Catégorie : Culture

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (5/6)

    Enregistrer la musique relève, depuis plus d’un siècle, d’une formidable épopée artistique et technologique. Cinquième épisode : les supports enregistrés (disques, cassettes, CD ou MP3) comme reflets de leur époque. Avec les témoignages d’Elton John, Annie Lennox, Jean-Michel Jarre, Catherine Ringer et Mark Knopfler.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (4/6)

    Du rudimentaire cornet acoustique, dont Caruso fut la star, au logiciel Auto-Tune, qui connut son premier tube avec le « Believe » de Cher, de l’art du crooning de Crosby ou Sinatra à la subtilité du murmure chez Gainsbourg, de la recherche d’authenticité des grandes voix de la soul à la quête d’artificialité de Kraftwerk, cet épisode retrace cent ans de bouleversements techniques et esthétiques qui ont transformé l’enregistrement de la voix.

    Au fil du temps, pourtant, chanteurs, producteurs et ingénieurs du son ont poursuivi un seul et même objectif : capter, pour la faire entendre, l’émotion délivrée par la voix. Avec les confidences de Smokey Robinson, Catherine Ringer, Christina Aguilera, Suzanne Vega ou encore des producteurs d’Adele et Kurt Cobain.

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Barcelona GO!

     

     

    La vidéo « Barcelona Go » a été réalisée en 2014 par le photographe britannique Rob Whitworth, pour le compte de l’Office du Tourisme de Barcelone. Tournée en « Flow Motion », cette vidéo rend parfaitement compte, en l’espace de 2:10 min, de la beauté et du dynamisme de la capitale catalane. Il aura fallu pas moins de 22.000 photos et 365 heures de post-montage pour réaliser ce film étonnant.

     

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    A découvrir aussi les autres vidéos de Rob Whitworth, parmi lesquelles « Dubaï Flow Motion » réalisée en février 2015, suivie de « This Is Shanghai » et « Kuala Lumpur DAY-NIGHT ».

     

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  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (3/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (3/6)

    Loin des clichés, le film dresse le portrait d’un maillon essentiel du monde musical, qui doit être, au même titre que les musiciens qu’il aide à accoucher de leur oeuvre, considéré comme un artiste. George Martin, Phil Spector, Renaud Letang, Rick Rubin, c’est de ces artistes et de leur rôle dans le processus de création qu’il s’agit ici… Et naturellement des musiciens dont ils sont indissociables : les Beatles, Tina Turner, Manu Chao, Johnny Cash…

    Avec notamment George Martin, Quincy Jones, Jimmy Iovine, Rick Rubin, Don Was, Tony Visconti…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (2/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (2/6)

    C’est à la plus importante révolution technique et esthétique de l’histoire de la musique enregistrée qu’est dédié cet épisode : celle du multipiste, qui permet l’enregistrement et le réenregistrement de plusieurs sources sonores. Le studio se transforme alors en véritable laboratoire où toutes les manipulations sont désormais possibles. Les Paul, son brillant inventeur ; Pierre Schaeffer, son pionnier méconnu ; les Beatles et leur producteur George Martin, ses maîtres incontestés ; Brian Wilson, son génie torturé ; Pink Floyd, ses audacieux expérimentateurs…

    C’est aux figures majeures du multipistes, dont la plupart témoignent elles-mêmes, que « Soundbreaking » rend hommage. A leurs héritiers aussi, tenants du home studio et de l’informatique musicale. Fascinant récit de la manière dont la musique populaire est entrée dans la modernité. Avec notamment Roger Waters, Paul McCartney, Ringo Starr, Annie Lennox, Catherine Ringer, Beck, David Gilmour, Bon Iver…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • Soundbreaking : La grande aventure de la musique enregistrée (1/6)

     

     

    Enregistrer la musique : une passionnante aventure artistique et technologique de plus d’un siècle dont Soundbreaking raconte en six heures les plus belles pages, avec la participation de tous les grands noms de la musique populaire et sur une bande-son d’anthologie.

     

    Passionnante aventure artistique et technologique, la mise au point de l’enregistrement de la musique s’est déroulée sur plus d’un siècle.

    Avènement du multipistes, rôle du producteur, rendu de la voix, révolution numérique… Sur une bande-son d’anthologie, la passionnante série documentaire française « Soundbreaking » (titre qui joue sur les mots « sound » et « groundbreaking », en français « révolutionnaire » ou « novateur ») raconte les plus belles pages de cette épopée, avec la participation de grands noms de la musique, d’Elton John à Catherine Ringer, de Christina Aguilera à Annie Lennox, de Tony Visconti, le producteur de David Bowie, à Nigel Godrich, celui de Radiohead.

    Diffusée en novembre 2016 sur la chaîne américaine PBS, « Soundbreaking » rend donc hommage aux grands producteurs et autres hommes de l’ombre des studios d’enregistrement. Arte proposait en février 2017 les épisodes de cette fascinante saga comprenant des entretiens avec plus de 150 musiciens et artistes, dont Nile Rodgers, Quincy Jones, Questlove, Jimmy Jam et Chuck D. et de nombreuses images d’archives. Dans le premier épisode d’une série de six rendez-vous de 52 minutes, Stevie Wonder est également salué en compagnie de ses producteurs Malcolm Cecil et Bob Margouleff, co-auteur des révolutionnaires « Talking Book » et « Innervisions ».

    En six épisodes, « Soundbreaking » retrace ainsi la formidable épopée artistique et technologique de la musique.

     

    Soundbreaking – La grande aventure de la musique enregistrée (1/6)

    Au coeur de cet épisode, la révolution qu’a constitué l’arrivée, dans le monde de la musique populaire, de l’électricité et de ses deux enfants naturels : la guitare électrique puis le synthétiseur. Du pionnier Charlie Christian au dieu Jimi Hendrix, en passant par Muddy Waters, The Rolling Stones ou Cream, ce sont quelques-uns des plus grands maîtres de la guitare électrique qui sont évoqués.

    Cette révolution, si elle permet à la guitare de jouer plus fort et de faire entendre des sons jusqu’alors inédits, donne également naissance à un nouvel instrument et avec lui, à de nouveaux univers sonores : le synthétiseur. Musique électronique (Kraftwerk ou Jarre), Pop-Rock (The Who ou Stevie Wonder) ou musiques de danse (Disco ou French Touch), très vite, l’instrument devient omniprésent… Avec notamment Ben Harper, George Benson, Jean-Michel Jarre, Giorgio Moroder, Je Beck, B.B King, Roger Daltrey, Brian Eno…

     

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    Fiche Technique :

    Auteurs : Maro Chermayeff,  Romain Pieri
    Réalisation : Christine Le Goff
    Producteurs : Ma Drogue A Moi, Show Of Force
    Coproducteur : ARTE France

     

     

     

  • La Cupola del Duomo di Brunelleschi by National Geographic

     

     

    En 1418, on confie à Filippo Brunelleschi le projet de construction du plus grand dôme jamais édifié.

     

    Alors que Brunelleschi n’a aucune formation ni même compétence en architecture, et sans que l’on ait pu vraiment comprendre les méthodes ou techniques qui lui ont permis de mener à bien cet ambitieux projet, il conçoit malgré tout ce dôme magnifique qui couvre la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence.

    Un avis de concours est donc lancé pour doter la cathédrale de Florence d’une coupole. Brunelleschi, qui est maître-orfèvre à l’époque, présente alors un projet d’édification du dôme sans échafaudages, ce qui ne convainc pas d’emblée le jury ; il en prouve cependant la justesse en s’appuyant sur la construction quelques années plus tôt d’une chapelle couverte par une coupole bâtie sans cintre, à San Jacopo Sopr’Arno, et il finit par obtenir la direction du chantier de Santa Maria del Fiore.

    Brunelleschi, dont la renommée se voit occultée par celle de son ami Donatello, puise sa vigueur créatrice aux sources antiques pour rationaliser l’espace de la cité moderne et mettre en place les bases de la perspective, opposant ainsi au gothique tardif un nouveau système de représentation du monde. Tenu pour un novateur par ses propres contemporains, Brunelleschi laisse une œuvre architecturale réalisée pour l’essentiel à Florence, pendant la première moitié du Quattrocento, puis complétée par des élèves comme Michelozzo et Alberti, et qui fait de lui un brillant précurseur de la Renaissance. Il théorise la « perspective mathématique » en 1415 en Italie.

     

     

    En Anglais

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    En Italien

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  • Miguel Chevalier : Onde Pixel 2016

     

     

    En 2016, l’exposition « Onde Pixel – Lo Sguardo di… Miguel Chevalier » proposait un dialogue inédit entre une série d’oeuvres fixes ou en mouvement de l’artiste et la collection d’art contemporain UniCredit.

     

    Parmi ces oeuvres de l’artiste français Miguel Chevalier, une grande installation numérique, générative et interactive, « Onde Pixel », projetée au sol et accompagnée de la musique du compositeur italien Jacopo Baboni Schilingi.

    Ce tapis de lumière interactif géant se compose de différents tableaux virtuels qui se succèdent les uns après les autres, reprenant des motifs symboliques liés à l’univers digital, ainsi que de nouveaux tableaux ou motifs inspirés de plusieurs oeuvres abstraites et cinétiques d’Enrico Castellani ou Victor Vasarely, appartenant à la collection d’art contemporain de la banque UniCredit.

    Le spectateur est ainsi immergé dans un monde de formes et de couleurs sans cesse renouvelé.

     

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    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Miguel Chevalier Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jacopo Baboni Schilingi Officiel

     

     

     

  • La Culture se la joue Pop

     

     

    La Pop est aujourd’hui plus qu’un genre musical. Créée par les Anglais, elle s’est développée dans les années 50 et 60, parallèlement à l’explosion de la télévision et du cinéma. Le livre du journaliste Hubert Artus, « Pop Corner », nous donne l’occasion de rendre hommage à la Pop Culture et à ses acteurs, des Beatles à Michael Jackson, en passant par Andy Warhol ou Quentin Tarantino. Voici comment elle s’est immiscée dans toutes les pans de la société.

     

    La Pop Culture est partout, au cinéma avec « Rogue One : A Star Wars Story », dans nos smartphones avec le jeu « Pokemon Go », à la radio avec la pop de Rihanna… La culture pop, « Pop » pour populaire, est devenue la culture de masse qui domine le monde. Mais sait-on vraiment à quoi ça correspond ?

    Rendez-vous il y a deux ans (déjà…) avec le journaliste Hubert Artus à la Galerie Wallworks à Paris, devant les oeuvres du street Artist Poes, pour revenir avec lui sur l’histoire de la Pop Culture qu’il retrace dans son livre « Pop Corner ». Alors Hubert, la Pop Culture, c’est quoi ?

     

    « Ce qui caractérise avant tout la Pop Culture, depuis d’ailleurs plus d’un siècle, c’est qu’on n’a plus affaire à une culture produite par les élites, mais par la rue. Bien entendu, cette culture est récupérée ensuite par l’industrie, l’imprimerie, l’édition, le cinéma, la mode, les galeries, etc… Mais c’est avant tout une culture de masse qui est venue remplacer une culture de classe. » (Hubert Artus)

     

    Selon Artus, la Pop Culture est née dans les années 20 aux Etats-Unis, avec ce qu’on a appelé les « Pulp Magazines ». Une presse de masse et bon marché qui séduit des millions d’Américains avec de petites histoires populaires dans des styles très différents.

     

     

     

    « Dans ce genre particulier des Pulp magazines, on a tout de même eu des nouvelles de romans noirs modernes, comme Le Faucon Maltais de Dashiell Hammet ou Raymond Chandler. Vinrent ensuite les premières grandes séries de science-fiction, les westerns et les romance novels. »

     

    C’est dans les « Pulps » que naissent aussi les romans « Comics » et qu’apparaissent les premiers super-héros américains. Batman et Superman, créés dans les années 30, vont devenir les étendards de la Pop Culture.

     

     

     

    « Les Super-Héros et les Comics sont en quelque sorte les petits frères des Pulps. D’un côté des fictions littéraires pour les Pulps, et de l’autre des fictions dessinées pour les Comics, avec des Super-Héros, de l’aventure saupoudrée d’un peu de Science-Fiction. Ces genres constituent le marqueur originel de cette grande culture de divertissement intelligent qui a pris une ampleur incroyable tout au long du 20ème siècle. »

     

    La Revolution Pop est lancée et va s’imposer dans tous les arts, à commencer par la peinture, avec le Pop Art. Dans les années 60, en Angleterre et aux Etats-Unis, des artistes comme Roy Lichtenstein ou Andy Warhol détournent les codes des bandes dessinées américaines pour en faire des tableaux.

     

    Roy Lichtenstein : « In The Car » (1963) – oil and magna on canvas, 172 x 203.5 cm  © Estate of Roy Lichtenstein
    Scottish National Gallery of Modern Art (Purchased 1980)

     

     

     

    « Andy Warhol, avec ces jaunes pétaradants, des rouges pétants et des bleus qui flashent, avoue lui-même avoir emprunté ces codes couleur aux Comics. Il prend ensuite le chemin d’un art pictural plus fondé sur le détournement des images les plus représentatives du capitalisme, de produits publicitaires ou d’affiches. Là, on s’éloigne de l’esprit des Comics, mais il n’en reste pas moins que Warhol vient de cette Pop Culture. »

     

    Dans les années 60, la Revolution se poursuit et contamine la musique, avec l’apparition de la Musique Pop, une musique jeune et subversive issue du Rock, qui naît dans la rue, à Liverpool, avec les Beatles.

     

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    « Pour la première fois, on raccroche la musique non pas à une classe sociale, une race ou une quelconque condition d’esclave, comme pour le Blues, mais à une génération. Et c’est là ce qui caractérise la Pop Music, chantée d’abord par les Beatles, puisque ce sont eux qui vont les premiers symboliser cette nouvelle culture musicale. »

     

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    « N’oublions pas que ce sont d’abord des radios pirates, comme Radio Caroline, qui diffusent leurs titres depuis des bateaux mouillant au large des côtes anglaises, car le gouvernement anglais refuse absolument que la BBC, radio de monopole d’état, ne passe cette musique. »

     

    Des années 60 aux années 80, la Pop Music explose et envahit le monde. Elle crée même ses premières « Pop Stars », avec l’émergence du Video Clip et de MTV. Le clip de « Thriller » de Michael Jackson est un événement planétaire, relayé dans le monde entier par la multiplication des chaînes musicales. Et c’est précisément cet événement qui déclenche le déferlement de la Pop Music partout dans le monde.

     

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    Désormais reine du monde, la Pop Music a fusionné avec le Rap et le R’n’B, notamment grâce à Beyoncé. Mais la Pop Culture montre aujourd’hui quelques signes d’essoufflement… Elle recycle beaucoup son passé, en adaptant et réadaptant sans cesse des films de super-héros ou de jeux vidéos. Comment faire pour qu’elle continue à innover ?

     

    « Ce qu’il faut, c’est que la culture et la façon dont les citoyennes et les citoyens que nous sommes s’inscrivent dans la marche du monde demeurent autodidactes, et que nous ne soyons pas forcément tributaires d’une élite, d’un parcours d’études ou d’un quelconque carcan culturel. »

     

    Propos recueillis par Benoît Puichaud

     

     

     

     

  • Miss.Tic habille les murs et déshabille son âme

     

     

    Depuis trente-quatre ans, Miss.Tic sillonne Paris, semant sur les murs de la capitale ses pochoirs de femmes sexy agrémentés de messages tant poétiques qu’incisifs. En octobre 2015, elle fêtait ses trente ans de street art avec la sortie d’un livre : « Flashback, 30 ans de carrière ».

     

    Ses femmes sont fatales : décolleté plongeant, robe colorée, silhouette séduisante. À côté d’elles, on peut lire « Je t’aime temps », « On ne radine pas avec l’amour » ou encore « L’avenir a une excellente mémoire ». La street artist Miss.Tic s’expose librement sur les murs de Paris depuis 1985, entre désinvolture et poésie. Elle offre à voir la liberté féminine, provocante et assumée, à travers des pochoirs de silhouettes de femmes sans cesse renouvelées.

    Pour célébrer ses trente ans de révolte artistique, Miss.Tic nous offrait donc en octobre 2015 son livre-rétrospective « Flashback, 30 ans de carrière ». Sans prétendre y recenser toute sa carrière, elle y revenait cependant sur des moments clefs qui l’ont fondée. Les images, les souvenirs et les confidences s’y mêlent, et lèvent une partie du mystère Miss.Tic.

     

     

     

    Retrouvons Miss.Tic en interview. C’était en février et c’était bien…

     

    Miss.Tic, une de vos passions depuis toujours est de rendre l’art accessible à tous. Si on montre votre travail à n’importe qui, il se dira sûrement : bien-sûr, je ne connais qu’elles. Ces femmes brunes et sexy dessinées au pochoir et accompagnées de messages aussi poétiques qu’incisifs. D’où vous vient cette volonté de démocratiser l’art ?

    Démocratiser, c’est un terme que je n’aime pas beaucoup. Je préfère l’idée de rendre l’art accessible à tous. Et c’est vrai que j’ai toujours souhaité démolir ce mur qui empêche le commun des mortels d’accéder librement aux lieux où l’art s’expose en général, les galeries, les musées. Et le fait de montrer mon travail dans la rue, en allant au devant des gens, y a contribué.

     

    On vous trouve aussi sur des briquets ou des affiches. Pourquoi ce besoin de multiplier les supports ? C’est une façon d’être visible par le plus grand nombre ?

    Absolument. C’est imposer sa marque partout, en montrant de l’art et de la poésie plutôt que de la publicité.

     

    Mais en vous affichant sur des objets commerciaux tels que des briquets, vous ne craignez pas de banaliser vos oeuvres, de les galvauder ?

    Quand on tient ce briquet, on n’a pas vraiment l’oeuvre en tant que telle dans la main mais plutôt sa représentation. C’est une reproduction, et j’avoue que je n’ai rien contre le fait que mes oeuvres puissent être reproduites.

     

    Vous avez été la toute première artiste à utiliser les murs de Paris comme support. C’était dans les années 80. Comment vous est venu cette idée ?

    Cette idée m’est venue grâce aux autres. J’avais passé deux ans et demi aux Etats-Unis, à l’époque de la naissance du hip-hop, du graph et du tag. A Paris, c’était l’époque où les étudiants des Beaux-Arts commençaient à peindre sur les palissades et à détourner les messages des grandes affiches publicitaires au format 4 X 3 mètres. En rentrant des US, ce concept m’a plu et je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire avec tout ça. 

    Dans le contexte de ces mouvements artistiques naissants, c’était toujours uniquement des images qui étaient créées. Etant très sensible à la littérature et à la poésie, j’ai pensé qu’en associant du texte à des images, ça pouvait être intéressant. 

     

     

     

    Vous avez aussi un rapport très fort à Paris.

    Oui, je suis née à Paris. Comme tous les gens nés quelque part, cette ville, j’y ai mes racines. 

     

    C’est une façon de vous inscrire dans la mémoire de Paris, justement.

    Oui, j’avoue que c’était aussi mon but… 

     

    Alors, s’exprimer sur les murs, rappelons que c’est une activité illégale. Ça veut dire que vous deviez travailler la nuit, en silence et le plus discrètement possible. Ça vous est arrivé souvent de finir au poste.

    Oui, je dois admettre que ça m’est arrivé très souvent. Jusqu’en 1997, date à laquelle j’ai du arrêter cette activité « nocturne »… J’ai été en procès, la procédure a duré deux ans, et j’ai été condamnée à payer une forte amende. Ce qui signifiait aussi que si je recommençais, je risquais de gros problèmes. J’ai donc changé de stratégie, à savoir que j’ai commencé à faire des repérages et à demander l’autorisation… Donc, depuis 2000, toutes mes interventions sont légales et autorisées par les propriétaires des murs sur lesquels je peins. Mais dès lors où j’obtiens l’autorisation, je demande à avoir carte blanche.

     

    J’imagine que les gens se battent pour avoir une de vos oeuvres sur leurs murs.

    Eh bien, détrompez-vous, pas tant que ça. Les gens sont très timorés, et ils préfèrent toujours que ce soit chez leur voisin. 

     

     

     

    Cet art urbain a souvent été assimilé à du vandalisme, mais on note pourtant depuis quelques années un retour en force du street art. Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt ?

    Le mouvement a mis beaucoup de temps à s’imposer alors qu’il existait déjà depuis longtemps. Ce qui a déclenché cet engouement, c’est Banksy, qui est aujourd’hui très connu, et dont les oeuvres valent une fortune. Depuis 2005, les Anglais ont reconnu ce mouvement, et c’est vrai que le contexte a nettement changé et le marché s’intéresse maintenant plus à nous.

     

    Miss.Tic, ça vient d’où, ce nom ?

    Miss.Tic, c’est la petite sorcière dans Picsou. Celle qui essayait de lui voler le sou fétiche. 

     

    Vous pensez que vous auriez créé le même style d’oeuvres, si vous n’aviez pas été forcée de peindre dans la clandestinité à l’époque ?

    Je dois reconnaître que le fait de devoir me cacher pour peindre m’a beaucoup ennuyé. Passer mes nuits dans les commissariats, ça n’est pas forcément ce qui m’excitait le plus…

     

    Votre marque de fabrique, ce sont des femmes brunes et sexy réalisées au pochoir, accompagnées de textes poétiques. Mais qui est donc cette femme fatale que l’on dirait sortie tout droit des magazines féminins ? Un peu stéréotypée, quand même ?

    Très stéréotypée. Et elle vient justement des magazines féminins.

     

     

     

    Et quel est le message ?

    Je parle de la femme d’aujourd’hui, de la femme contemporaine. J’utilise cette image de la femme qu’on nous donne à voir dans les médias, dans la publicité, dans les revues. En revanche, je cherche à lui faire dire quelque chose, à donner du sens à sa présence.

     

    Casser un peu ces stéréotypes ?

    Non, en fait, je ne cherche pas à les casser. Au contraire, je vais jusqu’à l’hyperbole de la séduction et de sa féminité. Etre femme, c’est être féministe, et ne pas lâcher une chose pour une autre… Nous, les femmes, nous avons nos armes traditionnelles, et puis beaucoup d’autres à encore inventer. 

     

    Vous êtes féministe ?

    Oui, je pense… Etre féministe, dans mon cas, c’est un état de fait. Je ne suis pas une militante de la cause féministe. Je ne fais partie d’aucun mouvement. J’essaie surtout d’être une femme libre.

     

    A travers vos oeuvres représentant ces femmes très stéréotypées, mais accompagnées de phrases fortes…

    Oui, de sentences, d’aphorismes, qui tentent de développer une pensée, qui donnent à réfléchir. Des femmes qui pensent et qui disent des choses.

     

     

     

    Vos jeux de mots qui accompagnent ces portraits font autant sourire que réfléchir. Quelques exemples : « J’ai du vague à l’homme », « fais de moi ce que je veux », « devenir simple, c’est compliqué »… Comment ça se passe ? Vous partez de mots puis vous dessinez ?

    Tout part de l’écriture, qui m’inspire ensuite les personnages. 

     

    Vous avez toujours aimé jouer avec les mots ?

    Oui, j’ai découvert la littérature grâce à ma mère, qui lisait beaucoup. Et à huit ans, j’ai découvert Jacques Prévert, et là, le choc. Prévert m’a ouvert toutes les portes, vers les poètes, les surréalistes.

     

    Et écrire, des recueils de poésie, des livres, des romans, c’est une idée qui vous accompagne ?

    Pas pour le moment. J’ai sorti des bouquins, plutôt basés pour le moment sur mes oeuvres. Mais je n’ai jamais fait de recueil de poésie. Ma poésie, elle est dans mon travail plastique.

     

    Vous avez tout de même illustré les mots de la langue française dans l’édition 2010 du Petit Larousse. C’est un travail dont vous êtes fière ?

    Oui, c’était très exaltant. Ils ont fait appel à plusieurs artistes. Un beau projet.

     

     

     

    Vous avez aussi illustré l’affiche d’un film de Claude Chabrol, « La Fille Coupée en Deux ». Encore un bel exercice ?

    Un bel exercice, mais surtout une très belle rencontre avec Chabrol.

     

    D’autres projets à venir, du même genre ? Affiches de films, couvertures de livres ?

    Oui, j’ai participé à pas mal de projets de collaboration ces dernières années. J’ai travaillé par exemple avec Marc Jacob pour son premier défilé chez Louis Vuitton, avec Kenzo pour un t-shirt en tirage limité, avec Givenchy, et d’autres. J’aime assez le principe de la collaboration. Ça m’oblige à travailler dans un cadre précis, sur des idées auxquelles je n’aurais pas forcément pensé. C’est très exaltant. Et puis ce sont aussi des rencontres avec tous ces créateurs. 

     

    Ce sont eux qui viennent vous chercher ?

    Oui, pour le moment, on est venu me chercher. J’avoue avoir beaucoup de scrupules à aller proposer des choses. 

     

    Alors aujourd’hui, après des milliers de pochoirs, des dizaines d’ouvrages, des centaines d’expositions, qu’est-ce qui vous motive encore et qui vous donne l’envie de continuer à créer ?

    C’est un peu comme lorsqu’on fait l’amour… Plus on le fait, plus on a envie de le faire. Et bien moi, plus je peins, plus j’ai envie de peindre.

     

    A (re)découvrir d’urgence…

     

    © Propos recueillis par Véronique Mounier

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    Crédits Photos (détails) :

    1 : Miss Tic, On ne radine pas avec l’amour, 2015 © Miss Tic
    2 : Miss Tic, La poésie est un luxe de première nécessité, 2015 © Miss Tic
    3 : Miss Tic, L’avenir a une excellente mémoire, 2015 © Miss Tic.
    4 : Miss Tic, Je t’aime temps, 2015 © Miss Tic.