Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Marianne Waquier | Pourvu que la lumière soit

    Marianne Waquier | Pourvu que la lumière soit

     

     

    Marianne Waquier aime ce qui n’est pas figé. C’est une communicante. Ancienne de la com et du spectacle vivant, elle ré-oriente son parcours pour aller vers le monde mouvant de la photo. Son but ? Réaliser les images qu’elle a en tête et donner à voir ce qui l’entoure.

    Photo-journaliste de formation, elle collabore avec le monde de l’entreprise en réalisant des portraits, des reportages photo, mais aussi des supports multimédia comme le diaporama sonore ou le reportage vidéo.

    Son territoire ? L’inconnu. Pourvu que la lumière soit ! Très attachée aux images qui ont du sens, elle porte un regard attentif au vacillement fragile de la lumière. Celui qui permettra de plonger le spectateur dans une ambiance, une histoire, parfois à part…

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Marianne Waquier

     

     

     

  • Jamie Reid | L’esprit du Punk

    Jamie Reid | L’esprit du Punk

     

    En juillet dernier, la Galleria Civica di Modena démarrait une campagne de crowdfunding afin de financer une exposition prévue en septembre, “Jamie Reid. Ragged Kingdom”, dédiée au travail de Jamie Reid.

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jamie Reid (né en 1947) est un artiste graphiste britannique engagé, lié au situationnisme et aux mouvements anarchistes britanniques. Dans les années 60, il fréquente les cours d’art du Wimbledon Art College à Londres. C’est à cette époque qu’il rencontre Malcom MacLaren, le futur manager et gourou des Sex Pistols. Il se fait connaître du grand public en 1977, en concevant toute l’esthétique graphique du mouvement Punk naissant. Ses œuvres les plus connues sont les pochettes des albums des Sex Pistols : « Never Mind the Bollocks » et « Here’s the Sex Pistols », ainsi que les 45 Tours « Anarchy in the UK », « God Save The Queen », « Pretty Vacant » et « Holidays in the Sun ».

    Les visuels de ces pochettes sont depuis devenus l’expression iconique de cette esthétique Punk, notamment au Royaume Uni, et marquent du même coup la naissance officielle du courant. Son oeuvre se compose principalement de collages, plus particulièrement de lettres découpées dans les titres des journaux, sur le mode de la demande de rançon, et s’inspirant tant du Dadaïsme que de l’économie de moyens propre au mouvement Punk, le fameux « Do It Yourself ».

    L’exposition “Jamie Reid. Ragged Kingdom” regroupera sur un niveau entier du Palazzo Santa Margherita, à compter du 12 septembre 2014, une soixantaine de dessins, peintures, graphiques, designs ou photographies, en offrant un condensé le plus exhaustif possible de la carrière de Jamie Reid, depuis ses premières productions d’agitation ou de propagande parues dans le très radical « Suburban Press » jusqu’aux dernières collaborations avec les mouvements des Pussy Riot ou Occupy, en passant bien entendu par les quatre années de travail avec les Sex Pistols (1976 à 1980).

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jamie Reid

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Galleria Civica di Modena

     

     

     

  • La Petite Communiste Qui Ne Souriait Jamais

     

    Ce roman de Lola Lafon retrace, à travers une correspondance imaginaire, le fabuleux parcours de Nadia Comaneci, la petite gymnaste roumaine de quatorze ans, révélée aux yeux du monde aux JO de Montréal en 1976.

    Par une écriture sensible, la narratrice entreprend de nous raconter ce qu’elle imagine de l’expérience personnelle de cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe en plein changement.

    La réussite de cette petite communiste qui ne souriait pas cache-t-elle une enfance difficile et entravée par les liens politiques unissant encore cette URSS communiste déjà moribonde au reste du monde ?

    Même si l’échange entre la narratrice du roman et la gymnaste reste du domaine de la fiction pure, les dates et les lieux ponctuant la vie de la petite gymnaste ont malgré tout été respectés, ce qui nous permet d’apprendre nombre de choses sur les sacrifices endurés pour parvenir aux exploits sportifs qui ont marqué pour toujours l’histoire des Jeux.

    Un roman conseillé aussi bien aux passionnés de gymnastique qu’aux lecteurs curieux de découvrir le monde de la gym.

     

    Maud Meunissier

     

     

     

  • Jay Adams | Mort d’une légende

    Jay Adams | Mort d’une légende

     

     

    Jay Adams, la légende absolue du skateboard, est décédé le 14 août 2014 d’une crise cardiaque au Mexique. Il avait 53 ans.

     

    Après Shogo Kubo et Bob Biniak, c’est un autre seigneur de Dogtown, et membre du collectif de skaters californiens Z-Boys, qui disparait.

    Dogtown, quartier de West L.A., coincé entre Venice, South Santa Monica et Ocean Park, matérialise le bout de la Route 66, et la fin du rêve américain… Dogtown n’est pas tout à fait ce qu’on peut qualifier de spot touristique. Dans les années 70, c’est ni plus ni moins qu’un bidonville séparé des quartiers huppés de Santa Monica par une frontière invisible. Celle du tout-puissant dollar…

    C’est donc à Dogtown qu’en 1975, une bande de gosses va révolutionner la pratique de la « planche à roulettes », et poser les bases du skate moderne. Lors de la grande sécheresse qu’a connu la Californie cette année-là, les Z-Boys écument les environs, repèrent et investissent les piscines vides, voire qu’ils vident eux-mêmes, pour les transformer en skate parks éphémères. Ephémère, ça signifie ici ouvert jusqu’à l’intervention de la police…

    Jay Adams était surnommé « The Original Seed », la graine originelle… Il était sans conteste le plus doué d’entre tous, mais probablement trop jeune à l’époque pour réaliser l’ampleur de son talent, et envisager tout ce qu’il aurait pu en tirer. Jay Adams aurait pu gagner beaucoup d’argent, mais c’était un pur. Il ne voulait que skater…

    En 2001, Stacy Peralta, un autre Z-Boy, rendait hommage à ses camarades, en réalisant le documentaire « Dogtown & Z-Boys » revenant sur les débuts du skateboard dans ce quartier de Los Angeles en 1975, avec des commentaires de Sean Penn.

    Et le chapitre consacré à Jay Adams semble d’un coup tellement prémonitoire…

    A ne pas rater !

     

    [arve url= »https://www.dailymotion.com/video/x1197y8″ align= »center » title= »Dogtown and Z-Boys » description= »Dogtown and Z-Boys feat. Jay Adams » maxwidth= »900″ /]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jay Adams

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Histoire du Skateboard

     

     

  • Les Caméos d’Alfred

    Un caméo (francisation du mot italien cammeo), employé pour la première fois au théâtre en 1851, consiste en l’apparition fugace dans un récit, une pièce ou un film, d’un acteur, d’une actrice, du réalisateur ou du metteur en scène, ou plus généralement d’une personnalité déjà célèbre. Le caméo est avant tout un clin d’oeil, et la tradition veut que le personnage en question ne soit pas crédité au générique. Voici donc une compilation réalisée par Morgan T. Rhys des caméos d’Hitchcock, réunissant des célèbres, et des moins célèbres… Voire certains presque impossibles à repérer.
    [youtube id= »_YbaOkiMiRQ » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Morgan T. Rhys

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Caméos d’Alfred

     

     

     

  • Nothing But Silence | Les petits mecs qui montent

    Nothing But Silence | Les petits mecs qui montent

     

    L’histoire de Nothing But Silence débute en 2008 au Lycée Vauvenargues d’Aix en Provence, à l’occasion d’un concert au cours duquel Emmanuel Alias et Gilles Cazorla jouent chacun dans leurs groupes respectifs, Alcatraz et Dyastema. Ils gardent ensuite contact, et tentent de coopérer dans plusieurs formations.

    Ayant des difficultés à trouver des musiciens rentrant dans le cadre de ce qu’ils veulent créer, et étant tous deux multi-instrumentistes autodidactes, ils décident donc en 2012 de s’autoproduire à deux, en alliant compositions et reprises revues à leur sauce. Le duo s’essaye à plusieurs styles, du Rock au Rap, en passant par l’Electro-Rock, toujours avec ce son qui sert de lien à leurs essais.

    Leurs compositions s’inspirent d’artistes tels que Robin Foster, Archive, Sigur Ros, Pink Floyd, U2, Coldplay…

    A découvrir.

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Band Page

     

     

     

  • Focus | Antoine Danon

    Focus | Antoine Danon

     

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes » right= » » top= » » bottom= » »]          « FOCUS »: un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    Antoine Danon se définit lui-même comme un néo-photographe, s’appuyant sur le fait qu’il n’est assidu dans la pratique de la photo que depuis 2010. Si malgré tout, considérant son travail, on parvient à accepter ce postulat, on peut alors parler de débuts plus que prometteurs… Et on lui souhaite tout le succès possible.

     

    Enseignant-chercheur en biologie végétale à l’UPMC, il est très sensible à la notion d’environnement, et aux droits des animaux. Mais là où il excelle et nous montre tout son talent, c’est dans la photo « urbaine ». Ainsi, au travers de son travail, il tente de retranscrire sa vision de la ville, et sa perception des matières, des textures ou des structures. Dans ses photos, la vision du matériel urbain s’en trouve presque « humanisée », et ces « habitants » inertes et immobiles sont mis en scène, prennent vie, et nous parlent. Vous trouverez notamment sur son site une série consacrée aux lampadaires, « Street Lamps », dans laquelle, du décor ambiant, surgissent des formes humaines, qui souvent, par contraste, apparaissent comme des ombres, des spectres et des silhouettes. Des êtres pressés, de passage…

    Ce phénomène est encore exacerbé dans une autre série, « Half A Second« , où il s’astreint à utiliser une exposition de 0,5 seconde, tout en bougeant suivant différents axes, afin d’imprimer un mouvement artificiel à des objets, ou à des scènes originellement figées. Dans sa série « Mirrors« , il s’emploie à créer des symétries, au travers de jeux de reflets ou de réflexions.

    Antoine Danon a aussi un goût prononcé pour les voyages. Si Paris est son terrain de jeu privilégié, beaucoup de ses photos proviennent de villes plus exotiques. Une de ses séries les plus récentes est issue d’un récent voyage en Californie (Californian Mood).

    Il n’a pas encore exposé ses photos, si ce n’est grâce à des concours gagnés, comme celui du Concours SNCF / Festival de Marne (exposition dans toutes les gares RER du Val de Marne en septembre 2012), du Salon de la Photo 2010 (Concours Nikon), ou dans des parutions comme «Le Monde Magazine» (09/2011), ou le blog de Libération.

    En attendant le succès, qui ne saurait tarder, ses photos sont visibles sur son site internet, ou sur quelques sites photo tels que Critique Photo  ou Prime 5OOpx, et évidemment l’incontournable Facebook.

    Antoine Danon travaille depuis le début avec un Nikon D300s.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Antoine Danon Officiel

     

     

     

  • Trattoria Casa Di Isacco (New York)

    Trattoria Casa Di Isacco (New York)

     

    La prochaine fois que vous passez par New York, et que vous atterrissez un soir à Hell’s Kitchen, au hasard de vos pérégrinations pédestres, n’hésitez pas à aller dîner chez Isaac Elvis, à la Trattoria Casa Di Isacco (coin de la 9ème Avenue et 40ème Rue).

     

    Ne vous arrêtez pas au cadre kitch du lieu. Mais lorsque vous aurez poussé la porte, dites-vous juste que tout peut arriver… Prenez place, passez commande. Sur le mur du fond, un écran géant diffuse en boucle un concert d’Elvis à Las Vegas de 1972, dans ce décor hétéroclite fait de centaines de bouteilles de vin, de jambons et fromages exposés comme des trophées. A un moment du diner, vous verrez apparaitre un type qui semble être le patron. S’il est en forme, alors il viendra se présenter. « Bonjour, Isaac Elvis pour vous servir ». Et là, si vous lui semblez sympathique, le show commence…

    Le type coupe le son de l’écran géant, et entame son tour de chant. Tout le répertoire d’Elvis y passe ! Isaac commence à commander des bouteilles à son serveur, et au fur à mesure qu’il s’enflamme, il vous raconte sa vie. Son restaurant est une Trattoria, mais en fait, Isaac est Espagnol… Ancien béret vert dans l’armée, le mec a enregistré des disques, chanté en duo avec Dean Martin ou Dieu sait qui, a été marié douze fois, roule en Hummer… Tout ça au doux son du tire-bouchon… Il est déjà deux heures et demi, Isaac est chaud bouillant, vous ne savez plus comment prendre congé. Il finit par vous mettre dehors à trois heures, parce qu’il doit rentrer chez lui dans le Queens, pour filer ensuite à l’ouverture du marché au gros à cinq heures…

    Tout ça pour dire, Isaac est fou… Mais franchement, quelle soirée…

     

    [kleo_icon icon= »glass » icon_size= »large »] Trattoria Casa Di Isacco
    536 9th Ave – Btwn 39th & 40th St
    New York, NY 10018

     

     

    [youtube id= »t4BJ6GrbHbs » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

     

  • Pol Cast & Friends | Votre Attention SVP

    Pol Cast & Friends | Votre Attention SVP

     

    Paul Monnier est un troubadour. Ce touche-à-tout génial fait le grand-écart depuis plus de quinze ans entre communication sonore, avec sa société Volume Original, chanson, poésie, écriture, promotion d’artistes.

    En 2003, il produit la compilation « No Tag No Music » réunissant quelques talents prometteurs de la scène électro toulousaine, pour la marque de vêtements No Tag.

    Voici son dernier single en date, « Votre Attention SVP » sorti en juin 2013.

     

    [youtube id= »3t4qGIZ0qE4″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Volume Original

     

     

  • Dragon House | Le future de la danse

    Dragon House | Le future de la danse

     

    NonStop, Chibi, iGlide, Droiid, Freakshow, Glitch, Dragon House… Ces noms ne vous disent probablement rien, et pourtant, ils représentent sans conteste l’avenir de la danse moderne.

     

    Dragon House, c’est avant tout un collectif originaire d’Atlanta, créé en 2008 par iGlide.

    Formé au départ des cinq membres cités plus haut, Dragon House se compose aujourd’hui d’environ 25 danseurs.

    Leurs premières armes, ils les font sur la plage de Venice Beach en 2009, dans le cadre de battles les opposant à d’autres collectifs de street dancers.

    Ils accèdent à la notoriété en 2012, en atteignant la finale de la neuvième édition du show américain « So You Think You Can Dance ».

    En regardant les vidéos de cette émission présentes sur le Net, on peut constater assez rapidement l’étonnement des membres du jury, qui n’avaient probablement jamais vu ça…

    Jugez-en par vous-même…

     

    Dragon House | Illusion Of Choice (Dubstep 2012)

    [vimeo id= »56405748″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Articles sur Dance Informa (Anglais)