Auteur/autrice : Instant-Chris

  • Juin 1964, Romy Schneider dans un essai pour le film « L’Enfer »

     

     

    In 1964, Henri-Georges Clouzot chose Romy Schneider as lead actress of « L’Enfer ».

    This enigmatic and psychodelic project was given an unlimited budget. However, three weeks into filming, the project was aborted. The images where never shown or edited.

    Decades later Serge Bromberg found some original rushes and screen tests. He made a documentary about Clouzot’s filmmaking genius.

    I decided to edit this raw materials into the wild & strange videoclip for Kamp’s video, « Breaking a Ghost’ Heart ».

    Enjoy !

     

     

  • Charles Bukowski | « Comment devenir un grand écrivain »

     

    « En ce qui concerne l’obscénité, je n’y connais rien sinon qu’elle effraie et emmerde les prétendus écrivains honnêtes. Pour moi, il n’y a rien d’obscène dans le sexe, ni dans les fonctions physiologiques, la seule forme d’obscénité c’est d’écrire mal sur un sujet. »

     

    Quatrième temps, dans « Les Nouveaux chemins de la connaissance », de la semaine consacrée à l’ivresse poétique, avec le poème de Charles Bukowski, « Comment devenir un grand écrivain », lu par Georges Claisse. De sa piaule au bar, Bukowski écrivait comme il s’accoudait au bar : de l’ivresse comme état normal à la plongée dans un fond de sac poubelle, vous prendrez bien un dernier verre… avec Brice Matthieussent, Tom Waits et la voix du poète…

     

    https://soundcloud.com/franceculture/comment-devenir-un-grand-ecrivain-poeme-de-charles-bukowski-lu-par-georges-claisse

     

     

  • Vahram Muratyan | Paris vs New York

     

     

    L’artiste et designer graphique Vahram Muratyan est l’auteur du livre adapté de son blog lancé en 2010, « Paris versus New York », ouvrage célébrant les deux villes légendaires, à travers un match visuel et amical.

     

    Vahram Muratyan débarque à New York en septembre 2010, la bouche en cœur et l’envie de publier des livres illustrés. Ce graphiste (très) parisien, bobo assumé, ne connaît personne dans le monde de l’édition, il trouve portes closes. Quand il repart trois mois plus tard, il a signé un contrat chez Penguin Random House, l’une des plus grandes maisons américaines et est devenu une star du Web. Entre septembre et décembre, tout ce qu’il a fait, c’est lancer un blog : Paris vs New York.

     

    « Je rêvais de vivre à New York depuis des années, explique l’auteur à 20Minutes. Ça m’amusait de comparer les deux villes. »

     

    Avec un trait épuré et beaucoup d’humour, il compare donc jour après jour, à coup de vignettes acérées et colorées : baguette ou bagel ? Expresso ou Americano ? Godard ou Woody ? « Ce n’était pas de la pastille de presse, simplement montrer que mon cœur est partagé entre les deux villes. »

    D’ailleurs, son cœur est même un peu plus partagé que ça. D’origine arménienne, Vahram Muratyan a grandi à Saint-Germain en Laye, où son grand-père lui a donné le goût de la cartographie, et sans doute aussi du voyage. A moins que cela ne soit l’apanage de sa mère, qui « vendait du rêve » aux gens, à l’agence aérienne TWA à Paris. Outre Paris et New York, Muratyan garde aussi une affection particulière pour Istanbul, et pour l’Europe en général.

     

    « L’urbanisation, la façon dont on vit dans les villes aujourd’hui, ça m’intéresse. J’ai choisi New York et Paris, mais je pense qu’un habitant de Londres ou Séville peut aussi se demander à quoi correspond tel ou tel dessin dans sa ville. C’est comme mon guide de voyage un peu perso. »

     

    Mais qui convient bien à beaucoup d’autres, puisque trois millions de visites sont rapidement comptabilisées sur le blog. « Au départ, je pensais faire une série d’affiches sérigraphiées, une exposition intime à mon retour. Mais le blog a très vite pris. C’était dingue apparemment ». Une semaine après le lancement du blog, Vahram Muratyan se met à recevoir des appels d’éditeurs. Tandis que les articles anglais et français se multiplient, il choisit finalement Penguin, avec son agent. Et très vite, 10/18 achète les droits du livre : « C’est ce livre qui me permet de rencontrer tous les gens que je voulais voir pour mes autres projets de départ ».

    Avoir dessiné son tiraillement lui permet pour l’instant de ne pas choisir. Bobo transatlantique, il continue ses voyages entre Manhattan et le Haut-Marais. Une success-story à l’américaine…

     

    © Charlotte Pudlowski @ Slate.fr

     

     

    Après une présentation des face-à-faces chez colette et au Standard à New York (août et septembre 2011), suivie de la sortie du livre « Paris vs New York » traduit et adapté (Etats-Unis, France, Brésil, Italie, Allemagne, Corée du Sud et Japon), les oeuvres étaient exposées en 2012 pour le 100ème anniversaire du prestigieux restaurant d’Alain Ducasse, Benoît.

    Vahram Muratyan a depuis signé des créations pour Prada, Nespresso ou Hermès et publie chaque semaine sa chronique visuelle dans « M », le magazine du Monde. En parallèle, il travaille sur ses prochaines aventures entre la ville Lumière et la Grosse Pomme. Son dernier ouvrage sorti le 5 novembre 2014 aux éditions Stock, « Tick Tock, mémoires visuelles du temps qui passe », est une célébration graphique et colorée de notre époque.

     

    [vimeo id= »108552265″ align= »center » mode= »normal » autoplay= »no » maxwidth= »900″]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vahram Muratyan Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Vahram Muratyan @ Awwwards

     

     

     

  • Lou Doillon présente « Lay Low » au studio Kerwax

     

     

    Lou Doillon… Elle est chanteuse, actrice, mannequin… Difficile d’écrire sur une artiste qui a tout. La voix, la beauté, le talent et la vie qui va avec.

     

    Bon, vous vous en êtes peut-être rendu compte, mais on est assez fan de Lou Doillon à Instant City… Nous lui avions déjà exprimé tout le bien que nous pensons d’elle en juin dernier, à l’occasion d’une « parenthèse enchantée » que nous avions souhaité partager avec vous. Actrice précoce et mannequin international, la fille de Jacques Doillon et Jane Birkin nous avait caché jusqu’à la sortie de « Places » en 2012 une autre facette d’elle-même : la chanteuse. Voix troublante, mélodie magnétique, atmosphère vespérale des lendemains qui chantent.

    Le 9 octobre dernier paraissait son nouvel album « Lay Low », co-produit avec Taylor Kirk, le chanteur-guitariste du groupe canadien Timber Timbre. Et pour accompagner la sortie de cet opus, la belle nous offrait un live de 30 minutes, mélancolique et électrique, tourné au Studio Kerwax.

    A déguster sans modération…

     

    [youtube id= »Ajt5J6SKxbw » align= »center » mode= »normal » maxwidth= »900px »]

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Lou Doillon Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Lou Doillon au Studio Kerwax

     

     

     

  • Warhol Unlimited

     

    Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre une exposition exceptionnelle à Andy Warhol, autour de sa série monumentale des Shadows. Réalisées en 1979, les Shadows sont le fruit d’une commande d’un cycle de 102 peintures acquis par la Dia Art Foundation, partenaire de l’exposition.

    Deux photographies abstraites d’ombres portées sont sérigraphiées sur des fonds peints au balai éponge, alternant 17 couleurs différentes. Présentée pour la première fois hors des États-Unis, cette installation démesurée de plus de 700 m² et 130 m de long, la plus grande jamais réalisée par Andy Warhol, constitue le coeur de l’exposition. Ce chef-d’oeuvre peu connu synthétise les questions qui traversent toute l’oeuvre de l’artiste pop, de la répétition et de l’occupation de l’espace.

    D’autres oeuvres plus anciennes de Warhol sont mises en regard de Shadows autour des thèmes de la répétition (ses célèbres séries sérigraphiques comme celles des « Fleurs », « Elvis » ou encore « Chaises électriques ») et de la variation (ses autoportraits), de ses oeuvres abstraites et des environnements comme ses papiers peints ou ceux réalisés autour des concerts performances du Velvet Underground.

    Une sélection de ses films les plus marquants est également projetée en 16mm, leur format d’origine.

     

    « Warhol Unlimited » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, du 2 octobre 2015 au 7 février 2016.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Warhol Unlimited au MaM

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Warhol Unlimited @ Paris Musées

     

     

  • Esther Teichmann, en quête de lumière…

     

    Si vous passez par Paris entre fin octobre et fin novembre 2015, faites un tour à la Galerie Les Filles du Calvaire, pour y découvrir l’oeuvre étonnante de la photographe germano-américaine Esther Teichmann, dans le cadre de son exposition « In Search of Lightning ».

    En combinant magnifiquement l’image fixe et mobile, le collage et la peinture, en créant des univers alternés qui rendent poreuse la frontière entre ce qui relève de l’autobiographie et la fiction, Esther Teichmann nous emmène dans son voyage initiatique, à la découverte des origines des rêves et du désir, et nous révèle comment ceux-ci sont intimement liés aux expériences de perte et de représentation. Par un affichage parallèle de photographies ou des films juxtaposés avec des ensembles fictifs et des corps de femmes, des milliers d’histoires apparaissent…

     

    Esther Teichmann
    « In Search of Lightning »
    Galerie Les Filles du Calvaire
    Exposition du 30 octobre au 28 novembre 2015
    Vernissage le jeudi 29 octobre de 18h00 à 21h00

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Esther Teichmann aux Filles du Calvaire

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Les Filles du Calvaire @ Paris Photo

     

     

  • Retour Vers Le Grand Rex

     

     

    « LA OÙ L’ON VA, ON N’A PAS BESOIN… DE ROUTE »

    Nous ne pouvions pas rater Marty pour son arrivée. Vous non plus…

     

    Dans Retour vers le Futur II, Marty et le Doc quittaient l’année 1985 à bord de la DeLorean pour atterrir le 21 octobre 2015, découvrant les voitures volantes, l’Hoverboard et les chaussures à laçage automatique. À cet instant précis, leur futur deviendra notre présent, entrainant ainsi le plus grand paradoxe temporel de l’histoire… L’occasion unique de fêter les 30 ans de cette trilogie culte dans la salle mythique du Grand Rex.

    Venez accueillir Marty McFly dans le futur… à partir du 21 octobre 2015 au Grand Rex.

    Êtes-vous prêts ?

     

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    Instant-City-Retour-Vers-Le-Grand-Rex-Logo-boost

     

     

    [kleo_divider type= »full » double= »no » position= »center » text= »Pour aller plus loin » class= » » id= » »]

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Retour Vers Le Grand Rex

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Je réserve ma place

     

     

     

  • Fernando Kindelàn | Inside and Out

     

    La galerieartima donne carte blanche à Fernando Kindelàn, pour sa nouvelle exposition : Inside and out.

    Pour cette troisième exposition personnelle à la galerie, Fernando Kindelán renoue avec les thèmes qu’il affectionne : la ville, sa lumière et ses reflets, le grain de l’asphalte, les passants traversant la rue… Cette fois pourtant, il se dévoile et nous laisse entrevoir un peu de son intimité avec le portrait de sa femme ou de cette amie assise dans un café.

    Ses peintures possèdent une force qui leur est propre. Chacune est pour Fernando la quête d’une beauté cachée qui ne se laisse découvrir qu’après un intense effort d’observation.  Il aime modifier la vision normale des choses et des cadrages, il accentue les contrastes et force les perspectives. Et c’est cette distorsion si particulière de la réalité qui lui permet de capter un instant fugace de silence et de lumière, une sensation esthétique qui touchent chacun d’entre nous.

    Nous vous invitons donc à découvrir ses nouvelles toiles à la galerieartima jusqu’au 31 octobre 2015.

     

     

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    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] Fernando Kindelán Official

    [kleo_icon icon= »link » icon_size= »large »] galerieartima

     

     

  • Kid A, premier album de l’histoire à être proposé en streaming sur internet…

     

    Il y a 15 ans, Radiohead sortait « Kid A », le premier album de l’histoire à être proposé en streaming sur internet.

    Nous sommes en octobre 2000. Les fans de Radiohead attendent avec impatience la sortie du quatrième album studio du groupe, « Kid A », qui doit succéder à « Ok Computer » publié quatre ans plus tôt. C’est alors que les membres du groupe refusent soudainement de se livrer à l’exercice normal et habituel, à l’époque, de promotion de leur dernier opus. Ils ne veulent ni donner d’interview, ni réaliser de clip, ni même sortir de single radio. Le groupe rentre ainsi dans une logique artistique dont il ne se départira plus, au grand dam de sa maison de disques, Capitol Records.

    La solution, qui va résulter en la campagne de promotion la plus intelligente et visionnaire de l’époque, va venir d’une jeune femme, Robin Sloan Bechtel, qui s’occupe alors d’un département quelque peu « anecdotique », la division web du label. Comme le raconte Slate, « Robin Sloan Bechtel s’occupe alors de la division web du label, après avoir longtemps fait des photocopies et des cafés. Les principales réussites à son actif : avoir sorti un économiseur d’écran mettant en scène les Beastie Boys ou réalisé un site Internet pour le groupe de heavy metal Megadeth, mais aussi avoir fait de Duran Duran le premier groupe à sortir un single en ligne ».

    Si cette division de Capitol Records n’est pas considérée à sa juste valeur à l’époque, c’est pourtant Robin Sloan Bechtel qui va faire du lancement de « Kid A » une grande nouveauté et un incroyable succès, en diffusant l’album sur le net, trois semaines avant sa sortie, un mode de promotion jamais utilisé auparavant. Une stratégie qui mise avant tout sur le bouche à oreille. Un site internet est créé, il inclut un player qui permet d’écouter le disque, et de le partager sur d’autres sites.

    Mille sites parleront finalement du disque, tout cela sans réseaux sociaux, et avec un débit qui ne permettait pas une qualité d’écoute optimale, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais « Kid A » affiche pourtant rapidement plus de 400.000 écoutes au compteur, parmi lesquelles certaines de critiques de sites internet qui montent… Et parmi ces sites qui montent, une chronique sera particulièrement élogieuse, celle signée par un site complètement inconnu à l’époque : PitchFork

    Dès les premiers jours, l’album se vend à 207.000 exemplaires, marquant l’avènement prochain du streaming promotionnel tout puissant.