Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Vertigo à la Maison de la Radio

     

    Participez à la course verticale à la Maison de la Radio dimanche 13 septembre 2015

    Venez vivre une expérience verticale en entrant au cœur d’un lieu inédit et transpirez pour une cause solidaire !

    Coureurs débutants ou sportifs confirmés, entreprises ou particuliers, donnez-vous à 100 % aux côtés de PL4Y International et collectez un maximum de dons pour allier verticalité et solidarité.

    L’ONG PL4Y International & la Maison de la Radio s’associent et lancent Vertigo à la Maison de la Radio, une course verticale & de collecte de fonds. Pour cette 1ère édition à la Maison de la Radio, l’ambition est de collecter un maximum d’argent pour permettre aux enfants du monde entier d’apprendre et de grandir en s’amusant.

    Grâce à cette course verticale, les programmes éducatifs de PL4Y International seront déployés dans 400 écoles & centres d’accueil, aux quatre coins du monde.

    22 étages, 70 mètres de hauteur et 365 marches en courant !

    Un événement accessible à tous !

    Entre amis ou collègues, sportifs de haut niveau ou simples amateurs, chacun peut participer à cet événement hors du commun alliant dépassement de soi et générosité.

    En solo, avec vos amis ou en famille, prenez vos baskets et grimpez les escaliers de la tour de la Maison de la Radio pour participer à cet événement festif et coloré, ouvert à tous. A la clé : une vue panoramique sur Paris !

    Une course solidaire

    Au-delà de la performance sportive, c’est surtout l’opportunité de s’associer à un projet solidaire qui vise à collecter des fonds en faveur de l’ONG Pl4y International pour financer un programme d’éducation des enfants par le sport.

    Votre objectif est de collecter 365 euros, comme le nombre de marches à gravir à la Maison de la Radio (minimum de collecte 22€, comme le nombre d’étages)

    Pour vous donner une idée, 365 euros, c’est 43 enfants qui bénéficieront de l’action de PL4Y International.

    Comment participer à cette aventure ?

    L’inscription d’un dossard repose sur la solidarité et la viralité. Chaque coureur fait appel à son entourage pour réunir les fonds nécessaires.

    Inscrivez-vous à la course Vertigo à la Maison de la Radio.

    Et invitez tous vos amis à parrainer votre dossard en réalisant des dons en ligne au profit des enfants bénéficiaires de l’action de Pl4y International.

    Chaque inscription est un don et bénéficie d’une réduction d’impôts de 66 % pour les particulier, 60 % pour les entreprises. Toutes les inscriptions iront au profit de l’ONG.

    Dimanche 13 septembre : la course

    Les départs auront lieu à 10h – 11h – 14h et 15h

    Durant la course vous passerez un moment festif inoubliable : sas de couleurs à l’image de Radio France, ambiance musicale dans les étages, troopers avec canon de confettis, brumisateurs et supporters pour vous encourager dans votre effort.

     

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vertigo à la Maison de la Radio

     

     

  • De La Soul, l’âge de l’impérieuse indépendance

    De La Soul, l’âge de l’impérieuse indépendance

     

    En 2014, le légendaire groupe américain de hip-hop De La Soul célébrait le 25ème anniversaire de la sortie de son premier album « 3 Feet High And Rising ». Afin de fêter cet événement dignement, nos trois compères annonçaient la prochaine sortie de leur 8ème album « And The Anonymous Nobody ».

    Particularité de ce nouvel opus, il sera intégralement financé par les fans du groupe. Le projet est ainsi présenté sur le site de crowdfounding Kickstarter en mars 2015, avec un objectif à atteindre de 110.000 $ pour la production du disque. En effet, avec sept albums à leur actif, dont le dernier en date, « The Grind Date », remonte déjà à 2004, les membres de De La Soul ont ressenti l’impérieuse nécessité de revendiquer une indépendance artistique totale, en se passant dorénavant de label. L’objectif initial est atteint en quelques heures, et la souscription prenant fin le 30 avril 2015, ce sont finalement plus de 600.000 $ qui auront été collectés à cette date…

    Le son du groupe originaire de Long Island s’appuie depuis sa formation en 1988 sur l’utilisation assumée de samples, intégrant ainsi tous les styles de musique qui ont pu l’inspirer depuis plus de 25 ans, du jazz à la soul, en passant même par Serge Gainsbourg, sur leur troisième opus « Buhloone Mind State » sorti en 1993, ou encore les Whatnauts et leur classique « Help Is On The Way » dans le titre « Ring Ring Ring », extrait de l’album « De La Soul Is Dead » (1991).

    Avec « And The Anonymous Nobody », ils risquent fort de nous surprendre encore, puisqu’ils vont s’y auto-sampler… En effet, suite aux dernières condamnations pour plagiat (l’affaire Blurred Lines, notamment…), tous les samples présents sur ce nouvel album proviennent de jams sessions live ou studio, auxquelles ont d’ailleurs participé quelques guest stars, comme David Byrne, 2 Chainz, Usher, Pete Rock, Roc Marciano, Estelle, ou encore Snoop Dogg.

    Il y a quelques jours, le trio s’excusait auprès de ses fans pour le retard pris dans la production de ce dernier opus : « Hello Fellow Humans, well… We’re working hard to get this album sounding right for your vents to receive. Please accept our apologies for the delay in updates ».

    Allez, afin de vous aider à patienter, vous pourrez toujours regarder un reportage que Tracks leur consacrait l’année dernière, et pour vos oreilles, nous ne saurions trop vous conseiller d’écouter la mixtape sortie en 2014 : « Smell The Da.I.S.Y. (Da Inner Soul Of Yancy) » (pressage indépendant).

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] We Are De La Soul

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] De La Soul @ Tracks

     

     

  • The Velvet Underground à la Philharmonie de Paris en 2016

     

    Après David Bowie en 2015, la Philharmonie de Paris s’attaque à un autre monument du rock en consacrant, du 30 mars au 21 août 2016, une exposition à l’incontournable The Velvet Underground ! L’occasion de redécouvrir le parcours et l’influence de ce mythique groupe new-yorkais formé par Lou Reed et John Cale..

     

    À l’occasion du 50ème anniversaire du fameux « album à la banane », cette exposition fera partager l’histoire et l’héritage d’un groupe éclair (1965-1970), The Velvet Underground, qui a marqué l’histoire de la musique de son empreinte indélébile.

    S’ouvrant sur le paysage de l’Amérique à l’aube des sixties, le parcours met en scène l’émergence de mouvements créatifs marginaux, initialement très minoritaires, puis de plus en plus influents. C’est dans ce contexte que se produit la rencontre improbable entre Lou Reed et John Cale. De leur association survoltée naîtra une alchimie aussi dense qu’éphémère : un univers au son inédit, intrigant et vénéneux.

    En décembre 1965, Andy Warhol prend cette bande de punks avant l’heure sous son aile dans sa Factory, où ils intègrent une trop parfaite beauté qui se fait appeler Nico. En flirtant avec tous les autres arts, les avant-gardes et la mode, ils bricolent des shows futuristes où fusionnent musique live, projections, light-shows et danses sur des textes crus et une symbolique sexuelle débridée. Trop en avance sur son époque, le groupe échoue commercialement. Après un deuxième album qui joue avec la dynamite, secoué par les excès et les batailles d’ego, le Velvet est donné pour mort en 1968. Il renaît avec deux derniers albums plus sereins et décontractés, qui annoncent la carrière solo de Lou Reed.

    Mais c’est après sa séparation que le Velvet a vu sa courbe de notoriété grimper en flèche, phénomène unique dans l’histoire du rock. Le Velvet donne envie : ses sonorités fascinent, son esprit captive et son irrévérence intransigeante galvanise les musiciens depuis plusieurs générations, d’Iggy Pop à Nirvana ou les Kills, de Noir Désir à Vanessa Paradis.

    A l’occasion de cette exposition exceptionnelle, la Philharmonie de Paris proposera également, du 2 au 5 avril 2016, un week-end spécial The Velvet Underground avec notamment John Cale sur scène ! Rappelons que son dernier concert parisien remonte au 23 octobre 2014. C’était au côté de Patti Smith, à la Fondation Cartier.

     

    Commissaires
    Christian Fevret, Carole Mirabello

    Réservation bientôt disponible

     

     

    Instant-City-Velvet-Underground-010

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Liens externes » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Philharmonie de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts

     

     

  • Inception | La théorie de l’alliance

     

     

    Le film « Inception », réalisé par Christopher Nolan, aura attiré depuis sa sortie en France en juillet 2010 plus de cinq millions de spectateurs.

    Quand on se remémore la scène finale, on peut raisonnablement imaginer qu’il y eut presque autant d’interprétations de cette scène que de spectateurs…

    Christopher Nolan, que l’on connaît pour les divers niveaux de lecture présents dans ses films, nous livre ici sa définition de la frontière ténue entre rêve et réalité(s). Dans le cadre du premier niveau de lecture, il y a cette toupie que le personnage principal, Dominic Cobb, interprété par Leonardo Di Caprio, a toujours dans sa poche, afin de lui indiquer s’il est dans le rêve ou la réalité. Il y a aussi « Non, je ne regrette rien » de Piaf indiquant le passage d’un niveau de conscience à un autre. Ou d’une réalité à une autre…

    Et puis il y a un détail qui aura probablement échappé à la plupart des spectateurs, mais relevé par The Big Fan Theory dans cette vidéo publiée sur YouTube en 2017.

    A vous de juger…

     

    [youtube id= »7rIlQtyaswo » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Inception

     

     

     

  • Votre bureau de 1980 à aujourd’hui…

     

    En moins d’une minute, cette vidéo pour le moins originale produite pour BestReview nous montre à quel point notre poste de travail s’est transformé en l’espace de trois décennies.

    1980 : un bureau sur lequel sont disposés un fax, un vieil ordinateur, une mappemonde, un calendrier papier, une calculatrice, des dictionnaires, et tout un tas d’autres objets devenus dispensables au fil du temps. Plus la vidéo avance chronologiquement, plus ces accessoires disparaissent, pour se retrouver dans une machine aujourd’hui incontournable.

    2014 : un bureau, un ordinateur plus récent, et c’est tout.

    À noter : tous les objets utilisés pour cette animation, signée Harvard Innovation Lab, ont été achetés sur Ebay et datent des années 80.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] BestReview

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Harvard Innovation Lab

     

     

  • Nadège Michel | Des histoires indicibles

     

    « Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre ».

    Nadège Michel, peintre passionnée, pourrait très bien faire sienne cette citation d’Edward Hopper. Elle sait qu’il est des histoires indicibles, des souffles épiques portés par l’évanescence de toute chose, des instants vaporeux qui chamboulent tout. Et on le lit dans sa peinture.

    Nadège Michel, c’est une envie de restituer le monde en couleurs de rêve, de se laisser envoûter par la nature humaine et fasciner par toutes ses émotions. Elle a choisi de travailler un registre abstrait, à tout le moins non figuratif, le plus spontané possible. Inspirée entre autres par Juan Gris, Jackson Pollock et François Archiguille, elle combine acrylique, pour son dynamisme et sa fludité, avec des techniques de bombes aérosols, pour leur modernité. Sa peinture est pleine de vie et on y devine ce désir de découvrir, au fil de ses créations, qui elle est, qui est l’autre.

    Elle expose au Hilton de La Défense, à Paris, du 4 Août au 30 Octobre 2015, et elle sera au Hilton Hôtel Airport à Zurich du 21 Janvier 2016 jusqu’a fin Mai 2016.

    Julien Okrzesik

     

     

    Instant-City-Nadege-Michel-Flyer-Paris

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nadège Michel @ Artistes Contemporains

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Nadège Michel Officiel

     

     

  • Julie Bernard | De la nécessité d’objectiver le langage

     

    Si la langue française recèle de trésors sémantiques, les  mots sont aussi complexes. A force d’être martelés, certains mots ne sonnent soudainement plus jusqu’à devenir vides de sens. Notre société hyper communicante précipite cette logique. Sommes-nous arrivés à satiété sémantique? Une vigilance accrue et une responsabilité sociale forte de la part des professionnels des mots semblent de mise.

    Richesse et évolution du langage

    Mis à part quelques mots spécialisés du vocabulaire scientifique ou technique, la plupart des mots sont polysémiques. Ils traduisent alors la diversité de sens de notre langue qui permet une richesse stylistique singulière. Ainsi, le mot « peine » par exemple signifie à la fois une sanction (« purger sa peine ») mais également un effort (« se donner la peine »), une gêne (« avoir de la peine à parler ») ou un chagrin (« faire/avoir de la peine »). De plus, le mot peut prendre un sens figuré en plus de son sens propre. En utilisant les ressources du vocabulaire, on peut ainsi superposer divers sens et créer des rapprochements inattendus voire susciter une multitude d’interprétations. D’où la difficulté à cerner le sens d’un mot. Par ailleurs, le langage est un matériau vivant, il est le témoin d’une époque et permet certaines incursions grammaticales ou orthographiques. Le néologisme illustre bien cette évolution. Il peut être de forme lorsqu’il constitue la création d’un nouveau mot ou de sens, lorsqu’il emploie un mot dans un sens qui n’est habituellement pas le sien.

    Le travail d’authenticité

    On peut tout à fait admettre que les mots évoluent, laissant alors transparaître la spontanéité du langage. Il ne s’agit pas de condamner l’évolution de la langue mais ses emplois abusifs. Cartographier la polysémie suppose une incursion linguistique à laquelle s’adonne chercheurs, sémiologues mais également éditeurs, traducteurs et autres passeurs de savoir. Face à la diversité des trésors du langage français, ils sont des guides qui permettent aux écrits du passé d’être correctement compris. Car les mots peuvent parfois dérouter et leur interprétation peut parfois trahir la pensée initiale de l’auteur. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de textes anciens au vocabulaire désuet. Aussi, un travail quasi-archéologique est nécessaire quant à la quête de sens des mots. Alain Rey, linguiste, s’inscrit dans cette démarche d’exploration de la langue française, notamment grâce à son travail à la tête des différents dictionnaires des éditions Robert. Il souligne ainsi l’importance de l’étymologie dans l’emploi et la compréhension des mots dans un quotidien aux repères parfois brouillés.

    Ce travail d’authenticité est également porté par les éditeurs qui proposent des ouvrages commentés afin de révéler le sens profond d’une idée et d’en transmettre la dimension originelle. C’est même une de leurs missions principales si on en croit Jean-François Hersant (1), auteur de Passeurs culturels dans le monde des médias et de l’édition en Europe. Selon lui, l’éditeur est un « médiateur culturel et ne doit pas se contenter de vendre le texte sans lui ajouter quoi que ce soit ». Il existe bien un « acte d’édition » qui permet une mise en forme des mots et une canalisation de l’évolution du langage. Ce rôle qui vise à « donner un sens plus pur aux mots », pour paraphraser Stéphane Mallarmé, est d’autant plus important dans une société qui veut tout nommer, tout comprendre de manière instantanée.

    Retour et recours au sens

    La volonté croissante d’enrichir notre langage de nouveaux mots afin de rendre compte de la richesse de notre quotidien, est légitime. Or, le sens que l’on prête aux mots est souvent éloigné de leur sens véritable.  Parfois on les vêt d’un voile de sens imaginaire. La volonté croissante d’un langage élargi peut constituer une confusion de sens. Un emploi inapproprié d’un terme pour un autre ou d’un terme plus vague, plus précis gêne la communication plutôt qu’il ne la facilite. « Un mot en perte de sens est sans doute un mot galvaudé, c’est-à-dire un mot altéré, gâché, pourri par un mauvais usage. Le sens se perd également quand un mot devient fourre-tout et que chacun y met ce qui lui plait. Comment écrire avec des mots qui ne veulent plus rien dire ? » s’interroge Olivier Choinière (2), auteur de « 26 lettres », un abécédaire collectif qui interpelle sur cette perte de sens.

    La réponse est peut-être à trouver du côté du linguiste et universitaire René Étiemble, selon lequel « tout le monde en France a le droit de créer des mots, de changer le sens des mots, à l’exception des enseignants et des écrivains ». Il expose en filigrane une responsabilité des « professionnels des mots » et de l’éducation dans la transmission des savoirs, notamment envers les jeunes. Ces derniers ont une responsabilité supplémentaire dans l’exemplarité et le bon usage des mots, notamment dans la confection de manuels scolaires ou tout support pédagogique. « Notre métier de passeur, de pourvoyeur de repères, de donneur de sens, de créateurs d’objets est irremplaçable, particulièrement dans ce monde qui s’enivre de SMS, de tweets et d’instantanés », ajoute Arnaud Nourry (3), PDG d’Hachette Livre, le célèbre groupe d’édition très présent dans l’édition scolaire. Dans une société de l’hyper communication, mais où les mots sont pa
    rfois minés et se réduisent à un bavardage incessant résumé en 140 caractères, Arnaud Nourry aborde en effet le métier d’éditeur comme un « métier le plus exigeant qui soit, car c’est de leur rigueur, de leur impartialité et du souci d’exactitude que dépend la qualité du savoir des générations futures. »

    Or, dans un contexte où les esprits sont à vif, l’art rhétorique reste une arme redoutable. Et les ravages peuvent être grands avec l’ampleur induite par les nouvelles technologies de communication. Les mots doivent retrouver leur sens pour constituer un langage objectivé. Car « lorsque les mots perdent leur sens, les peuples perdent leur liberté » disait Confucius.

     

    Auteur : Julie Bernard

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Bulletin des Bibliothèques de France

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] L’Oreille Tendue

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Sense Making

     

     

  • Strip Steve | The Hood

     

     

    Derrière « Strip Steve » se cache un jeune Dj producteur d’origine bordelaise, Théo Pozoga.

    Il sort son premier Ep en 2007 sur le label berlinois Boysnoize Records, « Skip School Ep », et nous distille depuis sa house punchy et brillante.

    Installé depuis quelques années à Berlin, Strip Steve s’inspire tant du hip-hop que du son de Chicago.

    Découvrons maintenant le clip de son titre « Hood », extrait de l’album  « Micro Mega » sorti en 2012.

    Attention, tuerie absolue…

     

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Boysnoize Records

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Strip Steve @ Discogs

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Strip Steve @ Soundcloud

     

     

     

  • In Memoriam | Ornette Coleman

     

    Le légendaire saxophoniste et compositeur de jazz américain Ornette Coleman, précurseur du free jazz, est décédé jeudi 11 juin 2015 à New York, à l’âge de 85 ans.

    Grand admirateur de Charlie Parker, le créateur du be-bop, et multi-instrumentaliste, Ornette Coleman quitte son Texas natal, d’abord pour Los Angeles, avant de s’installer à New York en 1959, où il signe chez Atlantic Records, label sur lequel il enregistrera neuf albums entre 1959 et 1961, parmi lesquels « The Shape of Jazz to Come » (1959) et « Free Jazz: A Collective Improvisation » (1960). Ces deux manifestes vont poser les bases du free jazz, qui laisse une grande part à l’improvisation, hors de toute contrainte harmonique, en s’affranchissant peu à peu des conventions du jazz, du tempo à la structure rythmique, et qui caractériseront le style de jeu de Coleman.

    Contrastant avec la nature profonde d’Ornette Coleman, à savoir celle d’un homme timide, discret et réservé, sa réputation sulfureuse ainsi que son style musical lui attireront tout au long de sa carrière les critiques et les jugements contrastés, en particulier de la part de ses pairs. Il est cependant considéré comme un des précurseurs du Funk.

    A noter quelques collaborations intéressantes, notamment avec Claude Nougaro en 1976, ou encore Lou Reed en 2003.

     

    [vimeo id= »17677794″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    Instant-City-Ornette-Coleman-02

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Atlantic Records

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Blue Note Records

     

     

     

  • En 24 Images Sonores | Björk : Stonemilker

     

    Comme à son habitude, Björk bouscule encore une fois les codes, en nous dévoilant ce matin en avant-première sur sa chaine YouTube le clip du titre « Stonemilker » ouvrant la track list de son dernier album « Vulnicura » sorti en janvier 2015. Mais peut-on raisonnablement être surpris ?

    Avec le clip interactif « Stonemilker », le réalisateur Andrew Thomas Huang nous livre ici sa vision de l’univers de Björk, un monde à 360°…

    A découvrir…

     

    [youtube id= »gQEyezu7G20″ align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Björk Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Andrew Thomas Huang