Auteur/autrice : Instant-Chris

  • From Mambo to Hip-Hop, a South Bronx Tale

    From Mambo to Hip-Hop, a South Bronx Tale

     

    [kleo_pin type= »circle » left= »yes » right= » » top= » » bottom= » »]          « FOCUS » : un article de fond sur un thème que nos rédacteurs ont sélectionné.

     

    Penser que le Mambo ou la Salsa sont nés à Cuba ou Puerto Rico, pour être ensuite importés aux Etats-Unis, c’est occulter complètement l’influence majeure du South Bronx dans l’émergence de ces musiques aux yeux du monde.

     

    A la fin de la seconde guerre mondiale, l’arrivée massive de populations en provenance de Puerto Rico sera à l’origine du dynamisme créatif de ce quartier de New York. Le Mambo est partout, et des clubs consacrés à cette musique, les Latin Balrooms, fleurissent à chaque coin de rue. Des bancs de la Public School 54 émerge dans les années 40 une génération bénie de musiciens exceptionnels, de Ray Barretto à Eddie Palmieri, en passant par Willie Colon et Benny Bonilla, tous originaires du South Bronx. Quant à Tito Puente, d’environ dix ans leur ainé, il grandit à Spanish Harlem.

    Ce qui va d’abord réunir tous ces gamins, c’est le Stickball, « the poor man’s baseball ». Puis viendra la musique et la danse, avec comme point d’ancrage le jukebox trônant au milieu de l’épicerie tenue par les parents d’Eddie Palmieri. Tout ce beau monde fera ensuite ses armes dans les meilleures formations du moment, parmi lesquelles celles de Machito ou Tito Rodriguez.

    Dans les années 50 et 60, au coeur du Bronx où se côtoient les communautés African American et Afro-Cubaines, le Mambo made in NYC s’imprègne peu à peu d’influences diverses telles que l’Afro Beat et le Rhythm ‘n’ Blues.

    A la fin des années 60, la combinaison de toutes ces facettes de la musique cubaine posera les bases d’un style plus « agressif », que le label prédominant de l’époque, Fania Record Company, dénommera Salsa. La Salsa n’est pas un rythme, c’est un concept. Comme le disent les divers initiateurs de ce nouveau son : « Salsa,  Cuban Music with a freakin’ New York attitude »…

    L’explosion de la Salsa connaitra son apogée avec le concert géant des Fania All Stars organisé au Yankee Stadium en 1973, en plein coeur du Bronx. Quarante-mille personnes en transe assistent à cet évènement réunissant la crème des musiciens latinos du moment, tous originaires des alentours du stade. Ce qui caractérise cette nouvelle forme de musique cubaine, c’est le rythme qui prend le pas sur la mélodie. Regardez une performance de Tito Puente, el rey de las timbales, pour vous convaincre du pouvoir hypnotique et tribal de la Salsa. Ce qui est sûr, c’est que sans l’établissement de cette communauté portoricaine dans Spanish Harlem ou le South Bronx, à partir des années 20, la musique cubaine n’aurait probablement pas survécu.

    Mais le Bronx change… L’arrivée en force du trafic de drogue coïncide avec la formation des premiers gangs qui, conjuguée à la construction du Cross Bronx Express Way, mènera peu à peu à un nouvel exil des populations cubaines et portoricaines vers le West Bronx, ainsi qu’au déclin du borough. Les Dancehalls ferment les uns après les autres, tandis que l’esprit du Bronx disparait au gré des incendies.

    En 1974, des cendres et des gravats encore fumants du South Bronx va émerger une nouvelle musique qui, comme la Salsa, met en avant le rythme par rapport à la mélodie : le Hip-Hop. Les pionniers de ce genre musical, à l’instigation d’Africa Bambaataa et de sa Zulu Nation, investissent les immeubles délabrés du quartier, et dieu sait s’il y en a, pour créer autant de dancehalls improvisés où s’affronteront désormais de façon pacifique les gangs, devenus crews, dans le cadre très codifié de battles sur le dancefloor.

    La communauté black du South Bronx est à l’origine de l’émergence du Hip-Hop, avec Grandmaster Flash ou Cold Crush Brothers, mais les portoricains ne sont pas en reste avec quelques Djs qui deviendront des mythes, comme Charlie Chase.

    A l’aube des années 80, Sugarhill Gang offre le tout premier hit planétaire au Hip-Hop, Rapper’s Delight, tandis que la Disco Music investit Brooklyn.

    Ne manquez pas « From Mambo to Hip-Hop, a South-Bronx Tale », un documentaire exceptionnel revenant sur la contribution d’un quartier de New York à l’émergence d’un genre musical qui va révolutionner la musique moderne…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] South Bronx

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Musical Landscape of the South-Bronx

     

     

  • Claude Lelouch | C’était un rendez-vous (1976)

    Claude Lelouch | C’était un rendez-vous (1976)

     

     

    Le metteur en scène français Claude Lelouch réalise en 1976 un court-métrage intitulé « C’était un rendez-vous ».

     

    Le film montre, pendant un peu plus de huit minutes, une traversée de Paris à grande vitesse, réalisée en un seul plan-séquence filmé depuis l’avant d’une voiture, au petit matin, un jour d’août 1976. L’image est accompagnée d’une bande-son composée de bruitages : bruit du moteur, changements de vitesse et crissement de pneus. La voiture n’apparait jamais : si l’on en juge par la position relative des autres véhicules rencontrés sur le parcours, la caméra semble attachée au pare-choc avant.

    Trente ans plus tard, en 2006, Claude Lelouch réalise le making-of du court de 1976, afin de répondre aux incessantes questions quant au véhicule utilisé dans le film original, ainsi que l’identité du pilote.

    « Je venais d’achever le tournage de « Si c’était à refaire ». Quand un film se termine, on effectue les rendus. J’ai donc demandé à mon régisseur quel métrage de pellicule il nous restait. Après inventaire, nous avions pas mal de chutes, entre 3000 et 4000 mètres au total. Beaucoup de petits rouleaux de 30 ou 50 mètres, mais aussi un magasin de 300 mètres, qu’il était prévu de rendre. Moi, j’avais envie de faire un court métrage que nous aurions placé en première partie du film. Depuis longtemps je voulais raconter l’histoire d’un type en retard à un rendez vous qui commet plein d’infractions pour arriver à l’heure. Pour moi, être à l’heure est une obsession. Je suis capable de prendre des risques inouïs pour ne pas être en retard. J’ai suggéré à mon opérateur, Jacques Lefrançois, l’idée d’un plan-séquence, la caméra accompagnant un type qui a rendez-vous à Montmartre avec une fille. Comme il est à la bourre, il traverse Paris à toute allure, en grillant les stops et les feux rouges. »

    Ce court-métrage a depuis inspiré de nombreux remakes…

     

    Le film original (1976) :

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    Le making-of (2006) :

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Films 13

     

     

     

  • Rone | Lumen | Melbourne (Oct. / Nov. 2014)

     

    En octobre 2014, le street artist australien Rone était de retour à Melbourne avec son dernier projet, Lumen, hébergé provisoirement dans un immeuble de bureaux abandonné, et voué à une démolition prochaine. Cette exposition se composait de onze portraits à l’intérieur, ainsi qu’à l’extérieur de la galerie, et une fresque de plus de douze mètres de haut peinte sur la tour de ventilation de l’immeuble.

    « Lumen explore cet instant-charnière de nos vies, lorsque nous réalisons que nous avons besoin de croire en ce que nous voyons, reconnu comme ce qui est vrai, plutôt qu’en ce qu’on a pu nous dire. C’est précisément ce moment de notre vie qui m’intéresse, à partir duquel il est grand temps de penser à nous, pour nous, à formuler nos propres opinions, développer notre identité personnelle, sans considération du passé ou des influences extérieures. C’est la raison pour laquelle cette exposition se nomme Lumen, avec comme thème voir ou suivre la lumière ».

    A checker le teaser produit par Robot Army Productions

     

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    Rone Lumen 001

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Rone @ Instagram

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Rone @ Be Yeah

     

     

  • Jim Morrison | Le futur de la musique (1969)

    Jim Morrison | Le futur de la musique (1969)

     

     

    Dans une interview datant de 1969, Jim Morrison est questionné à propos de sa vision du futur de la musique. Il nous livre alors une analyse plutôt claire, mais surtout curieusement visionnaire…

     

    Il évoque le mariage de la musique noire et de la musique blanche traditionnelle, qui ont enfanté le rock’n’roll, et le chanteur des Doors prédit ensuite rien de moins que l’arrivée de la musique électronique, près de 20 années avant son avènement. Et ça donne ça…

     

    « Je pense qu’aujourd’hui, les deux genres qui sont les piliers de la musique de ce pays sont d’une part la black music, le blues, et d’autre part la musique folk qui prend ses racines en Europe. J’imagine qu’on appelle ça country music. Ce sont les deux courants mainstream aux États-Unis. Il y a dix ans, ce qu’on a appelé le rock’n’roll était un mélange de ces deux formes. »

     

    « J’imagine que dans quatre ou cinq ans, les nouvelles générations reviendront à une synthèse entre ces deux mouvements, plus un troisième qui s’appuiera davantage sur l’électronique et les bandes magnétiques. On peut tout à fait imaginer une seule personne, entourée de machines, de bandes, d’éléments électroniques, qui chanterait ou parlerait, et utiliserait ces machines. »

     

    Amazing…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Doors

     

     

     

  • St Germain – L’art de l’absence

    St Germain – L’art de l’absence

     

    Il y a vingt ans, sortait l’album « Boulevard » de St Germain. On remonte donc à 1995, lorsque le paysage musical français n’était pas tout à fait ce qu’il est aujourd’hui. La production de groove nécessaire à l’épanouissement et au bien-être ne vous était pas livrée à domicile, ne déferlait pas de toutes parts, directement vers l’ordinateur ou le lecteur mp3… Non, le bon son, il fallait aller le chercher, et les sources d’approvisionnement n’étaient pas légion. Quelques radios, Radio NovaRadio FG, les clubs parisiens, le Rex Club ou le Queen

    En 1995, Ludovic Navarre est déjà dans le circuit depuis quelques années, sous divers pseudos ou sous son propre nom de scène, St Germain, seul ou dans le cadre de collaborations avec quelques autres précurseurs de cette scène électronique française naissante, tels que Guy Rabiller ou Shazz. Oui, car le monsieur était déjà discret à l’époque, et il continuera à l’être, malgré le succès énorme de « Boulevard », et une reconnaissance internationale qui fera de St Germain une des références majeures de la house music.

    Loin de moi l’intention de reprendre un concept quelque peu éculé, mais si je devais emporter cinq disques sur une île déserte, « Boulevard » en ferait définitivement partie. Cet album, élu d’ailleurs meilleur album de l’année 1995 par la presse anglaise, sorti sur le label français F Communications, fait magnifiquement le lien entre le son house de Chicago et la soul, le jazz, le dub, ou encore le hip-hop. Et pour cause, « Boulevard », ce sont des machines et des samples, certes, mais surtout des musiciens.

    C’est probablement pour cette raison que St Germain signera en 2001 son deuxième album studio, « Tourist », sur le prestigieux label Blue Note Records, poussant plus loin encore cette synthèse entre électro et jazz, suivi en 2003 par son dernier projet en date, « Memento », signé sous le pseudo Soel chez Warner Jazz France, en collaboration avec le trompettiste Pascal Ohse. Et depuis… Plus rien. St Germain a disparu des écrans radar… Et nous restons là, errant tels des âmes en peine, à la recherche du moindre signe de sa part…

    A redécouvrir absolument…

     

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    St Germain 001

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] St Germain Official

     

     

  • Tout Tom Hanks en 7 minutes

     

    Le 23 mars dernier, c’était la grande première de James Corden aux commandes de « The Late Late Show » sur la chaîne américaine CBS. Il succédait à Craig Ferguson, qui présenta le célèbre talk-show de 2005 à 2014. Et pour un départ en fanfare, son premier invité de marque n’était autre que Tom Hanks ! L’occasion d’un petit sketch en duo avec l’acteur, pour retracer sa carrière, dans une veine un peu particulière…

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Tom Hanks Filmographie

     

     

     

  • The Water Tank Project – New York City

    The Water Tank Project – New York City

     

    À New York, il n’est pas rare de trouver des oeuvres de peintres ou de photographes célèbres accrochées dans des lieux inattendus de la ville. Du street art aux musées publics, chaque mur de New York semble être un terrain de jeu idéal pour les artistes.

     

    C’est donc dans cette philosophie que The Water Tank Project s’inscrit, une initiative artistique publique mettant à contribution des artistes majeurs tels que Laurie Simmons, John Baldessari, Catherine Opie, Mickalene Thomas, Kenny Scharf, Carrie Mae Weems, ou encore Ed Ruscha, dont les oeuvres investissent les toits de New York. Ce projet visant à transformer une centaine de ces fameux réservoirs en immenses toiles n’est pas uniquement une démarche artistique gratuite, mais participe aussi d’une logique éducative, en tentant de faire prendre conscience aux habitants de New York, comme aux touristes visitant la ville, que l’eau est une denrée rare dans beaucoup d’endroits dans le monde.

    Cette campagne organisée par Word Above The Street, association à but non-lucratif dédiée à la défense de la conscience environnementale et sociale à travers l’art, a pour but le rachat de ces réservoirs par des fonds privés. Ainsi, les frères Isseks, héritiers d’une entreprise familiale fondée en 1890, dont l’activité était la construction et l’entretien des réservoirs d’eau, financent l’installation de l’oeuvre sur son support, tandis que le Children’s Movement for Creative Education aide à développer un programme d’études intitulé « Trace The Tap », littéralement « Identifie le Robinet », censé éveiller les consciences des étudiants sur la problématique de pénurie d’eau potable dans le monde.

    La réalisatrice Mary Jordan, la fondatrice de Word Above The Street, a conçu The Water Tank Project à son retour d’Ethiopie en 2007, après avoir constaté les effets tangibles du manque d’eau dans cette région du monde. « Nous déclinons sur ces réservoirs tous les symboles de l’abondance d’eau dans notre société, afin de sensibiliser l’opinion publique sur la pénurie que connaissent à contrario la grande majorité des pays du monde » déclarait-elle. « Mon espoir est que quiconque, partout,  puisse s’inspirer de ce projet, et soit encouragé à prendre la même initiative ».

    Selon le UN Department of Economic and Social Affairs, environ 1.2 milliard de personnes, soit presque un cinquième de la population mondiale, vivent dans ces zones qui connaissent une situation de pénurie d’eau structurelle, tandis que 1.6 milliard de personnes (un quart de la population mondiale) font face au manque économique d’eau.

    A ce jour, douze réservoirs ont déjà été « transformés », entre Chelsea, Soho et Financial District. Vous pouvez consulter la carte des prochaines implantations sur le très beau site du Water Tank Project.

    © Photo by Andrew Burton / Getty Images

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Water Tank Project

     

     

  • Jean-Paul Gaultier au Grand Palais

     

    Quoi de plus sexy, pour fêter ses 45 ans de carrière, que d’investir le Grand Palais pour une exposition-évènement ? Lorsque Jean-Paul Gaultier, le gamin de Bagneux, franchit les portes de la maison Pierre Cardin en 1970, le jour même de ses 18 ans, aurait-il pu raisonnablement entrevoir plus beau parcours professionnel ?

    Après avoir parcouru le monde durant quatre années, de Montréal à Londres, en passant par Madrid, Rotterdam ou New York, et attiré plus de 1.4 million de visiteurs, l’exposition s’arrête donc à Paris, du 1er avril au 3 août 2015, et constitue la dixième étape d’un projet initié par Nathalie Bondil, directrice du Musée des Beaux-Arts de Montréal.

    Cette rétrospective exceptionnelle présente ainsi des pièces inédites du créateur (haute couture et prêt-à-porter), créées entre 1970 et 2013. Elles sont accompagnées de croquis, archives, costumes de scène, extraits de films, de défilés, de concerts, de vidéoclips, de spectacles de danse et d’émissions télévisées.

    A travers cette exposition, il faut y voir en filigrane le portrait de l’enfant terrible de la mode. Jean Paul Gaultier voit de la beauté partout, et s’en inspire avec jubilation : cuir, dentelle, jean, plumes… Il célèbre la vie par le vêtement, et s’amuse à transgresser les codes.

    A ne rater sous aucun prétexte…

     

     

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    Jean-Paul Gaultier 003

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Jean-Paul Gaultier

     

     

  • Les Daft Punk tombent le casque

     

     

    Voilà l’un des plus grands mystères du monde de la musique : quel est le visage actuel des Daft Punk ? L’exposition « Music » à la Galerie Perrotin de New York lève le voile, en vous permettant de contempler en chair et en os, ou presque, le duo électro Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, sans leurs casques.

    Les deux artistes se sont en effet prêtés au jeu du plasticien français Xavier Veilhan, qui les met en scène avec des sculptures réalisées à partir de scans en 3D. Très réalistes, ces statues sont présentées en version grand format (1,60 m de hauteur) à New York. Et si vous n’avez pas la chance de pouvoir traverser l’Atlantique, les versions miniatures des Daft Punk sont visibles jusqu’au 11 avril à la Galerie Perrotin de… Paris (76, rue de Turenne, métro Saint-Sébastien-Froissart).

    Jusqu’à présent, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo se sont très rarement affichés à visage découvert. En février 2014, Paris Match leur consacrait un long dossier intitulé « Le vrai visage de Daft Punk ». On pouvait y découvrir un cliché des deux artistes pris en 1995, l’année de leur premier tube, « Da Funk ». En attendant, il se pourrait que les deux acolytes reviennent pour un nouvel Alive – c’est ainsi qu’ils appellent leurs tournées – d’ici deux ans. Des concerts internationaux jusqu’ici organisés en 1997 et 2007…

     

     

    [vimeo id= »70732596″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Daft Punk 1995

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Music à la Galerie Perrotin NYC

     

     

     

  • Daft Punk, la révolution en marche (1995)

     

     

    1995, Londres… Les Daft Punk, découverts l’année précédente par le label écossais Soma Records, sont déjà des références en Angleterre, tandis que leur succès reste encore plus que confidentiel en France.

     

    Cette même année, ils font la première partie des Chemicals Brothers, tandis que sort chez Soma Records leur tout premier Ep sous le nom de Daft Punk, « Da Funk / Rollin’ & Scratchin’ », produit dans leur home-studio parisien.

    Leur brûlot électro « Da Funk » parait dans la foulée sur la compilation « Soma Quality Recordings – Volume 2 » le 30 octobre 1995.

    Toujours en 1995, tandis que Thomas Bangalter crée son propre label Roulé, avec comme première sortie le fameux « Trax On Da Rocks », « Da Funk » traverse la Manche d’une traite, pour atterrir sur la compilation « Future Funk » de Radio Nova.

    La révolution est en marche…

    Dans cette courte interview tournée en VHS, et datée de cette même année 1995, nos deux compères âgés de 21 ans affichent une maturité étonnante, et semblent déjà connaitre précisément la direction qu’ils souhaitent faire prendre à leur carrière…

     

     

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    Daft Punk 008

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Daft Punk Official