Catégorie : Architecture

  • Maik Lipp, le monde en bleu

     

     

    Avec ses séries de clichés ultra-minimalistes « Mixed Minimal I » et « Mixed Minimal II », le photographe allemand Maik Lipp nous livre sa vision personnelle du monde moderne et de la ville.

     

    Maik Lipp, originaire de Francfort et fondateur du studio de photo et design USRDCK, met ainsi la ville et ses bâtiments à l’honneur. Ce qui saute aux yeux de prime abord, c’est l’omniprésence du bleu, comme si l’artiste voulait nous signifier que la beauté et l’espace existent encore dans notre environnement urbain. Ses clichés nous offrent une autre manière d’observer l’architecture et ses curiosités.

     

    « J’aime la simplicité et le calme incarnés par la ville et ses bâtiments. »

     

    Maik Lipp s’attache à épurer les lignes, lisser les textures et souligner les symétries, en capturant des éléments architecturaux émergeant de larges fonds de ciel bleu.

    Le photographe saisit cette douce et harmonieuse géométrie aux quatre coins du Monde, de Miami à Singapour, en passant par Francfort ou Lisbonne.

    A découvrir.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Maik Lipp Official

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  • Felice Varini et Le Corbusier, corps à corps sur les toits de Marseille…

     

     

    Après Xavier Veilhan, Daniel Buren et Dan Graham, c’est au tour de Felice Varini d’investir jusqu’au 2 octobre 2016 le MaMO, sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse à Marseille.

     

    Véritable musée à ciel ouvert installé par le designer Ora ïto en 2013 sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse, le MaMO (Marseille | Modulor # Marseille | Main Ouverte) accueille donc l’exposition « A Ciel Ouvert » de l’artiste suisse Felice Varini, qui se lance dans un corps à corps endiablé avec le lieu conçu par Le Corbusier.

     

    « C’est la première fois que j’expose sur, dans et avec une architecture pensée par Le Corbusier. Ce lieu est un monument, un monstre d’influence. Un véritable microcosme, pensé comme une petite ville avec ses volumes si différents et si complexes. Une petite ville avec vue sur la grande ville de Marseille. C’est extrêmement excitant ! »

     

    Une invitation logique selon Ora ïto, qui considère tout simplement Felice Varini comme l’un des seuls très grands artistes contemporains : « A pouvoir jouer, souligner et surligner aussi bien une architecture qu’une ville entière. L’espace est son support naturel. Je suis très fier de lui avoir fait visiter et découvrir ce toit terrasse qu’il ne connaissait qu’en photo. »

    Quant à la « Maison du Fada », comme l’appellent affectueusement les Marseillais, elle vient de rejoindre la prestigieuse liste des 1031 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Et ce ne sont pas moins de 17 sites conçus par Le Corbusier qui figurent désormais sur cette liste.

    A découvrir absolument…

     

    [arve url= »https://vimeo.com/186948964″ title= »Felice Varini : s’amuser avec la rigueur corbuséenne » description= »Felice Varini » upload_date= »2021-01-05″ align= »center » maxwidth= »900″ loop= »no » muted= »no » /]

     

     

     

  • Le Corbusier : 17 sites classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco

     

     

    L’œuvre architecturale de Le Corbusier vient d’être reconnue par le patrimoine mondial de l’Unesco.

     

    « Choisis dans l’œuvre de Le Corbusier, les dix-sept sites qui composent ce bien en série, répartis sur sept pays, témoignent de l’invention d’un nouveau langage architectural en rupture avec le passé, a expliqué l’Unesco dans un communiqué. Ils ont été réalisés sur un demi-siècle, tout au long de ce que Le Corbusier a nommé une “recherche patiente” ».

    L’ensemble, à vocation transnationale, comprend, dans l’ordre chronologique : les maisons La Roche et Jeanneret (1923) à Paris, une villa au bord du Lac Léman (1923) à Corseaux (Suisse), la Cité Frugès (1924) à Pessac (Gironde), la Maison Guiette (1926) à Anvers (Belgique), les Maisons de la Weissenhof-Siedlung (1927) à Stuttgart (Allemagne), la villa Savoye et la loge du jardinier (1928) à Poissy (Yvelines), l’immeuble Clarté (1930) à Genève, l’immeuble locatif de la Porte Molitor (1931) à Boulogne-Billancourt (Haut-de-Seine), l’Unité d’habitation (1945), dite « Cité Radieuse », à Marseille (Bouches-du-Rhône), la Manufacture (1946) à Saint-Dié-des-Vosges (Lorraine), la maison du Docteur Curutchet (1949) à La Plata (Argentine), la Chapelle Notre-Dame-du-Haut (1950) à Ronchamp (Haute-Saône), le Cabanon de Le Corbusier (1951) à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), le Complexe du Capitole (1952) à Chandigarh (Inde), le Couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette (1953) à Eveux (Rhône), le Musée National des Beaux-arts de l’Occident (1955) à Taito-Ku (Japon) et la Maison de la Culture (1953) à Firminy (Loire).

     

    « L’oeuvre de Le Corbusier témoigne du génie créateur humain », selon Khalil Karam, l’expert du Liban au siège de l’Unesco à Paris.

     

    La série des dix-sept sites (dont six sont situés en France) de l’architecte rejoint donc la prestigieuse liste qui comprend 1031 sites dans 163 pays. « Cette bonne nouvelle survient après plus de dix ans de travail, de concertation et deux échecs », s’est félicité dans un communiqué Benoît Cornu, 1er adjoint à Ronchamp (Haute-Saône), qui préside depuis 2016 l’Association des Sites Le Corbusier créée en 2010. Charles-Édouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier est décédé le 27 août 1965 à l’âge de 77 ans.

    Découvrez ci-dessous un aperçu en images des 17 sites répartis sur sept pays dont la France.

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Corbusier Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fondation Le Corbusier

     

     

     

  • Les Docks Marseille | Grand Opening J-13

     

     

    Pour ceux qui ont connu le 2ème Arrondissement de Marseille dans les années 80, voire 90, l’ouverture des Docks Marseille dans treize jours est le symbole fort de la métamorphose de la ville, et en particulier de ce quartier de la Joliette.

     

    Les travaux de réhabilitation de ces cinq bâtiments construits sur le modèle des docks anglais entre 1858 et 1864, furent entamés en 1992, pour s’achever officiellement dans treize jours, avec l’achèvement de la dernière tranche de travaux et leur ouverture au public le 10 octobre 2015.

    D’abord transformés en immeubles de bureaux en 1995, dans le cadre du projet Euroméditerranée, les Docks de Marseille refont peau neuve vingt ans plus tard, et tournent à cette occasion une nouvelle page de leur histoire.

     

    « Les Docks Marseille sont fondés sur la création d’un concept innovant de centre de vie. A la différence d’un banal centre commercial, il s’agit de proposer une nouvelle génération de lieu, une révolution dans la manière de faire cohabiter shopping, besoins du quotidien et envie de détente. Une originalité exprimée par sa conception architecturale et sa décoration, mais également par une offre commerciale sélectionnée en adéquation avec l’identité de la ville et en complémentarité avec les projets situés à proximité. »

     

    A l’échelle de la ville, Les Docks Village occupent depuis toujours une place stratégique à Marseille : entre le port et la ville, au carrefour des principaux axes routiers, à proximité de la Gare Saint-Charles, du vieux Port et à 20 min de l’aéroport. Les Docks Village se trouvent au cœur des nouveaux équipements culturels et artistiques de la ville et forment un trait d’union entre les différents univers d’Euroméditerranée. Ils deviennent un cœur pour Marseille, une nouvelle place ouverte sur la ville et sur la mer, un lieu de vie diurne et nocturne incontournable pour les Marseillais. Avec sa rue intérieure, ses cours et ses habitants, ce nouveau lieu devient une véritable ville dans la ville.

    Et pour finir, une petite anecdote sympathique sur le bâtiment. Sa construction repose en quelque sorte sur un concept un peu superstitieux autour du temps qui passe. Les Docks en chiffres, c’est :

    ✔ 365 mètres de long
    ✔ 4 cours intérieures
    ✔ 52 portes
    ✔ 7 niveaux

    Une petite idée ?

     

     

    Les Docks Marseille, c’est là…

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Docks Marseille Officiel

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Docks Marseille Facebook

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Made In Marseille

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’histoire des Docks

     

     

     

  • Votre bureau de 1980 à aujourd’hui…

     

    En moins d’une minute, cette vidéo pour le moins originale produite pour BestReview nous montre à quel point notre poste de travail s’est transformé en l’espace de trois décennies.

    1980 : un bureau sur lequel sont disposés un fax, un vieil ordinateur, une mappemonde, un calendrier papier, une calculatrice, des dictionnaires, et tout un tas d’autres objets devenus dispensables au fil du temps. Plus la vidéo avance chronologiquement, plus ces accessoires disparaissent, pour se retrouver dans une machine aujourd’hui incontournable.

    2014 : un bureau, un ordinateur plus récent, et c’est tout.

    À noter : tous les objets utilisés pour cette animation, signée Harvard Innovation Lab, ont été achetés sur Ebay et datent des années 80.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] BestReview

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Harvard Innovation Lab

     

     

  • La Petite Pause Digitale ⏩ One World Trade Center

     

    500 ans d’histoire dans l’ascenseur du One World Trade Center !

    Il vous en coûtera 32 $ pour visiter l’observatoire qui se trouve au sommet du New World Trade Center, quand il ouvrira ses portes au public à la fin du mois de mai.

    Pour vous y rendre, vous emprunterez l’un des nouveaux ascenseurs, dans lequel vous voyagerez à la vitesse incroyable de 23 miles / heure. Durant ce périple d’environ 50 secondes qui vous mènera du plancher des vaches au point culminant de New York, à 417 mètres, un time lapse vous sera projeté sur les parois de cet ascenseur, revenant sur 500 ans d’histoire de Manhattan, de l’an 1500 à 2015, en passant par 2001, et la tragédie du 11 septembre.

    Exceptionnel…

     

     

     

     

  • The Water Tank Project – New York City

    The Water Tank Project – New York City

     

    À New York, il n’est pas rare de trouver des oeuvres de peintres ou de photographes célèbres accrochées dans des lieux inattendus de la ville. Du street art aux musées publics, chaque mur de New York semble être un terrain de jeu idéal pour les artistes.

     

    C’est donc dans cette philosophie que The Water Tank Project s’inscrit, une initiative artistique publique mettant à contribution des artistes majeurs tels que Laurie Simmons, John Baldessari, Catherine Opie, Mickalene Thomas, Kenny Scharf, Carrie Mae Weems, ou encore Ed Ruscha, dont les oeuvres investissent les toits de New York. Ce projet visant à transformer une centaine de ces fameux réservoirs en immenses toiles n’est pas uniquement une démarche artistique gratuite, mais participe aussi d’une logique éducative, en tentant de faire prendre conscience aux habitants de New York, comme aux touristes visitant la ville, que l’eau est une denrée rare dans beaucoup d’endroits dans le monde.

    Cette campagne organisée par Word Above The Street, association à but non-lucratif dédiée à la défense de la conscience environnementale et sociale à travers l’art, a pour but le rachat de ces réservoirs par des fonds privés. Ainsi, les frères Isseks, héritiers d’une entreprise familiale fondée en 1890, dont l’activité était la construction et l’entretien des réservoirs d’eau, financent l’installation de l’oeuvre sur son support, tandis que le Children’s Movement for Creative Education aide à développer un programme d’études intitulé « Trace The Tap », littéralement « Identifie le Robinet », censé éveiller les consciences des étudiants sur la problématique de pénurie d’eau potable dans le monde.

    La réalisatrice Mary Jordan, la fondatrice de Word Above The Street, a conçu The Water Tank Project à son retour d’Ethiopie en 2007, après avoir constaté les effets tangibles du manque d’eau dans cette région du monde. « Nous déclinons sur ces réservoirs tous les symboles de l’abondance d’eau dans notre société, afin de sensibiliser l’opinion publique sur la pénurie que connaissent à contrario la grande majorité des pays du monde » déclarait-elle. « Mon espoir est que quiconque, partout,  puisse s’inspirer de ce projet, et soit encouragé à prendre la même initiative ».

    Selon le UN Department of Economic and Social Affairs, environ 1.2 milliard de personnes, soit presque un cinquième de la population mondiale, vivent dans ces zones qui connaissent une situation de pénurie d’eau structurelle, tandis que 1.6 milliard de personnes (un quart de la population mondiale) font face au manque économique d’eau.

    A ce jour, douze réservoirs ont déjà été « transformés », entre Chelsea, Soho et Financial District. Vous pouvez consulter la carte des prochaines implantations sur le très beau site du Water Tank Project.

    © Photo by Andrew Burton / Getty Images

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Water Tank Project

     

     

  • Walking City | Winner of Golden Nica @ Ars Electronica 2014

    Walking City | Winner of Golden Nica @ Ars Electronica 2014

     

    Walking City (Architecture + Evolution + Movement) a remporté le Golden Nica at Ars Electronica 2014.

    En référence aux visions utopiques de l’architecture des années 60 du collectif Archigram, Walking City est conçue comme une sculpture vidéo évolutive.

    Le langage des matériaux et des motifs est considéré dans le cadre mouvant de cette approche radicale de l’architecture, tandis que la ville nomade, concept central d’Archigram, marche inlassablement, s’adaptant sans cesse aux divers environnements qu’elle rencontre.

     

     

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