors, encore un peu de patience, vous ne serez pas déçus. Ce que nous sommes en train de vous concocter devrait pleinement répondre à vos attentes.

     

    NOUS CROYONS EN L’ÉCRIT, EN SA PERSISTANCE, SA RESISTANCE AU TEMPS, SA RÉSILIENCE AUX ASSAUTS DE L’IMMÉDIATETÉ ET DU TOUT-VIDEO… 

     

    A présent, Facebook, c’est bien, et nous sommes très heureux de vous compter parmi les 9600 followers de notre page. Mais nous comptons aussi sur vous pour nous rejoindre à partir de cet été in the real world, à Instant City, en vous inscrivant et en créant votre espace personnel dans la ville, afin d’y flâner et de partir à la découverte des artistes qui composent la « Instant City Community ».

    Si vous êtes artiste ou créatif et que vous décidez d’appartenir à la « Communauté », vous ne le regretterez pas… Vous pourrez quant à vous créer votre espace professionnel, nous y présenter vos projets, vos passions et mettre en avant votre travail, proposer des collaborations à d’autres artistes d’Instant City et profiter d’outils promotionnels uniques, nous mettre l’eau à la bouche et nous convaincre que nous n’avons d’autre choix que de nous-mêmes vous mettre en avant.

    Et si vous pensez que vous n’avez rien à présenter, détrompez-vous… Nous sommes convaincus que chacun d’entre vous trouvera sa place à Instant City, qu’il soit artiste, créatif ou simple visiteur.

    Venez tutoyer les légendes à Instant City…

     

     

    Une petite vidéo afin de fêter dignement notre 800ème article du Mag Instant City !

    [vimeo id= »312261512″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Et prochainement, nous vous présenterons la nouvelle Instant City Community

    Instant City Community 2016

     

    Nous continuerons à ajouter d’autres fonctionnalités majeures au site, qui vous inciteront à poser vos valises définitivement à Instant City. En attendant, n’hésitez pas à en parler et partager autour de vous.

     

     

    Bientôt, Instant City Toulouse, pour suivre en temps réel l’activité culturelle de Toulouse et sa région.

    Instant City Toulouse 2016

     

    A présent, ne nous y trompons pas… En intégrant la Communauté Instant City, nous faisons la révolution. Face à la vacuité de l’époque, et le manque de perspectives offertes par la société dans laquelle nous évoluons, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour nous créer des opportunités enrichissantes. Découvrez, ou relisez l’article du Mag intitulé « Pier Paolo Pasolini : La disparition des Lucioles », et devenez des lucioles…

    Aimez-nous, aimez-vous les uns les autres, likez-nous, likez-vous, tout le temps, dès que l’occasion se présente, de jour comme de nuit !

    Open your eyes, open your ears, and never surrender !
    Revolution 2.0.19 @ Instant City.

    Now, enjoy ! Take care.
    ☯ www.instant-city.com

     

     

     

  • Stradivarius : L’ultime Requiem

     

     

    La ville de Crémone, au nord de l’Italie, a entrepris d’enregistrer le son des célèbres violons créés par le luthier Antonio Stradivari aux 17ème et 18ème siècles, uniques pour leur musicalité et réputés comme impossible à reproduire.

     

    Dernier requiem pour le Stradivarius. Ou presque ? La ville de Crémone, dans laquelle se trouvent de nombreux ateliers de musique, s’est lancée dans l’incroyable projet de numériser et de sauvegarder le son des instruments du luthier mondialement célèbre, Antonio Stradivari, avant que le temps n’altère complètement leur sonorité. Un avenir malheureusement inévitable pour ces violons de renom…

    Trois ingénieurs du son se sont alliés au Musée du Violon de Crémone afin de créer la « Stradivarius Sound Bank » (banque de son du Stradivarius). Il leur paraissait important que les prochaines générations aient elles aussi la possibilité d’écouter jouer l’un de ces rares violons. « Nous nous apprêtons à rendre immortel le plus bel instrument jamais fabriqué » déclare au New York Times Leonard Tedeschi, un ancien DJ à l’origine du projet.

     

    « Nous préservons et restaurons ces violons », explique M. Cacciatori, le curateur du musée, « mais passé un certain âge, ils deviennent trop fragiles pour être joués et s’endorment, pour ainsi dire. »

     

    Avec cette nouvelle banque de son à disposition, les ingénieurs pensent pouvoir manipuler les enregistrements afin de continuer à faire jouer le Stradivarius, même lorsque l’instrument en question ne sera plus en état d’être utilisé.

    D’après l’ingénieur à la tête du projet, Thomas Koritke, il aura fallu « plusieurs années pour convaincre le musée de les laisser utiliser des instruments à cordes déjà vieux de 500 ans ». Pour l’occasion, quatre musiciens ont ainsi passé le mois de janvier à jouer « des centaines de milliers de notes et de variations, huit heures par jour, six jours par semaine », avec deux violons, un alto et un violoncelle. « Un challenge aussi physique que mental pour eux », atteste-t-il.

     

    Des précautions à grande échelle

    Cet ambitieux défi aurait d’ailleurs pu être lancé dès 2017, si une énième vérification n’avait pas révélé une faille dans sa mise en place. « Les rues aux abords de l’auditorium sont faites de pavés, un cauchemar auditif » d’après Leonard Tedeschi.

    Pour éviter que le bruit de la rue – qu’il s’agisse d’un moteur de voiture ou du claquement de talons sur les pavés – ne puisse affecter les capacités d’enregistrement de la trentaine de micros utilisés, le maire de Crémone, président de la Fondation Stradivarius à qui appartient le musée, a décidé de fermer le périmètre autour de l’auditorium pour cinq semaines. La population a également été sommée d’éviter tout bruit soudain et inutile.

    Dans l’auditorium, la ventilation et les ascenseurs ont été mis à l’arrêt. D’après Classic FM, même les ampoules ont été dévissées pour éviter tout grésillement.

     

    « Nous sommes la seule ville au monde à préserver autant les instruments que leur voix » s’enchante le maire. « C’est un projet extraordinaire qui regarde vers l’avenir, et je suis sûr que les habitants de Crémone comprendront qu’il était inévitable d’interdire la zone durant les enregistrements. »

     

    Lea Dubois pour Le Figaro

     

     

     

  • Quand Burger King invite l’Amérique à manger comme Andy

     

     

    Oui, vous ne rêvez pas, c’est bien Andy Warhol en personne qui prête son image à une publicité Burger King… Voici l’histoire du détournement du film « 66 Scenes from America » réalisé en 1982 par le producteur danois Jørgen Leth.

     

    En termes de retombées publicitaires, le Super Bowl est probablement le plus grand événement sportif de la planète. Chaque année, à l’occasion de la finale du championnat de football américain, les plus grandes marques se disputent chaque espace à grands coups de millions de dollars. Le Super Bowl LIII n’a pas fait exception à la règle, en mettant à l’honneur cette année un invité inattendu… Andy Warhol. Plus de trente ans après sa mort, la star du Pop Art a ravi la vedette au groupe de rock Maroon 5, qui s’est produit sur scène à la mi-temps du match.

     

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    Cet étonnant spot publicitaire de 45 secondes, diffusé lors de la finale suivie par pas moins de 103 millions de téléspectateurs, et représentant Andy Warhol dégustant tranquillement un whooper, le sandwich mythique de Burger King, est en fait un extrait du film « 66 Scenes from America » réalisé en 1982 par le producteur danois Jørgen Leth. La séquence se conclut par un hashtag énigmatique, #EatLikeAndy.

     

    « Les spots publicitaires traditionnels diffusés lors du Super Bowl sont toujours très dynamiques. Ça doit péter de partout, avec des plaisanteries, de grosses vannes et des célébrités. Notre pub est à part et prend la forme d’une oeuvre d’art, presque silencieuse, mais pourtant très puissante. » (Marcel Pascoa, directeur marketing de Burger King)

     

    « 66 Scenes from America », sorte de road trip décalé, comme une série de cartes postales, fait défiler durant 39 minutes tout ce qui peut symboliser l’Amérique. Paysages, villes, personnes, motels, diners, autoroutes, un cactus, un réfrigérateur, la Bannière étoilée, un barman mixant avec dextérité un Martini Dry, un Bloody Mary puis un whisky au citron, des chauffeurs de taxi new-yorkais, deux avocats, une écolière de sept ans…

    Tout y passe, et parmi ces 66 tableaux, une scène de 4:30 minutes, très warholienne, dans laquelle l’artiste new-yorkais mange un hamburger… Ce premier film de Jørgen Leth consacré aux États-Unis englobe le grand et le petit, du symbole à l’anecdote. Il collecte les images d’une nation qui reste énigmatique et opaque aux yeux des étrangers sur de nombreux points, mais reflète aussi l’image de notre propre culture.

     

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    « Au-delà de la simplicité du spot, il a une signification plus profonde », déclarait la société dans un communiqué de presse. « Il fait référence à l’une des citations parmi les plus emblématiques de Warhol sur la singularité des États-Unis : Ce qui est étonnant à propos de ce pays, c’est que les consommateurs les plus riches achètent finalement les mêmes choses que les plus pauvres. »

    Pour la petite histoire, Jørgen Leth dévoile qu’Andy Wharol aurait préféré, pour le tournage de la séquence, prendre plutôt un hamburger de chez McDonald que le Whooper de Burger King, car il trouvait le « design plus sympa ». Ne disposant pas de restaurant McDonald à proximité, la production s’est finalement rabattue sur Burger King afin de ne pas perdre de temps, pour le plus grand bonheur de la chaîne de restauration rapide… D’où le clin d’oeil de Burger King sur sa page Twitter le soir de la finale du 03 février 2019 : « ce qui compte, ce n’est pas avec qui vous flirtez, mais qui vous ramenez à la maison »…

     

     

     

    https://www.instagram.com/p/BtcW39VHu6A/?utm_source=ig_embed

     

     

    Burger King avait bien entendu obtenu au préalable la permission de la Warhol Foundation (une petite ligne de crédit indique d’ailleurs « Andy Warhol utilisé avec la permission de la Fondation Andy Warhol »), ainsi que celle des représentants de Leth, à commencer par son fils.

     

    « L’une des particularités de la négociation avec la Warhol Foundation était que nous ne voulions pas changer ou toucher le film de quelque façon que ce soit, qui aurait pu déroger à son intention artistique première », déclarait Marcelo Pascoa, directeur marketing monde de Burger King. « Nous savions donc que la meilleure chose à faire était de garder la séquence telle qu’elle avait été conçue en 1982. »

     

    Burger King avait lancé sa campagne #EatLikeAndy sur les réseaux sociaux quelques jours plus tôt, avec un mystérieux teaser intitulé « L’art prend du temps », représentant la mascotte de Burger King peignant et demandant aux abonnés de s’inscrire à un « Mystery Box Deal », en partenariat avec DoorDash, le service de livraison de repas à domicile.

     

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